de Pierre Assouline

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La République des livres
Philip Roth ou la terrible ambiguïté du « je »

Philip Roth ou la terrible ambiguïté du « je »

Les réseaux sociaux vont-ils instrumentaliser sa biographie pour faire de Philip Roth (1933-2018) le Harvey Weinstein des Lettres américaines ? C’est à craindre et ce serait la pire des méprises. Cela abîmerait inutilement et abusivement le livre de Blake Bailey et son héros. Encore que le pire n’est jamais sûr. Ainsi vient-on d’apprendre que ce livre tant attendu par les lecteurs de Roth vient de voir sa commercialisation « suspendue«  par son éditeur même, WW Norton. Pourquoi, grands dieux, alors qu’il vient à peine de paraitre, qu’il connait un succès public et critique mérité (ici et ) ? Parce que près d’un quart de siècle après, quatre anciennes élèves de Blake Bailey (1963) viennent soudainement de se rappeler qu’il aurait eu naguère des « comportements inappropriés » (la litote d’insinuation qui tue désormais) lorsqu’il enseignait à la Lusher Middle School (Nouvelle Orléans) par des allusions à leur sexualité, des blagues salaces, qu’il les aurait ainsi « préparées » à de futures liaisons avec lui lorsqu’elles deviendraient adultes (!) et qu’il les aurait par la suite harcelées et même, dans un cas, violée. Prudent et courageux, c’est à dire cédant à la tyrannie ambiante, son éditeur a donc décidé d’interrompre temporairement la vente de son livre, le temps, on peut le supposer, d’enquêter sur ces accusations. L’auteur incriminé a d’ores et déjà tout rejeté en bloc et en détail par la voix de son avocat; l’école en question a précisé qu’elle n’avait jamais reçu de plaintes de quiconque à l’époque et par la suite; quant à son agent littéraire (The Story Factory), sans l’ombre d’un doute, il vient de le virer. Finalement, contrairement à ce que l’aurait craint, Philip Roth s’en tire mieux que son biographe, pour l’instant.

En l’autorisant à fouiller dans ses archives (correspondance, manuscrits etc) et à interroger ses amis et relations, à condition de les laisser, lui ses ayant-droits, rectifier toute erreur factuelle le cas échéant, l’écrivain lui avait juste dit :

« Je ne veux pas que vous me réhabilitiez. Rendez moi intéressant, c’est tout ce que je vous demande ».

Puis il lui avait suggéré un titre : « La terrible ambiguïté du « je » ». Finalement, ce sera Philip Roth. A biography– ce qui est au fond une autre manière de dire la même chose. Ce pavé de 900 pages, qui parait le 8 avril à New York chez Norton et à Londres chez Jonathan Cape (en France fin 2022 dans une traduction de Josée Kamoun sous la direction éditoriale de Ran Halevi chez Gallimard) s’est voulu à l’image de l’œuvre dans ce que celle-ci peut comporter de provocateur, d’indécent, d’obscène dans l’exposition de la vie privée.

Il suffit d’avoir lu quelques uns de ses romans de Portnoy et son complexe (1969) au Théâtre de Sabbath (1997) parmi ses trente et un livres pour deviner sans même l’avoir jamais rencontré qu’il était aussi invivable que complexe, et que la vie avec lui devait être aussi enrichissante qu’épuisante. Déjà, le simple fait qu’il ait tenu obstinément à s’assurer le contrôle de la biographie qui lui serait un jour inévitablement consacrée donne une idée de sa volonté de tout maitriser de ce qui le concernait- et plus encore à titre posthume. Dans ses dernières années, alors qu’il avait définitivement renoncé à écrire et que sa libido l’avait abandonné, il avait auditionné plusieurs biographes réputés.

Avec ses amies Hermione Lee and Judith Thurman, ce fut bref car elles avaient elles-même décliné sa proposition. Finalement, Ross Miller, professeur d’anglais à l’université du Connecticut et neveu du dramaturge Arthur Miller, s’avéra le plus sérieux ; le chantier avança, leurs liens se resserrèrent à mesure des confidences jusqu’à se rompre lorsque Roth jugea les questions de son biographe vraiment trop intrusives, surtout lorsqu’elles tournaient autour de « toute ces putains de conneries de misogynie » ; de toute façon, Ross Miller lui-même en avait assez de l’interventionnisme de son sujet, instruit par l’expérience lorsqu’il avait assuré l’édition des Œuvres de Roth pour la Library of America et que Roth avait tenu à rédiger lui-même la chronologie commentée tout en la signant du nom de Miller. Leur amitié n’y survécut pas.

C’est alors que Blake Bailey (1963) fut approché en raison de la qualité reconnue de ses trois biographies d’écrivains déjà parues (John Cheever, Richard Yates, Charles Jackson). Dès l’entretien d’embauche, il comprit qu’avec un vivant il en serait autrement qu’avec des morts, surtout si le vivant en question est précédé par sa légende : un sondage le désignait alors comme « le plus grand romancier américain vivant » maintes fois lauré aux Etats-Unis et à l’étranger tout au long du dernier demi-siècle, pour avoir élevé l’obsession de soi au rang d’un des beaux-arts avec un génie, une énergie, une intelligence, une veine comique, une puissance créatrice inégalées ; mais la légende de l’écrivain n’allait pas sans la réputation de l’homme chez lequel le meilleur côtoyait le pire mais rarement l’un sans l’autre : d’un côté généreux, tendre, vulnérable, drôle, attentionné avec ses amis et sa famille, de l’autre cruel, pervers, égoïste, autodestructeur, manipulateur, déloyal, obsédé sexuel, incapable d’aimer sans blesser. Un artiste, quoi. La littérature n’est pas un concours de beauté morale, dit il. Certes… Peu lui importait d’être odieux lorsqu’il avait l’impression que c’était du temps perdu pour l’écriture

« Pourquoi un goy de l’Oklahoma écrirait-il l’histoire de ma vie ? » demanda donc Philip Roth à Blake Bailey lequel lui répondit aussitôt : « J’ai bien raconté celle de Cheever sans être moi-même un bisexuel alcoolique issu d’une famille puritaine. » C’était parti pour sept ans d’immersion dans le rothland ! Dire qu’il y a du cambrioleur en tout biographe évite de reconnaitre qu’il y a aussi du prédateur en lui. Et du psychanalyste, avec un cas comme Roth plus qu’avec tout autre.

Bailey, qui a poussé la sympathie jusqu’à l’empathie, a eu la chance que son héros meure trois ans avant la parution du livre. C’est à peine s’il s’est engagé dans l’examen critique de l’œuvre, ce qui est assez singulier pour une biographie littéraire. Il s’est contenté du minimum syndical : un résumé de l’intrigue et une synthèse de la réception critique. A croire que l’œuvre l’intéresse moins que l’homme. Et là, il excelle tant son enquête est riche, neuve, fourmillante de détails inconnus sur sa lutte avec ses démons, ses conflits intérieurs, les traumatismes nés de ces deux mariages et le sentiment d’avoir été piégé, son hystérie sexuelle, son inclinaison pour les femmes beaucoup plus jeunes que lui… Son ressentiment vis-à-vis de Claire Bloom, sa deuxième épouse, demeurait inentamée malgré le passage du temps. Un passé qui ne passe pas manifesté par une soif de vengeance inextinguible. Dans un document de 295 pages intitulé « Notes pour mon biographe », il réfutait mot à mot les mémoires de celle-ci, publication qui l’avait anéanti ; il fallut toute l’influence de ses amis pour l’empêcher de publier ce texte cruel et implacable.

Il n’y a que les Américains et les Anglais américanisés pour accorder du crédit à l’expression « biographie définitive ». Les autres savent qu’une vie d’écrivain ne l’est jamais, elle est tout le temps en perpétuelle expansion, surtout après la mort, tant qu’on trouvera des témoignages, des lettres et des archives inédites…. Sans attendre 2050, date à laquelle l’accès aux archives Roth sera libre, on sait déjà que les temps ont changé. On ne couche pas avec ses étudiantes, comme il l’a fait. Les femmes, le rapport aux femmes, l’obsession des femmes. Selon son biographe, on a beau sembler s’éloigner du sujet, tout y ramène, tous l’y ramènent. Les confidences, les anecdotes, les témoignages relatives à ses comportements vis-à-vis d’elles (épouses, maitresses, liaisons…) mis en regard du traitement des personnages féminins par le romancier dans son œuvre offre un tableau qui ne passe plus aujourd’hui comme il passait autrefois ; ce qui était controversé, critiqué, dénoncé aujourd’hui ferait hurler.

L’air du temps a changé. Son biographe reconnait « sa stupéfiante insistance » avec elles. N’empêche qu’à son chevet comme à son enterrement, elles n’étaient pas minoritaires si l’on en croit le défilé de ses ex et de ses admiratrices dont plusieurs écrivaines connues (Susan Sontag …). Il y avait interdit toute présence divine et toute prise de parole à l’exception de la lecture d’extraits de ses romans par des amis choisis afin que nulle autre voix que la sienne propre ne l’accompagne dans l’au-delà. Too much ? Disons plutôt Roth jusqu’à la fin- et même un peu plus.

(« Philip Roth » dessin de John Minnion, « Philip Roth chez lui » photo James Nachtwey)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 512 Réponses pour Philip Roth ou la terrible ambiguïté du « je »

Janssen J-J dit: à

chère B.,… J’en ai assez que tout le monde me donne des conseils de lecture, voyez…, que ce soit pour éclairer des faits divers ou des romans… ça part sans doute d’un bon sentiment erdélien, m’enfin, ça devient pas mal lourd à force…
Cher Langoncet, pas sûr d’avoir bin suivi le film, mais là, avez fait fort, après avoir tenu un bon morceau depuis deux jours… J’ai la perplexité chevillée : « quand l’HOPLITE DU RECOIN ABYSSAL fait du pro et de l’anti le commencement de toute chose ; MEETIC. remettre le FACTEUR CHEVAL sur le vélo n’est pas une mince affaire » – Quintessentielle en plus, non ? (faire vacciner Sheila – Marlène et Cyril, où s’en va-t’on) ? Du Pierre Certon en tisane, plutôt, non ? Bàv,
https://www.youtube.com/watch?v=VPmcwL2i4O4

Jean Langoncet dit: à

(j’aime bien le prénom Camille)

Jean Langoncet dit: à

mille an > l’an mille

Janssen J-J dit: à

http://www.le-sages.org/fiches/mconfPrag.html
C’est un peu l’équivalent d’un maitre de conf. à l’université (en république tchèque)… mais avec moins de souplesse dans son ETP
(en l’absence temporaire de bloom, et sous réserve de sa confirmation, DHH).

