de Pierre Assouline

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La République des livres
Philip Roth ou la terrible ambiguïté du « je »

Philip Roth ou la terrible ambiguïté du « je »

Les réseaux sociaux vont-ils instrumentaliser sa biographie pour faire de Philip Roth (1933-2018) le Harvey Weinstein des Lettres américaines ? C’est à craindre et ce serait la pire des méprises. Cela abîmerait inutilement et abusivement le livre de Blake Bailey et son héros. Encore que le pire n’est jamais sûr. Ainsi vient-on d’apprendre que ce livre tant attendu par les lecteurs de Roth vient de voir sa commercialisation « suspendue«  par son éditeur même, WW Norton. Pourquoi, grands dieux, alors qu’il vient à peine de paraitre, qu’il connait un succès public et critique mérité (ici et ) ? Parce que près d’un quart de siècle après, quatre anciennes élèves de Blake Bailey (1963) viennent soudainement de se rappeler qu’il aurait eu naguère des « comportements inappropriés » (la litote d’insinuation qui tue désormais) lorsqu’il enseignait à la Lusher Middle School (Nouvelle Orléans) par des allusions à leur sexualité, des blagues salaces, qu’il les aurait ainsi « préparées » à de futures liaisons avec lui lorsqu’elles deviendraient adultes (!) et qu’il les aurait par la suite harcelées et même, dans un cas, violée. Prudent et courageux, c’est à dire cédant à la tyrannie ambiante, son éditeur a donc décidé d’interrompre temporairement la vente de son livre, le temps, on peut le supposer, d’enquêter sur ces accusations. L’auteur incriminé a d’ores et déjà tout rejeté en bloc et en détail par la voix de son avocat; l’école en question a précisé qu’elle n’avait jamais reçu de plaintes de quiconque à l’époque et par la suite; quant à son agent littéraire (The Story Factory), sans l’ombre d’un doute, il vient de le virer. Finalement, contrairement à ce que l’aurait craint, Philip Roth s’en tire mieux que son biographe, pour l’instant.

En l’autorisant à fouiller dans ses archives (correspondance, manuscrits etc) et à interroger ses amis et relations, à condition de les laisser, lui ses ayant-droits, rectifier toute erreur factuelle le cas échéant, l’écrivain lui avait juste dit :

« Je ne veux pas que vous me réhabilitiez. Rendez moi intéressant, c’est tout ce que je vous demande ».

Puis il lui avait suggéré un titre : « La terrible ambiguïté du « je » ». Finalement, ce sera Philip Roth. A biography– ce qui est au fond une autre manière de dire la même chose. Ce pavé de 900 pages, qui parait le 8 avril à New York chez Norton et à Londres chez Jonathan Cape (en France fin 2022 dans une traduction de Josée Kamoun sous la direction éditoriale de Ran Halevi chez Gallimard) s’est voulu à l’image de l’œuvre dans ce que celle-ci peut comporter de provocateur, d’indécent, d’obscène dans l’exposition de la vie privée.

Il suffit d’avoir lu quelques uns de ses romans de Portnoy et son complexe (1969) au Théâtre de Sabbath (1997) parmi ses trente et un livres pour deviner sans même l’avoir jamais rencontré qu’il était aussi invivable que complexe, et que la vie avec lui devait être aussi enrichissante qu’épuisante. Déjà, le simple fait qu’il ait tenu obstinément à s’assurer le contrôle de la biographie qui lui serait un jour inévitablement consacrée donne une idée de sa volonté de tout maitriser de ce qui le concernait- et plus encore à titre posthume. Dans ses dernières années, alors qu’il avait définitivement renoncé à écrire et que sa libido l’avait abandonné, il avait auditionné plusieurs biographes réputés.

Avec ses amies Hermione Lee and Judith Thurman, ce fut bref car elles avaient elles-même décliné sa proposition. Finalement, Ross Miller, professeur d’anglais à l’université du Connecticut et neveu du dramaturge Arthur Miller, s’avéra le plus sérieux ; le chantier avança, leurs liens se resserrèrent à mesure des confidences jusqu’à se rompre lorsque Roth jugea les questions de son biographe vraiment trop intrusives, surtout lorsqu’elles tournaient autour de « toute ces putains de conneries de misogynie » ; de toute façon, Ross Miller lui-même en avait assez de l’interventionnisme de son sujet, instruit par l’expérience lorsqu’il avait assuré l’édition des Œuvres de Roth pour la Library of America et que Roth avait tenu à rédiger lui-même la chronologie commentée tout en la signant du nom de Miller. Leur amitié n’y survécut pas.

C’est alors que Blake Bailey (1963) fut approché en raison de la qualité reconnue de ses trois biographies d’écrivains déjà parues (John Cheever, Richard Yates, Charles Jackson). Dès l’entretien d’embauche, il comprit qu’avec un vivant il en serait autrement qu’avec des morts, surtout si le vivant en question est précédé par sa légende : un sondage le désignait alors comme « le plus grand romancier américain vivant » maintes fois lauré aux Etats-Unis et à l’étranger tout au long du dernier demi-siècle, pour avoir élevé l’obsession de soi au rang d’un des beaux-arts avec un génie, une énergie, une intelligence, une veine comique, une puissance créatrice inégalées ; mais la légende de l’écrivain n’allait pas sans la réputation de l’homme chez lequel le meilleur côtoyait le pire mais rarement l’un sans l’autre : d’un côté généreux, tendre, vulnérable, drôle, attentionné avec ses amis et sa famille, de l’autre cruel, pervers, égoïste, autodestructeur, manipulateur, déloyal, obsédé sexuel, incapable d’aimer sans blesser. Un artiste, quoi. La littérature n’est pas un concours de beauté morale, dit il. Certes… Peu lui importait d’être odieux lorsqu’il avait l’impression que c’était du temps perdu pour l’écriture

« Pourquoi un goy de l’Oklahoma écrirait-il l’histoire de ma vie ? » demanda donc Philip Roth à Blake Bailey lequel lui répondit aussitôt : « J’ai bien raconté celle de Cheever sans être moi-même un bisexuel alcoolique issu d’une famille puritaine. » C’était parti pour sept ans d’immersion dans le rothland ! Dire qu’il y a du cambrioleur en tout biographe évite de reconnaitre qu’il y a aussi du prédateur en lui. Et du psychanalyste, avec un cas comme Roth plus qu’avec tout autre.

Bailey, qui a poussé la sympathie jusqu’à l’empathie, a eu la chance que son héros meure trois ans avant la parution du livre. C’est à peine s’il s’est engagé dans l’examen critique de l’œuvre, ce qui est assez singulier pour une biographie littéraire. Il s’est contenté du minimum syndical : un résumé de l’intrigue et une synthèse de la réception critique. A croire que l’œuvre l’intéresse moins que l’homme. Et là, il excelle tant son enquête est riche, neuve, fourmillante de détails inconnus sur sa lutte avec ses démons, ses conflits intérieurs, les traumatismes nés de ces deux mariages et le sentiment d’avoir été piégé, son hystérie sexuelle, son inclinaison pour les femmes beaucoup plus jeunes que lui… Son ressentiment vis-à-vis de Claire Bloom, sa deuxième épouse, demeurait inentamée malgré le passage du temps. Un passé qui ne passe pas manifesté par une soif de vengeance inextinguible. Dans un document de 295 pages intitulé « Notes pour mon biographe », il réfutait mot à mot les mémoires de celle-ci, publication qui l’avait anéanti ; il fallut toute l’influence de ses amis pour l’empêcher de publier ce texte cruel et implacable.

Il n’y a que les Américains et les Anglais américanisés pour accorder du crédit à l’expression « biographie définitive ». Les autres savent qu’une vie d’écrivain ne l’est jamais, elle est tout le temps en perpétuelle expansion, surtout après la mort, tant qu’on trouvera des témoignages, des lettres et des archives inédites…. Sans attendre 2050, date à laquelle l’accès aux archives Roth sera libre, on sait déjà que les temps ont changé. On ne couche pas avec ses étudiantes, comme il l’a fait. Les femmes, le rapport aux femmes, l’obsession des femmes. Selon son biographe, on a beau sembler s’éloigner du sujet, tout y ramène, tous l’y ramènent. Les confidences, les anecdotes, les témoignages relatives à ses comportements vis-à-vis d’elles (épouses, maitresses, liaisons…) mis en regard du traitement des personnages féminins par le romancier dans son œuvre offre un tableau qui ne passe plus aujourd’hui comme il passait autrefois ; ce qui était controversé, critiqué, dénoncé aujourd’hui ferait hurler.

L’air du temps a changé. Son biographe reconnait « sa stupéfiante insistance » avec elles. N’empêche qu’à son chevet comme à son enterrement, elles n’étaient pas minoritaires si l’on en croit le défilé de ses ex et de ses admiratrices dont plusieurs écrivaines connues (Susan Sontag …). Il y avait interdit toute présence divine et toute prise de parole à l’exception de la lecture d’extraits de ses romans par des amis choisis afin que nulle autre voix que la sienne propre ne l’accompagne dans l’au-delà. Too much ? Disons plutôt Roth jusqu’à la fin- et même un peu plus.

(« Philip Roth » dessin de John Minnion, « Philip Roth chez lui » photo James Nachtwey)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 512 Réponses pour Philip Roth ou la terrible ambiguïté du « je »

B dit: à

Voudriez vous qu’en attendant un progrès sociale, plus de justice sociale, plus d’équité les pauvres , les exclus , déracinés soient autorisés à tuer, torturer avec un séjour au club med à la clé?

Jean Langoncet dit: à

Non. Que tout présumé coupable soit interdit d’ester en justice et que lui soit retiré automatiquement le droit à un procès équitable. Et ce n’est pas tout, Mère Ubu

D. dit: à

Je connais bien Lovecraft. A fond.
Son oeuvre et sa vie.
Je ne dirais pas chaleureux. Moins froid pour certains.
Oui il y avait des contradictions chez lui.

