de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Daniel Cordier

Pour saluer Daniel Cordier

Cet homme-là, j’ai vis-à-vis de lui une dette inestimable et je ne cesserais de l’honorer, elle donc lui. Un jour, il m’a offert une phrase. Ca n’a l’air de rien et pourtant, cela peut suffire à engager une vie. Surtout si cette phrase en contient beaucoup d’autres lesquelles, reliées entre elles, constituent une vision du monde. De ce cadeau une amitié est née. Elle a duré une quinzaine d’années et s’est achevée à la suite d’un malentendu mais qu’importe.

En 1989, Daniel Cordier, qui vient de s’éteindre à l’âge de 100 ans, était inconnu du public. Seuls le connaissaient une poignée d’historiens de la Résistance et des survivants des réseaux et des mouvements qui s’en souvenaient à peine (Cordier relevait de « l’intendance » diront certains non sans mépris, autant dire le petit personnel qui ne saurait avoir voix au chapitre), et quelques experts en art contemporain. Les deux mondes qui avaient été successivement les siens pendant et après la guerre : après être entré dans la clandestinité comme secrétaire de Jean Moulin, il avait promu nombre d’artistes alors méconnus (Dewasne, Dubuffet, Matta, Gabritschevsky, Tinguely, Titus-Carmel, Dado, Réquichot, Bellmer …)  dans la galerie qui portait son nom et qu’il avait ouverte dans ce but, tenue à bout de bras pendant huit ans (la donation d’une grande partie de sa collection au Centre Pompidou en est le reflet). Après quoi il se retira et profita de la vie sans jamais renoncer à l’intérêt pour la peinture de son temps, en parfait amateur et connoisseur dans l’acception la plus noble des termes.

Il avait si bien mis ses jeunes années à distance (seule exception : sa déposition au procès de René Hardy en 1947 lui reprochant sa responsabilité dans l’arrestation de Moulin à Caluire) que l’Histoire l’avait oublié en retour. Les chercheurs ne sollicitaient pas sa mémoire et lui ne s’en plaignait pas car il avait tourné la page, ne se sentant vraiment pas une âme d’ancien combattant pour avoir trop souffert dans sa jeunesse de la mémoire pesante de « ceux de 14 ». Jusqu’à ce que la guerre le rattrape dans les années 70. Participant à un débat des « Dossiers de l’écran », une émission-phare de la télévision de l’époque, il fut stupéfait par les accusations proférées en direct par Henri Frenay, co-fondateur du mouvement de résistance Combat, contre « Jean Moulin l’agent crypto-communiste » allant jusqu’à insinuer qu’il avait été un espion soviétique, qui seront suivies par des insinuations sur sa prétendue homosexualité en un temps où cela pouvait encore discréditer une personnalité publique (« Mais enfin, souriait Cordier en me racontant l’épisode, c’était un homme à femmes et moi, quand j’avais 22 ans, je couchais avec des garçons de mon âge, pas avec un vieux de 43 ans ! »). Il quitta l’émission assommé et s’en voulut de n’avoir pas su ni pu réagir comme il convenait pour défendre son patron contre la calomnie. Le scandale éclata mais, à titre personnel, le choc fut tel qu’il le décida à consacrer sa vie à réparer l’outrage.

Il s’immergea dans les considérables archives qu’il avait conservées, ce qu’il s’était bien gardé de faire jusqu’alors, et écrivit des milliers de pages sur « le patron ». De cette entreprise rare et remarquable (Jean-Louis Crémieux-Brilhac est l’autre exception qui confirme la règle) où un acteur de l’histoire immédiate s’en fait l’historien sans que cela tourne à des Mémoires, sortit Jean Moulin. L’inconnu du Panthéon, trois volumes que les éditions Lattès publièrent de 1989 à 1993. Un monument et pas seulement par la taille. Un chef d’œuvre dans l’ordre de la biographie historique. A la parution du premier volume, ayant pu le lire sur épreuves des semaines avant, je fus sidéré par la richesse, l’originalité, la densité, la nouveauté de son travail. Et pour cause : il se basait tant sur sa mémoire d’hypermnésique obsédé par le détail et sa vérification, hanté par le spectre de l’anachronisme, perfectionniste jusqu’à remettre bien plus que cent fois sur le métier, que sur des archives sur lesquelles nul n’avait travaillé comme il l’avait fait (lui seul était en mesure de décrypter quantité de messages qu’il avait lui-même cryptés sous l’Occupation).

Tous les journaux postulèrent pour obtenir l’exclusivité de sa première grande interview et s’il me l’accorda pour le magazine Lire, c’était parce qu’il avait lu la biographie que j’avais consacré à Daniel-Henri Kahnweiler, le marchand des cubistes… « Comme ça, on parlera aussi de ce grand bonhomme ! ». Il m’invita à le retrouver à Biarritz où il résidait alors. Notre entretien commença vers 10h pour s’achever vers 17.00. Et pendant toutes ces heures, il ne cessa de parler, de raconter, de se remémorer, d’analyser, sans précipitation mais avec une précision qui me laissa pantois car son propos était toujours d’une grande densité. Bien qu’il fut plus âgé que moi d’une trentaine d’années, il en ressortit en pleine forme, prêt à poursuivre si nécessaire, notamment sur l’histoire de l’art et sur sa passion de la littérature, et moi, exténué.

L’homme, dandy d’un raffinement vestimentaire très anglais dans le contraste des couleurs, reflet d’un tempérament provocateur, se révéla certes prolixe, bavard, intarissable, digressif, sans en faire des tonnes sur le romantisme de la clandestinité ni chercher à se mettre en avant, démystifiant tout ce que cette activité avait pu avoir d’héroïque en montrant bien qui étaient les soutiers de la Résistance, mais passionnant, d’une intelligence aiguë et d’une mémoire phénoménale. Et tellement attachant car si libre. Nous nous sommes revu, écrit, téléphoné par la suite. J’ai naturellement lu tous les livres qu’il a écrits par la suite notamment ses remarquables mémoires de guerre Alias Caracalla (Gallimard, 2009) et Les Feux de Saint-Elme (Gallimard, 2014), ses souvenirs d’adolescent gidien découvrant sa sexualité et son irrésistible attirance pour les garçons dans le pensionnat catholique où il était élève. Mais j’en suis resté à « la » phrase qu’il avait prononcé lors de notre toute première conversation car elle était de nature à gouverner, engager, dominer une vie : la sienne, la mienne et celle de tant d’autres. Elle n’a l’air de rien, cette phrase. On la dirait banale. Et pourtant, elle me poursuit depuis des années.

C’était à l’été 1942. Daniel Cordier, 22 ans, engagé dans la France libre dès juin 1940, tout à sa haine du maréchal Pétain à qui il ne pardonnera jamais de s’être couché en signant l’armistice au lieu de continuer le combat, venait de passer plusieurs mois à être formé aux techniques du Renseignement par le BCRA en Angleterre. Après y avoir suivi une spécialisation en transmissions radio (codage, décodage etc), il fut parachuté en France, en zone libre près de Montluçon, pour servir de radio à Georges Bidault, alors l’un des chefs du mouvement Combat. Sauf qu’à l’arrivée, le jeune homme vit son affectation modifiée et il retrouva secrétaire d’un autre dirigeant de la Résistance dont « Rex » était le pseudonyme (et dont il apprendra bien plus tard qu’il s’appelait Jean Moulin). Le soir où il lui fut présenté, le « patron » l’emmena dîner dans un restaurant de la place Bellecour et lui demanda de raconter sa vie.

Alors deux heures durant , Cordier lui raconta son jeune passé d’activiste : antisémite, antiparlementaire, anticommuniste, antidémocrate, antirépublicain, antimaçon… Nationaliste au point de promettre le poteau d’exécution à Léon Blum dès la fin de la guerre mais guère plus tendre vis-à-vis du « traitre Pétain » coupable d’avoir  baissé les armes. Issu d’une famille de la grande bourgeoisie négociante bordelaise, animateur d’un Cercle Charles Maurras et responsable des Camelots du roi, peu avant de trouver un bateau pour l’Angleterre à défaut de l’Afrique du nord, il en était encore à briser les vitres des magasins juifs de sa ville à la tête de son petit groupe de nervis. Durant tout le récit, Rex/Jean Moulin ne dit mot. Puis il lui confia :

« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ».

Et en faisant quelques pas dans la rue, cet homme qui allait devenir le plus recherché de France à la fois par la police de Vichy et par la Gestapo, celui à qui l’on doit d’avoir unifié les mouvements de résistance derrière le général De Gaulle, ce haut-fonctionnaire radical-socialiste, préfet d’Eure-et-Loir révoqué et mis en disponibilité par Vichy, l’engagea comme son secrétaire particulier (secrétaire : homme du secret) ; il lui témoigna une absolue confiance dans la clandestinité en lui confiant la tache de le remplacer en son absence auprès des mouvements pour leur distribuer l’argent de Londres et les consignes du chef de la France libre. Est-il besoin de préciser que tout alors les opposait, qu’ils étaient aux antipodes l’un de l’autre par leur éducation, leurs convictions, leurs valeurs ?

Me croira-t-on si j’avoue que, plus encore que la fameuse formule sur la république des lettres, « la » phrase de Jean Moulin, ligne de vie qui contient tellement de choses, évoque, raconte, cristallise bien plus que ce qu’elle énonce, a inspiré il y a quinze ans le nom de baptême de ce blog ?

(« Daniel Cordier » et « Jean Moulin sur une façade à Chartres » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

1 187 Réponses pour Pour saluer Daniel Cordier

rose dit: à

il a dit : « C’est vache de se louper ! »
Essayer de ne pas.

rose dit: à

B
Avant le sabre l’épée le goupillon?

B un poignard, une épée courte, une bombe, un pétard

les deux autres que vous avez séparés ce pourrait être Vendredi ou les limbes du Pacifique, non ?

Marc Court dit: à

Phil.
J’ai trouvé votre question tardivement. Je vous ai répondu chez Paul Edel.

JiCé..... dit: à

Mardi 24 novembre 2020, 5h36, 9°

Il y a quelque chose de sympathique dans cette France malade de peur : les chiens à deux pattes, le museau enfermé dans leur muselière font pitié à voir ! Ils retrouvent instinctivement, et laissent paraitre, l’angoisse de la proie qu’ils sont devenus, ces malheureux mammifères qui se croyaient invulnérables…

Cette angoisse est bien plus mortelle que le virus COVID.

Marie Sasseur dit: à

Mardi 24/11/2020, 6h12.

Je connais aux moins 2 compagnons de la Liberation qui ont écrit des livres qui ont conquis un tres large public, très éloigné d’un enfermement parisien. En avez-vous d’autres a proposer ?

et alii dit: à

ouvelles menaces sur Notre-Dame

J’enquêtais depuis plusieurs semaines sur ce sujet, et je faisais face à une omerta féroce du diocèse, ce qui ne m’avait pas empêché d’obtenir des informations sur ses projets pour l’aménagement intérieur de Notre-Dame. Claire Bommelaer a été plus rapide que moi, et a publié aujourd’hui un article dans le Figaro dont je peux, hélas, confirmer intégralement la teneur. Si le clergé réussissait à mener son projet à bien, ce serait un vandalisme majeur qui s’abattrait sur la cathédrale. Je publierai dans les prochains jours mon propre article à ce sujet. Et je préfère prévenir à l’avance : je ne serai probablement pas tendre avec Monseigneur Aupetit. Mais ce ne sera pas par anticléricalisme !
tribune de l’art

et alii dit: à

19/11/20 – Découverte – Lille – Le propriétaire a dû avoir un coup au cœur lorsqu’il a appris que le croquis (ill. 1) qu’il vendait aux enchères chez Mercier à Lille, hier, et qui était estimé 30 à 50 € s’est vendu… 121 000 €, prix marteau. Pourtant, tout était écrit sur l’œuvre : en allemand (ill. 2) au recto (presque illisible sur la photo) mais traduit en français au verso (ill. 3) :
https://www.latribunedelart.com/un-dessin-de-goethe-apparait-a-lille

JiCé..... dit: à

Pour lutter contre un méchant virus, contre des méchants bipèdes, il faut être plus malin et plus fort qu’eux.

Alors, on a une petite chance de gagner.