Janssen J-J dit: à

(j’aime bien le prénom de Bruno)

Janssen J-J dit: à

@ Je vois qu’une solution, Jazzi : Sasseur est keuf

-> eh bé, vous en avez mis du temps, hein !
le pb c qu’ils s’en ont pas voulu au concours : était trop déséquilibrée, à la différence de sa frangine bénédicte desforges, qu’ils ont fini par virer aussi… mais elle, elle s’accroche à pas faire la geek…
http://police-etc.over-blog.net/

Jean Langoncet dit: à

@quand l’HOPLITE DU RECOIN ABYSSAL fait du pro et de l’anti le commencement de toute chose ; MEETIC. remettre le FACTEUR CHEVAL sur le vélo n’est pas une mince affaire

« Chevalier « gambette » à pieds » vous va aussi bien

Janssen J-J dit: à

Oui je préfère c’est moins casse gueule… Et puis, meetic ça marche pas tout seul à tous les coups… on cherche de la compagnie à cheval sur mon bidet, quand il trotte, il… etc-alii.

Jean Langoncet dit: à

prems

B dit: à

JL, le juge Anne Ihuelo a demandé trois expertises, une seule était tranchee, le taux de THC aurait été, selon ce qui remonte dans les médias, trop peu important pour être responsable d’une bouffée délirante. Le coupable est probablement un déséquilibré acquis à la cause islamiste que les précédents séjours en prison n’ont surement pas bonifié. Si l’on parcourt les articles de presse, on découvre différents éclairages , mais on peut se demander si le magistrat n’a pas un peu trop orienté la décision finale. Va t il rester 30 ans dans une unité psychiatrique pour malades difficiles? Je pensais cet après midi au prix pénal d’une vie ôtée, les tribunaux, sans circonstances aggravantes, n’en demandent souvent pas très cher.

B dit: à

(j’aime bien le prénom Camille)

c’est un prénom mixte. L’avez vous déjà pratiqué?

Janssen J-J dit: à

êtes vous abonné à l’Humanité ?
non mais j’y songeai depuis longtemps, sinon, pour l’instan, ce serait pas mal de nous le copier coller en entier ce papier, elle a pas l’air mal cette Ca(mo)mille Bauer (la femme d’Ala[d]in ?), el’ publie dans un bon journal… Merci pour le Charle-Elie Couture, hein…

Jean Langoncet dit: à

DE NADA

Janssen J-J dit: à

…. des prénoms épicènes qu’ils disent, les spécialisssssssssss comme bonne clopine…, est plus chic que mix, B.

Jean Langoncet dit: à

(vos chevaliers ont des faux airs de bécassine sur ces images, B)

B dit: à

Même famille.

Jean Langoncet dit: à

la vache …

Janssen J-J dit: à

moi, je préfère quand même « le combattant », un chevalier moins bécassin,
https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/814245
Allez, bonne nuit sur mithique, JL et B., vous tiendrai pas la chandelle, l’est trop tard, hein.

MC dit: à

Il a été fait un documentaire de l’ affaire de Pont St Esprit. D’autre part Kaplan historien du pain ne pouvait que s’intéresser à cette affaire où furent mis en cause ( fautivement?) les Boulangers JJJ. MC

Jean Langoncet dit: à

les Boulanger comptent un général, au moins, et quelques balances

Jean Langoncet dit: à

rose dit: à
Jean Langoncet dit: à
(croire en une justice divine peut-il constituer une réparation ?)

Oui.
Tout ce qui fait réparation, des vivants, fait ventre.
Et on le perd.

olympique

rose dit: à

Les établissements n’ont plus assez de place. On brûle les corps dans la rue, dans les jardins, et même dans les parcs publics. Le bois manque. Les cimetières creusent des fosses. L’Inde, deuxième pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d’habitants, est ravagée par la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, qui fauche toutes les classes sociales, les pauvres, comme les riches. Près de 353 000 nouveaux cas ont été comptés, dimanche 25 avril, et plus de 2 800 morts. Deux millions de contaminations en une semaine.

rose dit: à

Vous nous avez prévenu hier, cela s’étale dans la presse ce matin.
Des crémations dans la rue !

rose dit: à

Vu mon toubib hier.
Genou : anti-inflammatoires en attendant de faire des cataplasmes à l’argile verte.
Tension : 13,7
Coeur : à l’auscultation, tout va bien. M’a dit « c’est le stress ».

rose dit: à

Et alii
Copié/collé tous les liens donnés par vos soins hier matin de Mon Émile aux aides à domicile.
Tout copié/collé.
À ce jour, suis éternelle vaincue.
Face au continent indien, un grain de poussière infinitésimal.

rose dit: à

Sont beaux ges iiseaux aux longues oattes fines.
Des échassiers ?
Les ailes prennent toute leur importance.
Parfois, sautillent à la plage.
Et picorent le sable sur la bande mouillée par l’eau.

rose dit: à

Sont beaux ces oiseaux aux longues pattes fines.

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
chère B.,… J’en ai assez que tout le monde me donne des conseils de lecture, voyez…, que ce soit pour éclairer des faits divers ou des romans… ça part sans doute d’un bon sentiment erdélien, m’enfin, ça devient pas mal lourd à force…

Vous n’allez pas me croire.
J’ai perdu mon carton Joseph Kessel.
Je le croyais ds le grand salon sous la couture et bien non.
Il est au milieu de centaines de milliers de cartpn.
Me restent un voire deux livres de lui.
Vais devoir survivre.
Romain Gary, je l’avais pris un jour et dit au K Doumé « Romain Gary est là, déjà. »
Mon Joseph.

rose dit: à

De centaines de milliers de cartons de livres.
Un jour, je le retrouverai, je pleurerai.

rose dit: à

Ici, ce fut ta maison, se moqua -t’il, lorsque tu étais voyant.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Le problème, Jean Langoncet, c’est que des grenades explosives dégoupillées comme Kobili Traoré, qui a massacré Sarah Halimi, il y en a plein les rues de Paris et d’ailleurs !
Et le plus inquiétant est que tout le monde semble dépassé par les évènements…

Plein les écoles, les collèges, les lycées.
Et des ministères de l’éducation nationale, la petite beur méritante un sommet du genre, nous ont intimé l’ordre de nous la boucler et de laosser couler corps et bien la grammaire.
Et avant elle l’orthographe.
Ces pauvres petits chéris, fallait pas les traumatiser.
Trente ans d’impéritie, nous commençons à en voir le résultat.
Je précise qu’intre-muros, y a eu des résistances internes de folie. Arqueboutées.
Mais face au flot, nous avons été des rocs immuables, le chaos dans un torrent, maid le flot nous a submergés, même si immuables sommes restés et pouvons témoigner aujourd’hui.
Nadia Belkacem non ?

rose dit: à

Remettre le facteur dur le vélo : en celle.

Re-enseigner conjointement orthographe ey grammaire en pôle-position.

Pôle danse, danse de Saint Guy.
Un passage ds un Tarkovski de danses sabbatiques, sataniques, au crépuscule dans la nature.

rose dit: à

Remettre le facteur sur le vélo.

et alii dit: à

rose, c’était à votre intention ;j’espère que vous arriverez à trouver les interlocuteurs susceptibles de vous aider ;
je pense à vous

rose dit: à

Interview BHL.

To spread out.

Non.
Pas d’ingérence chez autrui.
Nous, occidentaux, ne sommes pas un modèle.
Ni du privé, ni du public, ni du capital et la liste est longue, ni de l’enseignement ni de la magistrature ( ni de la panification avec l’ergot du seigle, cogito, ergo sum plutôt choisir).

Non : ce qui est à éradiquer violemment est notre propension à nous croire au-dessus, nous les occidentaux.

Laisser aux peuples le droit à disposer d’eux-mêmes.

Un : le capital : partager les richesses.
Deux : l’équilibre mondial : monétaire, mental, humain.
Trois : Laisser à chaque population la richesse de ses spécificités.

Le tout dans un équilibre écologique neuf.
Rendre premières les énergies renouvelables.

Passer du moi-je au nous collectif.

rose dit: à

Et alii

Je vous suis très gratifiante.
Vais arrêter de gueuler.
Continuer à soutenir ma mère à donf.
Écrirai à la juge, contrairement au conseil de mon psychiatre  » surtout ne vous mettez pas cette magistrate à dos », lui écrirai « vous êtes une juge inique, et vous faites de moi l’éternelle vaincue en acceptant sue ma mère finisse sa vie otage de deux de ses enfants ».
Elle portera ce poids, comme mes frères et soeurs celui de la honte.
Pour ma part, sur le ventre (et dans) ma mère erratum lapsus clavii, je porte l’angoisse.

Mais c’est gérable.
Je l’accompagne.
Merci et alii, je vous suis très gratifiante. Si elle sort, j’ai moult adresses grâce à vous.

rose dit: à

Vais voir ma mère cet aprem.
En voiture.

rose dit: à

B

Mon toubib m’a dit que je vais devoir souvent refaire le test.
Je ne veux pas.

rose dit: à

Explications très claires sur le rôle de la cour de cassation.
Dans le cas de l’agriculteur, courage à Irina et Victoria pour leur maman, la cour d’appel a rajouté huit ans au premier jugement qui était de 22 ans.
Entretemps, un os, sous la chaux, de la maîtresse du père, a été retrouvé par Victoria sous le tas de fumier.