B dit: à

Jean, une étude avait compté qu’environ 30% je crois que la population constituant les sdf aurait besoin de soins psychiatriques; la population générale et comme elle est actuellement constituée souffre peut être aussi d’une carence en matière de santé. Des tas de gens circulent, exclus d’un accès à la santé, comme vous le faites remarquer beaucoup ont été exclus assez tôt des circuits éducatifs, d’autres encore ont subi des traumatismes dont on ne connaît pas les conséquences sur leur devenir, leur équilibre. Si vous ajoutez à cela le travail de sape des mouvements radicaux il y a de quoi craindre la société de demain.

Jean Langoncet dit: à

Le peuple souverain, c’est moi ! dirait Zemour de La Télé ; la preuve ? l’imam de drancy le dit avec lui : « la justice ne fait pas son travail ». c’est l’union nationale

D. dit: à

Que voulez-vous, Bérénice, c’est comme ça.
On ne va pas non plus en faire un fromage.

Jean Langoncet dit: à

merci de ce rappel, B . un touche de Bauer manquait au tableau.

Marie Sasseur dit: à

@même
Si on peut le lire comme tel. Ne pas oublier les puissances de l’immédiat avant- guerre crispées sur une politique internationale de quotas migratoires avec une opinion qui leur est favorable. Je pense que c’est une hantise de cet ordre qui crispe le bostonien .

Je pense pas non, si on en croit -totalement confiance, pour son avis sur HPL- un de ses lecteurs, accessoirement un écrivain de talent.

http://nebalestuncon.over-blog.com/article-h-p-lovecraft-de-michel-houellebecq-64120013.html

B dit: à

Jean Langoncet , KT à bénéficié d’un procès équitable, coupable d’un crime antisémite déclaré irresponsable ( au moment des faits? Je n’ai pas tout lu). Je ne comprends pas comment un homme au XIX ème siècle peut en égorger un autre, comment il peut commanditer le découpage d’un journaliste, comment des femmes acceptent encore la loi du père, du frère, du Coran passéiste concernant la femme, comment il peut continuer de vouloir encombrer la planète d’armes nucléaires,quand son peuple crève de faim, de froid, de soif. Le siècle me dégoute, je n’aime pas les islamistes et tout ce qu’ils réussissent à semer .

B dit: à

Baker? Excusez,c’est qui ou quoi?

B dit: à

Et bien sûr, XXI ème siècle. Il y ceux qui le vivent sur l’adret, et d’autres plus nombreux sur l’ubac. Vous pardonnerez mon pessimisme.

Jean Langoncet dit: à

@Baker? Excusez,c’est qui ou quoi?

un cargo d’ennui très bien payé qui passe aussi à la télé (il revendique la paternité des droits de l’homme et des lumières ; voyez le cas critique)
https://www.youtube.com/watch?v=e9c1ya90N2M

B dit: à

Une allusion à la schizophrénie du jeune musulman?

D. dit: à

Mou j’ai pas eu le moindre effet secondaire de l’Astra-zeneca. Petite raideur à pine douloureuse pendant 48h, sans plus.

D. dit: à

Dans le haut du bras.

Marie Sasseur dit: à

@Petite raideur à pine douloureuse

C’était une injection de sérum phi.

B dit: à

C’est dommage qu’Axel B n’ait pas été en mesure de pondre d’autres merveilles du même genre. J’arrivais son morceau, je devais avoir 25 ou 26 ans,quand c’est sorti. Nous ne connaissions pas encore l’heure heureuse de l’économie mondialisée et de l’homme tout en plastique ave ces merveilleuses décharges pour nouvel horizon.

B dit: à

J’adorais.

B dit: à

Mou j’ai pas eu le moindre effet secondaire de l’Astra-zeneca. Petite raideur à pine douloureuse pendant 48h, sans plus.

Faut pas rester comme ça.

D. dit: à

Le général De Gaulle est né la même année que Lovecraft. 1890 produisait des grands originaux aux visages longs.

rose dit: à

« Si la couverture nuageuse le permet, il sera possible d’observer, dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 avril, une pleine lune un peu plus grosse que d’habitude. C’est en effet l’une des plus grosses pleines lunes observables depuis… 1948 »

Brinqueballe

Ciel bas et lourd.
La lune n’apparait pas

Bloom dit: à

Un copain écrivain m’écrit ce qui suit & qui me fait réfléchir:

« J’ai relu des journaux intimes, des correspondances des années 1918-1920. Quasi aucune mention de la grippe espagnole, qui tua plus de 10 % des infectés (entre 25 et 100 millions de morts). Cocteau, Roché, Fargue, Léautaud, Colette, Nin, Woolf, etc. Nada. On y parle rencontres, amours, coucheries, trahisons, cafés, météo, vernissages, dîners, voyages, états d’âme, paysages, boites de nuit… Obsèques aussi. Certes, un événement mondain.(…) »

Si vous avez vu les images de la BBC sur la pandémie à Delhi et les grandes villes (ce jeune garçon un peu dodu qui n’arrive même plus à se tenir debout pour franchir la porte de l’hôpital), vous avez une idée assez précise de ce qui nous attend lorsque le(s) variant(s) indien(s) seront sur notre sol. Je précise qu’il tue les enfants et ne fait pas de distinction de classe.

Vous aurez aussi noté qu’il n’existe en Inde aucune solidarité institutionnelle. 200 euros la nuit d’hosto. La jungle.

Dans le American Gothic de G.Woods,je suis plutôt dans l’attitude du fermier à fourche qui regarde le peintre droit dans les yeux, plutôt que dans celle de la fille, qui regarde de côté.
L’heure est grave.

et alii dit: à

bloom, comme chaque jour, je suis passée sur le blog  »
PUBLIÉ LE22 AVRIL 2021
Covid-19 : ce qu’on sait et ce qu’on ignore sur le variant indien
il est sur qu’il y a lieu d’être TRES inquiet;
bonne journée

Jibé dit: à

…ce qui explique que les occidentaux se bougent pour essayer de contrer le flot -qui va nous arriver.
Quant aux vaccins, dès lors qu’ils ne sont pas des biens communs… s’il y a un truc qui devrait être accessible à tous, c’est bien le vaccin.
Et l’eau.
C’est là qu’on voit qu’on y est pas.
(cf Guillaume Erner ce matin sur Fce Culture)

rose dit: à

Bloom

Variant britannique, brésilien, indien etc.
Si j’ai bien compris, le virus de Wuhan -Chine- est arrivé en Italie, en Europe etc.par le biais de voyageurs.
Les variants sont des adaotations du virus (des mutations) qui se développent ds tel territoire.
Les gens continuent de circuler.
Vers l’Angleterre et ils ramènent le variant anglais.
Fermeture de nos frontières concernant le Brésil et autres pays d’Amérique latine.

Ai compris le souci grave de l’économie et de la paupérisation qui s’installe.

Je ne comprends pas pkoi n’est pas mise en place une fermeture drastique des frontières : en dernière date du continent indien ?
Comme l’ont fait les iliens, australiens, nvelle Zélande Islande etc.

Dslée si ma demande est mal formulée.

rose dit: à

Lu Marc Gozlan.

Virus déjà entré en Europe.
Merci pour ce lien détaillé.

et alii dit: à

rose, vous aurez remarqué la précision des appellations
on ne dit pas comme ça « chante » pour faire « littéraire » ou « branché »dans une communication professionnelle
bonne journée

rose dit: à

Oui, et alii.
Ai remarqué mutation et non pas adaptation et une extrême précision ds les détails.
Ai aussi noté que nbre de gens travaillent partout, en silence, publient scientifiquement leurs données et leurs résultats.

Note bene tristounets :
-De ma famille maternelle émigrée d’Espagne, plusieurs sont dcd de la grippe espagnole (en France).
-Tu parles que tout le monde s’en tamponne le coquillard, des dents de ma mère, du coeur de rose qui palpite. Comoréhensible.

Bonne journée, ds la cuisine et au lit pour moi, en alternance.

Jazzi dit: à

« Je précise qu’il tue les enfants et ne fait pas de distinction de classe. »

Tu peux remercier ton employeur, Bloom, de t’avoir rapatrié en France avec toute ta famille !
C’est vrai que sans la mort d’Apollinaire, on n’aurait jamais entendu parler de la grippe espagnole.
Sont-ils nombreux les écrivains actuels qui écrivent sur la covid ?

Janssen J-J dit: à

@ « On y parle rencontres, amours, coucheries, trahisons, cafés, météo, vernissages, dîners, voyages, états d’âme, paysages, boites de nuit… Obsèques aussi. Certes, un événement mondain »
Heureusement il restera la littérature macroniste des années 2018-2021… Toujours les traces de nos correspondances littéraires sur la RDL. En attendant, restons joyeux entre nous, pourquoi s’en faire tous les jours à vouloir nous traumatiser avec la noirceur du monde ? bouh… Qu’est-ce que c’est 3 millions par rapport aux 60 à 1OO que personne n’a vu passer, jadis ? -> StGDP restera toujours égal à lui-même.

@ J’aime beaucoup les prises de position criminologiques d’Axel Bauer… Lui au moins il sait charger la barque à bon escient. C’est un légaliste qui n’est pas fou. Il respecte la Justice,comme BHL.

@ La traction astra-zénéca continue de bien fonctionner certes avec quelques soubresauts, même si elle provoque parfois chez les sujets jeunes de douloureux risques d’ithyphallisme temporaires… M’enfin, les femmes en sont épargnées et pas mécontentes, pour une fois.

@ Non plus, pas pu voir la lune rose… On est souvent au RV, et puis on est un brin déçu des nuages… Thomas n’a pas ces soucis. Autre déception pour le vexin, n’importe lequel sera le bon, mais on ne me rappelle pas, bien qu’étant sur leur liste. Dans ma contrée, 66 => ça passe pour être encore trop djeune ! Encourageant…

@ Sommes très inquiets pour le variant indien… Ce que la compétition électorale chez des fanatiques aspirant au pouvoir aurait provoqué !… Ah ouais ?… Tu y crois,toi, que Bolso à côté n’aurait été qu’un petit joueur ?… qu’il y aurait eu, aux Indes, un effet de cause avec leur besoin d’ouvrir largement les pèlerinages religieux… histoire d’engranger des voix ?

@ De l’eau ? – que d’eau, que d’os, j’aspire l’aqua, et vous en redonne…

Bàv, ce matin, -et aussi à CT-,une urgence ma pelle à 60km et ma batterie n’est pas totalement rechargée… (27.4.21_9.19)

rose dit: à

Renato

Même le chat est masqué.