Dans l’état où la connerie proclamée « humaniste » des bisounours aveuglés nous a mis depuis un demi siècle … c’est mal barré.

rose dit: à

« Contre toute attente, le président sortant Donald Trump a donné son feu vert au processus de transition vers une administration Biden, lundi 23 novembre. Après avoir remercié Emily Murphy, la directrice des services généraux de l’administration américaine (GSA), pour son dévouement et sa fidélité, le président américain a expliqué, dans un second tweet, que « dans le meilleur intérêt de notre pays, je recommande qu’Emily et son équipe fassent ce qui doit être fait en ce qui concerne les protocoles, et j’ai demandé à mon équipe de faire de même. »
Allelujah !
Et pas trop tôt.

Marie Sasseur dit: à

« Si le clergé réussissait à mener son projet à bien, ce serait un vandalisme majeur qui s’abattrait sur la cathédrale. »
Merci de nous faite rire ( un peu)

rose dit: à

19/11/20 – Découverte – Lille – Le propriétaire a dû avoir un coup au cœur lorsqu’il a appris que le croquis (ill. 1) qu’il vendait aux enchères chez Mercier à Lille, hier,

Le trésor.

Marie Sasseur dit: à

… chez Paul Edel.
Merci pour le guide. Où l’on voit comment un concentré de haine au m2 atteint des sommets, sur la Butte Montmartre.

JiCé..... dit: à

Résumons. Le vivre-ensemble ? c’est à vomir, ensemble !

Marie Sasseur dit: à

Que reste-t-il de la Republique ?

Ce matin sur la place du même nom à Paris, suite à l’intervention du « préfet »: rien. Comme en 43…

et alii dit: à

sur les pratiques de la RDL :En vue de nuire à l’image de la personne, l’agression va prendre la forme des rumeurs, insinuations, menaces, calomnies. Cette terreur organisationnelle se distingue de la « violence perverse au quotidien » qu’est le « harcèlement moral » conceptualisé par la psychiatre française Marie-France Hirigoyen. Ce dernier désignerait une forme plus interindividuelle – mais pas moins grave – et davantage insérée dans les méandres d’une relation hiérarchique directe.

Le mobbing se construit en effet sur le modèle d’une chasse en meute. Procédant selon des étapes bien identifiées, il vise, parfois implicitement, à l’élimination d’une cible puissante (et donc impossible à attaquer en face à face) et perçue comme nuisible aux intérêts d’individus non nécessairement constitués en collectif clairement visible. Toujours selon Eve Seguin, « le collègue est d’abord condamné, puis les preuves de sa “culpabilité” sont fabriquées afin de l’éliminer ».
https://theconversation.com/mobbing-le-monde-academique-un-terrain-propice-au-harcelement-en-meute-150390?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2023%20novembre%202020%20-%201792917402&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2023%20novembre%202020%20-%201792917402+CID_cd2e25d2be0d8630888d065a01b95c84&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Mobbing%20%20%20le%20monde%20acadmique%20un%20terrain%20propice%20au%20harclement%20en%20meute
bonne journée

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 24 novembre 2020 à 9 h 32 min.

…tout çà pour dire quoi,!…

…déjà, qu’il n’y à rien,…des grandeurs à leurs suffisantes,!…

…il y a des sommités, vite réduites à rien,!…

…pour causes, en faits déjà, par les connaissances, celui de l’accès  » unique « ,…

…des pistes aux lectures et dessins, mais, en fait, rien n’y fait,!…

…l’accès unique, c’est l’interprétation, la transcription enregistrée et revalorisée à sa place, au quotidien,!…laquelle,!?…

…mais , c’est sans prix,!, l’évaluation des connaissances, et par chacun son  » accès unique « , des math et chimie et déductions faites à reformulés, tout reste dans l’observation des contextes à leurs  » issus « ,…préalables.

…nous somme trahis, par nos connaissances, non pas,!…mais sous quels fromages en devenir courants,!…
…aux  » arts et techniques « , et à ses solutions,!…obtenir quoi,!…
…des soumis comptables,!…etc,!…
…quels énigmes englobés ?, il y a de quoi,!…etc,!…son lot quotidien,!…

lmd dit: à

Pablo75 …putain, le niveau !!
(…mais on a tout de même compris que par facilité vous qualifiez de peinture abstraite tout ce qui ne vous plait pas et qui a moins d’un siècle).

Jazzi dit: à

INVENTAIRE N° 2 : Brève esquisse d’une filmothèque sauvage

24 NOVEMBRE 2020

Le samedi soir ou le dimanche après-midi, nous allions en famille à l’Azur Cinéma de Rocheville. Un cinéma de quartier, situé au début de l’avenue des Broussailles, à la périphérie de Cannes. Cette petite salle en pente douce et au vague décor à l’italienne, toujours bondée, constituait alors l’un des principaux point de rencontre des habitants. Un lieu particulièrement folklorique, haut en couleur, où nous découvrions, après le court métrage et les actualités d’usage, et selon le bon vouloir de son propriétaire et projectionniste, des films populaires à grand spectacle. Parmi les péplums, westerns, drames policiers ou comédies drolatiques, je me souviens des films de Charlots, qui nous faisaient tant rires, ou de la série des Joselito, l’enfant à la voix d’or, qui me faisait pleurer. Je me souviens aussi de films plus édifiants, se voulant historiques, tels Néfertiti reine du Nil, Samson et Dalila, Les dix commandements, ainsi que de la série des Maciste. Je me souviens également que parfois, à l’entracte, tandis que l’ouvreuse déambulait parmi les rangs avec sa grande corbeille en osier débordante de bonbons et de crèmes glacées, des membres de l’association La Roue Tourne nous proposaient d’acheter des billets de tombola au profit des vieux comédiens indigents.

Après la mort soudaine de mon père, juste avant ma onzième année et mon entrée en sixième, l’une de ses soeurs aînées, revendeuse au marché Forville de Cannes, me proposa de venir l’aider sur son stand, le dimanche matin. Me permettant ainsi de gagner mon argent de poche et d’aller désormais seul au cinéma, après le déjeuner, dans les nombreuses salles du centre ville.
Auparavant, je suivais avec assiduité sur l’écran de la télévision trônant au milieu du buffet de sa salle à manger, l’émission d’actualité cinématographique La séquence du spectateur, qui présentait trois nouveautés de la semaine et m’aidait dans mes choix.
De cette période, mais pas forcément dans cet ordre-là, je me souviens de West side story, de Sean Connery dans les premiers James Bond, de Michèle Mercier dans la série des Angélique, de Borsalino, avec Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, de Brigitte Bardot dans L’Ours et la poupée de Michel Deville.
Je me souviens aussi que les ouvreuses nous accompagnaient à notre place dans le noir avec une lampe de poche et aussi d’avoir vu Les Oiseaux, d’Alfred Hitchcock, au Vox, rue d’Antibes.

Peu de temps après la mort de mon père, ayant réussi à convaincre ma pauvre mère d’acheter une télé, je pus découvrir, parallèlement, tout un tas d’oeuvres plus anciennes. Notamment sur la chaîne RMC, où était présenté un film chaque soir. Me constituant ainsi une culture cinématographique composée essentiellement de films français mais aussi hollywoodiens datant de l’avant jusqu’à l’après Seconde Guerre mondiale. Tels les films dits de « qualité française », tant décriés par les cinéastes de la Nouvelle Vague, dans les colonnes des Cahiers du Cinéma.
Ce qui ne m’empêcha pas par la suite d’apprécier le cinéma de François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Eric Rohmer ou Jacques Rivette. C’est sur le petit écran que je pus voir Un Carnet de bal de Julien Duvivier ou Remorques de Jean Gremillon avec Jean Gabin et Madeleine Renaud. Ainsi que tous les films de Sacha Guitry, pour lequel j’avais un faible et dans la plupart desquels Pauline Carton tournait toujours des rôles de bonne. Mais aussi la série des Don Camillo avec l’inénarrable Fernandel et la plupart des films où Louis de Funès incarnait des second rôles, plus inquiétants que comiques, avant qu’il ne devienne la vedette que l’on sait grâce à Gérard Oury.

Je me mis aussi à m’intéresser au festival de Cannes et à lire la presse spécialisée.
Je me souviens de Sophia Loren se promenant sur la Croisette entourée d’une nuée de photographes, d’avoir croisé Michèle Morgan au détour d’une rue, d’avoir lu que le Cléopâtre, avec Liz Taylor et Richard Burton, avait été, le film le plus cher de toute l’histoire du cinéma.
Durant les années précédant le bac, je lisais passionnément les critiques cinématographiques de Jean-Louis Bory dans le Nouvel-Obs. Désormais, au joli mois de mai, je parvenais à m’introduire, par une porte dérobée, dans l’ancien Palais des Festival, situé alors au centre de la Croisette. Séchant les cours, j’y découvris l’essentiel des films en complétion, telles les oeuvres du cinéma italien, alors à son apogée : Fellini, Antonioni, Visconti ou Pasolini. Je me souviens encore du trouble que me causa Terence Stamp dans Teorema ! C’est là que je vis également Cris et chuchotements de Bergman ou encore India Song de Marguerite Duras. Tandis que dans les sections parallèles, je découvrais le « nouveau cinéma allemand » : Fassbinder, Herzog, Wenders, ou encore les premiers longs métrages de Lars Von Trier.

L’une des principales raisons de mon installation à Paris, où je m’inscrivis à la faculté de Droit de la rue d’Assas au début des années 1970, fut que j’étais assuré de pouvoir y visionner l’essentiel de la production cinématographique mondiale. De fait, sans adhérer pleinement à une quelconque obédience cinéphilique, dès mon arrivée dans la capitale, je pus aller presque tous les soirs au cinéma. Pour les films classiques, de préférence à la cinémathèque du Trocadéro : beau temple art déco, prolongé d’un vaste jardin vallonné sur la Seine, face à la tour Eiffel. Pour les films de référence, absolument incontournables, et ardemment guettés sur le Pariscope ou L’Officiel du spectacle, j’avais le choix entre les nombreuses salles indépendantes du Quartier Latin et de Saint-Germain-des-Prés. Mais aussi en divers autres points de la capitale.
Je me souviens des « mélos flamboyants » de Douglas Sirk. Je me souviens du cri inimitable de Jane Mansfield dans le film La blonde et moi. Je me souviens aussi qu’on l’appelait « le buste » et qu’elle est morte décapitée dans un accident de voiture. Je me souviens du cinéma Le Wepler, place de Clichy, et de ses cendriers incrustés dans les accoudoirs pour les fumeurs. Je me souviens des premiers films porno distribués en salle. Je me souviens de Jodie Foster dans Taxi Driver. Je me souviens de Marlon Brando dans Le dernier tango à Paris. Je me souviens du documentaire Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls et de Nuit et brouillard d’Alain Resnais. Je me souviens d’Emmanuelle Riva dans Hirohima mon amour, de Bette Davis dans All about Eve, de Brad Davis dans Midnight express et Querelle de Brest, du regard de Jean-Pierre Léaud découvrant la mer à la fin des Quatre-cents coups, de L’Important c’est d’aimer de Zulawski, de la première apparition à l’écran de Carole Bouquet dans Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel ou encore celle de Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou dans Les Valseuses de Bertrand Blier.
Je me souviens…
https://www.ina.fr/video/I00015112

DHH dit: à

@gisele
merci de cette ‘recette que je vais evidemment essayer et qui s’ajourtera a aux deux autres recettes de mon repertoire lotte à l’americaine, et lotte aux petits legumes
contrairement a ce que son vocabulaire et l’indication de son deroulé laissent croire la recette que vous proposez n’est ni longue ni compliquée à réaliser
Essayez ,vous verrez
en tout cas merci de la consécration que vous me conférez en me traitant comme la star culinaire de ce blog…..encore que sur un blog litteraire ,la star n’est pas celle qui brille devant son fourneau

bouguereau dit: à

si tu te casses pour faire du push comme renfield rénateau et la bandapolo qui racole baroz..t’es quun foi jaune..

Pablo75 dit: à

on a tout de même compris que par facilité vous qualifiez de peinture abstraite tout ce qui ne vous plait pas et qui a moins d’un siècle
lmd dit:

Tu as « tout de même » très mal compris. Je qualifie de peinture abstraite celle qui n’est pas figurative. Dubuffet a des tableaux qui ne sont pas totalement abstraits, mais il en a d’autres qui le sont. Et il y a plein de peintres figuratifs qui ne me plaisent pas (les bons peintres sont rarissimes – encore plus que les bons écrivains).

Mon « problème » est d’ordre théorique (puisqu’il y a des tableaux abstraits qui me plaisent – mais pour moi c’est de la décoration, pas de la peinture, comme les oeuvres de Boulez sont du bruit organisé, pas de la musique).