Un jour, peut-être ou pas, nul ne le sait, le père dira qu’il est responsable pour la vache.
Mais peut-être est-ce un accident domestique fortuit.

En attendant, classiquement, c’est vrai, on assiste à une explosion des vices de procédure qui font invalider à la pelle des jugements.

rose dit: à

Il me semble que, Maëlis de Kérangal, la cour de justice sert à réparer les vivants.
Surprise de lire sous votre plume DHH (et terrorisée de savoir ce Traoré là dehors dans huit ans pour bonne conduite) que la préoccupation de votre subalterne était, non pas d’avoir levé la vie à un être humain, mais de payer une pension alimentaire à la fille du premier lit.
Dont la mère avait eu l’intelligence de se sauver avant que de devenir meurtrière.

Drôle de préoccupation par rapport à l’énormité de l’acte.
N’a-t’elle manifesté aucun remords ?

Marie Sasseur dit: à

#Alors pas de procès pour un entretien dont j’ignorais l’existence, SVP

Aucunement Courtaud. Pour quelqu’un comme vous, qui « ne regarde pas », « n’écoute pas », votre  » battage  » est finalement bien peu de chose.

rose dit: à

Il me semble également que, dans ce long débat qui nous/vous anime sur Mme Sarah Halimi -les voisins se sont enfermés à clé, terrorisés, la suite tragique leur a donné raison d’avoir eu peur), peu importe la vindicte populaire qui se manifeste.

Importent :
Réparer les vivants par un jugement juste ; tout jugement inique coulant les survivants, se retrouvent sous l’eau boueuse avec une paille pour avoir trois bulles d’air.
Honorer la mémoire de Mme Sarah Halimi.
Permettre l’absolu non répétition de tels actes barbares. Or, constater la répétition tragique de ces dernières années, d’Ilan à […].
Répétition tragique est un terme oxymorique. Toute répétition est tragique.

rose dit: à

Absolue non répétition.

rose dit: à

 » Au début de la pandémie, il aurait par exemple baptisé « opération dernier souffle » un appel à fabriquer des respirateurs lancé en urgence auprès des industriels. Mais l’évocation des « piles de corps » […].
Le premier est de l’humour anglais, caustique à souhait.
Le second est malaisant.

Boris Johnson.
A-t’on besoin d’un jouisseur en prime minister ?

rose dit: à

 » de façon constante depuis quelques années », dit-elle dans son bureau, équipé d’un lit de camp où elle s’allonge en attendant l’arrivée tardive des dossiers. Mais depuis le deuxième confinement, selon elle, c’est l’explosion. »

J’espère qu’elle a du thé Mariage Frères et des sablés bretons.

rose dit: à

Bonne journée
À vous et alii ❤

et alii dit: à

rose, ce ne sera peut-être pas très efficace pour votre maman et pour vous, quant à vos fins que vous disiez à cette magistrate pour ce que vous avez sur le coeur en la « jugeant »;votre psychiatre a peut-être une conscience aigue d’affaires comme la vôtre ;bataillez plutôt avec lui pour qu’il explicite son point de vue, ses inquiétudes pour l’avenir de votre « histoire » ;
ne dit-on pas qu' »“En toute chose, il faut considérer la fin.”?
réservez un peu cette lettre qui vous démange si vous pouvez; courage ;

et alii dit: à

tout (ce que vous avez sur le coeur)

et alii dit: à

chez ARISTOTE AVANT LA FONTAINE « « En toute chose, c’est la fin qui est essentielle »

Bloom dit: à

qu’est-ce qu’un PRAG?

Un professeur agrégé détaché dans le supérieur & recruté par une université; cela compense la disparition du statut d’Assistant, avec 2 fois plus d’heures de cours (13h ou quelque chose comme ça) + une charge administrative aussi importante que les autres.
Il existe même des PRCE, des certifiés.
C’est l’arnaque généralisée. Un scandale qui montre le dédain de l’institution pour les universités. Grande misère.

Soleil vert dit: à

« Près de 353 000 nouveaux cas ont été comptés, dimanche 25 avril, et plus de 2 800 morts.  »

Sur ce point Rose : la France, 19 fois moins peuplée que l’Inde. 30 000 nouveaux cas de contamination. A l’échelle du sous-continent cela ferait 570 000.

Les décès : 338 morts au dernier comptage journalier soit 6422 rapportée à la population de l’Inde

Après, sur les structures hospitalières défaillantes, OK

DHH dit: à

@Bloom
merci
je ne savais pas que cela existait
de mon temps ceux avaient une these bien entamée et un patron de these sugffisament puissant pouvaient devenir assistant et plus tard être titularisé comme maître -assistant
je pense que même alors le plus beau poste pour un agrégé c’est d’être en prépa ;ce que sont devenues, ravies, à Henri IV, deux de mes collègues agrégées que j’avais côtoyées à mes débuts dans des lycées de province

et alii dit: à

je me permets de renvoyer, autour de cette citation d’Aristote à sa formule connue « rien en vain »,avec un lien dans lequel je souligne:
Je voudrais précisément montrer dans ce qui suit que la conformité à la nature s’explique avant tout par un principe d’optimisation téléologique1 et que ce principe opère au niveau de l’espèce : si la nature ne fait rien en vain, ce n’est ni au sens où tout être (ou phénomène naturel) aurait sa raison d’être, ni par référence à un ordre cosmique, mais parce qu’elle vise le meilleur en fonction d’une situation spécifique. Ainsi, selon IA, la conformité à la nature réside dans un rapport entre les besoins vitaux et les aptitudes d’une « nature » qui se définit avant tout par les propriétés du genre et de l’espèce. En d’autres termes, le « meilleur » est ce que la nature permet, non pas absolument, mais relativement à certaines circonstances spécifiques. »
https://journals.openedition.org/philosant/577

rose dit: à

Et alii

Je la réserve.
Mais à force de réserver, cela s’empile. (Et mon Joseph ?)
Déjà, mon psychiatre m’a dit que cela ne servait à rien, n’avait aucune utilité que je dise à l’hôpital Lavéran, au médecin arménienne la suite de leur attitude imbécile envers mon père.
Et je reste des mois avec l’idée en tête que je veux parler à cette femme ; lui dire que j’ai vu les tombes arrachées en Arménie, à Biarritz et qu’à mon père, elle a fait cela.
Cela calmera je l’espère, ses ardeurs imbéciles envers ses futurs malades parce que, elle, telle la juge, ne savent rien des tréfondements d’une famille. Je pense que j’irai et lui dirai parce que ai admis que la mienne de guérison passe par cette obscénité là de rendre ma parole publique.

Parce que oui, ce récit public de ma mère a quelque chose d’obscène.

rose dit: à

Et alii

Mon psychiatre me l’a dit dans l’autre sens. Il m’a raconté l’épisode du juge inique qui rend son champ à la veuve pauvre à qui on lui a volé.
Et il trouve cela bien que j’attende la décision du tribunal pour que ma mère rentre chez elle par la voie légale.
Il suit le feuilleton, m’a-t’il dit

Janssen J-J dit: à

@ bjr rôz, vous vous faites du bien ce matin, et à nous aussi… Nocturnement, vous parvenez à être en osmose avec des erdélines de ce blog, en léger décalage. Et réussissez à entrer dans un mental identique à celui d’etalii. J’en suis très heureux car personne d’autre n’y avait réussi jusqu’à présent. Mais je pense à votre problème de ge/nou et à votre credo : « Passer du moi-JE au NOUS collectif ». Le lien est évident, et pourtant, l’a pas vu, hein. Je vous mets des coeurs pour la journée, (car je sais pas comment on incruste des icônes rouges – ça veut dire que oui, le cœur y est pour le courage dont il faut se couvrir)… Bàv (28.4.21_9.19)

Marie Sasseur dit: à

Passou, votre motivation en 140 caractères , de l’arrêt de la commercialisation de la bio de Ph. Roth par l’éditeur de B Bailey, est un raccourci préjudiciable à la bonne compréhension du scandale.
Ce n’est pas tant le fait de reléguer des accusations d’agressions sexuelles contre Bailey, à des trucs vieux d’  » un quart de siècle « , -vous ne les niez pas, c’est déjà ça, ouf- mais de les amoindrir avec le temps.
Cet art de l’estompe s’applique toujours sur une même cause, au point que ça devient insupportable.

Deux choses,
que se soit 25 ans ou 6 ans pour la plus récente des accusations d’agressions sexuelles ( 2015, renseignez
vous) contre Bailey, on ne comprend pas trop ce que ça change au fait que cette bio est suspecte d’être une caricature concernant Ph Roth et les femmes- j’en suis personnellement persuadée-
l’autre étant que ce même éditeur a décidé d’arreter également l’édition d’un récit autobiographique de Bailey.
« Norton a ajouté cesser aussi l’impression d’un livre autobiographique de ce dernier, The Splendid Things We Planned, paru en 2015. » ,( Figaro)

On va souhaiter pour Ph Roth, un autre biographe.

Janssen J-J dit: à

@ RM / Harper Lee par Truman Capote (merci !)
Elle était jolie dans l’herbe comme un oiseau moqueur, mais Truman qui avait pillé son enquête sur les meurtriers de sang froid n’avait pas été très honnête, car il ne lui a jamais exprimé sa dette pour la gloire qu’il en remporta. Il tira toute la couverture à lui… Et elle, sombra dans l’obscurité, jusqu’à la sortie de la sentinelle, peu de temps avant sa mort… (Harper lit)
Reste que lui…, il fut bien moche avec elle. C’est drôle, car cette nuit, j’ai rêvé d’eux deux. Incroyab’ !

Marie Sasseur dit: à

On va souhaiter pour Ph Roth, un autre biographe.

Et au risque de passer pour une cuistre, Passou je ne vous vois pas non plus dans cette tâche.

D. dit: à

Laveran, Rose.

D. dit: à

Sinon vpus avez La Véran, épouse de l’actuel ministre de la Santé.