Pas le cochon d’Inde, sur les genoux de la dame sérieuse, estourbi d’être sorti de sa cage. Sonné.

Jibé dit: à

« J’ai frémi en écoutant le poème de Paul Celan La rose de personne. Je vous l’envoie. »

je vous remercie Christiane, je le trouve au matin, et c’est heureux car le soleil est consolateur.
Ce poème dessine la trace ineffaçable de tous ceux dont on voulait avoir supprimé jusqu’à l’ ombre.

renato dit: à

opposés > contestées

Jazzi dit: à

« du coeur de rose qui palpite. »
« Bonne journée, ds la cuisine et au lit pour moi, en alternance. »

Il y a un homme là dessous, rose !

Patrice Charoulet dit: à

Bouffée délirante

« L’antisémitisme est une bouffée délirante. » (BHL , 27 avril 2021)

Janssen J-J dit: à

@ JL (apostille au nom de la cause rose) –
Si j’ai bien compris le propos de notre ami BHL-le guignolo de la matinale de FI…, voici. Ce gars-là n’aime apparemment pas les identitaristes d’aujourd’hui, repliés, et se nostalgise un brin du bon vieux temps des grands intellectuels engagés, universalistes et humanistes… Donc, il faut persister ! Et en pratique (décryptée) : en finir avec le scandale de cette cour de cassation qui n’a décidément fait pas son boulot. Non pas y mettre fin, on n’est pas facho quand même, mais en revoir la composition drastiquement ! « Faire en sorte » Léa, qu’à défaut d’un quota plus significatif de juges juifs ou pro-israéliens en son sein, on puisse au moins retrouver confiance en elle en l’obligeant à mieux faire sa besogne à l’égard des « dingos » islamistes, nous pondre au moins une jurisprudence moins laxiste en ce sens, hein !…
Effectivement…, ça se tient comme raisonnement objectif et engagé, dans la rectitude d’une ligne humaniste anti-communautariste bien comprise.
Ah ouais, tu trouves, toué ??? Vouigre !
A +
(NB / fait encore frais en avril, ébé non, je n’ouvrirai pas le col-mao de ma chemise blanche, hein, des foik on m’entartrerait la trombine)…

Soleil vert dit: à

Toujours étonné que l’on se plaigne du style de Lovecraft. Par exemple je ne me lasse pas de relire Night Ocean (la nouvelle, pas le recueil)

et alii dit: à

monsieur PATRICE C,vrai que la langue médicale s’impose, surtout sur la RDL ? Au détriment « du reste »
BHL n’est pas encore nobel!
allons passons sur BHL, ce ne sera surement pas son heure de gloire! qu’il bosse!
portez-vous bien

B dit: à

Faire en sorte » Léa, qu’à défaut d’un quota plus significatif de juges juifs ou pro-israéliens

???

Un juge c’est comme un médecin, il doit statuer sur des faits de façon impartiale . Il laisse son identité religieuse ou politique au vestiaire, les faits, rien que les faits, les preuves, les témoignages, les renseignements, l’enquête, et la Loi française.

et alii dit: à

rose, mon amie m’a dit que son rosier lui a fait plein de boutons et qu’elle allait m’en porter sur ma table; alors préparez-vous à vous concilier ces rivales !
je pense à vous

B dit: à

Vous aurez aussi noté qu’il n’existe en Inde aucune solidarité institutionnelle. 200 euros la nuit d’hosto. La jungle.

A ce propos j’ai vu une partie du biopic consacré à Gandhi, il a de bon que les images de rues et de campagne sont tournées aujourd’hui et sont quasi documentaires, pour ceux qui n’auraient pas idée de ce qu’est la misère ou la pauvreté dans ce pays contrasté.

et alii dit: à

on attend toujours les lois de la RDL!par P.Assouline
himself;j’espère être valide , surtout si les ergoteurs ont des problèmes de s(e)igle

et alii dit: à

La ville de Strasbourg a connu en 1518 une épidémie qui est encore un mystère pour les chercheurs. D’un seul coup, des centaines de personnes se sont mises à danser sans raison pendant des semaines entières. Retour sur cette énigme qui aurait pour origine une maladie encore indéterminée.
Cette crise marquera le début de la « peste dansante », une épidémie en apparence contagieuse qui va toucher près de 400 personnes. Dans un premier temps, Frau Troffea dansa sans s’arrêter pendant 4 à 6 jours d’après les historiens. La danse controlait son corps au point qu’elle ne pouvait pas manger,

et alii dit: à

Aujourd’hui encore, les historiens n’ont pas de réponse concrète sur les causes de cette épidémie dansante qui a eu lieu au début du XVIème siècle. Certains médecins ont été appelés sur les lieux, à l’époque de l’épidémie, et ont tous conclus à un phénomène de « sang chaud » . Une explication qui semble aujourd’hui aussi insolite que l’événement. À l’époque, les médecins ont statué que la maladie « du sang chaud » devait être combattue non pas par les saignements (une pratique qui se faisait pour de nombreuses maladies), mais belle et bien par la danse. Une erreur de jugement qui a conduit à la contamination de plus de 400 personnes.
https://www.letribunaldunet.fr/sante/peste-dansante-epidemie-fait-rage-1518.html#:~:text=Les%20causes%20de%20la%20%C2%AB%20peste%20dansante%20%C2%BB%20toujours%20inexpliqu%C3%A9es&text=%C3%80%20l'%C3%A9poque%2C%20plusieurs%20hypoth%C3%A8ses,l'empoisonnement%20par%20du%20seigle.

et alii dit: à

peste dansante:
« William Shakespeare appelait cet événement « The Dancing plague », la peste dansante. C’était bien vu. C’est une histoire qui devrait être célébrissime en France mais ça a été tellement la honte du clergé, en 1518, qu’il a essayé d’effacer le plus possible cette histoire ou en tout cas la minimiser, racontait Jean Teulé, qui publie un roman sur le sujet, invité du « Réveil Culturel ». Quelques années après l’événement, le protestantisme a déboulé et a chassé le catholicisme de Strasbourg pendant 150 ans. »

et alii dit: à

P.D
Il faut dire que cette épidémie est extrêmement bien documenté : les archives de l’époque incluent des notes des médecins, des sermons, des chroniques locales, et les billets émis par le conseil municipal de Strasbourg, complètement débordé par la situation. Pour les médecins, cette danse est « un mal naturel, causé par un échauffement excessif du sang ». Les autorités, estimant qu’il fallait que les malades dansent jusqu’à épuisement pour s’arrêter de danser, réquisitionnent le marché au grain, y font construire une scène, et des musiciens sont engagés pour encourager les danseurs..
Des siècles plus tard, les origines précises de cette mystérieuse contagion restent encore inconnues. Dès 1526, le médecin Paracelse, précurseur de la médecine moderne, se passionne pour ce sujet et vient à Strasbourg. Il nomme alors la maladie chorea lasciva et estime qu’il s’agit d’une révolte des femmes contre la tyrannie conjugale, comme il l’écrivait :

Rien n’irrite plus un homme qu’une femme qui danse. Et pour que l’affaire parût suffisamment sérieuse et pour confirmer l’apparence de la maladie, elle se mit à sauter, à faire des bonds, chantant, fredonnant, s’effondrant par terre, la danse finie, tremblant un moment puis s’endormant : ce qui déplut au mari et l’inquiéta fortement. Sans rien dire et prétextant cette
https://www.franceculture.fr/histoire/folie-dansante-fous-rires-possession-nonnes-histoires-hysterie-collective

D. dit: à

Axel Bauer ? Il se prénomme Alain.

et alii dit: à

ET l’épidémie de rire:
c’est un phénomène social qui serait à l’origine de l’épidémie. Elle pourrait en effet être due au stress induit par la fin de la colonisation au cours des années 1960, estime Charles F. Hempelmann, chercheur à l’université Purdue dans l’Indiana. De leur côté le sociologue Robert Bartholomew et le psychiatre Simon Wessely rappellent, dans Outbreak! The Encyclopedia of Extraordinary Social Behavior, que ces phénomènes d’hilarité collective ont été observés à plusieurs reprises en Afrique centrale, et suggèrent qu’ils puissent être la conséquence de la confrontation entre les valeurs traditionnelles avec lesquelles les enfants ont été élevés, et les nouvelles idées auxquelles ils sont confrontés à l’école.

D. dit: à

1890 vit aussi naître Man Ray et Maurice Genevoix.

D. dit: à

Également Stan Laurel et Agatha Christie.

et alii dit: à

rose:
pour vous à Marseille:
Pour tous les établissements s’engage donc un délicat jeu d’équilibriste entre protection des résidents d’une part, et respect des libertés et maintien du lien social, si crucial, d’autre part. Et si les EHPAD sont désormais mieux préparés et équipés pour faire face aux difficultés à venir, demeure néanmoins l’épuisement des équipes, se traduisant parfois, malheureusement, par une multiplication des démissions et départs, dans un secteur déjà à court de personnel.

On pourra malgré tout retenir un élément positif de la crise actuelle : sa propension à accélérer les mutations. Effectivement, en bousculant les habitudes, le contexte épidémique a poussé nombre d’établissements à innover, à repenser les pratiques et à engager, à marche forcée, des transformations, pour certaines salutaires.
https://www.ehpadia.fr/Ehpadia-n-21-Octobre-2020_a522.html

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Ehpadia, un magazine, un site web et une webTV pour tout savoir sur l’actualité des EHPAD et Maisons de Retraite
9e Colloque Santé de Marseille (22 et 23 juin 2021)
https://kedge.edu/faculte/recherche-et-contributions-intellectuelles/centres-d-expertises/sante-innovation/activites

et alii dit: à

rose
Emile Brin (promo 2018-2019) a développé un projet entrepreneurial durant le Module Innovation et dans son projet professionnel. Hébergé par la suite à la Business nursery de Marseille et soutenu par le Prevent2Care de la Fondation Ramsay Générale de santé, il a lancé “Mon Emile” : une plate-forme de services d’accompagnement personnalisé pour le bien-être des seniors.

https://monemile.fr/

B dit: à

En Inde, avec le variant indien, les médecins constatent que les vaccinés ne sont pas protégés. Sinon, l’horreur, le marasme pour ce peuple confronté à la pandémie. Je n’aimerais pas vivre actuellement dans ce pays, le plus gravement atteint de tous. Merci la Chine.