En réalité c’est très simple: je cherche quelqu’un qui m’explique comment on évalue la qualité de la peinture ou la musique abstraites. Mais je ne le trouve pas. Ici les « spécialistes » en art se gardent bien d’essayer de le faire. Et je les comprends: c’est impossible. On peut démontrer objectivement et facilement que Velázquez est meilleur peintre que n’importe quel peintre amateur. Mais on ne peut pas démontrer que les tableaux blancs de Ryman soient meilleurs que les tableaux blancs d’un peintre abstrait amateur.

Dans l’art abstrait, c’est le fric qui décide ce qui est bon et ce qui est mauvais. Le tableau blanc de Ryman vendu 26 millions de dollars (sic) en 1980 est incontestablement meilleur qu’un tableau blanc fait par un amateur. Et tout passionné d’art abstrait s’extasiera devant le tableau à 26 millions de dollars exposé dans un musée et passera sans le regarder devant le tableau blanc d’un peintre du dimanche dans une exposition municipale d’art amateur dans un bled paumé.

Ce phénomène étrange a un nom précis: la connerie humaine.

puck dit: à

pour faire la sauce à l’américaine l’important c’est de bien démarrer ! je veux dire commencer par mettre de la bonne huile d’olive et faire faire roussir les les morceaux de lotte et et les flamber avec du bon cognac ! ensuite on les réserve…

l’autre point important dans le bon démarrage c’est prendre des têtes de crevettes, le plus possible, les faire revenir et écraser leur tête pour qu’elles libèrent leur corail, et quand je dis les écraser il faut les écraser comme si ces crevettes étaient des Ordures Morales Staliniennes on pensant dans sa tête « ça c’est bien fait pour ta sale tronche ! ».

ensuite on peut démarrer avec les échalottes, le concentré de tomate, le (bon) vin blanc (je conseille un Chablis), l’ail, etc…

bon après c’est la routine, le passage au chinois et tout le tralala… mais le point important c’est quand on arrive à la fin ! c’est où la conscience politique intervient parce qu’il faut lier ! à la fin intervient le moment que j’appelle « religieux », parce que dans « religion » il y a relier, et là cette chose infâme qui ne ressemble à rien, toute déconfite, tout à coup, comme par miracle, une intervention divine, en y ajoutant un gros morceau de beurre devient onctueuse, harmonieuse, et pour remercier cette action divine on y ajoute un petit peu de bon Cognac.

là sont les clés d’une sauce américaine réussi : commencer par la violecne en écrasant les sales trocnhes de crevettes, et finir dans une forme de révélation divine en reliant le tout, en gardant à l’esprit qu’onctueux et onction ont la même origine.

Chantal dit: à

Trump a enfin dégagé super itou pour moi !

Bonjour Rose, est ce que vous connaissez le petit village d’Oppedette ?

J’attends des nouvelles de làhaut qui tardent un peu !

Bises.

puck dit: à

si je peux me permettre, je préviens tous ceux qui par facilité mettent de la maïzena à la fin pour la rendre plus épaisse : ceux qui sont obligés de recourir à un tel procédé immoral sont dans l’erreur, utiliser de la maïzena c’est s’avouer qu’on est dans l’erreur, qu’on s’est trompé, alors je sais, les hommes ont inventé pas mal de choses pour rattraper ses erreurs les plus lourdes, c’est une erreur ! parfois ses erreurs, comme celle par exemple de Cordier, il faut les assumer jusqu’au bout ! et ceux qui de permettent d’utilier de la maïzena pour épaissir leur sauce trop liquide, ceux-là n’ont de leçons de morale à donner à personne !

Chantal dit: à

complètement d’accord avec puck pour la maïzena, c’est à plomber le goût de la lotte et des légumes.

j’écouterais bien un morceau de musique un peu planant pas bien dormi ces derniers jours

Marc Court dit: à

Oui, et Alii, et ce qui m’inquiète, c’est que c’est l’agence Crinière, déjà préposée au démantélement des boiseries de Carnavalet sous une Conservatrice qui ne connait que la Révolution Française.
Les arguments repris dans la Presse évoquent fâcheusement ceux de Carnavalet: Mise aux Normes, nouveau circuit, gestion des flux touristiques, toilettes -dont o ignorait qu’elles étaient caractéristique des cathédrales, sécurité. on relève aussi mobilier digne d’un aéroport. Plus freudien, le refus de reconstruire le mobilier Lustiger, dont le bel Autel central.
Il faudrait un Max Ingrand pour que des vitraux modernes puissent tenir face aux roses de Notre Dame. A ma connaissance, on n’ en a pas.
Vous pouvez taper sur le Mgr de service, le Vandalisme n’a pas de frontières.
« Demolir la tour, non, démolir l’arcjhitecte, oui, » disait déjà le Père Hugo.
Bien à vous.
MC

puck dit: à

la baudroie c’est le poisson le plus facile à faire cuire.

quand on est un pro on passe à la totène farcie à la sauce américaine, et c’est qu’on voit les manches et les pros !

renato dit: à

Au juste, bouguereau, qu’est-ce que tu raconte à propos de se casser pour faire du push ? il est où le noyau de la question ?

DHH dit: à

puck
d’accord avec vous pour la lotte a l’americaine a deux points pres
je me facilite les choses en me contentant, a la place du massacre de crevettes, d’ajouter du fond de crustacés du commerce delayé dans un peu d’eau tres chaude que je melange au vin blanc , et pour la liaison je mets une grosse cuiller de creme fraîche et je passe le tout au blender ;je termine en ajoutant un peu de cayenne ou d’harrissa qui donne une sauce un peu piquante, mais c’est selon les goûts

John B dit: à

Chantal dit: à

Trump a enfin dégagé super itou pour moi !

Chantal tu dors, ton moulin bat trop fort!

John B dit: à

pas bien dormi ces derniers jours

Chantal t’as le Biden tout tourneboulé!

christiane dit: à

et alii dit:
« sur les pratiques de la RDL… »
Merci pour cette analyse lucide, Et Alii.
Merci aussi pour cette imprévisible reconnaissance de « lui »…

puck dit: à

DHH le fond c’est le fond ! désolé, mais acheter des fonds tout fait j’ai un peu de mal.
moi je mets que des têtes de crevettes, sauf que pour faire le fond ma mère mettait bien plus que des têtes de crevettes : palourdes, coques, praires, arapèdes etc… mais je préfère ne pas parler de ça parce qu’à chaque fois ça me donne un sentiment de profonde culpabilité et aussi le sentiment de n’avoir pas été à la hauteur de cet héritage, mon Dieu quelle misère que ces histoires de fond, cela dit je veux bien trahir les héritages mais je n’irai pas jusqu’au fond tout fait qu’on trouve dans le commerce, je préfère m’acharner sur mes têtes de crevettes.

puck dit: à

quant au fait de lier la sauce avec de la crème fraiche je préfère ne pas vous répondre, il y a déjà eu assez de querelles et d’insultes sur ce blog.

bouguereau dit: à

vous confondez lotte à l’américaine et sauce a laméricaine..la lotte a l’américaine c’est un peu comme prende du chablis pour faire une sauce..prenez de la julienne et un blanc à 5€..yen a plein de trés bien depuis que les usa ont mis le français à lamende..gardez la lotte pour autre chose

bouguereau dit: à

Ce phénomène étrange a un nom précis: la connerie humaine

pédreau se prend pour une montre suisse au poignet de sarkozy..c’est son droaa

puck dit: à

DHH, juste une chose : la prochaine fois à la place de votre crème fraiche allégée à la noix essayez donc de vous couper un bon morceau de bon beurre et vous m’en direz des nouvelles !

christiane dit: à

J.J-J
un jour vous m’aviez conseillé la lecture du livre de Christian Bobin « Pierre » (Gallimard). Je ne voulais pas ouvrir ce livre, craignant que soit trop loin de la racine de l’homme et de l’œuvre. On me l’a offert, ces jours-ci. Rarement lu un livre plus âpre, plus dénué de courtisanerie.
Je me suis trompée dans mon appréhension. Superbe ! Un Pierre Soulages dévoilé.

« La plus belle salle d’exposition pour tes outrenoirs, ce n’est pas le Louvre qui s’apprête à te donner une de ses salles – mais un garage pourri dans un village de campagne. Cet atelier où un ouvrier hors d’âge ausculte des moteurs asthmatiques, et le sol bruni de crasse, avec la calligraphie dorée des huiles des huiles de vidange. […]
Tu es dans ton atelier-garage […] perplexe, méfiant, penché sur la flaque noire d’un tableau en cours, les bras ballants. Tu cherches […]
Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s’étiole dans cette appartenance. […]
Je cherche le surgissement d’une présence.
Bach est plus que le musicien. Soulages est plus que le peintre.
Il y a une réalité infiniment plus grande que toute réalité, qui froisse et broie et enflamme toutes les apparences.[…]
Si on regardait un tableau que dans l’attente de voir une porte s’ouvrir en nous, sur nous ? c’est la part muette des individus qui me passionne – ce beau visage qu’ils ont quand ils ne se savent pas regardés.
je regarde un tableau ou j’écoute une Partita de Bach pour la même raison. »

lmd dit: à

Pablo 75, merci de votre argumentation .
ok, vous faites la distinction abstrait / figuratif, j’en prends note  (alors que je dirais plutôt, moi, non figuratif). Mais lorsque vous parlez des peintures abstraites de Dubuffet je crois que vous dérapez tout à fait ; parler des « tableaux» de Dubuffet qui ne sont pas totalement abstraits et d’autres qui le sont (totalement abstraits) me paraît une erreur factuelle.
Le problème, d’ordre théorique, la distinction entre décoration et peinture, me parait un problème qui vous est propre. Des peintres, comme Miro, qui ont pris telle voie que vous qualifiez de décoration étaient des peintres avec une réflexion de peintre qui les a conduit à s’éloigner de la figuration. Parce que la figuration ne leur était pas ou plus nécessaire .
Comment évaluer la qualité de la peinture abstraite demandez-vous, c’est bien entendu impossible, comme vous le dites. Mais pourquoi vouloir évaluer ? Des artistes créent des peintures au plus près de leur réflexion et ne se soucient pas véritablement qu’elles vous plaisent plus, ou moins, que d’autres peintures. Ainsi, votre façon d’envisager que des tableaux blancs soient «meilleurs» que d’autres vous met forcement dans une impasse. Regardez, écoutez, personne ne vous en demande plus ; personne ne vous oblige à croire ce que vous n’entendez, ne voyez pas. Si vous ne percevez pas la tension d’un grand Rothko, cela n’est dommage que pour vous. Je crois que votre sensibilité s’est formée pour percevoir avec émotion les constructions intellectuelles de Bach ; la mienne, moins sélective, me permet de m’enthousiasmer tout seul en écoutant aussi les grandes pulsations d’un enregistrement de Répons ou le souffle de Coltrane .
Vous dites que »Dans l’art abstrait, c’est le fric qui décide ce qui est bon et ce qui est mauvais». Pas plus dans la peinture non figurative que la peinture figurative. Par exemple des œuvres du malheureux Botero ou de peintres chinois dont personne ne connait le nom se sont vendues des fortunes. Ce sont des imbécillités de ce fichu marché de l’art. Et il est parfaitement possible d’apprécier l’art sans le valoriser ; chacun peut profiter de l’essentiel de la musique en tournant le bouton d’un poste de radio.

Marie Sasseur dit: à

@« Demolir la tour, non, démolir l’arcjhitecte, oui, » disait déjà le Père Hugo.

C’est vrai qu’on lui fait dire tout et n »importe quoi au père Hugo.

Ce qui est amusant dans la tribune de la revue  » la tribune de l’art », c’est  » l’enquête  » du journaliste.
Qui plus est sur la forme, on croit lire la réclamation d’un copropriétaire de sci , dans laquelle il a le moins de parts, dans la limite de 10 euros qu’il a donné à Gallimard pour rééditer Victor Hugo, et qui veut imposer le choix des rideaux et du mobilier au locataire du bien, loué vide.
On a encore le droit de rire, de bon cœur.

Pat V dit: à

« Le vrai art il est toujours là où on ne l’attend pas. Là où personne ne pense à lui ni ne prononce son nom. L’art, il déteste d’être reconnu et salué par son nom. Il se sauve aussitôt. L’art est un personnage passionnément épris d’incognito. Sitôt qu’on le décèle, que quelqu’un le montre doigt, alors il se sauve en laissant à sa place un figurant lauré qui porte sur son dos une grande pancarte où c’est marqué Art, que tout le monde asperge aussitôt de champagne et que les conférenciers promènent de ville en ville avec un anneau dans le nez »-
Jean Dubuffet dans le catalogue de la rétrospective de 1961.