D. dit: à

Il n’empêche Soleil Vert qu’il existe aujourd’hui plusieurs variants très largement répandus qui pour certains se jouent à divers degrés des vaccins aujourd’hui administrés fabriqués sur la base du premier Sars-Cov2.

Il est donc extrêmement important que la France (cela doit se traiter au niveau national) en tienne compte dès maintenant dans son cahier des charges de recherche et fabrication des doses dont nous aurobs BESOIN dans 6 mois environ. Peut être avant.
Et bien sûr accepter de payer le prix pour des livraisons en temps et en heure.

D. dit: à

Bien entendu il serait bien qu’une partie de ces vaccins achetés par la France partent de façon coopérative vers des pays en voie de développement.

Mimi Pinson dit: à

Bonjour la pluie!

PAUL KLEE / « Mit Sonnenschirm bei Tieren II » (Avec Ombrelle près d’animaux II), 1937-86. Pâte de peinture à la colle sur papier 47,5 x 31 cm . Aargauer Kunsthaus, Aarau.

https://scontent.fcdg1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.6435-9/178793870_4017328508361221_835225528281585979_n.jpg?_nc_cat=108&ccb=1-3&_nc_sid=825194&_nc_ohc=hXSvz84UMYMAX9YPSaI&_nc_oc=AQl9GxIgUQW4m4U-m8gATzLoKMz2sRbjt6wmAT2pOMhS9du7apuzaQtCfsWQunVfW7k&_nc_ht=scontent.fcdg1-1.fna&oh=5f0afd1dfdf20ceb22c4a1d0447b7ae8&oe=60ACB96D

D. dit: à

VI. The Lamp

We found the lamp inside those hollow cliffs
Whose chiseled sign no priest in Thebes could read,
And from whose caverns frightened hieroglyphs
Warned every living creature of earth’s breed.
No more was there—just that one brazen bowl
With traces of a curious oil within;
Fretted with some obscurely patterned scroll,
And symbols hinting vaguely of strange sin.

Little the fears of forty centuries meant
To us as we bore off our slender spoil,
And when we scanned it in our darkened tent
We struck a match to test the ancient oil.
It blazed—great God! . . . But the vast shapes we saw
In that mad flash have seared our lives with awe.

renato dit: à

Stendhal chez Paul Edel

et alii dit: à

le mystère de la mort du seul fils de William Shakespeare et de Anne Hathaway, qui porte le même nom que la pièce la plus célèbre du barde d’Avon. Maggie O’Farrell, auteure de “Hamnet” (Belfond, 2021)
IL SERAIT MORT DE LA PESTE

Bloom dit: à

« Près de 353 000 nouveaux cas ont été comptés, dimanche 25 avril, et plus de 2 800 morts. »

Sur ce point Rose : la France, 19 fois moins peuplée que l’Inde. 30 000 nouveaux cas de contamination. A l’échelle du sous-continent cela ferait 570 000.

Les décès : 338 morts au dernier comptage journalier soit 6422 rapportée à la population de l’Inde

Après, sur les structures hospitalières défaillantes, OK


Les chiffres indiens sont 2, voire 3 fois en -dessous de la réalité, allons!

Un peu de lucidité.

lmd dit: à

Renato, vous avez raison ; à propos de Ravi Shankar, le qualificatif décoloré n’est pas tout à fait ce que je voulais dire, terni serait plus exact (je ne parle pas en musicologue, ce que je ne suis pas du tout ). J’ai écouté Ravi Shankar à une époque ou les «musiques du monde » apparaissaient dans l’air du temps. Le contexte indien avait alors une coloration pacifiste, tiers mondiste, qui éclairait gentiment cette musique et permettait son insertion dans des expressions plus internationales. Des jazzmen progressistes ont utilisé ce que Ravi Shankar leur proposait. Puis le temps, les évènements, ont révélé que les Indiens sont sans doutes plus nationalistes, plus féroces, plus intolérants que beaucoup d’autres. Ravi Shankar en est un peu resté sur son tapis, du moins dans ma perception.

MC dit: à

Sasseur est repartie comme en 1940, mais de quel côté?

Marie Sasseur dit: à

Courtaud est reparti pour s’adonner à son activité préférée : peu de chose ou presque rien.
Next.

racontpatavi dit: à

Ravi Shankar en est un peu resté sur son tapis,

Référence pour baba cool, hippie, et cul nu des années 70 dans un champ de cannabeu, lmd! 😉

Brinqueballe dit: à

Hey, racontpatavi, sa fille est américannabisée, elle!

Bloom dit: à

Effectivement, l’Inde de Ravi Shankar, Alla Raka, Ali Akbar Khan n’est plus. RIP.
Les pires aspects de l’américanisation ont aujourd’hui triomphé, mêlés au nationalisme hindou le plus vil, celui de la RSS qui a armé la main de l’assassin de Gandhi, N. Godse.
Loin d’être parfait, le Mahatma, qui est désormais supplanté par une figure beaucoup plus ambiguë, devenue l’incarnation de la résistance indienne à l’occident, Subhas Chandra Bose, lequel collabora avec les Japonais et sollicita l’aide de Hitler avant de disparaitre dans un mystérieux accident d’avion.
Le héros de l’Inde actuelle, c’est lui. Juste devant l’assassin de Gandhi.

et alii dit: à

ON Se demande toujours quels tours nous réservent les tours::
La tour Orbit, officiellement dénommée l’ArcelorMittal Orbit, est une tour métallique londonienne qui est l’emblème des Jeux olympiques d’été de 20122. Elle a une hauteur de 115 mètres et a été conçue par deux britanniques, le sculpteur d’origine indienne Anish Kapoor3 et l’ingénieur d’origine sri-lankaise Cecil Balmond. sur wiki

Jazzi dit: à

Madame de Talleyrand, née près de Pondichéry, disait, en parlant de ses origines : « Je suis d’Inde »

Et voilà qu’avec et alii nous repartons pour un(e) tour !

renato dit: à

lmd, avez-vous déjà écouté le Gagaku japonais ?

Jibé dit: à

Entendu et vue sur la BBC ce matin, le témoignage d’une journaliste indienne qui hurlait son désespoir et sa colère, elle avait six membres de sa famille à l’hôpital et disait que le spectacle in situ était horrible à voir. Des gens incapables de respirer. Poumons spongieux paraît-il, hors d’usage en tout cas. Elle s’en prenait au prime minister. Annonçait une mortalité incalculable.

Jibé dit: à

Et pendant ce temps, la macronie donne des gages à la droite extrême à coup de loi anti-terroriste de renfort, et en arrêtant des anciens des Brigades Rouges. 50 ans après… macron n’était même pas né, et le voilà qui fait du bruit, histoire qu’on sache bien qu’il maîtrise, qu’il est régalien en sus d’être jupitérien.

Jazzi dit: à

La roue tourne, et vient toujours un moment où il faut régler l’addition, Jibé…

Jibé dit: à

Bloom, vous avez eu raison de prendre la tangente: PRAG ou corvéable mal payé, c’est tout kif. J’ai échappé à ce statut pour un parcours plus classique, mais je ne serai jamais coopté dans les zélites. Je ne vais pas assez souvent aux réunions qu’il faut avec qui il faut pour faire une carrière.

DHH, vous évoquez les classes prépa, mais là aussi passe-droit et coupe fil de rigueur via l’inspection générale.

Les ceusses qui se foutent sans cesse des fonctionnaires devraient savoir que … non, rien. Ils s’en foutent.

Jibé dit: à

« vient toujours un moment où il faut régler l’addition, Jibé… »

certes, mais vous admettrez, Jazzi, que ça tombe pile poil au moment où il faut montrer ses dents aiguisés aux petits caporaux et autres droitistes juchés sur leurs ergots !

B dit: à

3J, quelle relation existait-il entre T Capote et Harper Lee?

Soleil vert dit: à

Echecs.
Fin du tournoi des candidats. Les russes qui bougonnaient contre son organisation en plein covid et la présence de certains participants sont satisfaits; un des leurs (Ian Nepomniachtchi) va livrer bataille au champion du monde Magnus Carlsen à la fin de l’année. Cela fait 14 ans que cette nation jadis impériale ne détient plus le titre.

Notre Maxime national finit brillamment second. Il n’était pas le seul français présent puisque le vainqueur s’est vu offrir du Saint-Emilion !

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
Madame de Talleyrand, née près de Pondichéry, disait, en parlant de ses origines : « Je suis d’Inde »

Et la réponse de Guitry, Jazzi ?

Soleil vert dit: à

« À Bangalore ou Hyderabad, quatre millions d’Indiens écrivent des lignes de code pour faire tourner les ordinateurs du monde entier. Le pays est devenu, depuis trente ans, un géant des services informatiques. Mais cela peut-il durer ? »

Les indiens ont toujours eu d’excellents mathématiciens :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Math%C3%A9matiques_indiennes

renato dit: à

Janssen J-J, la Némésis historique de Capote est arrivée ponctuelle — on peut dire que le fatum a exercé une vengeance au nom de celle qui a subi son incorrection : une vieillesse signée par des relations ruineuse avec des hommes dont le seul but était son argent ; intoxiqué par les somnifères, il développa une forme sévère d’épilepsie qui, combinée à l’abus d’alcool, compromit sa santé. Renié par les gens de la haute société, exploité par les amants et abandonné par son compagnon de toujours, Capote passa des semaines au lit, à boire et à dormir.

Marie Sasseur dit: à

Soleil vert, sur l’histoire des mathématiques je pense qu’un lien Wikipedia, ça va pas le faire.
En outre il s’agit plutôt de discerner ce qui fait que ces calculateurs ( plutôt que mathématiciens) en Inde , nous on les apelle les Zindiens, actuellement ont un vrai leadership. Leur bas coût social en est une explication.

lmd dit: à

Renato, depuis 1980 j’ai écouté à peu près tout ce que France Musique fait entendre entre 14 et 20 H, (avec quelques trous, forcement…).Je viens d’aller me rafraichir la mémoire sur internet car le terme gagaku me laissait incertain ; oui, j’en ai entendu, mais pas assez pour m’y retrouver. Je ne saurais pas en dire grand chose d’utile bien que de façon générale je sois très admiratif du perfectionnisme minimaliste japonais (c’est plus évident pour les charpentes en bois).