D. dit: à

Mais aussi Groucho Marx, Roberto Longhi, cher à renato, Yves Nat, cher à Chloux et enfin Adolfo Ruiz Cortines, cher à Puck.

et alii dit: à

SAAD
En France, tout un chacun a accès à des prestations à domicile qui ouvrent droit aux bénéfices d’avantages fiscaux. Il existe ainsi des prestations à domicile proposées au plus grand nombre : les Services à la personne.

Des services d’aide et d’accompagnement à domicile sont proposés plus spécifiquement à des publics vulnérables : les personnes âgées, les personnes handicapées ou les familles fragilisées. Ce sont les SAAD, les SSIAD, les SPASAD et les SPASAD « intégrés » Ces services permettent d’apporter à ces publics des prestations favorisant le maintien à domicile.

Selon le niveau de protections nécessaire à l’accompagnement de ces publics, les prestations peuvent relever de régime juridiques différents : régime de l’autorisation, régime de l’agrément ou dans le cadre commun du régime général.

Les Services à la personne
Les Services à la personne (SAP), définis dans le code du travail (Art. L. 7232-1), désignent des activités de garde d’enfants, de tâches ménagères ou familiales ou encore d’assistance aux personnes âgées ou handicapées quand elles sont exercées en mode mandataire. Ils visent à répondre au besoin croissant des familles d’être épaulées dans leur vie quotidienne.
https://solidarites-sante.gouv.fr/affaires-sociales/personnes-agees/droits-et-aides/article/aides-et-soins-a-domicile

B dit: à

D, il fallait un prénom un peu plus sexy qui colle à la musique et au clip. Vous feriez volontiers l’amour avec Alain ? Plus avec Axel, mettez vous à la place de la gente feminine en quête de fantasmagorie, Axel, Oui, Alain, non. Enfin en ce qui me concerne mais peut être est ce que cela relève d’un fétichisme j’ai souvent accordé un intérêt au prénom de l’objet du désir.

et alii dit: à

Le régime juridique des services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) est modifié par la loi n°2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.

Désormais tous les services intervenant auprès des publics fragiles au sens du code de l’action sociale et des familles (CASF) – personnes âgées, personnes handicapées, familles en difficultés – relèvent du régime de l’autorisation délivrée par le président du conseil départemental.

Depuis le 30 décembre 2015, tous les services agréés relevant du droit d’option ont basculé automatiquement dans le régime de l’autorisation, sans habilitation à recevoir les bénéficiaires de l’aide sociale, pour une durée de 15 ans à compter de la date de leur dernier agrément.

Tous les services d’aide à domicile sont désormais soumis aux mêmes règles de fonctionnement prévues par le code de l’action sociale et des familles et par le cahier des charges national annexé au décret n° 2016-502 du 22 avril 2016.

et alii dit: à

Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), créés en 1981, sont des services médico-sociaux qui interviennent au domicile des personnes âgées, des personnes en situation de handicap et des personnes de moins de 60 ans atteintes de pathologies chroniques ou présentant certains types d’affection afin de leur dispenser des soins (soins techniques infirmiers et soins de nursing).

Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ont vocation tant d’éviter l’hospitalisation, notamment lors d’une phase aiguë d’une affection pouvant être traitée à domicile et ne relevant pas de l’hospitalisation à domicile, que de faciliter les retours à domicile à la suite d’une hospitalisation.
https://solidarites-sante.gouv.fr/affaires-sociales/personnes-agees/droits-et-aides/article/aides-et-soins-a-domicile

B dit: à

D’éliminer les Norbert, Raymond, Jean-Jacques, Jean-Pierre, Jean-Claude, Robert, Tibere, les caillus guguss de façon générale, Charles, Georges, la liste est longue.

D. dit: à

Même avec Aline en effet je le ferais pas.
Alors qu’avec Axelle, pardon ! plutôt deux fois qu’une.

Bloom dit: à

Tu peux remercier ton employeur, Bloom, de t’avoir rapatrié en France avec toute ta famille !

Je n’ai jamais été rapatrié: je suis rentré à la fin de mon contrat (4 ans), et ma famille est rentrée un an avant.
Toujours dans l’erreur, Baroz. Tu mérites un bon retour du boomerang.

B dit: à

Enfin celles de ceux qui privilégient un commerce équitable entre congénères et ne’permettraient aucune infraction à l’éthique. Belle mascarade, n’est-ce pas?

et alii dit: à

mediapart:
SANTÉ ENQUÊTE
A Roissy, la zone d’attente se transforme en cluster
26 AVRIL 2021 PAR ROZENN LE SAINT
Depuis janvier, près de 200 Indiens en transit ont été placés en zone d’attente, à leur arrivée à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. 87 y sont toujours. L’indécente promiscuité dans ce centre favorise la circulation du virus, et possiblement de son variant indien. D’après nos informations, la police relâche par ailleurs des migrants positifs au coronavirus, sans suivi sanitaire.

et alii dit: à

Le programme que s’est fixé Rose-Marie Lagrave (née en 1944) est d’une extrême exigence : s’appliquer à elle-même les mêmes procédures d’objectivation qu’elle a utilisées pour étudier les autres en sociologue, non pour raconter sa vie mais pour produire du savoir. Son livre Se ressaisir n’est donc ni un récit autobiographique ni une auto-analyse, mais bien une étude d’une sociologue sur elle-même, une enquête austère, sans complaisance, qui examine un à un les éléments qui ont fait d’elle une « transfuge ».
Rose-Marie Lagrave, Se ressaisir. Enquête autobiographique d’une transfuge de classe féministe. La Découverte, coll. « L’envers des faits », 438 p., 22 €
Ce parcours a conduit une petite fille d’une famille rurale bretonne à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), au centre de Paris, un des hauts lieux de l’université française. Rose-Marie Lagrave s’est prise elle-même comme sujet d’étude avec tous les risques que cela comporte (complaisance, biais affectifs… et bien sûr la fameuse « illusion biographique ») ; et principalement celui de ne pas trouver. Car, disons-le, l’une des grandes qualités de cet ouvrage à bien des égards singuliers, c’est que la chercheuse nous plonge au cœur de ses interrogations, à commencer par l’intérêt scientifique d’un tel projet. Ce doute est permanent et tend à rendre la lecture d’autant plus intéressante, car il ne s’agit pas pour l’autrice de monter sur le fil du funambule mais bien de traverser. De tenir debout, pour filer la métaphore du beau titre de l’ouvrage, Se ressaisir.
nadeau

Alexia Neuhoff dit: à

BHL sur la Cour de cassation : « il n’est pas vrai, comme on le répète avec un masochisme stupéfiant, que son rôle doive se réduire à vérifier la conformité d’une décision de justice avec l’état du droit ».
Il se trompe. « La Cour de cassation ne constitue pas, après les tribunaux et les cours d’appel, un troisième degré de juridiction. Elle est appelée, pour l’essentiel, non à trancher le fond, mais à dire si, en fonction des faits qui ont été souverainement appréciés dans les décisions qui lui sont déférées, les règles de droit ont été correctement appliquées. C’est ce qui explique que la Cour de cassation se prononce non, à proprement parler, sur les litiges qui ont donné lieu aux décisions qui lui sont soumises, mais sur ces décisions elles-mêmes. Elle est en réalité le juge des décisions des juges : son rôle est de dire s’ils ont fait une exacte application de la loi au regard des données de fait, déterminées par eux seuls, de l’affaire qui leur était soumise et des questions qui leur étaient posées. Ainsi chaque recours a-t-il pour objet d’attaquer une décision de justice, à propos de laquelle la Cour de cassation doit dire, soit qu’il a été fait une bonne application des règles de droit, soit que l’application en était erronée. »

B dit: à

Il doit y avoir un nombre infini d’articles de lois à sa disposition qui ouvrent à révision des procès et dont cette cour use pour servir la justice dans le cadre qui lui est imparti. Le vice de procédure n’est pas la seule issue.

D. dit: à

I. The Book

The place was dark and dusty and half-lost
In tangles of old alleys near the quays,
Reeking of strange things brought in from the seas,
And with queer curls of fog that west winds tossed.
Small lozenge panes, obscured by smoke and frost,
Just shewed the books, in piles like twisted trees,
Rotting from floor to roof—congeries
Of crumbling elder lore at little cost.

I entered, charmed, and from a cobwebbed heap
Took up the nearest tome and thumbed it through,
Trembling at curious words that seemed to keep
Some secret, monstrous if one only knew.
Then, looking for some seller old in craft,
I could find nothing but a voice that laughed.

HPL – Fungi from Yuggoth

Bloom dit: à

Le Pakistan propose son aide à l’Inde, seule bonne nouvelle en provenance du sous-continent.
Les amis vont bien, Indiens et autres, mais sont terrifiés. 1 000 cs par jour recensés dans la seule petite ville de Pondichéry, en gardant à l’esprit que les chiffres réels sont au moins deux, voire trois fois supérieurs à ceux annoncés, dans le Maharashtra (Mumbai-Pune), à Delhi et en U.P. (300 millions d’ha), notamment.
Dans le bidonville à côté duquel j’habitais à Delhi, la situation est critique.

Pat V dit: à

En attendant Nadeau sur leur facebook
1 h ·
[Hommage à Alain Joubert] « On ne devient pas surréaliste, on l’est » aimait à dire Alain Joubert, qui aura donc été surréaliste jusqu’à sa mort, ce 23 avril. Cet homme de littérature et de cinéma, assidu dans les réunions et les pages d’En attendant Nadeau, aura été aussi de nos amis et de nos collaborateurs.
Dominique Rabourdin rend hommage à cette existence surréaliste 📕➡ https://bit.ly/3eCPHyj
Et François-René Simon rappelle la vie qu’Alain Joubert s’était choisie 📕➡ https://bit.ly/3aFJYXc

Jibé dit: à

Je me demande où ils en sont, ces gens que j’ai connus, vers Jaipur, avec qui j’ai passé quelques mois en compagnie de ma nièce qui bossait sur les zoonoses. Difficile d’avoir des nouvelles fiables, car les données ne sont pas récoltées correctement.