Pablo75 dit: à

« Bach est plus que le musicien. Soulages est plus que le peintre. »

Pauvre Christian Bobin !!

L’âge n’épargne personne…

Pablo75 dit: à

Jean Dubuffet dans le catalogue de la rétrospective de 1961.
Pat V dit:

Du pur blablabla… Dans ce texte tu substitues « art » par « nullité » et cela marche aussi bien. Cela marche avec n’importe quel mot plus ou moins « abstrait ». Essaie avec « pétomanie » et tu verras.

Marie Sasseur dit: à

Il faut quand même accorder à Mgr Aupetit, archevêque de Paris, cette grande clairvoyance de ne pas s’en laisser conter par les DRAC.

Et surtout ne pas se plaindre, nous les cathos, en France.

Quand on voit ce qu’ils font de l’autre côté des Pyrénées :

“Il faut être un moins que rien pour faire ce qu’ils ont fait”, “Ils lui ont lavé la tête”, “Je trouve que c’est très moche”. Ces réactions, rapportées par le quotidien espagnol El Mundo, témoignent du sentiment de consternation qui règne dans les rues Palencia, au nord de l’Espagne, non loin de Valladolid »

https://www.geo.fr/histoire/espagne-la-restauration-dune-statue-vire-encore-au-desastre-202827

et alii dit: à

et :
Lotte à l’Armoricaine ?

bouguereau dit: à

Qui plus est sur la forme, on croit lire la réclamation d’un copropriétaire de sci , dans laquelle il a le moins de parts

toutafé et surtout ce qui est insuportable c’est de nier ce qu’est un projet et ce qu’est la nature dune commande..il faut se réjouir que le clergé aient des idées et des propositions..surtout de mauvaises ça prouverait qu’on en aient de bonnes..le propos se résume à cette phrase ‘Il est donc proposé de retirer les vitraux installés par Viollet-le-Duc – ce que n’a pas fait l’incendie, le clergé le fera donc – et de les remplacer par des créations contemporaines.’ viollet le chantre de la conservation..et sans rire..c’est plutôt comment dire..cocasse..une belle gargouille

bouguereau dit: à

mais bon renfield rapporte et casse du curé..c’est comme dirait bobin ‘odelà’ de larchitecture et de la poésie..de loutre noir chez cul de marmite

Marie Sasseur dit: à

Sinon quoi de neuf, que du bon, j’ai traversé les Alpilles ce matin, et me suis promis de m’y arrêter, un de ces quatre, pour voir ce petit chemin de Jean Moulin.

B dit: à

« Bach est plus que le musicien. Soulages est plus que le peintre. »

A propos de Rachmaninov, d’un chef: ce n’était pas un compositeur, c’était un esprit.

bouguereau dit: à

Jean Dubuffet dans le catalogue de la rétrospective de 1961

hum..tlé tlé joli..mais combien de ses copins n’ontil pas dit ‘dubuffet c’est faite cqueuchdis pas cqueuchfais’..

B dit: à

je me facilite les choses en me contentant, a la place du massacre de crevettes, d’ajouter du fond de crustacés du commerce delayé dans un peu d’eau tres chaude que je melange au vin blanc

Et pourquoi pas de la jusque de homard, vous auriez la couleur safranée sans prendre le risque de vous arracher les papilles à coup de piment ou d’anéantir le goût du poisson. Je n’aime pas le piment, après une cure de nourriture populaire en Inde j’ai conclu à ce que son utilisation détruisait la saveur des ingrédients.

B dit: à

Bisque, correcteur.

renato dit: à

« Theories have been outgrown. The means is disappearing, the reality of the sensation alone remains. It is that in its essence which I wish to put down. It should be a delightful adventure. »
Arthur Dove

gisèle dit: à

@ DHH, merci de votre réponse. Je pourrais vous confesser que, en ce moment, mes deux fours sont hors d’usage et que je me satisfais de petites pommes de terre rissolées (je suis seule, coincée entre deux longitudes). Je n’ai jamais appris à faire la cuisine,il y avait chez moi des jardins magnifiques et je mangeais les jeunes carottes crues, les petits pois, idem tout en lisant (tout ce qui me tombait sous la main) A vous lire, j’ai souvent eu envie de prendre des leçons.Même chose, en dégustant la cuisine Fassi de l’une de mes amies.
J’ai lu les conseils de Puck , quelle erreur d’employer du beurre au lieu de crème fraîche, la crème fleurette entière est bien meilleure que le beurre, j’en ajoute quelques gouttes à du roquefort(ramolli) que j’étale sur de fines tranches de pain de seigle aux noix, c’est un régal.
Peut-être, faudrait-il envisager une grande manif à La Bastille, contre la Maïzena , pour faire plaisir à tous ses détracteurs !
J’espère que les Goncourt pourront résoudre l’épineux problème des « couverts c’est essentiel pour choisir une bonne cuvée 2020.
Bonne lotte ,très amicalement.
ps: la recette provenait d’un mail Nicolas qui proposait une photo du plat dressé à côté du Chef.

B dit: à

Sinon quoi de neuf, que du bon, j’ai traversé les Alpilles ce matin, et me suis promis de m’y arrêter, un de ces quatre, pour voir ce petit chemin de Jean Moulin.

Ne l’aviez vous pas déjà formulé hier sous une autre prose! Attention auxtroubles de la mémoire, ce qui chez un docteur étonnerait tout de même bien que personne ne soit à l’abri des caprices d’une programmation défectueuse.

B dit: à

Gisèle, quelle est belle , une véritable Sasseur avec son tablier de cuisinière.

puck dit: à

un Chablis c’est un Chablis, tout comme un Pouilly Fuissé est un Pouilly Fuissé, par contre le top du top c’est un Saint Véran, sauf que le Saint Véran il faut bien chez qui le prendre !
Saint Véran priez pour nous…

puck dit: à

il faut bien SAVOIR chez qui le prendre !

mais je n’insisterai pas sur ce point car je risque de me faire traiter encore de Grande Ordure Morale…

franzkafka dit: à

Pablo 75 dixit:

« Tu es un dangereux ignorant, Pétomane. Il ne faut jamais faire cela, parce que les têtes des crevettes sont pleines de cadmium, un métal lourd qui détruit les reins. »

Et la tête de Pablo 75 est pleine de conérium, un métal lourdissimum qui détruit les méninges.

Marie Sasseur dit: à

Sinon quoi de neuf, que du bon, j’ai traversé les Alpilles ce matin, et me suis promis de m’y arrêter, un de ces quatre, pour voir ce petit chemin de Jean Moulin.

J’ai enregistré le topo dans le gps:

« Le refuge de Jean Moulin est situé au sud du village d’Eygalières.

Ce mazet appartenait à la famille de Jean Moulin et celui-ci s’y réfugia durant deux jours après son parachutage dans la région de Mouries. »

puck dit: à

je rappelle que « lmd » signifie Louis Maurice Desborels, encore un pseudo de Pétomane…

Pablo75 dit: à

Comment évaluer la qualité de la peinture abstraite demandez-vous, c’est bien entendu impossible, comme vous le dites. Mais pourquoi vouloir évaluer ?
lmd dit:

Parce qu’il y a des gens qui payent des fortunes pour de la merde avec nos impôts à fin de l’exposer dans des musées d’art contemporain qui coûtent des fortunes payées aussi avec nos impôts.

« Des artistes créent des peintures…. » Mais comment tu sais si un peintre abstrait est un artiste ou un fumiste? Qui décrète qu’un type qui ne fait que des tableaux blancs comme Ryman ou noirs comme Soulages (ce mauvais décorateur de salons funéraires dans le meilleur des cas) sont des artistes?

« Si vous ne percevez pas la tension d’un grand Rothko, cela n’est dommage que pour vous. »

La tension est dans ton cerveau, pas dans le « grand Rothko ». Tu mets 1000 personnes devant l’un de ses tableaux et chacune verra une chose différente. Tu les mets devant « La Joconde » et tout le monde voit une femme. Et cela est possible parce que le « grand Rothko » c’est de la décoration et « La Joconde » de la peinture.

« Je crois que votre sensibilité s’est formée pour percevoir avec émotion les constructions intellectuelles de Bach ; la mienne, moins sélective, me permet de m’enthousiasmer tout seul en écoutant aussi les grandes pulsations d’un
enregistrement de Répons ».

Tiens, je cherchais depuis longtemps quelqu’un capable de se dire: « J’ai une heure de libre, j’ai envie d’écouter de la belle musique dans le calme, assis sur mon canapé, volets clos, dans ma superbe chaîne hi-fi… Je vais choisir, entre mes centaines de disques, « Répons » de Boulez. Mais… quelle version je vais choisir? Celle de Celibidache? Celle de Bernstein? Celle de Giulini? Celle de Mravinski? Celle de Karajan? Celle de Jochum? Celle de Haitink? Celle d’Abbado? Ah… mais que je suis bête, j’avais
oublié que d’un tel chef d’oeuvre aux « grandes pulsations » il n’y en a qu’une, celle de Boulez lui-même !! »

Et je vois que je l’ai enfin trouvé: c’est toi. Le seul mélomane capable d’être suffisamment maso pour s’assoir sur son canapé et écouter attentivement 45 minutes de sons arbitraires et moches, non seulement sans broncher mais en extase.

Pierre Boulez – Répons
https://www.youtube.com/watch?v=JhQ2AZsK7Os

On sent bien dans ton texte que tu n’as pas réfléchi beaucoup à ce qu’est l’Art. Et que dans ta vie d’amateur d’art tu n’as fait qu’avaler ce qu’on t’a dit d’avaler. Moi j’admire vraiment les gens capables d’autant d’obéissance et de docilité intellectuelle parce je suis incapable de m’y plier. Quand j’étais jeune j’ai essayé mais je ne suis jamais arrivé. Chacun ses défauts…

B dit: à

Ne vous gênez pas à la veille des périodes de fêtes pour rendre compte de vos créations culinaires, rien sur les topinambours, les rutabagas et autres raves revisitées? Après tout, nous sommes en guerre, et à la guerre comme à la guerre même si ce n’est que pour éviter les joies du contage. Rien de trop beau pour fidéliser la clientèle ou les,amis maintenus au secret du confinement.

B dit: à

Sinon quoi de neuf, que du bon, j’ai traversé les Alpilles ce matin, et me suis promis de m’y arrêter, un de ces quatre, pour voir ce petit chemin de Jean Moulin.

Vous avez raison, trois fois ne sont pas trop pour enjoindre les promeneurs au recueil. Je tenterai de voir où se situe ce chemin. Vous n’auriez pas une carte topographique?

Pablo75 dit: à

Jean Paulhan à propos de « l’art informel », ça calme…
de nota dit:

Ça calme peut-être les avaleurs de couleuvres esthétiques qui ont des doutes, les gens dociles fatigués d’obéir.

Moi ça me fait penser que chacun se ridiculise comme il veut. Choisir de dire que les sous-merdes de Fautrier ce sont des oeuvres de génie c’est une façon comme une autre de faire le ridicule.

B dit: à

Hier dans Le Monde un titre en première page pour rappeler que les abus sexuels ont en grande majorité lieu dans les familles ce qui transforme le crime, abus, viols et violences en inceste. Il est beaucoup question des filles, je suppose, car sont incriminés les pères et bien que les pères peuvent abuser également des enfants s’exerce masculin. Il ne resterait que 4% de ces crimes commis par les mères. L’enfant prisonnier garde la plus part du temps le silence.

B dit: à

De sexe masculin. Correcteur.

Moralès sed laisse dit: à

Tu les mets devant « La Joconde » et tout le monde voit une femme.

Ça, c’est à prouver. L’ambiguïté demeure et demeurera!
On a par ailleurs dénombré historiquement et esthétiquement 36 Jocondes…on en voit donc 36 chandelles des agenouillés du Grantart.!

B dit: à

lmd » signifie Louis Maurice Desborels, encore LUI!

Brinqueballe dit: à

des agenouillés du Grantart

Le gratin de l’ Art?

puck dit: à

Mouries, juste à côté il existe un petit village, Aureille, le village de mon enfance ! il surplombe les Baux, c’est là, qu’enfant, j’y ai cueilli mes premières pêches que ça grattait partout le soir, et au mois d’août, dans l’arène, j’y faisais mes premières courses à la cocarde, c’était mignon : ils prenaient une vachette pour les enfants. Le dimanche, après le civet truffé de plomb dégommé par le chasseur de la maison d’à côté nous faisions des ballades sur la petite route bordée d’amandiers qui mène d’Aureille à Mouriès…

20 ans plus tard c’est là que j’ai acheté dans ces 2 villages et aussi à Eguillères toutes les maisons qui étaient à vendre ! à l’époque pour une bouchée de pain ! retapés par les artisans du coin payés au black aujourd’hui elles valent une fortune à cause de ces imbéciles de comptables luxembourgeois et de chirurgiens dentiste allemands… chaque jour je remercie Jean Moulin.