Soleil vert dit: à

Leur bas coût social en est une explication.

Oui

 » Chaque année, l’Inde forme 350 000 ingénieurs qualifiés, plus que les Etats-Unis et l’Europe réunis. C’est la plus grande ressource d’ingénieurs au monde. Un ingénieur indien coûte trois fois moins cher qu’un ingénieur en France. Le nombre d’indiens diplômés anglophones de haut niveau par an est de 250 000. La capacité à délivrer rapidement un nombre élevé de ressources indiennes permet de satisfaire l’exigence croissante de la part de nombreuses entreprises. »

et alii dit: à

le seul mathématicien indien que je « connaisse » est
Srinivasa Ramanujan (en tamoul : சீனிவாச இராமானுஜன் ; Écouter),
voir wiki;il est célèbre !

Patrice Charoulet dit: à

MARELLE ET SELFIES

J’ai vu ces jours-ci le ministre de l’éducation en déplacement. Devant les élèves et les caméras, il a joué à la …marelle !
Le même jour, le président, penchant sa tête à droite ou à gauche, avait fait des selfies avec des ados. Le ministre, dans son dos, a voulu en faire aussi.
On attend d’un chef de l’Etat et d’un ministre d’autres conduites.
Quelle époque ! Quelle humanité ! Quel effondrement !

Soleil vert dit: à

j’ai salué un jour lors d’un tournoi d’échecs Viswanathan Anand : un vrai gentleman. Dans ses grandes années il bouclait en un quart d’heure des parties que ses adversaires achevaient péniblement au bout des deux heures règlementaires.

Jazzi dit: à

« Et la réponse de Guitry »

Je ne m’en souviens plus, Soleil vert.
Vous pourriez me rafraîchir la mémoire ?

Jazzi dit: à

« MARELLE ET SELFIES
On attend d’un chef de l’Etat et d’un ministre d’autres conduites. »

Probablement des pédocriminels en puissance !
Et pendant ce temps, que fait l’inspectrice Marie sasseur ?

D. dit: à

Soleil vert, ce que vous dites est très intéressant. Cela montre aussi qu’un ingénieur n’est en réalité pas grand chose de nos jours, un technicien supérieur amélioré et rien de plus. Passer de technicien à ingénieur, c’est maitriser 2-3 modules de plus dont la conduite de projet.
Ici en France nous sommes restés sur le cliché des ingénieurs d’il y a un siècle, faisant autant d’études que les médecins. Mis à part ceux de 2 ou 3 écoles prestigieuses comme les Ponts et Chaussées, les ingénieurs ne sont vraiment pas grand chose et d’ailleurs importe qui de nos jours peut ouvrir une « école d’ingénieur » et délivrer un diplôme « d’ingénieur de l’école machin de truc appliqué ». Il y en a d’ailleurs des milliers en France de nos jours.

D. dit: à

La grande différence, c’est que l’Inde forme de la même façon, en 3 ans environ, ce dont elle a besoin, ces techniciens améliorés dits « Ingénieurs » trouvent tous immédiatement un bon travail, et pour beaucoup continuent à se former complémentairement en fonction des besoins et opportunités.
Chez nous, c’est presque tout le temps les stages merdiques puis le chomage, avant que, parfois jusqu’à 5 ans après leur sortie d’une petite école, ils trouvent quelque chose qui bien souvent n’a qu’un rapport éloigné avec leur formation et où ils seront de toutes façons malheureux et pressés comme fes citrons comme la plupart de ceux qui ont fait l’erreur de vouloir devenir ingenieur, s’étant d’emblée estimés pouvoir être mieux que techniciens.

Bloom dit: à

Pondichéry, c’est pour les fransoze, comme La Haye, Munich ou Londres.

Ce fut Pondicherry après la rétrocession de facto à l’Inde en 1962.

Depuis 2006, c’est officiellement Puducherry.

Médoukelpudonktan, la Talleyrand?

Le plus rigolo à prononcer sans élan est le ‘nouveau’ nom de Trivandrum, capitale du Kérala: Thiruvananthapuram

Quant au Covid, c’est tout simplement: « Corona »…

D. dit: à

Je ne sais pas si j’ai été bien clair.

Marie Sasseur dit: à

C’est la plus grande ressource d’ingénieurs au monde.
Informaticiens.

D. dit: à

Thiruvananthapuram Thiruvananthapuram

J’y arrive très bien et je ne vois pas ce qu’il y a de rigolo, Bloom.

D. dit: à

Il n’y a absolument pas besoin d’être mathématicien pour écrire de bonnes lignes de code. Je dirais même qu’il vaut mieux ne pas l’être. Par contre il faut leur confier dans certains cas l’écriture d’algorithmes spécifique (avant leur conversion en code).
L’écriture de code demande seulement un sens de la structure, un sens de la mécanique (eh oui), de la pure logique, d’avoir de la mémoire et unnsens creatif. Certains mathématiciens peuvent avoir tout ca, il est vrai. Mais pas si souvent.

D. dit: à

Bon ce soir c’est cordon bleu-purée.

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
« Et la réponse de Guitry »

Je ne m’en souviens plus, Soleil vert.
Vous pourriez me rafraîchir la mémoire ?

« Surtout ne le dites pas »

🙂 🙂

Soleil vert dit: à

D. dit: à
Je ne sais pas si j’ai été bien clair.

Oui. J’ai un peu plongé dans le hardware (pas le software) dans mes années professionnelles sans avoir la qualification d’ingénieur mais un statut de cadre. C’était extrêmement difficile, à base d’électronique analogique et numérique, et j’en ai retenu que les salariés formés aux métiers techniques constituent un espèce de lumpen-prolétariat comparativement à leur pairs rompus au droit ou à l’économie.

Marie Sasseur dit: à

Mais avant il y a eu les Zindiennes, monsieur le cadre.

« Adapté du récit historique de Margot Lee Shetterly, Les Figures de l’ombre raconte l’histoire incroyable mais vraie des mathématiciennes et ingénieures noires qui participèrent au programme américain d’exploration spatiale.
Situé au début des années 60, le film offre le précipité d’un passionnant moment d’histoire : histoire des sciences, avec les débuts de la conquête spatiale et de l’informatique moderne ; histoire politique avec la Guerre Froide et le combat des deux grandes puissances pour la prééminence dans l’espace ; histoire sociale et culturelle enfin, avec le combat séculaire des femmes et des minorités pour l’égalité… »

https://www.zerodeconduite.net/ressources/4517

Marie Sasseur dit: à

« C’est en travaillant sur les archives de la NASA, où avait fait carrière son propre père, que l’auteure a retrouvé la trace dce ce groupe de calculatrices noires, complètement oubliées par l’institution ; et qu’elle a découvert les trois destins remarquables de celles qui allaient devenir les héroïnes de son livre et du film qui en serait tiré : Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, respectivement arrivées au centre de recherches de Langley (Virginie) en 1943, 1951 et 1953. »

D. dit: à

Le hardware je connais très bien aussi.
J’ai participé à la conception de systèmes d’armes sur des chasseurs dans les années 90. Je ne peux pas vous en dire plus en raison du devoir de réserve.

Marie Sasseur dit: à

je veux bien que vous fassiez un mooc, comme les deux crétins de Flaubert, mais faut pas s’moquer du monde, ou alors je veux bien jouer…lol.

et alii dit: à

les indiennes que je connaissais:
Une Indienne est un tissu peint ou imprimé fabriqué en Europe entre le xviie siècle et le xixe siècle.

Ces tissus sont généralement dans les tons de rouge à cause de la plante utilisée pour sa teinture : la garance dont on utilise la racine.

Ces étoffes doivent leur nom au fait qu’elles étaient initialement importées des comptoirs des Indes. Ces toiles peintes, Indiennes ou Perses, répondant aux noms de madras, Pékin, Gourances, Damas ou Cirsacs étaient strictement interdites à l’importation à partir du xviie siècle.

Par la suite, les Marseillais se mettent à produire eux-mêmes ces tissus qui prennent alors le nom d’indiennes de Marseille. En plus de Marseille, les principales manufactures d’Indiennes de France se trouvent à Nantes, Mulhouse, Jouy-en-Josas, Rouen, Bourg-lès-Valence, Bolbec…

Le même phénomène est perceptible en Suisse, où Glaris développe des indiennes réputées, de même que Genève ou Neuchâtel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Indienne_(tissu)
bonne suite

Marie Sasseur dit: à

De toute façon, quand j’ai un problème de logiciel sur la bécane, je m’emmerde plus, hop, un petit mail aux Zindiens, et ça repart. Je cause en french, histoire de pas se laisser faire.

Janssen J-J dit: à

@ B
Harper et Truman étaient inséparables depuis leur plus tendre enfance (H était de deux ans son ainée). Ils eurent des projets d’écriture communs car ils se sentaient advenir une vocation. Ne furent jamais amants mais restèrent très liés, « professionnellement » dans leurs divers projets d’écriture… Ils enquêtèrent ensemble sur l’affaire du meurtre dans le Midwest comme des journalistes dans les années 50… Et puis, Truman se mit à vouloir écrire tout seul le roman du siècle… Mais le matériau d’Harper était bien plus riche que le sien, et sans lui De Sang-Froid n’aurait jamais connu le succès mondial… Et puis après, tout s’est déglingué entre eux, car Truman péta un câble, il est devenu ce que dit bloom, etc….
J’ai souvent pensé à l’amitié de patti smith et bob mapplethorpe, racontée dans Just Kids… laquelle prit une voie différente beaucoup plus tôt…
Je ne sais pas si Patti connut Harper, ce qui aurait été très possible, j’aurais aimé le croire…
Bàv, B.

et alii dit: à

La folie pour les « Indiennes » fut telle en France qu’une prohibition en interdit le port, la vente et la fabrication entre 1686 et 1759. Le port de ces vêtements pouvait être puni de la peine des galères et leur vente pouvait conduire à la pendaison ; mais une contrebande active, alimentée en partie par les marins de la Compagnie des Indes approvisionna un marché clandestin et les « Indiennes » furent portées par toutes les élégantes, de la favorite du roi à la demoiselle de province.