Et si je n’y avais connu personne, est-ce que ce serait moins pire pour moi? Pas sûr, simplement là, au danger massif qui vient du sous-continent s’ajoutent des visages d’il y a cinq ans, encore si frais ds mon esprit (des gens qui n’avaient pas les moyens de se soigner)

Jibé dit: à

Le Pakistan propose son aide, car une grande frontière commune les oppose/relie, rend solidaires de toute façon…

closer dit: à

Dieu merci, je ne suis pas dans la liste de B!

et alii dit: à

sur Books:

Empire of Depression: A New History, de Jonathan Sadowsky, Polity Press, 2020.
conclusion de l’article:
L’historien examine trois explications possibles de ce phénomène : la dépression a véritablement augmenté ; il y en a autant qu’avant, mais elle est mieux diagnostiquée ; des états psychologiques qui n’étaient pas considérés comme pathologiques sont désormais vus comme tels. Là encore, Sadowsky se garde bien d’émettre un avis définitif. « En tant qu’historien des sciences, il sait ce que les zélotes du réductionnisme scientifique ignorent : beaucoup de grandes théories se sont révélées à la fois infondées et dangereuses. […] L’essor et le déclin des thèses sur l’origine de la dépression montrent à quel point la science est aussi soumise aux effets de mode que l’industrie du vêtement », conclut David Luhrssen.

Jazzi dit: à

Merci pour l’information, Bloom.
Il faut dire que tes charges récurrentes contre Macron et son ministre socialiste des affaires étrangères suscitent bien des questions…

DHH dit: à

@et alii
je ,n’ai pas lu le livre de Rose marie Lagrave mais il m’interessee
je le lirai justement parce qu’il analyse un cursus assez banal et classique ,sinon tres repandu dans cette generation
et son interet apparemment c’est qu’il doit identifier pour ces cohortes de femme des obstacles d’ordre materiel économique et culturels qui se mettent en travers de ces parcours maois aussi le type d’occasions de les depasser qui s’offrent
De l’expérience que j’ai de ces destins ,il y a toujours le rôle déterminant joué par un enseignant
il m’a semblé que la transcription romanesque du sujet dans la saga Ferrante etait tout a fait conforme a l’idée que j me faisais des facteurs facilitateurs de ces parcours , a partir de ce que j’ai pu observer dans la vie de maintes femmes

Bloom dit: à

Tu te fais des films, Baroz.
C’est moi & mes équipes qui avons accueilli la Ministre de l’enseignement supérieur et la centaine de présidents d’université et de grandes écoles lors du « Summit Meeting » de 2018, partie essentielle de la visite du PR. (voir le Net)
C’est comme la théorie des 2 corps du Roi: professionnellement, je fais mon taf, mais je suis aussi citoyen.
Je ne sache pas que Mme Vidal ait eu quoique ce soit à redire sur ces 48h de folie pour moi, pour nous tous à l’Institut, à jongler entre 2 lieux à Delhi…nous avons plutôt reçu des témoignages de satisfaction soulignant le professionnalisme des équipes.
Facile de débiner derrière son écran.

Jean Langoncet dit: à

Affaire Halimi. Juger les fous pour satisfaire l’opinion par Camille Bauer dans l’Humanité de ce jour (je ne suis pas abonné mais l’amorce paraît intéressante ; voir aussi le rapport Belloubet remis hier qui préconise de ne pas modifier la loi – Le démagogue est le pire ennemi de la démocratie disait je ne sais plus quel ancien)
« Sous la pression de la rue, le ministre de la Justice veut réformer à la va-vite l’irresponsabilité pénale.
Répondre aux demandes de l’opinion plutôt qu’aux exigences de la justice. (…) »

lmd dit: à

…Shankar…

Bloom dit: à

Ravi Shanjar

C’est ShanKar, avec un K comme dans ‘tabernaK’…

Abishek Lahiri, plutôt, sarodiste de Kolkata, sur France Mumu il y a peu.
Ou encore Mehr et Sher Ali, pour la gigotte ‘quawwalienne’ genre Dargah de Nizamuddin.

Patrice Charoulet dit: à

0 Mme ou M. et alii

Un de mes deux cents dictionnaires est « Manuel alphabétique de psychiatrie », PUF.
Il est fatigué, tant je l’ai consulté. Je sais très bien ce qu’est un paranoïaque,un shizophrène …et une bouffée délirante (immense article de 500 mots). Vous vous piquez de vous y connaître en psychiatrie. Moi aussi.
BHL a tout simplement répondu à une question de journaliste par …une plaisanterie . Libre à vous de le décrier. Je ne raffole pas de BHL , mais il y a pire que lui en cherchant bien. Quant à sa lutte (légitime) contre l’antisémitisme, elle est indéniable. Du fond de mon obscurité, à mon niveau tout petit, je fais ce que je peux en la matière.

Jazzi dit: à

Il ne sert à rien d’empiler de nouvelles lois quand celles en vigueur ne sont pas appliquées.
Beaucoup de dysfonctionnements dans l’affaire Sarah Halimi, Jean Langoncet.
La police, qui aurait pu intervenir à temps et qui n’est pas intervenue, un soi-disant fou délinquant multirécidiviste jamais suivi par les services psychiatriques, des experts psychiatriques dont un professeur juif et une ex ministre de la justice qui conclut dans son rapport à l’irresponsabilité du prévenu et un fou qui curieusement fait des déclarations très sensées pour minimiser sa responsabilité…

Pat V dit: à

En attendant Nadeau
2 h ·
[Hommage à Alain Joubert] « On ne devient pas surréaliste, on l’est » aimait à dire Alain Joubert, qui aura donc été surréaliste jusqu’à sa mort, ce 23 avril. Cet homme de littérature et de cinéma, assidu dans les réunions et les pages d’En attendant Nadeau, aura été aussi de nos amis et de nos collaborateurs.
Dominique Rabourdin rend hommage à cette existence surréaliste 📕➡ https://bit.ly/3eCPHyj

Jean Langoncet dit: à

Lapidaire, Jazzi

Pat V dit: à

Et un second hommage de collaborateur à En attendant Nadeau :

Et François-René Simon rappelle la vie qu’Alain Joubert s’était choisie 📕➡ https://bit.ly/3aFJYXc

et alii dit: à

c’est monsieur que je ne vois pas où est la plaisanterie de BHL ,dont je connais le travail ;(et je sais comme il a à coeur la culture juive et sa place dans cette culture (je connais « la règle du jeu » qui est l’expression de son regard et de son activité);ce n’est pas une raison pour ne pas attendre de lui une expression « soutenue » du diagnostique dans une affaire particulièrement sensible

Petit Rappel dit: à

Cette histoire strasbourgeoise ressemble beaucoup aux effets de l’ ergot du diable, dont l’ affaire de Pont Saint Esprit est dans les annees 1950 le dernier sursaut. Ledit ergot pouvait passer dans la moisson’ et de la dans le pain. D’où visions ou mouvements erratiques. il fonctionnait beaucoup dans la Lorraine voisine, theatre à la même époque sous ses ducs d’une chasse aux sorcières très combustible. Iconographiquement il pourrait il y avoir un lien avec les Danses Macabres qui surgissent à partir du XIV – XV: Bâle, les Innocents, Kernascledn, Kermaria- en- Isquit, les Innocents à Paris.. Il est à noter que l’ergot sabbatesque ne pousse pas au bord de la mer, c’est pourquoi les récits de Sabbat concernent les terres l’ intérieur ou l’ Argoat, et non les côtes. Hypothèse, certes, mais pas sans fondement. Pour le reste.0n voit des chapelles détournées en boîtes de nuit par la population , parfois même protégées par un dignitaire de l’endroit. des exemples autour de 1640 dans le Journal de Maunoir. Et si l’on veut connaître les pratiques paysannes réprouvées, le monumental Traité de la Superstition du tres anticonformiste Abbé Thiers. Bien à vous. MC

Jazzi dit: à

Le problème, Jean Langoncet, c’est que des grenades explosives dégoupillées comme Kobili Traoré, qui a massacré Sarah Halimi, il y en a plein les rues de Paris et d’ailleurs !
Et le plus inquiétant est que tout le monde semble dépassé par les évènements…

Jean Langoncet dit: à

Ah bon … Je vais me promener. À ce soir, peut-être, si Dieu me prête vie.

MC dit: à

La Défense par la folie ne date pas d’hier. Dans les annees 1840, l’ avocat Jules Paillet, un des jeunes maîtres de son temps, eut à défendre llacause. de Papavoine, coupable d’avoir asassanine une mère et ses deux enfants dans le Bois de Boulogne. La Défense de Paillet roula sur la folie. L’ époque sachant prendre ses responsabilités, et le Code Napoléon n’ayant pas encore été réécrit une bonne dizaine de fois, Papavoine n’en fut pas moins guillotine. L’indécente psychiatrisation de la justice vaut ici impunité et prime a la récidive donnée au meurtier.quoi que le Monde ou que l’ Humanite en dise. MC

MC dit: à

BHL a un regret: ne pas avoir été Malraux. C’est pourquoi il lui taille des croupières , n’ étant que BHL. La version filmée de l’ Espoir et Bosnia! illustrent jusqu à la caricature le petit Malrau autour du grand jamais je serai chez Petit Malraux poursuivi parle fantôme du Grand Homme, avec la Ludmila Tcherina qu’il merite. Il se peut malgre tout qu’il ne dise pas que des âneries, mais que de livres inutiles et deja morts nes! Que de tintamarre médiatique pour si peu de chose….