Paul Edel dit: à

De Nota, en allant voir la vidéo de Paulhan -je reconnais les méandres de la pensée couleuvre de Paulhan-.. j’ai surtout apprécié l’entretien (proposé par l’INA à côté) si lumineux de Francis Jeanson avec Dumayet.. Il présente son petit bouquin pédagogique, présentation de la vie, de l’œuvre et de la pensée dialectique de Sartre .Il répond à Dumayet avec un tel mélange d’humour, d’élégance, et de précision que ce bref exposé TV est exemplaire sur un sujet aussi casse-gueule. Exemplaire quand il résume un Sartre qui  » met à jour nos contradictions dans une époque contradictoire ». Oui, c’était le cas de le dire dans cet entretien tourné en 1955, puisque depuis 1952,Sartre se rapprochait des communistes. En 1955 Sartre, cette année-là, voyage en Chine, et surtout en Juin , ce fut la première de « Nekrassov » .Sartre dénonçait dans une farce grand guignolesque l’anticommunisme systématique de la presse bourgeoise française. Il caricaturait Lazareff sous les traits de Jules Palotin patron de « France Soir. Il était en 1955 dans la période haute de sa phase procommuniste.

Brinqueballe dit: à

Le gratin de l’ Art?

( Le Grand Véfour.)

DHH dit: à

@gisele
moi non plus je n’ai jamais appris ;je suis une pure autodidacte qui a progressé avec le temps à partir du jour où ,ayant pour la première fois une cuisine à moi , j’ai voulu commencer par quelque chose de facile, une simple omelette, que j’ai ratée évidemment parce que j’ignorais qu’il fallait mettre du gras dans la poêle

puck dit: à

dans ma classe d’école primaire de mon quartier à Marseille, un s’est tué en moto poursuivi par la police, deux ont été flingués par les flics en braquant une banque, et un a fini dans la police, Robert Plazza, pas de bol il vient d’être jugé pour connivences avec des gangsters, il leur refilait des infos.

il existe 2 moyens de prendre de l’argent dans une banque : le voler ou bien se le faire donner sous forme de prêt, et comme on ne prête qu’aux riches il suffit de se faire passer pour un type bien et hop ! il vous le prête et avec ça vous acheter des baraques en Provence en veux-tu en voilà, et plus on en achète et plus ces cons de banquiers ils vous en refilent.

quelle misère c’était des gamins sympas au grand coeur, ils n’auraient pas dû finir comme ça, il suffisait de si peu pour les sauver et maintenant ils seraient grand pères, quel merdier que ce monde.

Patrice Charoulet dit: à

LES FILM DE NOEL

Chaque année, du 1er novembre au 31 décembre, M6 et TF1 , chaque après-midi, font assaut de films de Noël. Il y a les westerns, les thrillers, les films fantastiques, les films d’horreur, les dessins animés…et les films de Noël. Ce sont des films qui se terminent bien. Les personnes principaux ont entre 25 et 45 ans, ne sont pas au chômage , ont des voitures, sont plutôt séduisants. Les dames sont brunes, blondes, souvent brunes teintes en blondes. Les hommes sont avocats, médecins, commerciaux…Le thème le plus fréquent est la rencontre entre une dame et un homme.
Les stocks de films de Noël sont manifestement énormes : quelques centaines. Même si les films de l’année dernière ont peut-être resservi cette année. Et vont peut-être resservir l’année prochaine.

christiane dit: à

Réponse tardive à…
En lisant « Pierre » de C.Bobin :
« Quand un homme a trouvé Dieu comme on découvre une fraise des bois, le diable s’approche de lui et se déclare son ami. » (p;)

Marie Sasseur dit: à

« Jusqu’au 15 décembre, les correspondants de TF1 vous présentent leur « coup de cœur de Noël » pour une tradition ou une personnalité de leur région. Ce lundi, Grégoire Guist’hau ouvre le bal à Puymoyen, en Charente, avec une « paternataliphile ». »

vedo dit: à

A propos du projet de « rénovation » de Notre-Dame, Mgr Aupetit assume la responsabilité comme chef de son administration (« the buck stops there »), mais je doute que ce soit son initiative. Je doute beaucoup moins que ce soit l’initiative de quelqu’un d’autre. Autrefois, on disait de certains, « il a eu une bonne guerre ». Ici, on peut dire de lui « il a eu un excellent incendie ».

Marie Sasseur dit: à

Et les parisiens ont depuis des crises de saturnisme, c’est flagrant. Lourds, lourds.

puck dit: à

« Sartre dénonçait dans une farce grand guignolesque l’anticommunisme systématique de la presse bourgeoise française »

heureusement qu’il est pas sur ce blog, parce qu’ici l’anticommunisme systématique ça foisonne…

reste-t-il encore un seul communiste sur ce blog !!!!!!

Lazarillo reviens ils sont devenus fous !!!!

Bloom dit: à

Lieber Franz, les effets délétères du pondérium sont effectivement impitoyables. Son cortex irrémédiablement atteint, le pondéreux se met à bafouiller toutes sortes d’insanités autrefois le fait des seuls Niais de Sologne…

puck dit: à

passou vous pourriez nous pondre un article sur un type normal qui a été communiste.

parce que tous cette brochette de types d’extrême droite à la longue ça devient un peu lourdingue.

c’est limite deux poids deux mesures.

Marie Sasseur dit: à

Si ND retrouve son affectation initiale, c’est une très bonne chose.

christiane dit: à

« Quand je somnole dans un train, quand je me contente de cette nourrice d’acier meilleure au fond que bien des nourrices de chair, mon visage se renfrogne et mon corps devient celui d’un bernard-l’ermite, replié en dedans. Je vais chercher en moi les réponses aux questions du dehors. Tes outrenoirs, tu les signes au dos – ainsi nous ne sommes jamais devant toi, devant ton nom, mais nous faisons face à je ne sais quoi de laqué, de sculpté, de noir avec des échappées de silence – les sautes de courroie de la lumière. Ce quelque chose nous cherche, comme on dit d’un voyou qu’il cherche la bagarre. Les yeux clos dans le train de nuit, pensant à tes peintures, je fais renaître très précisément l’impression qu’elles me donnent : un sentiment ou plutôt une pensée physique – comme tes sarcloirs, tes brosses, tes fourches, tu les passais à même le cœur de qui regarde ton œuvre.
C’est de l’écriture avant que les mots se figent. Cette main charbonneuse, le choc de lumière qu’elle provoque, je sais, pour l’éprouver aussi devant les manuscrits des grands poètes, qu’il s’agit d’écriture, non de peinture. A Lascaux aussi ils écrivaient sur la paroi intérieure du cœur humain.
La vie se moque de nous, sais-tu. Et plus quelqu’un est sage, plus elle l’ébouriffe et le tourmente
(« Pierre » C.Bobin)

puck dit: à

je n’arrive pas m’expliquer cette ambiance anti communiste qui règne aujourd’hui ?

sans se rendre compte que toujours réduire le communisme au goulag et à Staline c’est complètement débile.

je comprends pas.

est-ce que ça signifie que l’esprit des gens s’est rétréci ? une espèce de lavage de cerveau qui occulte une partie de la réalité et de la vérité historiques ?

avec des formules et des slogans simplistes du genre : tous les communistes sont des staliniens, ou tous les communistes sont d’accord avec le goulag.

ce sont des slogans simplistes inventés par le système ultra libéral né après la chute du mur en 89.

et quand un type bas de plafond comme pedro nous assène ces slogans à 2 balles il ne se trouve personne pour lui dire qu’il s’agit de slogans simplistes à 2 balles.

si le monde était aussi simple ça se saurait.

avec la pensée qui règne aujourd’hui c’est sûr que les gens travailleraient 7 jours sur 7, les congés payés n’existeraient pas, et si ça se trouve même le travail des enfants serait autorisé.

nous vivons une époque très très con, comme l’autre imbécile qui voulait faire la peau à Léon Blum, alors lui aujourd’hui il est devenu un grand collectionneur amateur d’art.

Marie Sasseur dit: à

Mgr Aupetit a bien compris les attentes des catholiques.

« C’est en effet à Mgr Aupetit, archevêque de Paris, que l’on doit la constitution d’un comité chargé de réfléchir au nouvel aménagement de la cathédrale et à l’optimisation des conditions d’accueil. Rappelons en effet qu’avant l’incendie du 15 avril 2019, plus de 12 millions de personnes visitaient chaque année le monument. L’objectif de l’Archevêché, qui est responsable du fonctionnement intérieur de l’édifice, est de repenser le système de visite mis en place dans le sanctuaire, pour limiter les effets de foules, et de renouveler ses contenus didactiques. Selon « Le Figaro », de nouveaux parcours de visite thématiques, centrés sur la figure de la Vierge ou sur les reliques de la Passion, pourraient ainsi être proposés.  »

https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/notre-dame-paris/des-vitraux-contemporains-pour-notre-dame-de-paris-11149091/

puck dit: à

quand j’animais mon petit club de lecture à chaque fois que c’était le tour de Bobin ça partait en vrille, à tous les coups !
entre ceux (que des mecs) qui le trouvaient niais et celles (que des meufs) qui l’adoraient.

j’avais un mal fou à maintenir le calme et éviter qu’ils en viennent aux mains, jusqu’au moment où j’en avais ras le bol et je les laissais s’entretuer.

il y en avait d’autres qui déclenchaient des disputes entre mes lecteurs, comme le portugais Lobo Antunes, ça j’ai jamais compris pourquoi, et quelques autres.

JiCé..... dit: à

« je n’arrive pas m’expliquer cette ambiance anti communiste qui règne aujourd’hui ? » (puck)

Moi non plus je ne comprends pas que cet anti-communiste soit …si mou, aujourd’hui.

Quand on pense à la richesse de pensée et à la réussite partout dans le monde de cette idéologie politique débile, qu’il y ait encore autant de ces tarés bon pour la corde qui militent pour cette imbécilité !

Misère…

renato dit: à

Enfin ! comment hamlet peut faire preuve de tant de désinvolture ? personne ne lui a dit qu’on peut être anticommuniste et antifasciste, ou plus banalement contre toute tyrannies ? mais peu importent ses opinions superficielles.

puck dit: à

renato, désolé mais on ne peut pas mettre le fascisme et le communisme dans le même sac.

d’accord pour dire que tous les Parti Communiste étaient à la botte de l’urss, mais si on prend les choses au niveau d’un individu un communiste et un fasciste ils ne partageaient le même idéal, les mêmes valeurs et c’était quand même pas la même chose !

je veux bien que nous vivions une époque où tout est simplifié à l’extrême, mais on attednrait des personnes qui fréquentent ce blog, à savoir des lecteur, d’avoir un peu plus de pertinence et de subtilité dans leur approche.

puck dit: à

JiCé si le monde était aussi simple ce serait génial.

prenez par exemple un type comme Jack London, au début du XXè il fait un reportage sur le East End de Londres

vous avez lu ce livre ?

Comment ce type devait-il réagir face à ce qu’il a vu ? rester indifférent ? s’en foutre ? trouver ça normal ?

on fait aujourd’hui comme si la vie des tous ces gens avaient été géniale et merveilleuse ?

d’où la question : comment sommes-nous devenus aussi cons à imaginer que les patrons auraient refilé les congés payés aux ouvriers juste par bonté ?

comme Hugo le dit : ce que le roi ne lâche le peuple l’arrache.

et le communisme a représenté un moyen d’arracher ce que le roi ne voulait pas lâcher.

comment en sommes-nous arrivés au point d’oublier des choses aussi simples ?

renato dit: à

Vous savez hamlet que, étant donné votre désinvolture, vos opinions ne valent pas grande chose.

Cela dit, vous oubliez l’intolérance des communistes d’Europe occidentale ; mais peu importe.

Quant aux simplifications, je ne vais quand même pas me perdre dans les justifications des uns et des autres — j’ai mieux pour perdre mon temps —.

lmd dit: à

renato, Arthur Dove, oui, par exemple.