La Compagnie des Indes fut autorisée à poursuivre son commerce des cotons blancs dans le royaume. Elle put continuer celui des cotons colorés et imprimés à la seule condition de les réexporter hors de France. C’est le marché africain qui lui fournit son débouché1.

Marie Sasseur dit: à

Eh oui, qu’est ce qui rapproche tout ça, le coton…
Mais je m’égare…

et alii dit: à

après l’échec de l’expédition de Candie, s’installent à sa -Colbert demande, les chofelins2 pour apprendre aux « maîtres cartiers » marseillais à peindre les cotonnades de façon différente : ils maîtrisent la technique des « indiennes de Masulipatnam », appelée aussi Machilipatnam3.

Dès 1664, Colbert crée la Compagnie des Indes orientales. De Pondichéry et Calcutta, huit à dix vaisseaux chargés de tissus arrivent annuellement à Lorient. Une lettre de Colbert du 16 octobre 1671, adressée au Parlement de Provence, lui demande de donner protection aux marchands arméniens2.

La grande époque du colbertisme s’achève ensuite et, dès 1672, Colbert entre en demi-disgrâce. Le commerce des indiennes se développe alors plutôt côté néerlandais et anglais.

Marie Sasseur dit: à

C’est bien de rendre cet hommage à
H. Lee, et son masterpiece « to kill a mokingbird ».
Ce qui n’enlève rien à celui de son ami T. Capote, ( même si..)
elle ne se serait pas mise en danger autant que lui, in jail.

et alii dit: à

Les réfugiés huguenots Daniel Vasserot et Antoine Fazy, venus du Queyras, dans les Alpes françaises, créent ainsi à Genève les trois premières usines d’indiennes, entre 1690 et 1710. Il les écoulent en contrebande en France et en Angleterre où elles sont prohibées.

Les techniques d’impression sur bois gravé essaiment ensuite vers Neuchâtel, avec d’autres émigrés huguenots, et Glaris puis dans toute la Suisse. Le succès des indienneries suisses créé une dynamique économique suisse avec la création de banques comme celle de Jacques-Louis de Pourtalès en 17434 et la multiplication d’ateliers dans l’horlogerie artisanale ou pré-industrielle. Ainsi, vers 1785, environ 20 000 personnes travaillaient dans l’horlogerie à Genève, produisent 85000 montres par an, et 50000 montres étaient produites dans le Jura neuchâtelois5 avec les horlogers Jean Romilly, Henri-Louis Jaquet-Droz, Abraham Louis Perrelet, Jean-François Bautte. Des artisans réputés comme Daniel Jeanrichard6 (1672-1741) et Antoine Tavan7 s’y installent.

« La fabrication d’indiennes gagne Mulhouse, alors ville alliée aux cantons suisses, en 1746. Samuel Ryhiner, créateur d’une indiennerie dès 1716 à Bâle, a épousé une fille de Mulhouse, qui devient la première capitale européenne du coton, avant Manchester. La ville compte quinze manufactures d’indiennes dès 1768 et contrôle deux-tiers de la production de l’ensemble France-Alsace dès 1786.

Marie Sasseur dit: à

to kill a mockingbird

et alii dit: à

Il faut attendre 1759 pour que des arrêts du Conseil d’État légalisent les indiennes. Ce sont des protestants suisses qui organisent les quatre principales implantations en France, illégalement en 1746 à Marseille, 1754 à Nantes et 1756, près de Bolbec et Rouen en Normandie. Puis légalement, en région parisienne, où en 1760 la toile de Jouy est implantée par des élèves du Bâlois Samuel Ryhiner.

La fabrication d’indiennes est en effet un procédé industriel complexe pour l’époque, qui nécessite une réflexion et une gestion serrée du processus, avec de multiples étapes, dont le lavage à plusieurs reprises des toiles.

La Normandie devient un grand centre de production et la France bientôt un pays de la culture de coton brut, qui s’implante à côté de celle du sucre dans la colonie de Saint-Domingue à partir de 1740, pour approvisionner les fabriques. Moins rentable que le sucre, le coton trouve cependant vite un marché en forte croissance, en particulier lorsque les britanniques vont mécaniser leur industrie textile par une série d’inventions, ce qui dope la demande de coton brut.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_indiennes_de_coton_en_Europe

Soleil vert dit: à

« Marie Sasseur dit: à
« C’est en travaillant sur les archives de la NASA, où avait fait carrière son propre père, que l’auteure a retrouvé la trace dce ce groupe de calculatrices noires, complètement oubliées par l’institution ; et qu’elle a découvert les trois destins remarquables de celles qui allaient devenir les héroïnes de son livre et du film qui en serait tiré : Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, respectivement arrivées au centre de recherches de Langley (Virginie) en 1943, 1951 et 1953. » »

J’en ai parlé ici :

https://soleilgreen.blogspot.com/2020/10/vers-les-etoiles.html

Marie Sasseur dit: à

Ah oui, mais moi j’ai vu le film, sorry, plus le temps…

Jean Langoncet dit: à

@Marie Sasseur dit: à
Ce matin. Vous trouverez le lien de l’émission.

À propos de pompe et de palabres : BHL serait-il sous influence juive ?

Jibé dit: à

Harper Lee: n’avoir écrit qu’un seul livre, avoir soutenu Truman Capote à ce point. Etre en somme, au delà de son livre, l’indispensable présence auprès d’un autre. l’amitié est un mystère plus vaste que l’amour.
Tiens, JJJ, vous avez rêvé d’eux? Perso, je rêve parfois à Patti Smith, un ancien concert à Nice dans les années 90, le New York où elle vit. C’est curieux, l’empreinte qu’elle a posé sur ma vie d’ailleurs.

Jibé dit: à

qu’elle a posée
scusi

Marie Sasseur dit: à

Langoncet, vous trouverez, je n’en doute pas, le lien sur le site de radio France, la matinale d’hier et vous ferez votre opinion sur cette intervention, un ton de BHL, qui devient moins pénible, plus serein, l’âge sans doute.

Oui BHL est juif, ça vous pose un problème ?
Ce n’est pas en tant que tel qu’il s’est exprimé sur l’affaire S. Halimi.
Mais sur ce qui a véritablement motivé la  » bouffée délirante  » de son assassin.

Jean Langoncet dit: à

BHL ne me pose aucun problème, d’aucun ordre, Bécassine.
Ma question me semble cependant légitime.
L’art des réducteurs de tête est-il limité à certaines cultures amérindiennes selon vous ?

Marie Sasseur dit: à

Le plus drole, maintenant que j’y pense, c’est que BHL est allé au Mexique, dans un village où je suis allée.

Mais basta, un vieux connard qui cherche noise au coin du jukebox, ça va bien. Je ne vais pas y passer ma soirée.

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, une « bouffée délirante » n’est par définition pas « motivée » ; mais on peut imaginer des moyens de la motiver : cela s’appelle un prétexte.

et alii dit: à

« Étymologiquement, le mot vient du perse « shir o shekar », traduit par « de lait et de sucre », faisant là référence à une probable ressemblance avec ces aliments, dont l’un est lisse et l’autre grossier2. »
c’est un tissu que j’aime pour l’été;c’est léger
soleil vert va tout savoir sur les « étoffes » des héros »

Marie Sasseur dit: à

Le plus drole, maintenant que j’y pense, c’est que BHL est allé au Mexique, dans un village où je suis allée.

Devinez où ?

…chez les indiens, eh oui.🤣🤣

B dit: à

3J, merci. C’est, sans elle et pas « sans lui »… J’ai beaucoup aimé son prix Pullitzer même si comme le remarquer D c’est d’un autre monde. Toujours pas lu TC , vu l’adaptation au cinéma. Je croyais qu’Harper Lee était noire. Sur la couverture du folio, c’est elle, enfant.

Marie Sasseur dit: à

les « étoffes » des héros »

😊 …C’est absolument excellent !

Hunstville

Alabama forever..

Janssen J-J dit: à

@ Jibe / Harper Lee: n’avoir écrit qu’un seul livre,
Non… il y en a eu au moins deux… « va et poste une sentinelle » était resté dans ses tiroirs durant plus de 50 ans… C’était une première version de « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur », profondément différente de la version que celle ci qui, de fait, fit sa renommée un temps, une renommée basée sur un terrible malentendu… Peut-être Truman, mais surtout son éditeur potentiel, pressentant que son histoire pourrait devenir prophétique, l’obligèrent à raconter une toute autre version…, qui n’était pas vraiment la sienne. Elle se laissa entrainer, mais une fois le succès advenu, elle devint incapable à jamais de publier autre chose, et notamment la première version qui aurait ruiné la seconde… D’où l’étiquette d’une romancière autrice d’un seul bouquin non démentie durant des décennies… Le sentiment de s’être laissée aller à une imposture…
Elle accepta, juste avant sa mort, que le premier bouquin soit enfin publié.
C’est pour moi une histoire édifiante et une vie très troublante que celle de Harper Lee, certainement moins romanesque que celle de Capote… J’ai toujours essayé d’imaginer le retour à l’obscurité d’Harper Lee, même bien après la déchéance et le mort de Truman… (nb/ me suis trompé dans l’autre post, c’est Truman qui était son aîné de deux ans)… Une vie obscure et fuyeuse, sans doute extrêmement tourmentée. Mais je me fais peut-être un film, comme dans les rêves ou des écrivains ou des célébrités quelconques deviennent vos amis.
Bàv,

renato dit: à

L’action la moins glorieuse de Capote lors de la publication de De sang-froid ce fut d’avoir remercié HL pour son travail de secrétaire.

puck dit: à

Mr Charoulet ces histoires de selfies c’est tout du flan ! j’ai essayé ça marche pas !

en tout cas avec mon téléphone fixe ça a jamais marché, c’est tout du flan ! après y’a peut-être d’autres marques de téléphones où ça marche mieux que d’autres.