DHH dit: à

@ Alexia
je trouve comme vous qu’on fait un mauvais procès à la cour de cassation
Son rôle est de dire le droit et pas de le faire Ce principe répond une exigence de séparation des pouvoirs, socle de la démocratie ,et elle l aurait transgressé en désavouant la cour d’appel
Car sur la base du droit actuel , les textes qui auraient permis de juger cet assassin monstrueux étaient applicables au crime commis, mais , en vertu de la loi pénale ,pas a celui qui l’a commis., s’il est avéré (et dans ce cas à partir du rapport de 7 experts psychiatres ) qu’il ne disposait pas de ses facultés mentales au moment où il a agi
Et ,dans le silence du texte pénal en vigueur sur d’eventuels cas particuliers ou exceptions ,ce principe ne peut que s’appliquer, quelle que soit la cause de cette altération de la conscience du criminel
La Cour de cassation ne pouvait donc que confirmer les conclusions des juridictions du fond écartant la possibilité d’un procès pénal et acter leur conformité à la loi
Certes nous sommes déçus ;amers, de voir que la loi n’a pas permis à la justice de répondre à un légitime besoin de voir infliger à un assassin odieux une punition a la hauteur de son crime . Mais ,unique point positif, en confirmant cette impossibilité, l’arrêt met en évidence une lacune evidente de la loi, qui vaut appel à sa modification par le législateur à la faveur du sentiment de scandale qu’elle a suscité, en assurant une forme d’impunité a un monstre de cruauté
Car c’est au seul législateur qu’il appartient de combler cette lacune en modifiant la loi .Et c’est dans le respect de cette separation des pouvoirs que l’executif travaille a l’élaboration d’un projet de texte qui sera soumis à son vote.
Et tout cela est bien loin des envolées scandalisées et vaticinâtes de BHL, digne disciple de Botul

mc dit: à

folles autocorrections! lire : du petit Malraux poursuivi par le fantôme du grand homme

Mc dit: à

Ouî DHH, mais cet unique bénéfice d’une rectification de la loi vient après au moins trois cas du même genre, incluant psychiatrisation du terrorisme. c’est réagir bien tard, et bien cher payer.

mc dit: à

payer en vies innocentes, bien sur

DHH dit: à

@MC
effectivement
il a fallu un crime particulierement horrible et l’impact médiatique que lui a donné sa composante antisemite pour que les pouvoirs publics s’émeuvent de cette lacune de la loi
comme je l’ai ecrit en d’autres occasions citant Umberto ECO :
« le scandale existe à partir du moment où on décide de le faire cesser »

DHH dit: à

correction:
vaticinantes

D. dit: à

II. Pursuit

I held the book beneath my coat, at pains
To hide the thing from sight in such a place;
Hurrying through the ancient harbor lanes
With often-turning head and nervous pace.
Dull, furtive windows in old tottering brick
Peered at me oddly as I hastened by,
And thinking what they sheltered, I grew sick
For a redeeming glimpse of clean blue sky.

No one had seen me take the thing—but still
A blank laugh echoed in my whirling head,
And I could guess what nighted worlds of ill
Lurked in that volume I had coveted.
The way grew strange—the walls alike and madding—
And far behind me, unseen feet were padding.

Alexia Neuhoff dit: à

Merci DHH d’abonder dans mon sens ou plutôt de réaffirmer le rôle exact de la cour de cassation que BHL, dans une bouffée d’émotion, méconnaît ou feint de méconnaître. Fort heureusement, l’émotion ne fonde pas le droit. (Voyez comme le spectre de la guillotine n’a pas tardé à apparaître…) Si l’émotion est légitime dans le cas qui nous occupe comme pour tout cas semblable de crime gratuit, elle devrait appeler ceux qui s’expriment publiquement – à commencer par le président de la République !- à faire silence, ou bien à une certaine modération ou, pour le moins, à ne pas écrire de contre-vérité.
Faut-il, à chaud, rectifier la loi ? Est-ce absolument nécessaire ? Cela n’empêchera pas que des experts psychiatres auront à déterminer le degré de responsabilité pénale des futurs assassins.
Par ailleurs, si j’étais de la famille de Sarah Halimi, je m’opposerais fermement à ce que son nom soit accolé à pareil amendement.

Bloom dit: à

Les dégâts du pas-de-vaguisme sont irréparables.

J’ai lutté pendant 3 ans contre le phagocytage de l’établissement dont on m’avait confié la direction par la mouvance hindou fondamentaliste incarnée le Président du CA, désireux de se venger de la colonisation française. J’ai alerté tout le monde, on m’a dit que ce n’était pas si grave, que c’était un clash de personnalités, etc.
On m’a muté dans la capitale après 3 ans pour que j’y termine mon contrat(je passe sur les menaces de mort de la mafia tamoule)
In fine, plus d’un an après, le président du CA a été blackboulé par les diplos & Paris suite à un article du Monde qui mettait au jour de très graves irrégularités. Entretemps, il a bousillé mon successeur qui a fait une dépression après 6 mois et n’est jamais revenu en Inde. Un type super, sinisant, un professionnel aguerri, haché menu.
Qui avait raison? M’a-t-on écouté? Non, on m’a « juste » exfiltré et gardé car je suis un pro. Dont acte. Mais le problème a-t-il été traité? Non. Pas jusqu’au scandale médiatique.
C’est la culture de ce pays, la France. Un vieux truc de secret qui va chercher loin, très loin…
C’est ce qui tue ce pays: on ne traite pas les problèmes quand il faut, par paresse et veulerie. Quand on le fait, si on le fait, c’est trop tard.
Beaucoup trop de lâcheté dans ce pays, qui risque d’en crever.
C’est pas du U. Eco, mais du vécu.
Et je pourrais évoquer une dizaine d’affaires similaires…

petit rappel dit: à

Je ne vois pas comment on pouvait éviter la guillotine en 1840. Pour information, Julien Sorel y est aussi passe, et en fin de siecle le Gauvain de Quatre-Vingt Treize. Villiers dans les Contes Cruels donne à un personnage réel, le Docteur La Pommeraye, empoisonneur notoire, la mission au nom des intérêts supérieurs de la France de dire par un geste posthume a ses bourreaux de dire s’il y a quelque chose après le passage du couteau. Sans parler de Zone ( Adieu / Soleil coup coupe) ou de Fantomas s’évadant de la Santé en ayant bien pris soin de faire guillotiner son double. Je ne veux pas suggérer un  » goût de la guillotine » mais c’est aussi un thème litteraire…

Jean Langoncet dit: à

(je ne vois pas quelle proposition de loi sérieuse permettrait de condamner pénalement une personne irresponsable, sauf à gauchir le droit.)

Jean Langoncet dit: à

(dans ses principes)

lmd dit: à

Rzenato, j’ai beaucoup écouté les disques de Ravi Shankar et ceux des musiciens de jazz qui ont été directement inspirés par cette musique . Finalement ce jazz-là n’est pas celui qui me reste le plus cher. Et me souvenant simplement de titres, c’est ce Calcutta blues qui m’est revenu, que j’ai eu envie de faire écouter et pas R.Sh. qui a perdu de son attrait, qui s’est un peu décoloré ; va comprendre.

Marie Sasseur dit: à

@C’est ce qui tue ce pays: on ne traite pas les problèmes quand il faut, par paresse et veulerie. »

Hum. A Paris surtout…

 « Forcément, tous les voisins l’ont entendue hurler, il aurait fallu seulement quelques secondes pour la sauver ! » répète le petit bonhomme, la voix brisée. »

https://www.causeur.fr/sarah-halimi-meurtre-antisemitisme-islam-144823

Jean Langoncet dit: à

(l’assassin peut-il encourir des sanctions civiles ?)

DHH dit: à

D’ailleurs l’irresponsabilité pénale ne supprime pas la responsabiliyé civile qui prescrit a l’auteur d’un dommage d’en donner réparation a ceux qui en sont victimes a titre direct ou indirect.
je pense que les jugements anterieur ont fait deiut en ce sens aux membres de la famille qui se sont portés partie civile
j »ai connu le cas d’une de mes collaboratrices qui a tué son mari;un vrai sale type, s’un coup de fusil de chasse ;Considereé comme legerement debile elle a eté jugée irresponsable et apres quelques semaine de préventive à Fleury Merogis nous l’avons accueillie de nouveau sur son poste.
Mais elle s’est souvent ouverte à moi de la charge tres lourde que representait pour elle l’indemnisation fixée par le juge de la fille de son mari née d’un premier mariage

DHH dit: à

@MS
Le « goût de la guillotine « n’existe pas encore à ma connaissance mais il y sur le sujet un magnifique travail de Daniel Arasse sur « l’imaginaire de la guillotine ». C’est le titre de l’ouvrage

Bloom dit: à

C’est le peuple de Paris qui a fait les révolutions, 89, 30, 48, 71.
Problème, il n’y a plus de peuple, à Paris. Des bobos + des paupérisés socialement.
Pas plus égotiste qu’un bobo. Pas plus désocialisé qu’un paupérisé.
Tu m’étonnes que les matafs rêvent de putsch…

BHL a quand même eu les burnes d’accompagner les mukhti bahinis (maquisards) de Jessore dans leur combat contre l’ogre pakistanais lors de la guerre d’indépendance du Bangladesh en 1971. C’est sa rencontre avec le Malraux de l’appel à l’intervention qu’il y est allé.
Son livre, Les Indes rouges dans la version poche (autre titre pour l’original chez Maspéro) est ce que l’on a écrit de mieux sur ce qui fut un génocide avorté.
Rendre à César…

et alii dit: à

Que de tintamarre médiatique pour si peu de chose…./
C’est une conclusion qui me semble malheureuse (,et j’ai eu très peur de l’écrire) les réactions sur le blog montrent assez que tout cela dépasse de très loin la personne de BHL, et que l’absence de réactions justement a eu pour corrélat une prise de conscience de l’insupportable, l’inadmissible en FRANCE . que c’était trop énorme et terrible, pas du « tintamarre » de « charivari » de « plaisanterie, « qu’on ne devait pas plaisanter avec ça inconsidérément » mais se ressaisir face à l’horreur
qu’on en éprouvait

Jean Langoncet dit: à

(croire en une justice divine peut-il constituer une réparation ?)

Jean Langoncet dit: à

@lapidaire, Jazzi

Pour les avocats des victimes

DHH dit: à

La seule approche qui eût permis à la Cour de cassation d’invalider le jugement qui lui etait soumis , aurait ete une mise en cause de l’appréciation par la juridiction de jugement de l’etat maental de l’accusé au moment du crime et son desaveu en conséquence
Or il apparaît que la convergence des avis .
émis par les experts psychiatres consultés (7 sur 8) excluait tout doute sur la solidité du fondement de cette décision

closer dit: à

Luc Ferry disait hier matin que rien n’obligeait la Cour à prendre la décision qu’elle a prise. Elle pouvait très bien renvoyer à un tribunal la charge de décider de la santé mentale de l’assassin.

closer dit: à

Justement, dans un cas aussi grave, un seul avis divergent pouvait suffire à justifier un renvoi aux Assises.