Pablo75, concernant le financement de l’art contemporain, imaginez Velasquez sans Philippe IV.
«Mais comment tu sais si un peintre abstrait est un artiste ou un fumiste» demandez-vous ? J’ ai précisé plus haut que ce sont les artistes qui disent les premiers qui est artiste et reconnaissent le talent ou la réflexion. Vous faites semblant d’ignorer qu’il s’agit là d’apprécier l’art au moment où il se fait et qu’il est naturel que les créateurs des idées aient un petit temps d’avance sur les amateurs. D’innombrables artistes échouent ainsi à faire reconnaître qu’ils ont du talent. C’est la réalité.
Vos observations sur les gamins de cinq ans sont celles que beaucoup de gens continuent à faire à propos de Picasso, cent ans après.
Concernant la façon d’apprécier Boulez, c’est vous qui me conformez aux travers du mélomane, ce que je ne suis pas. J’ai entendu Répons sur France Musique ; impressionné j’ai retenu le titre et je sais maintenant le retrouver d’un clic ; ce que je fais parfois.

et alii dit: à

gisèle, mettre du gras dans la poele: savez vous qu’on peut entortiller du coton sur une fourchette et la mettre dans un fond de tasse avec de l’huile que boit le coton?
C’est très pratique ;je l’avais vu faire chez moi enfant;

renato dit: à

Les congés payés ne sont pas un grand exemple, h., car en Italie — en plein fascisme — un « période de travail annuelle de repos payé » date de 1927, sans manifs pour l’arracher. Et la semaine de travail de 48 heures date de 1923, et là aussi pas besoin d’arracher.

et alii dit: à

Autant de maladies humaines que le changement climatique pourrait aggraver ! Alors, pour trouver des réponses, l’Inserm organise la conférence « Changement climatique, quel impact sur la diffusion des maladies infectieuses ? ».

Ce sera le 3 décembre 2020 de 19h à 20h30 (heure de Paris), en direct sur la chaîne YouTube de la Cité des sciences et de l’industrie, et en duplex avec l’Institut français à Abidjan !

JiCé..... dit: à

Je ne discuterai pas une seconde de plus avec un type qui croit que le communisme est un idéal ayant des aspects positifs : c’est une forme ignoble, la pire, du fascisme le plus abject. Le pouvoir pour la nomenklatura, partout, à n’importe quel prix.

Le peuple ? Qu’il obéisse ! Sinon goulag …Les communistes : des cons au service d’une forme de fascisme coupable de millions de morts.

Paul Edel dit: à

En 1956, Sartre réagira mal à la divulgation du rapport Khrouchtchev. Comme les communistes de l’époque, il le refoulera puis le désapprouvera et finalement en fera peu de cas. Julien Gracq qui fut brièvement dans sa toute jeunesse militant communiste résume ainsi la situation : »Après le rapport Khrouchtchev, toute une part, et non la moindre, de la littérature française des trente dernières années, est devenue un tiroir plein de lettres d’amour fanées. »
Ce n’est qu’en 1975 dans « Situations X « que Sartre reconnut qu’il avait dit en 1954 « dit des choses aimables sur l’URSS qu’il ne pensait pas. »

JiCé..... dit: à

POUR SALUER UN FEU FOLLET
Quittons nous sur une bien triste nouvelle : mort de Christophe Dominici à l’âge de 48 ans. RIP, pitchounet !

Bloom dit: à

En GB, ce sont les Travaillistes d’Attlee qui ont mis en place le Welfare State, l’Etat providence, ‘from the craddle to the grave’. Pas des communistes, certes (outre Manche, la greffe n’a pas pris, le communisme et le protestantisme ne faisant visiblement pas très bon ménage), mais tout sauf des conservateurs.
Le même Attlee que raillait un Churchill qui s’était fait lourder aux élections générales de 1945…Lorsqu’on prédit du sang, du labeur et des larmes, il arrive que le sang soit pour les autres, le labeur pour le Labour et les larmes pour soi.

closer dit: à

Je renchéris sur Renato concernant les congés payés:

« Les congés payés ont été introduits en 1905 en Allemagne, en 1910 en Autriche-Hongrie et dans les pays scandinaves, dans les années 1920 et au début des années 1930 en Tchécoslovaquie, Pologne, Luxembourg, Grèce, Roumanie, Espagne et Portugal. »

A ma connaissance, pas de Front Populaire, en tout cas dans les premiers cités; au contraire de grandioses régimes impériaux multiséculaires qui, s’ils avaient subsisté, nous auraient épargné Hitler, le Seconde guerre mondiale et la Shoah…

Nous avons préféré attendre 1936, un régime socialo-communiste qui aurait été bien inspiré, en priorité absolue, d’occuper la Rhénanie et de construire à marche forcée des avions de guerre et des chars d’assaut…

Bloom dit: à

d’occuper la Rhénanie (en 36)

En vertu de quel accord international? Il aurait s’agit d’une déclaration de guerre.
Fariboles.

Bloom dit: à

« il se serait agi » , oeuf corse

et alii dit: à

LES TABLEAUX en puzzle ;ça marche très bien pour les apprendre; il y en a sur la toile(sites américains) ça détend mieux que les insultes !
bon Macron !
bonsoir

Bloom dit: à

Ce n’est qu’en 1975 dans « Situations X « que Sartre reconnut qu’il avait dit en 1954 « dit des choses aimables sur l’URSS qu’il ne pensait pas. »

En revanche, Sartre n’a jamais renié qu’une quelconque façon ses passionnants écrits sur les USA regroupés dans Situations III.

Bloom dit: à

Sartre n’a jamais renié D’une quelconque façon…damnèd!

gisèle dit: à

@ Et Alii. Au chapitre du roman culinaire, jamais de gras dans la poële,d’accord avec vous ! Très mauvais pour la santé.
… au chapitre du roman psy, excellent votre lien sur le mobbing. Et j’ai également découvert et apprécié le développement sur les liens entre littérature et sciences, prenant appui sur l’exemple développé par le Professeur Raoult: Alice jouant au croquet avec un hérisson et un flamant rose. C’est très fûté et très cohérent. Ce site est plein de ressources ..
** quand la fiction littéraire fait avancer la recherche scientifique.

Pablo75 dit: à

avec la pensée qui règne aujourd’hui c’est sûr que les gens travailleraient 7 jours sur 7, les congés payés n’existeraient pas, et si ça se trouve même le travail des enfants serait autorisé.
puck dit:

D’autres ont déjà répondu sur les congés payés et autres lois sociales. La connerie du Pétomane est d’assimiler, d’abord tous les progrès sociaux à la Gauche et après toute la Gauche aux seuls communistes, quand le communisme a tout fait pour liquider la social-démocratie partout où il a pu (sans oublier les anarchistes).

La seule chose que le communisme a obtenu c’est 100 millions de morts, sans compter tous les morts du nazisme et de la Deuxième guerre mondiale. Parce que sans la Russie communiste, Hitler ne serait pas monté au pouvoir et Franco n’y serait resté autant de temps. La peur du communisme a poussé dans les années 20 et 30 une bonne partie des gens de droite dans les mains des fascismes.

gisèle dit: à

@DHH. Une remarque pour mettre fin à cet intermède culinaire : la plupart du temps, les fins cuistots évoquent leur grand’mère, leur mère qui s’affairaient

autour de leurs casseroles, vous faites exception à la tradition. Pour moi, c’est râpé, définitivement; même mes fils refusaient que
que je fasse cuire des nouilles -terme impropre qui ferait rugir les amateurs.
En fait, la RdL est consacré aux livres, et Dieu sait si les livres de cuisine pullulent.

puck dit: à

incroyable qu’on soit sur un blog littéraire et qu’on parle ici avec des personnes de l’âme humaine comme s’il s’agissait d’un registre dans un plan comptable.

qu’importe si les congés payés soient un bon exemple ou pas : vous croyez vraiment que le monde est assez juste et harmonieux pour que cela ne puisse nourrir un sentiment de révolte et de colère ?

l’union soviétique : l’argument suprême ! voilà des coupables d’avoir pactisé avec l’union soviétique !

ça fait penser à tous ces athées comme Onfray qui nous fait la liste de toutes les tares du clergé pour remettre en cause la parole du Christ : le christianisme c’est nul parce que tous les curés sont pédophiles… la belle affaire !

et là nous avons à faire à une bande de types qui disent être des lecteurs, des amateurs d’art et des cinéphiles ! quelle belle brochette de gens cultivées que voilà !

alors oui, il y a eu des gens durant ce XXè siècles qui ont eu le tort d’être des communistes et des socialistes, parmi eux on trouve des philosophes, des résistants, des ouvriers, on trouve de tout.

et même des cinéastes italiens ! vous imaginez un peu la cata….

parmi ces gens certains ont eu le tort d’imaginer des choses meilleures pour résoudre ce qu’ils voyaient autour d’eux de misère et d’humiliations…

ils se sont trompés ? étaient-ils tous des criminels ? des contempteurs de la tyrannie stalinienne ?

n’y a-t-il jamais rien eu de bon en eux ? dans leurs idées, leur idéal ?

ce sont tous des cons, des bâtards, des salauds ?
et vous qu’êtes-vous donc ? des gens bien j’imagine ?

puck dit: à

je veux bien que le temps des philosophes et des intellectuels soit derrière nous !

mais qui peut m’expliquer comment nous sommes tombés aussi bas pour tout considérer par des raccourcis à la con du genre il était communiste donc il est complice du goulag.

et à côté de ça on nous bourre le mou avec les Morand et tous ces fachos d’antisméites à la con et pour eux pas d’anathème, eux n’ont droit à) aucun raccourcis : Céline ? non, que me dites-vous ? c’était un grand écrivain !

et de Sartre on retient que le stalisnisme en oublaint que c’est le dernier des grands philosophes français !

vous savez ce que vous êtes : une bande de crétins !

puck dit: à

des crétins avec vos neurones figés par une idéologie dominante ultra libérale qui vous empêche de compter jusuq’à 3 sans vous servir de vos doigts !

essayez de faire un effort nom de Dieu ! et dépassez vos préjugés idéologiques à la mort la le noeud !

et alii dit: à

gisèle, j’ai donné tous mes livres de cuisine pour un journaliste culinaire étranger qui me les demanda; mais je vous ai trouvé:
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La fourchette et la plume. 150 recettes de cuisine inspirées des oeuvres d'écrivains célèbres.[+] zoom
La fourchette et la plume. 150 recettes de cuisine inspirées des oeuvres d’écrivains célèbres.
de:unbekannt
Catégorie:Cuisine et vins
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closer dit: à

La remilitarisation de la Rhénanie par Hitler en violation du Traité de Versailles constituait une justification suffisante pour la réoccuper. Mais pour cela il aurait fallu les c… d’un Churchill…

bouguereau dit: à

20 ans plus tard c’est là que j’ai acheté dans ces 2 villages et aussi à Eguillères toutes les maisons qui étaient à vendre ! à l’époque pour une bouchée de pain ! retapés par les artisans du coin payés au black aujourd’hui elles valent une fortune à cause de ces imbéciles de comptables luxembourgeois et de chirurgiens dentiste allemands… chaque jour je remercie Jean Moulin

voilà l’coco le couteau entre les dents suivit de cloclo parlant des couilles de churchil..

puck dit: à

notre connaissance historique est notre grande force, en oubiant que cette connaissance a parfois du temps à révéler, maintenant nous la connaissons, et cela nous donne un gros avantage !