Janssen J-J dit: à

@ JL / les Boulanger comptent un général,

Oui, et ils ont très souvent des histoires d’amour extravagantes, je ne pense même pas au général ni aux pagnolades, ni à Jean-Louis Bourlanges de Pont st Esprit, mais à celui du village d’à côté. Il buvait comme un trou ces derniers temps depuis que sa femme l’avait fait cocu avec l’adjoint du maire du village… Et la semaine dernière, il a fermé boutique car son pain était devenu de plus en plus mauvais. Les villageois qui avaient pris fait et cause pour lui, comme victime de la boulangère pétroleuse, avaient fini par s’en détourner… Faut dire que, comme partout ailleurs, l’exigence d’avoir du bon pain propre et frais finit toujours pas compter plus que le pain cocu. Bref,le p’tit boulancer a fermé boutique tout d’un coup, après avoir licencié son commis, et personne ne sait où il est passé. Nouveau grand émoi dans la contrée : la thèse la plus répandue, maintenant que tout le monde en jaze, c qu’il aurait commencé à se radicaliser (on a vu soit des croix gammées en tatouages, soit des étoiles et des croissants, personne n’est d’accord sur ce point)… Pourtant, on est perplexe, car l’adjoint au maire n’était ni juif ni arabe, mais un banal souchien blanc comme le boulanger… On se perd en conjectures…
S’il devait advenir un drame dans le Sud-Ouest bientôt, genre féminicide ou autre, je vous aurai prévenu… Les Gendarmes n’ont pas l’air inquiets… Bon, affaire à suivre. Il s’en passe des choses par ici, vous savez ! Incroyab’ – Bàv à l’Herdélie.

puck dit: à

BàV 3j, vous êtes vraiment la seule personne à peu près raisonnable sur ce blog.
c’est l’impression que vous donnez quand on vous lit.

puck dit: à

3j vous êtes certain que Pont St Esprit c’est dans le sud ouest ?
si vous en êtes certain je serai le premier à vous suivre parce que, même si je ne vous connais pas, j’ai une totale confiance en vous.

puck dit: à

en fait c’est le problème qui ressort quand on lit vos commentaires : vous ne vous faites assez confiance les uns les autres, toujours méfiants, toujours sur la défensive, je ne vous connais pas, mais je suis certain que vous pourriez vous faire plus confiance, parce que croire en l’autre c’est déjà une bonne façon déjà de croire en soi.

puck dit: à

et si quelqu’un peut me donner une marque de téléphone fixe avec lequel on peut faire des selfies je suis preneur, parce que j’ai une totale confiance en vous.

Marie Sasseur dit: à

C’est bien de rendre cet hommage à
H. Lee

Suis-je bête

C’est bien de rendre cet hommage à Nelle.

Patrice Charoulet dit: à

H aspiré !

La star TV qui nous avait gratifié de ceci :« Les Anglais ont turlé, les Allemands ont turlé. » récidive ce mercredi sur Cnews. Cela donne : «  C’est un nandicap. » Bonnes études en histoire, nous dit-on. Etudes médiocres en français, à mon humble avis.

DHH dit: à

Et Mulhouse est resté un centre de fabrication de cotonnades dans les siecles suivants avec des entreprises textiles qui ont realisé des tissus aux merveilleuses impressions auxqiuelles un muséee est consacré
l’une ce ces fabriques appartenait a famille Dreyfus ,celle de l’affaire
Au cours des 19 eme et vingtieme siecle ces entreprises ont beauccoup travaillé à destination des populations coloniales d’Afrique du nord
Dans ma ville natale la moitié de mes amies avaient un père négociant en « denrées coloniales  » et les autres pères étaient négociants en « tissus indigènes « ,tous installés dans ce rôle d’intermédiaires qu’occupaient leurs ascendants des avant la conquête entre des fournisseurs du monde entier et leurs clients arabes indigenes dont il parlaient aussi la langue

Marie Sasseur dit: à

@vous êtes vraiment la seule personne à peu près raisonnable sur ce blog.

« Elle a au fond des yeux cette lueur
Qui lui donne un air supérieur
Cette rougeur en haut du bras
En souvenir d’un sparadrap »

Elle a un truc, y’a pas d’erreur

Marie Sasseur dit: à

« L’histoire d’amour entre la fringue et le Sentier commence au XVIIIe siècle : la Compagnie française des Indes, entreprise coloniale qui importait d’Orient des indiennes, ces cotonnades imprimées légères, y installe son siège, entraînant dans son sillage d’autres commerçants textiles “tant et si bien que sous la Monarchie de Juillet, et surtout sous le Second Empire, le Sentier avait déjà une solide réputation de centre de “mode et de luxe”. Marchands de tissus alsaciens et marchands de draps normands y ouvraient des salles d’exposition, et l’origine provinciale des premiers représentants de tissu donna un certain caractère “immigré” au quartier”, écrit l’historienne Nancy L. Green dans Du Sentier à la 7e Avenue. La confection et les immigrés, Paris-New York, 1880-1980. »

B dit: à

Suis-je bête

Dommage qu’il n’y ait pas de point permettant une réponse. Ceci étant, mieux vaut-il être bête ou con, considérant que la bêtises déficitaire alors qu’être c.n peut être relié à une mentalité acquise ( école Bourdieusienne) ou héritée (atavisme) quand elle ne serait pas méritée comme une médaille ou un grade dégradant.

B dit: à

Est déficitaire.

Marie Sasseur dit: à

Bon, le spectacle est terminé, place soudard-e-s.

A demain, ou pas.

B dit: à

Bonne soirée, à demain. Relache, l’attraction est ajournée.

B dit: à

Jean, est-ce ce qu’on peut appeler un  » Rossignol » ?

B dit: à

En tout cas, c’est pas ma tasse, peut être ma cuillère? Je regarde et je vous dis

Jean Langoncet dit: à

(on peut même en farter les spatules)

rose dit: à

« Mais je me fais peut-être un film, comme dans les rêves ou des écrivains ou des célébrités quelconques deviennent vos amis. »

Il y a deux nuits, j’ai rêvé que, nous étions debout, j’embrassais langoureusement Fabrice Lucchini. Il appréciait beaucoup mais j’étais l’actante.
Au moment de passer à la suite, i-e au lit, une femme venait nius interrompre pour parler littérature et j’ai cru que c’était christiane de la rdl.

Bizarre, bizarre.
Y a pas eu de suite.
Je reste sur ma faim.

rose dit: à

Les étiffes des héros
Truman Capote.
Le plaid.
La serge (*hommage au plus gentil)

rose dit: à

Les étoffes des héros ****

closer dit: à

« Un génocide, dans ces pays-là, ce n’est pas tellement important »

Propos de François Mitterrand rapporté par Patrick de Saint Exupéry ce soir dans La Grande Librairie. Il l’aurait prononcé pendant le génocide Rwandais.

La quantité de victimes en trois mois (800 000) est comparable aux pires épisodes de la Shoah ou des massacres staliniens. Sauf que les victimes étaient pour 80% tuées à la main, à l’arme blanche, un par un, « les yeux dans les yeux », comme l’a dit ce soir Jean Hatzfeld, présent lui aussi sur le plateau pour son livre sur les justes, les hutus qui ont sauvé des tutsis.

Moralès sed laisse dit: à

Au moment de passer à la suite, i-e au lit, une femme venait nous interrompre pour parler littérature et j’ai cru que c’était christiane de la rdl.

Rêve prémonitoire ou lucide vista?
Comment interprétez-vous ce rêve, rose?

Jean Langoncet dit: à

@Jean Langoncet dit: à
Incidemment, une « bouffée délirante » n’est par définition pas « motivée » ; mais on peut imaginer des moyens de la motiver : cela s’appelle un prétexte.

Autrement dit, se jouer des films
https://www.youtube.com/watch?v=ZD8YPY8RBQc
(profond dégoût pour les récupérateurs de tous types)

christiane dit: à

Jibé dit: « Harper Lee: n’avoir écrit qu’un seul livre, avoir soutenu Truman Capote à ce point. Etre en somme, au delà de son livre, l’indispensable présence auprès d’un autre. l’amitié est un mystère plus vaste que l’amour. »

C’est bien que ce livre soit évoqué sur la RDL. Lu les interventions précédentes de B., Renato, JJJ.
« Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » d’Harper Lee reste pour moi un grand moment de lecture. Un roman sur l’enfance. Sur la perte de l’innocence. Sur l’amitié. Même si la narratrice est adulte quand quand elle raconte cette histoire, son histoire.
L’Amérique de la ségrégation. Le combat contre le racisme. Scout, son frère Jem, leur ami Dill et Boo Radley, Atticus Finch, le père… L’Alabama dans les années 30. Trois années de la vie d’une petit fille.
Ce voisin inconnu, Arthur Radley (Boo » pour les enfants) qui ne sort jamais de chez lui effraie Scout et son frère. Ils ont entendu tant de racontars effrayants à son sujet qu’ils en ont très peur, l’imagine comme un monstre, un ogre.

Donc, il y a ce procès où Atticus prend la défense d’un jeune Noir, Tom Robinson, accusé d’avoir violé une femme blanche, et qui risque la peine de mort.
Et Scout, Jean Louise de son vrai nom, huit ans, qui grandit, espiègle, bagarreuse, insouciante, écoutant ce monde des adultes. Une plongée dans Maycomb. Le trio : Scout, Jem son frère, Dill l’ami.
Et à la fin, quand les enfants seront agressés, c’est Boo qui les sauvera, tuant leur agresseur et disparaîtra à jamais de leur vie. Ce sera la fin de l’enfance.
« Boo et moi nous montâmes sur la véranda. Ses doigts trouvèrent la poignée de la porte. Il me lâcha doucement la main, ouvrit, entra et referma derrière lui. je ne l’ai jamais revu. […]
En rentrant à la maison, je me sentis très vieille. »
L’oiseau moqueur… Les longues conversations entre Scout et son père, si intègre, si courageux. Elle se glissera dans la salle d’audience et entendra son père défendre ce jeune homme même s’il sait que le combat est perdu d’avance, faisant face aux moqueries, aux menaces, aux insultes.
« – On va gagner Atticus ?
– Non, ma chérie.
– Alors pourquoi…
– Ce n’est pas parce que on est battu d’avance qu’il ne faut pas essayer de gagner. La seule chose qui ne doive pas céder à la loi de la majorité est la conscience de l’individu. »
Lucide et courageux…
Gregory Peck dans le film « Du silence et des ombres » (Robert Mulligan) a interprété ce rôle.