Jean Langoncet dit: à

Ma remarque ne visait pas les avocats aux Conseils.

closer dit: à

La Cour n’était même pas obligée de suivre un avis unanime (semble-t-il).

DHH dit: à

@ Bloom
on peut cevoluer et pas forcement en bien en 50 ans , surtout quand de jeune philosophe brillant appelé à un grand avenir de penseur, on se transforme au fil du temps en star grisée par son rayonnement mediatique , obsédée par l’édification de la statue dans laquelle l’éternité va le changer ,

Jean Langoncet dit: à

Les rapports d’expertise sont un élément du dossier et ce ne sont pas les experts, dont les avis dans cette affaire sont au demeurant largement concordants, qui jugent.

closer dit: à

Passou nous fera-t-il le plaisir de saluer le succès de Florian Zeller aux Oscars ? Je sais bien que la RdL n’est pas un blog de critique théâtrale, encore moins cinématographique, mais Zeller, comme Yasmina Reza est aussi un romancier. FZ et YR sont jumeaux, succès mondial dans le théâtre, romanciers appréciés…Tous les deux font partie de la confrérie des écrivains déçus de l’humanité. Avec Houellebecq, ils formant un trio de misanthropes magnifiques !

Quelques chose me dit que Passou ne les aime pas trop ces trois-là. Il parle de MH, avec réticence, parce qu’il est vraiment impossible de faire autrement. Mais Reza et Zeller ? Si j’étais aussi bien organisé que Christiane, par exemple, je pourrais vérifier en 45 secondes s’il leur a déjà consacré un billet…

Si non, il serait peut-être temps de s’y mettre.

Jean Langoncet dit: à

Il me semble que Luc Ferry se trompe et méconnaît le pouvoir souverain des juges du fond. Ainsi qu’il a été rappelé, la Cour de cassation n’est pas un troisième degré de juridiction et seule une atteinte au « pur » droit aurait pu justifier une cassation de la décision de la cour d’appel et la saisine éventuelle d’une cour d’appel dite de renvoi pour rejuger l’affaire. Ce mécanisme de renvoi est ici inopérant.

Bloom dit: à

Certes, DHH, mais il est bien de rappeler un certain nombre de faits pas connus de tous.
Il a aussi été très réglo avec mon ami bengali Kaiser Haq, ancien « combattant de la liberté » et grand poète anglophone,à qui il a permis de bénéficier de l’audience de ses rencontres à La Règle du Jeu. Pas rien pour quelqu’un qui était jusqu’alors cantonné aux cercles anglo-saxons…

Marie Sasseur dit: à

S’il n’est pas tombé pour incitation à la haine raciale, en voilà un qu’on est content de voir s’afficher, pour ce qu’il cache
Un abuseur sexuel, ca manquait à son CV.
C’est fait, et c’est tant mieux.

« L’affiche géante à l’effigie d’Eric Zemmour, accrochée à un échafaudage par un collectif d’extrême droite, a opéré chez elle comme un déclencheur, lui rappelant un «instant de [sa] vie dégoûtant». Samedi 24 avril dans la soirée, Gaëlle Lenfant, bibliothécaire à l’université et conseillère municipale PS d’Aix-en-Provence, a publié sur sa page Facebook un long récit mettant en cause le polémiste dans une affaire d’agression sexuelle, assorti du hashtag #balancetonporc. »

https://www.liberation.fr/politique/eric-zemmour-accuse-dagression-sexuelle-il-y-a-quinze-ans-a-la-rochelle-20210427_7HBCLUXMGVCBHNBN5FMJMRGX7A/

Marie Sasseur dit: à

@Que de tintamarre médiatique pour si peu de chose….

Je ne comprends à ce que  » peu de chose  » renvoie ?

Marie Sasseur dit: à

J’ai écouté BHL ce latin sur Inter

Je ne sais pas où Charoulet a entendu de  » l’humour ».
Il n’y en avait aucun dans la réponse de BHL, a la journaliste .
Il répondait à la motivation de cette  » bouffée délirante « , ayant conduit à l’assassinat de S. Halimi.
Et pour une fois, il a été convainquant.

Marie Sasseur dit: à

Ce matin. Vous trouverez le lien de l’émission.

Jibé dit: à

« Et je pourrais évoquer une dizaine d’affaires similaires… »
Bloom, vous parlez du pas-de-vaguisme. Je vois très bien, c’est idem dans l’université française où le plagiat (par exemple) se pratique comme un sport quotidien, est souvent reconnu, mais jamais dénoncé. Pour la bonne raison que le dénonciateur est immédiatement exfiltré vers un poste de merde, l’équivalent du limogeage en son temps pour un préfet. Pareil pour la cooptation des collègues, un vrai must qui élimine des gens très bons au profit de gens très habiles en courbettes, des femmes au profit des hommes encore souvent et des nouveaux venus au profit d’héritiers.
Je n’ai pas vu Mme Vidal sur ces fronts-là.
Elle a sûrement d’autres « islamo-gauchistes » à fustiger que simplement rappeler la règle.
L’administration, ses rouages trop lâches, ses lenteurs et ses protocoles, vous voyez ça, etc etc etc

Jean Langoncet dit: à

(certains avocats feraient bien de travailler leurs dossiers et de s’attacher à défendre les droits de leurs clients plutôt que de courir les plateaux des chaines télévisées « d’information » – c’est mon intime conviction)

Jean Langoncet dit: à

Merci B pour cette petite touche d’exotisme

MC dit: à

Peu de chose? Me serais- je mépris sur la valeur du Testament de Dieu, de L’ Idéologie Française et autres Daniel Pearl? Il est possible que l’article lui aille mieux de par un format qui oblige à resserrer, Mais ses livres vous tombent des mains. De quoi donner raison à Rivarol: «  Un livre qu’on soutient est un livre qui tombe. «  MC

B dit: à

MS, vous donnez encore dans le scandale sexuel, pedophile, incestueux. Il y a aussi des femmes dont on parle peu, Céline dans son voyage( le narrateur) accompagne une amie qui se régale d’un petit garçon moyennant monnaie à la maman. C’est vieux comme le monde et la prostitution, aussi vieux également que Cain et Abel. Je me demande si compagnon sans le savoir transgressait bien que nous puissions supposer qu’il n’ait pas encore eu temps de circonscrire le territoire de l’autorité er de l’interdit au moyen de ligne jaunes puis blanches. Au fait, de quelle couleur sont elles aujourd’hui sur nos itinéraires?

B dit: à

Cromagnon.

B dit: à

Vous faisiez quoi, Bloom, à Pondichery?

D. dit: à

C’est un comptoir, Bérénice. Je pense qu’il y buvait des 🍻.

Marie Sasseur dit: à

Pels amoroses de l’occitan, del catalan, del breton, del còrse, de l’alsacian o encara del basco, demorarà un jorn istoric aquel 8 d’abrial / ce 8 avril restera un jour historique pour tous les amoureux de l’occitan, du catalan, du breton, du corse, de l’alsacien ou encore du basque. Istoric  que pel primièr còp dempuèi 1951 / historique car pour la première fois depuis 1951, date de l’adoption de la loi Deixonne, un texte législatif spécifique traite des langues régionales. Ce texte a été adopté par 247 voix pour, 76 votes contre et 19 abstentions. 

https://www.francebleu.fr/emissions/les-mots-d-oc-de-france-bleu-occitanie/toulouse/une-loi-pour-les-langues-regionales

D. dit: à

Bérénice est très exotique à ses heures.
Si ça se trouve elle fait la danse des bananes en douce dans son coin sans qu’on en sache rien.

Bloom dit: à

Je vois, Jibé. J’ai vite quitté la fac, malgré la gentillesse des collègues, mais minable petit PRAG, j’étais un OS taillable et corvéable à merci, avec le sourire. Tellement burnout que j’ai mis du diesel dans ma bagnole & me suis fait avaler ma CB…
On marche sur la tête et ça fait très mal à ce qu’il y a dedans & au reste.

Jean Langoncet dit: à

@Bérénice est très exotique à ses heures

Insinuez-vous que sa compagnie est incompatible avec celle des détenus ordinaires ?

B dit: à

Tellement burnout que j’ai mis du diesel dans ma bagnole &

J’ai fait l’inverse, j’ai mis de l’essence dans ma diesel et j’ai oublié ma carte au cinéma au distributeur .

Brinqueballe dit: à

Oh D, on dirait un batracien avec ses cuisses musclées, la Joséphine!
Une grenouille de Seine.

D. dit: à

III. The Key

I do not know what windings in the waste
Of those strange sea-lanes brought me home once more,
But on my porch I trembled, white with haste
To get inside and bolt the heavy door.
I had the book that told the hidden way
Across the void and through the space-hung screens
That hold the undimensioned worlds at bay,
And keep lost aeons to their own demesnes.

At last the key was mine to those vague visions
Of sunset spires and twilight woods that brood
Dim in the gulfs beyond this earth’s precisions,
Lurking as memories of infinitude.
The key was mine, but as I sat there mumbling,
The attic window shook with a faint fumbling.

Bloom dit: à

Bloom, à Pondichery?

J’y dirigeais l’Alliance française, contre l’Ogre.
En sont sorties un certain nombre de choses, notamment la dernière pièce du Théâtre du Soleil, Une Chambre en Inde, où dame Ariane et dame Hélène ont satirisé mon personnage de belle façon. Nicolas Carré, qu’il s’appelle.
Peut-être le plus beau projet de ma petite carrière.

B dit: à

JL, de ma longue vie déjà, je n’en ai rencontré que deux. Un hors cadre professionnel, inquiétant . Un autre, hyperspeedé que je n’aurais pas aimé rencontrer dans d’autres circonstances, pas qu’il ait été mauvais mais quand même, dans cet état, à éviter.