ça fait penser à ces commentateurs de foot qui disent : mais pourquoi il n’a pas passer le ballon en retrait l’avant centre était tout seul devant le but.

la grande relativité des regards portés sur le monde et sur l’histoire, sûr que ça change les points de vue.

sauf que le commentateur qui a une vue d’ensemble sur la position des joueurs que n’avait pas le type avant de faire la passe oublie d’avoir une vue encore plus large qui englobe son propre regard !

c’est comme ça : on a un point de vue qui tient compte de notre savoir, mais nous n’avons jamais un point de vue qui tient compte de notre point de vue.

renato dit: à

Enfin, h. ! il faudrait calmer vos nerfs et éventuellement comprendre que il y a des anticommunistes qui sont aussi antifascistes, et que la tyrannie est le péché originel du communisme, car ce sont Marx e Engels qui parlent de dictature dés 1852 dans la lettre à Weydemeyer, puis dans Critique du programme de Gotha. L’idéal est certes un beau mot, mais croyiez-vous vraiment que les autres en soient dépourvus ?

closer dit: à

« ce sont tous des cons, des bâtards, des salauds ?
et vous qu’êtes-vous donc ? des gens bien j’imagine ? »

Ce que tu n’arrives pas à comprendre, mon bon hamlet, c’est que certains, les gens de bien que tu imagines, sont exaspérés par l’inégalité de traitement qu’impose l’idéologie encore dominante entre ceux qui se sont égarés à l’extrême droite et ceux qui se sont égarés à l’extrême gauche. Prenons l’exemple d’un type comme Sollers qui, à ma connaissance ne s’est jamais vraiment repenti de son maoïsme multi millionnaire en victimes et qui a cependant table ouverte partout aujourd’hui dans les milieux intellectuels. Imagine une seconde qu’il se soit égaré à droite et que, même sans avoir jamais soutenu un régime fasciste réellement existant ou ayant existé, il ait, par exemple, écrit que l’immigration massive que l’on connaît depuis la guerre va aboutir à « un grand remplacement » des populations d’origine européenne, un simple constat, juste ou faux, à débattre…Il serait aujourd’hui terré dans sa province et interdit de publication…

Forcément, ces deux poids deux mesures finissent par agacer et peut amener certains, tout gens de bien qu’ils soient, à de petites exagérations dans leurs jugements.

bouguereau dit: à

Le pouvoir pour la nomenklatura, partout

et toi jicé fais pas ton robespierre à l’heure du picon bière comme patrick pellou..et même si t’as accouché 4 filles mères tes boules de ricard sont pas celles de winston

bouguereau dit: à

20 ans plus tard c’est là que j’ai acheté dans ces 2 villages et aussi à Eguillères toutes les maisons qui étaient à vendre ! à l’époque pour une bouchée de pain ! retapés par les artisans du coin payés au black aujourd’hui elles valent une fortune à cause de ces imbéciles de comptables luxembourgeois et de chirurgiens dentiste allemands… chaque jour je remercie Jean Moulin

..rénateau..cloclo sont jaloux épicétou

renato dit: à

Vous aurez observé, h., que je ne vous ai pas traité de crétin.

bouguereau dit: à

L’idéal est certes un beau mot, mais croyiez-vous vraiment que les autres en soient dépourvus ?

copie d’écran..

renato dit: à

«…à l’époque pour une bouchée de pain ! retapés par les artisans du coin payés au black aujourd’hui elles valent une fortune… »

Il a au moins payé ses impôts ou il l’a jouée capitaliste d’operette ?

Paul Edel dit: à

Puck vous énervez pas…doucement..vous déclarez « de Sartre on retient que le stalinisme en oubliant que c’est le dernier des grands philosophes français ! »mais non on n’ oublie pas le philosophe ,l’ écrivain, polémiste, homme de théâtre encore joué ,il est étudié, pleiadisé, étudié,examiné, lu par des milliers de lycéeens et d’étudiants mis dans programmes et bien en place dans toutes les bonnes librairies.ça va pour lui.en comparaison, Gide ou Malraux font second rayon.. Il n’est plus cette « bourrique à lunettes » dont parlait Céline.

B dit: à

Mais pour cela il aurait fallu les c… d’un Churchill…

Ou le zob de Darmanin ? Non?

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 24 novembre 2020 à 20 h 12 min.

…déjà un écrit ce matin à 9 h 32 min.

…l’esprit des lectures, c’est une chose, qui prend le chemin trop comptable,…de marcher dans les pièges – arnaques, constants – courants, aux risques de rester pendu, les jambes en l’air,!…en familles & sociétés.

…mais, de l’autre côté, quels capitalismes souverains ?, s’assoir aux tables du chiffre en lèches-bottes – collabos,…
…etc, bonnes à tout faire, volontaires ou les yeux bandés aux vicissitudes instaurées et vitrines à se blaser le cul au moyen-âge,!…

…le progrès, ne plus, être soi-même, qu’un objet à jeter après usage, des torchons en veux tu, en voilà,!…of course,…
…républicains ou conservateurs, directions les poubelles, aux huiles ou tout crus,!…

…l’histoire aux dieux, reconnaitra les siens et paradis des martyrs inutiles, aux grées des vents et grandes pompes des temps variés,!…
…rien à foutre ce soir, en plus,!…

…chacun à ses secrets & intelligences,!…

B dit: à

Avec cette loi de sécurité globale les vidéos d’amateurs, de citoyens vont devoir trouver un délai obligé, les journalistes, je n’ai pas bien compris, auront il le droit de diffuser des images de violences policières ou non policieres non floutées ? Après l’assassinat de Samuel Paty nous aurions pu imaginer que le volet législatif s’attaquait en priorité à d’autres points urgents, que des renforts seraient donnés aux surveillances du web, que des actions efficaces seraient tentées pour encadrer les réseaux . J’ai l’impression qu’autour de cette proposition le débat a été bref. Faute d’arguments?

B dit: à

Qu’en pense le garde des sceaux, un interview du chasseur cueilleur à ce sujet?

et alii dit: à

pas de nouvelles de Clopine?

B dit: à

Elle va revenir, dans quelques jours les promenades de 3heures dans un rayon de 20 km sont autorisées.

puck dit: à

closer, il y a une chose que vous ne comprenez pas, d’ailleurs c’est assez marrant : je ne parle pas de Sollers ou de Badiou, je parle de Jean Cavailles, de Castoriadis, des Desanti et de tant d’autres !

mais bon je pense que ça ne sert à rien.

puck dit: à

Paul Edel, je ne m’énerve pas, mais vous comprenez bien que prendre l’avis de Gracq au sujet de Sartre c’est un peu comme suivre l’avis de Nabokov sur Dostoïevski : ils ne jouent pas dans la même catégorie à partir de là je ne vois pas trop l’intérêt.

puck dit: à

renato dit: à

Enfin, h. ! il faudrait calmer vos nerfs et éventuellement comprendre que il y a des anticommunistes qui sont aussi antifascistes, et que la tyrannie est le péché originel du communisme
 »

voilà le genre d’assertion qui effectivement peut me taper sur les nerfs : « la tyrannie est le péché originel du communisme ».

il faudrait donc en déduire que tous les intellectuels communistes étaient soit des tyrans soit des complices de la tyrannie : est-ce bien le cas ?

bien sûr que non (là encore je ne vais vous faire la liste de tous ces intellectuels, vous devez bien connaitre les cinéastes italiens communistes!) c’est justement ce qui différencie le fascisme du communisme, et donc cela signifie qu’il vaut éviter ces raccourcis lapidaires parce qu’ils occultent une part importante de l’histoire des idées du XXè siècle.

et ça c’est une évidence, et à la question pourquoi ces réactions débiles du genre les communismes étaient tous des défenseurs de la tyrannie ? parce que c’est la conséquence du lavage de cerveau ultra libéral actuel qui nous pousse à croire des choses qui n’ont pas existé sous couvert d’autres choses qui elles ont existé.

puck dit: à

et pour réussir à relier les goulags de Staline à la pensée d’un typer comme Cavailles il faut vriament que ce lavage de cerveau soit efficace.

comme le fait de sortir du chapeau le nom de tous les guignols qui ont été maoïstes comme Sollers, Finkielkrault ou Rolin pour expliquer que le communisme est une fumisterie : effectivement si on pense à Rolin lui même est un fumiste, sauf que Rollin ou Sollers ne sont pas Cavailles ni Castoriadis !

du coup il serait bon de faire un peu de ménage pour remettre une peu d’ordre dans vos idées.

vedo dit: à

A propos du choix de l’occupation de la Rhénanie en 36, une intéressante remarque de Freeman Dyson dans ses lettres (une merveille). Cela aurait tourné comme Suez en 56, et Hitler en aurait été renforcé. Pas une certitude (évidemment), mais une façon intelligente (pas surprenante de sa part) de voir l’histoire. Quant aux congés payés, ne pas croire que ce genre d’avancée se fait d’abord en France. Dernière exécution capitale en France, 1977; en Espagne, 1975. https://www.peinedemort.org/zonegeo/region/6/Europe

Petit Rappel dit: à

Puisqu’on tombe à bras raccourcis sur Fautrier comme sur tant d’autres, coupables de n’être pas Vélasquez, signalons sa série des Otages, et dans celle-ci, un très beau tableau sur fond bleu avec au premier plan ce qui peut s’interpréter comme une tete distordue et torturée. On le trouvera peut-être dans le catalogue de l’exposition du Sénat sur l’Ecole de Paris.Par sa force, il suffirait à prouver que Fautrier n’est pas qu’un faiseur de nullités, pour rester poli.
MC

et alii dit: à

messieurs, à vos ressassements, j’aurais préféré que l’on rappelât la mémoire de M BUBER NEUMANN
voir WIKI
Margarete Buber-Neumann est une écrivaine et journaliste allemande, née le 21 octobre 1901 à Potsdam et morte le 6 novembre 1989 à Francfort.

Militante communiste, elle survécut aux camps du Goulag en Union soviétique et aux camps de concentration nazis en Allemagne et témoigna de son expérience au sein de son œuvre.

Sommaire

rose dit: à

24 km.
Allez chercher pkoi 24.

rose dit: à

Signalons sa série des otages.
18h24 hier au soir.
Ds ma bagnole, calme, je rentre chez moi. Et à 18h 24, alors que j’ ai participé deux heures et 14 mn avant au sauvetage de Mme B.ai eu des regrets.
Je lui avais remis son pull tout estramassé, en le passant par la tête, et j’ai vu son nom et le tel.
Appelé l’Ehpad pour qu’ils m’ouvrent le portail, tout est bouclé, prévenu que j’avais sauvé Mme B. qui s’était sauvée pour de bon, elle. Un homme et une femme en blouses blanches et en courant sont venus la chercher.
J’ai gardé ma voiture, ils étaient affalés qd je suis arrivée à pieds ; et je leur ai dit à haute et intelligible voix la prochaine fois si c ma mère, je la prends et on rentre chez elle.
Les deux m’ont répondu oui.
Je n’ai pas entendu d’ironie.

rose dit: à

À 18h24, me suis dit que j’aurais dû la prendre, la ramener chez moi et en faire ma mère de substitution. Puis l’ échanger contre ma mère. Lui ai raconté, elle mc a répondu c’est compliqué.

renato dit: à

Il faudrait comprendre hamlet que le fait qu’un ait été communiste ou fasciste m’interesse peu : je lis Céline comme Pasolini. Mais je trouve navrant que les communistes ne soient que peu touché par le fait que le mot « dictature » est present déjà dans les textes fondateurs, car cela signifie qu’ils sont dans la condition mentale d’accepter une dictature.

Cela dit, ils ont eu après 45 deux grandes occasions pour rectifier ou reconnaître l’erreur : 56 et 68 — insurrection de Budapest et printemps de Prague —. S’ils n’ont pas réfléchi à la nature de la répression de ce deux moments on a le droit de penser qu’ils étaient habités par l’idée de la dictature — ou par la possibilité d’un dictature —.

Quant au listes d’intellectuels et d’artistes communistes, je peux vous faire celle des artistes fascistes. Vous devriez savoir qu’après 45 dans beaucoups de pays il y avait un pact : l’art et la culture à la gauche et l’économie à la droite. Si vous n’avez pas cette info je peux me demander si vous avez une conscience historique.

Pour finir. Il n’y a pas besoin d’idéologie, il suffit pour avoir une justice sociale de se tenir au fait que l’État devrait établir des règles qui protégent la liberté, l’égalité des chances pour tous les citoyens et en garantir le respect, fournir les services sociaux de base, réguler le marché et redistribuer les richesses grâce au levier fiscal. Tout ce qu’on rajoute à ça est de trop.

Enfin, have a good trip !

JiCé..... dit: à

Mercredi 25 novembre 2020, 6h13, 9°

Une bonne nouvelle qui vous mettra de bonne humeur, j’espère, chers contribuables !

Bercy a décidé de remettre l’ouvrage Gestion de la Dette sur le métier en nommant une dizaine de personnalités d’horizons variés au sein d’un groupe de travail.

« Parmi la dizaine de volontaires, sont pour l’instant confirmés l’ancienne présidente du Medef Laurence Parisot, l’ancien ministre du Budget Jean Arthuis, le PDG d’ADP Augustin de Romanet, le président de chambre à la Cour des comptes Raoul Briet, le directeur général de l’Insee Jean-Luc Tavernier ou bien encore l’ancienne ministre des Affaires sociales de François Hollande, Marisol Touraine. » (l’Opinion)

Un rapport brillant va sortir, un placard surchargé va s’ouvrir, une salve d’applaudissement va retentir? ….Sauvés !

Marie Sasseur dit: à

Mercredi 25 novembre 2020, 7h34, 4°C

Une bonne nouvelle
20km a pieds, ça faut déjà une belle trotte.