Tuer l’oiseau… C’est tuer l’innocence.

Harper Lee, la grande amie de Truman Capote (Dill, dans le roman ?). Son roman a paru à Philadelphie en 1960 sous le titre « To Kill a Mockingbird » et a obtenu le prix Pulitzer l’année suivante. Et en France sous trois titres jusqu’en 2005 sous celui de « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » (de Fallois) traduit par Isabelle Hausser et Isabelle Stoïanov.
Un très grand livre.

rose dit: à

Moralès sed laisse.

Je ne l’interprète pas ce rêve, je suis abasourdie.
Faire des rêves pareils, non mais des fois.
Le sidérant dans ce rêve, hors christiane nanmého, voilà que j’rêve des blogueurs
était fabrice lucchini qui me répétait  » je suis fabrice lucchini, savez-vous, pour m’impressionner et bien non, je ne l’étais pas. Il était souriant, heureux et moi béate.
Incompréhensible.

Je peux analyser.
Deux personnes, ma psychologue clinicienne et mon amie ex de Mayotte (ce vivant là-bas, a interrompu plusieurs très beaux rêves par la sonnerie du tél.) m’ont dit de ne pas dire les choses ainsi, un à cause de la violence des mots dits, (asqassinée par ma soeur) deux, pour l’amie que cela pouvait me faire passer pour barjo.
Vertement, ai répondu que j’étais en train de revivre un évènement traumatique (l’intubation destinée à un lavage d’estomac) de rouvrir un abcès purulent laissé en latence parce que occulté par la mémoire traumatique et l’omerta décidée par mon père, de nettoyet le pus, et ce faisant de guérir.

Je crois que ce rêve, même si pas abouti, signifie que je suis en train d’être capable d’aimer un homme de manière équilibrée.
J’espère qu’il admettra mes conversations par what’s app avec ma maman. Multiples et journalières.
Metci de votre question.

rose dit: à

« La quantité de victimes en trois mois (800 000) est comparable aux pires épisodes de la Shoah ou des massacres staliniens. Sauf que les victimes étaient pour 80% tuées à la main, à l’arme blanche, un par un, « les yeux dans les yeux », comme l’a dit ce soir Jean Hatzfeld, présent lui aussi sur le plateau pour son livre sur les justes, les hutus qui ont sauvé des tutsis. »

Closer

Parfois les victimes étaient empilées en tas, une jeune fille vivante en dessous a témoigné, épargnée lors du massacre, vivante sous des piles de morts : une rescapée, qui a survécu.

closer dit: à

Je ne vais pas vous emmerder toute la soirée avec La Grande Librairie, mais je voudrais juste encore signaler un truc que vient de dire Jean Hatzfeld: sa stupéfaction devant la capacité de certains humains à aller à contre courant, par exemple à sauver spontanément quelqu’un d’inconnu sur une impulsion de compassion, parfois au péril de sa vie. Ce qu’ont fait les « justes » pendant les génocides. Je pense, j’espère, qu’il n’existe aucun massacre dans l’histoire où l’on ait vu aucune, absolument aucune, main secourable se tendre vers les victimes.

A propos d’une autre livre, Hatzfeld s’étonne aussi de la capacité de certains, en l’occurrence ici de certaines, à s’opposer à tout prix à la fatalité que leur impose une certaine société, à ne jamais céder dans des circonstances où 99% des gens ordinaires (vous et moi) auraient laissé tomber…

Pas de philosophie à deux balles, mais on voit bien que ceux, ici, qui pensent que l’on commet des horreurs par une espèce de réaction semi excusable à des siècles d’oppression ou, dans l’autre sens, que l’on peut être éduqué, voire conditionné au bien ne comprennent rien à la nature humaine. Honte à moi de sortir une pareille évidence, mais le bien et le mal coexistent dans l’humanité indépendamment de tout conditionnement familial, social ou historique. Ce dernier est aggravant ou atténuant, ou fournit une occasion de lâcher les chiens…

rose dit: à

Great balls of fire.
Je m’opposerai à mettre le feu au piano. Aurai un extincteur.

D. dit: à

VII. Zaman’s Hill

The great hill hung close over the old town,
A precipice against the main street’s end;
Green, tall, and wooded, looking darkly down
Upon the steeple at the highway bend.
Two hundred years the whispers had been heard
About what happened on the man-shunned slope—
Tales of an oddly mangled deer or bird,
Or of lost boys whose kin had ceased to hope.

One day the mail-man found no village there,
Nor were its folk or houses seen again;
People came out from Aylesbury to stare—
Yet they all told the mail-man it was plain
That he was mad for saying he had spied
The great hill’s gluttonous eyes, and jaws stretched wide.

rose dit: à

l’amitié est un mystère plus vaste que l’amour.
Tiens, JJJ, vous avez rêvé d’eux? Perso, je rêve parfois à Patti Smith, un ancien concert à Nice dans les années 90, le New York où elle vit. C’est curieux, l’empreinte qu’elle a posé sur ma vie d’ailleurs.

Acheté son dernier livre.
Y a singe dans le titre.
Mais c pas Un singe en hiver.
Perdu Joseph Kessel.
Patrick Dupont, t, est mort.

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
Eh oui, qu’est ce qui rapproche tout ça, le coton…
Mais je m’égare…

Ah. Dans les faubourgs de Carthage, peu loin des jardins suspendus de Babylone.

rose dit: à

advenir une vocation. Ne furent jamais amants

Jznssrn J-J

Sont trop cons.

rose dit: à

Euh

Janssen J-J
Hum.

rose dit: à

. Mais je pense à votre problème de ge/nou et à votre credo : « Passer du moi-JE au NOUS collectif ». Le lien est évident, et pourtant, l’a pas vu, hein.

Janssen J-J

Rien vu du tout.
Illumination je/nous.
Je focalisais plein pot sur la marche des Pennines aux Rhénines, dans l’autre sens.
Arghhh.
Je vais pouvoir peut-être le faire, donc ?

racontpatavi dit: à

« une femme venait nous interrompre pour » rose rêve.

Alea jacta est! 😉

rose dit: à

Oui, c lui Charles Louis Alphonse, hôpital militaire.
Un jour, mon père, en fin de vie rencontre un jeune homme, radiologue, Maxime C. dans cet hôpital.
Cui-ci lui dit son nom de famille, (rare), et lui demande s’il n’aurait pas une fille qui s’appelle Michèle.
Mon père a répondu oui.
C’était un de mes anciens élèves, d’il y a trente ans, et il m’a couverte d’éloges.
Mon père fut fier comme d’Artaban, cela a duré feu de paille. Mon père m’a reniée ensuite, deshéritée, puis trahie.
Le destin n’intervient en rien là-dedans.

Janssen J-J dit: à

Oh non rôz; il est un brin décevant, le 3e… il aurait mieux valu le 2e, M. Train… Il y a trop de ses amis morts, un bel hommage à tom sharpe quand même, et toujours un amour fou pour Arthur, dont elle a acheté et rénové la maison en Belgique… Patti, c’est ma sainte. Elle n’est pas bien belle, mais a toujours eu tant de chien et fasciné tant de gars de not’génération… Je ne l’ai jamais vue en concert, hélas…, jibé, mais l’ai redécouverte en Suisse il y a vingt ans, sur une disquette dans la petite voiture de Pierre sur l’autostrade qui nous emmenait au festival de Montreux… Il s’était endormi au volant… On faillit y laisser la peau, à une seconde près, j’ai redressé son volant à sa droite… Ai toujours pensé que Patti nous avait sauvés d’une mort certaine, ce jour là.
@ Je crois que vous retrouverez la caisse des Kessel derrière la Vessel. Oui il est. Patrick est parti, heureux,… rejoint par cette cantatrice qui n’aimait pas prendre de douches, une mezzo… c’était quoi déjà, son petit nom, là, l’ai déjà perdu. Non, c pas Kathleen Ferrier.
(nb : merci puck, mais qu’est-ce qui vous prend ce soir, c pas dans vos habitudes de me traiter de raisonnab’… Non, c’est Ch. la raisonnab’ du blog, d’ailleurs dans nos rêves, elle l’est toujours un brin, comme le principe de réalité nécessaire au rappel de la censure détournée : la preuve, tu parles mal d’une chose malhabilement, de mémoire incertaine, et du coup elle vient t’en parler en beaucoup + mieux… Elle sait bien raconter les choses et les romans dont on a un peu oublié les détails… Ses fiches sont super impeccablement tenues et s’érodent pas avec le temps. M’impressionnent. Merci Ch., du rappel du chant de l’oiseau moqueur…
Pont St Esprit a été mis en grande Septimanie (on dirait le sud), ils l’ont enlevé de la gde Aquitaine, plutôt située au sud-ouest, on dirait… Mais baste, icite, on est tous un peu à l’ouest.
A pluss… & Good bye to all my friends on shore… I shut my eyes, and… no more –

rose dit: à

Et réussissez à entrer dans un mental identique à celui d’etalii. J’en suis très heureux car personne d’autre n’y avait réussi jusqu’à présent.

Janssen J-J

Je l’accepte dans sa différence. C’est quelqu’un/e qui est en mouvement, une qualité intrinsèque à mes yeux, d’une immense générosité et ouvert/e au monde.

Je n’essaye pas de pénétrer dans son mental. C son intimité, à protéger +++ de manière impérative.

Suis très touchée par son hyper-sensibilité et sa manière de tenir la route/le cap au-delà des turbulences vécues.
Suis très impressionnée.

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