Marie Sasseur dit: à

@ » Peu de chose? Me serais- je mépris sur la valeur du Testament de Dieu, de L’ Idéologie Française et autres Daniel Pearl? »

Vous aurais-je mal lu, Courtaud?
( c’est possiblement une éventualité, j’ai des km au compteur, today)

Mais que diable vouliez- vous dire par  » peu de chose », dans ce message, je crois d’ailleurs qu’Être Al, ne s’y est pas trompé,
je vous cite , à propos de BHL ce matin sur Inter, pour son bouquin  » sur la route des hommes sans nom » non encore paru, et amené à s’expliquer sur cette décision judiciaire concernait le meurtre de S. Halimi:

 » Il se peut malgre tout qu’il ne dise pas que des âneries, mais que de livres inutiles et deja morts nes! Que de tintamarre médiatique pour si peu de chose…. »

C’est quoi ce « si peu de chose  » ?

Marie Sasseur dit: à

Et Al

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, soyez précis, vous dezinguez les bouquins de BHL, on ne vous a pas attendu pour ce faire, d’ailleurs!
Mais l’ennemi public ( lol et private joke) s’est exprimé, sur l’affaire Halimi,ce matin sur Inter, avec des arguments qui ne sont pas ceux d’un imbecile.

Bloom dit: à

Et avez-vous eu, Bloom, le Pondichéry facile?

J’ai eu le Pondichéry difficile, mais difficile, dans ces conditions d’abandonner ce comptoir de l’Inde au vilain Géant pendjabi biberonné à la daube franmac de l’ashram de Sri Aurobindo ..

Karikal, 2h de route vers le sud, pire que Pondy, encore plus corrompue…je ne pensais pas que ce fût possible…on ne touche jamais le vrai fond, en Inde…il y a mille et un doubles fonds…

Mahé, non existant, comme Yanaon (réplique de la Tour Eiffel dans les champs de l’Andra Pradesh)

Chandernagore, quelques ruines, vraie petite ville bengalie, un peu plus classe que les autres états, le Bengale.

Amar sonar bangla
Ami tomake bishhon bhalo bashi
Tomake chara, ami batshbo na!

– Tagore

Bloom dit: à

mais difficile, dans ces conditions

mais PAS QUESTION, dans ces conditions…

Jazzi dit: à

« In fine, plus d’un an après, le président du CA a été blackboulé par les diplos & Paris suite à un article du Monde qui mettait au jour de très graves irrégularités. »

C’est toi qui leur a passé l’info, Bloom (smile).
C’est courageux de ta part de cracher le morceau !
Mais est-ce vraiment un mal français : n’est-ce pas la règle dans les services diplomatiques ?

Marie Sasseur dit: à

Bloom, racontez-nous plutôt les aventures de Tonton en Inde, si c’est de votre époque ( pour ceux qui se foutent de votre personnage de théâtre, et prétendent a l’intérêt général)

D. dit: à

. Recognition

The day had come again, when as a child
I saw—just once—that hollow of old oaks,
Grey with a ground-mist that enfolds and chokes
The slinking shapes which madness has defiled.
It was the same—an herbage rank and wild
Clings round an altar whose carved sign invokes
That Nameless One to whom a thousand smokes
Rose, aeons gone, from unclean towers up-piled.

I saw the body spread on that dank stone,
And knew those things which feasted were not men;
I knew this strange, grey world was not my own,
But Yuggoth, past the starry voids—and then
The body shrieked at me with a dead cry,
And all too late I knew that it was I!

B dit: à

c’est possiblement une éventualité, j’ai des km au compteur, today)

je l’ai aperçu de profil, le creux de la joue, en rentrant. Cela dit, avoir des kilomètres au compteur, des heures de vol, dans le langage populaire n’est pas très élogieux. Surprise de vous lire l’employer pour vous illustrer.

Marie Sasseur dit: à

Je suis très fatiguée de ma route today, mais bien moins finalement, que par la lecture de commentaires piteux et habituels des mêmes.

A demain, c’est pas sûr.

27/04/2021, 20h39.

MC dit: à

Sasseur je parlais des livres cités. Je n’ écoute pratiquement plus la radio, plus guère la télévision, et ne lis que la presse écrite . Ce qui m’ a fait écrire qu’il peut être bon dans les formes brèves. Et toujours meilleur à l’oral qu’ a l’ écrit, me semble-t-il. Alors pas de procès pour un entretien dont j’ignorais l’existence, SVP

renato dit: à

« Shankar »

Il ne me semble pas « décoloré », lmd, le moment est peut-être venu de prendre en considération la musique : les modes, les structures, les règles du jeu, etc.

B dit: à

Piteux, vous cultivez sans relâche une haute opinion de vous même alors forcément ceux qui n’en ont que faire vous paraissent pitoyables. Rendez vous in extenso. Peut être votre sentiment vesperal s’en trouverait émoussé cependant une relecture de vos moments serait utile à perfectionner votre trace.

B dit: à

Relisez vous.

MC dit: à

Sur Lovecraft il y a le Sprague de Camp, dont la biographie vaut le détour venant de qq qui l’ a connu. Et quid de Derleth surnommé « le St Paul du Lovecraftisme? » qui sut parfois se mettre jusqu’au méconnaissable dans les pas de son Maître? Bien à vous. MC

Jean Langoncet dit: à

Quand même une observation. Laisser entendre qu’il suffit de plaider la folie pour échapper à un procès ou pour être relaxé relève de la malhonnêteté. Ces conditions sont très rarement réunies. Les décisions critiquées, rendues au nom du peuple français, sont d’autant plus remarquables au vu des pressions et tentatives d’intimidations dont les différentes juridictions ont pu faire l’objet.

Jazzi dit: à

« Je suis très fatiguée de ma route today »

Mais qu’est-ce que vous faites à sillonner les routes en voiture, à longueur d’année, MS !
La limite des 10 km ne semble pas vous concerner.
Vous ne conduisez pas des camions au moins : chauffeuse-routière ?

Jean Langoncet dit: à

@Car c’est au seul législateur qu’il appartient de combler cette lacune en modifiant la loi .Et c’est dans le respect de cette separation des pouvoirs que l’executif travaille a l’élaboration d’un projet de texte qui sera soumis à son vote.

Ce commentaire de DHH a un goût de « c’est toujours ça de pris » vengeur.

B dit: à

Jazzi, c’est peut-être dû à un système de conversion, d’unités à unités, ne me demandez pas ce que Sasseur mesure et convertit en kilomètres, je n’en sais rien. Il y a aussi et c’est plus probablement le cas, la dérogation légale qui ouvre aux déplacements autorisés.

Marie Sasseur dit: à

@La limite des 10 km ne semble pas vous concerner.

Non, elle ne me concerne pas, comme tous ceux qui bossent.

D. dit: à

Je vois qu’une solution, Jazzi : Sasseur est keuf 😁.

rose dit: à

Jean Langoncet dit: à
(croire en une justice divine peut-il constituer une réparation ?)

Oui.
Tout ce qui fait réparation, des vivants, fait ventre.
Et on le perd.

B dit: à

D, est-ce du verlan, keuf?

Janssen J-J dit: à

ce soir (d’une journée fuligineuse)… suis trop écœuré… et pour une fois, I partage the « blues » de Bilger (traité de nazi antisémite pour avoir osé défendre la cour de cass.), du « blues » devant tant de conneries déversées partout et icite sur cette douloureuse affaire S. Halimi.
https://www.philippebilger.com/

Jean Langoncet dit: à

… quand l’hoplite du recoin abyssal fait du pro et de l’anti le commencement de toute chose ; meetic. remettre le facteur sur le vélo n’est pas une mince affaire

D. dit: à

C’est un mot qu’elle a fréquemment employé en guise de qualificatif péjoratif.

B dit: à

3J,si vous ne l’avez pas ‘y voir l’interview dans Marianne. Un expert explique les conclusions du travail collégial de l’expertise.

D. dit: à

V. Homecoming

The daemon said that he would take me home
To the pale, shadowy land I half recalled
As a high place of stair and terrace, walled
With marble balustrades that sky-winds comb,
While miles below a maze of dome on dome
And tower on tower beside a sea lies sprawled.
Once more, he told me, I would stand enthralled
On those old heights, and hear the far-off foam.

All this he promised, and through sunset’s gate
He swept me, past the lapping lakes of flame,
And red-gold thrones of gods without a name
Who shriek in fear at some impending fate.
Then a black gulf with sea-sounds in the night:
“Here was your home,” he mocked, “when you had sight!”

DHH dit: à

@bloom
qu’est-ce qu’un PRAG?A quelle fonction cela corespond -il dans l’université?

Janssen J-J dit: à

@ egroteurs, ergoteurs, (uu diable ou du seigle). Ai toujours regretté d’avoir manqué la lecture de ce grand bouquin de Steven Kaplant sur l’épidémie de Pont St Esprit…

Steven L. Kaplan Fayard, 2008 – 1129 pages – (4e de couv. => Le 16 août 1951, un terrible empoisonnement par le pain frappe la petite ville gardoise de Pont-Saint-Esprit : plus de trois cents personnes tombent malades. Une trentaine d’individus sont pris de démence et internés en hôpital psychiatrique. Une semaine plus tard, cinq Spiripontains meurent intoxiqués. L’affaire connaît un retentissement exceptionnel, passionne et terrifie l’opinion. Des experts du monde entier tentent de percer le mystère du pain maudit. Si cette tragédie a été si intensément ressentie, c’est parce que le pain en est la cause. Redevenu brièvement, sans doute pour la dernière fois, un produit de première nécessité, le pain a tué et rendu fou. Pourquoi ? Ce livre majeur, fondé sur des archives en grande partie inédites, cherche à résoudre l’énigme. Steven Kaplan refait l’enquête, convoque les acteurs, interroge leurs hypothèses, et, en s’emparant de ce fait divers, raconte la France des années 1945-1958 – un pays encore vacillant après la guerre et sur le point de basculer dans la modernité triomphante des Trente Glorieuses. Il livre ici, avec un souffle digne d’un auteur de roman policier, l’histoire méconnue d’un secteur essentiel à notre économie et à notre culture : la meunerie et la boulangerie. »
————

Jean Langoncet dit: à

@ qualificatif péjoratif
auxquelles serait mélioratif

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