Marie Sasseur dit: à

Ce qui est embêtant, pas d’après- ski pour les fêtes.

renato dit: à

Incidemment, hamlet, et à propos du « pacte gauche – droite », ça m’a toujours amusé d’entendre dire par des ravis de la crèche que les PC étaient les partis des gens intelligent. Puis il y avait un autre aspect comique ; p. ex., Visconti était communiste, certes, mais comme héritier des Visconti et de l’industrie pharmaceutique Carlo Erba, il invitait volontier des garçons du peuple pour avoir quelqu’un qui ramasse les balles lors de son tennis — témoignage —.

Il y a aussi la question du subjectif dont, en bon suiveurs da la pensée totalitaire, vous semblez ne pas tenir compte, et ça se comprend car éducation libertaire nada : on peut apprecier Gracq et pas Sartre, on peut aussi suivre l’avis de Nabokov sur Dostoïevski, sans entendre les classifications et les jugements à l’emporte pièce d’un qui patauge dans les coutumes mentales des années 50.

B dit: à

Vu hier soir avec attention le théma sur Arte qui traitait des énergies vertes et de la voiture électrique. Production, coûts à trave4s le monde. Le mieux pour éviter de déplacer le problème des émissions et des pollutions et maladies liées aux pollutions seraient encore de consommer moins et se déplacer le plus possible collectivement ou à velo. La voiture électrique étant d’après une étude exhaustive française aussi polluante qu’équipée de moteur à combustion. Les industriels étant engagés sur ce nouveau modèle, impossible à présent de mettre en cause ce produit révolutionnaire. Entre autres problèmes abordés dans cette émission en Replay pour ceux qui vivront jusqu’à plus de cent ans et nourrissaient des craintes quant à l’avenir . Aucune solution idéale ne semble à ce jour découverte si ce n’était une modération drastique de nos consommations, ce nk3s5 guère envisageable puisque le modèle décroissant ne sera pas retenu. Il faut une croissance, verte ou pas, elle alimentera les industries, minières et toutes celles qui en découlent et en dépendent.

B dit: à

Nourriraient.Correcteur

B dit: à

Plus actuel, pour quelles raisons, V Poutine protège la mémoire de Staline dont action est unanimement dénoncée, VP n’est pas communiste mais autocrate, pour ne pas souligner la dérive dictatoriale et expansionniste de son règne. Un modèle qui lui est cher?

Marie Sasseur dit: à

« Puis il y avait un autre aspect comique ; p. ex., Visconti était communiste, certes, mais comme héritier des Visconti et de l’industrie pharmaceutique Carlo Erba, il invitait volontier des garçons du peuple pour avoir quelqu’un qui ramasse les balles lors de son tennis  »
Comique n’est pas vraiment le mot adapté mais E. de Luca va un peu plus loin, dans cette démonstration de la cause trahie, dans son magnifique petit livre  » Impossible ».

B dit: à

É de Luca qui a risqué la prison pour avoir condamné le perçage des Alpes par un nouveau tunnel visant à accélérer les echanges commerciaux par voie terrestre, ceci en invitant à la rébellion. Le pouvoir change d’habits, de méthodes, ses réalisations et projets ne visant pas directement à asservir la population mais à faire en sorte que cette population où qu’elle vive soit abondamment ravitaillée afin de servir les intérêts économiques et financiers des industriels.

Marie Sasseur dit: à

Très belle région, le val de Suse, je recommande.

B dit: à

Loi Avia. Ne suis pas assez qualifiée pour juger de son innocuité cependant si cette loi avec des moyens suffisant d’application, de surveillance et des amendements pour lesquels je ne peux me prononcer comme étant nécessaires à garantir la liberté d’expression était passé, elle aurait évité que l’accent soit exclusivement mis sur la protection policière avec le rognage fait à la liberté d’informer, de rendre compte. Lu dans le Figaro que l’opposition de gauche s’était opposée à ce projet qui maintenant revient à l’Europe.
Je pose ceci afin d’ouvrir un débat, n’étant absolument pas qualifiée pour juger du bien fondé et des atteintes à la liberté qu’une telle loi peut entraîner.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Loi_contre_les_contenus_haineux_sur_internet

B dit: à

Passée.

DHH dit: à

Effectivement les livres de souvenirs de Margaret Buber Neumann sur ses enfermements, d’abord en URSSS puis dans le camp nazi de Ravensbrück sont des documents passionnants et bouleversants:
Prisonnière des soviétiques elle a fait l’objet d’un deal avec le régime Nazi auquel elle a eté remise, et qui l’a immédiatement internée à Ravensbrück, ce camp allemand de femmes ou elle s’est liée d’amitié avec la Milena de Kafka
Elle raconte dans ses mémoires, que, dans les semaines précédent sa « libération » de la geôle russe ,elle avait compris, du fond de son cachot, que quelque chose se préparait la concernant : Elle était mieux nourrie , on lui avait procuré des habits décents ; il fallait évidemment la rendre présentable et effacer les effets de sa malnutrition .Et c’est en manteau de fourrure qu’elle a été remise à ses nouveaux bourreaux.
Margareth Buber Neumann avait témoigné au procès Kravchenko mais son témoignage avait été mal accueilli, ,l’air du temps étant à la cécité volontaire ou à l absolution inconditionnelle pour les crimes soviétiques
Elle avait une jeune sœur, prénommée je crois Elisabeth ,qui vécu tres vieille, qui était la femme de Willi Munzenberg et formait avec lui ce couple élégant à la distinction aristocratique que le regime stalinien avait introduit en France pour y fabriquer des idiots utiles, à travers leurs reseaux mondains au sein de l’élite intellectuelle et politique
Munoz Molina dans le chapitre de Sefarad qu’il consacre à Willi Munzenberg raconte sa rencontre bien années plus tard avec la veuve de cet homme, qui avait été liquidé par les siens lorsqu’il était devenu inutile

JiCé..... dit: à

Criminel de dire, aujourd’hui en 2020, que le communisme est une solution politique intelligente : c’est une variété de fascisme qui a fait ses preuves : pestilence des dictateurs, pourriture des élites, et millions de morts.

En voila un, de virus, qui éclaire bien blafard l’âme égarée de ceux qui s’y soumettent. Un de plus !

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 25 novembre 2020 à 9 h 55 min.

…résumons nous !, les faits en arts aujourd’hui,!…
…tout simplement, aux marchands d’arts,!… » la perfidie « , domine tout,!…

…l’art de l’art, suivre son chemin, à travers tout,!…
…se foutre de tout, et n’en faire qu’à çà tête, envers et contre tout,!…

…voir les comédiens, voir  » la perfidie  » en toutes choses, commerces inclus,!…
…a chacun son  » Albion  » concocté, à choisir à l’exemple,!…of course,!…
…l’art à sa pizza,!…

bouguereau dit: à

ha on voit bien quon profite que dracul et lacroix ritz confine au george 5..inon qu’ils te dispersraient tout ces profiteurs de guerre façon puzle

bouguereau dit: à

le communisme est une solution politique intelligente

au parti en dessous de 200 de qi t’es esclu..ceux là c’est les plus rageux

bouguereau dit: à

il invitait volontier des garçons du peuple pour avoir quelqu’un qui ramasse les balles lors de son tennis — témoignage —.

les agents dla cia sont pas payé hassez cher pour achter les maisons dlagent keupu qui emploient des prolos au black..il vise les cadres de basf..si y croivent qu’on peut traiter lparti de ploutocrates à gros nez sans quil réagit..mais lagent keupu reverse tout au parti..c’est un héro

bouguereau dit: à

il invitait volontier des garçons du peuple pour avoir quelqu’un qui ramasse les balles lors de son tennis — témoignage —

il l’a fait exeuprés pour ceux là qu’enragent davoir a ramasser sa balle luimême..

JiCé..... dit: à

KRAVCHENKO J’ai choisi la liberté

Un excellent exemple de ce qu’était le communisme.

J’ai lu son témoignage quelques décennies en arrière. Intéressant car à l’époque où il fut édité chez SELF en traduction française, le communisme était considéré comme l’avenir du monde !

Ce que Kravchenko niait à juste raison, connaissant la musique !

Il est mort d’une balle dans la tête à NYC fin des années 60, je crois. On parle d’un « suicide KGB »…

bouguereau dit: à

Bonne question.
Que mijote la Chine ?

térezoune est toujours à sautoféliciter a plus de 20 km de chez elle avec des raisons bidons

bouguereau dit: à

le communisme était considéré comme l’avenir du monde !

toutafé..les autres c’est lpassé dleur hillusion

bouguereau dit: à

Une bonne nouvelle
20km a pieds, ça faut déjà une belle trotte

..et par la chine c’est du pti boulot

Patrice Charoulet dit: à

POLICE A PARIS

Quel célibataire français vivant seul , au RSA ou au SMIC, vu le montant des loyers, peut louer un logement à Paris ? Aucun.
Quand on vient d’Afghanistan et qu’on a réussi à venir à Paris, en quel honneur devrait-on avoir droit  aux frais de l’Etat à un logement parisien ?En ce cas, on dort donc où l’on peut, dans une tente sommaire par exemple. Des associations françaises, animées des meilleures intentions, organisent une installation groupée de ces tentes sommaires et de leurs occupants dans un lieu parisien. Il est décidé de chasser ces occupants, en recourant aux forces de l’ordre. Tous les Français, sur toutes les télés ont été gratifiés de scènes filmées (croche-pied, coups de matraque , etc.) . Et , nous sommes gratifiés, derechef, de la ritournelle « violences policières ». Le préfet de police est une fois encore montré du doigt et serait trop dur. Même le ministre de l’Intérieur lui demande un rapport sur ces faits qualifiés d’inadmissibles !
De qui se moque-t-on ?
Quand des personnes sont priées d’aller ailleurs, et refusent, doit-on leur offrir un bouquet de fleurs, et leur donner des caresses avec le sourire ?
Les associations organisatrices avaient un projet politique et ont mené leur combat en convoquant les cameramen , qui nous ont montré ce qu’ils ont bien voulu nous montrer et zappé ce qu’ils ont bien voulu zapper.
Epilogue : les personnes qui ne dorment plus place de la République vont dormir ailleurs

bouguereau dit: à

…le progrès, ne plus, être soi-même, qu’un objet à jeter après usage, des torchons en veux tu, en voilà,!…of course,…
…républicains ou conservateurs, directions les poubelles, aux huiles ou tout crus,!…

le coco..un homme éternelement nouveau..toujours sur la chminée..propre devant..immaculé derrière

bouguereau dit: à

Quel célibataire français vivant seul , au RSA ou au SMIC, vu le montant des loyers, peut louer un logement à Paris ? Aucun

vous voulez comprende le communisme? au parti on a des idiots hutiles..charoulet a des pauvres hindispensabes

JiCé..... dit: à

Les idiots utiles de l’immigration illégale, bisounours guidés par des machiavels de salon, ne manquent pas en France, terre d’asile psychiatrique.

bouguereau dit: à

..et par la chine c’est du pti boulot

..c’est -pas- du pti boulot..au parti hon nfait pas dironie..on npréche que le vrai

Marie Sasseur dit: à

Et les arrière -petits-fils de Bernanos, au fait ? Ils étaient sur la place de Rep’ ?

Marie Sasseur dit: à

…l’art de l’art, suivre son chemin, à travers tout,!…
…se foutre de tout, et n’en faire qu’à çà tête, envers et contre tout,!…

On dirait une lettre apocryphe de Saint Paul à l’envers.

renato dit: à

Enfin B, je connais beaucop d’acteur de cette historiette et tout le monde savait que de Luca ne risquait rien. Et en effet : « Acquitté parce que le fait n’existe pas. Ce qui met ainsi fin au procès de l’écrivain Erri De Luca accusé d’incitation à commettre un crime pour ses déclarations publiques en faveur du sabotage du Tav. Un procès qui a suscité beaucoup de discussions car il a été présenté comme la volonté de la justice de censurer la liberté d’expression », ce qui n’était pas tout à fait vrai — ce n’est en réalité qu’une question de gros sous —, mais il a été retenu le juge car, nonobstant le tam-tam téléphonique Hollande-Renzi, la justice en Italie est vraiment disjointe du pouvoir politique.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 25 novembre 2020 à 12 h 00 min.

…Marie Sasseur, et son Saint Paul à l’envers,!

…pas de quoi,!…
…juste un parti pris simple, symbolique,!…

…à la lecture d’un livre d’art, du Centre Georges Pompidou, musée national d’art moderne.

…Georges BRAQUE les papiers collés.
…17 juin – 17 septembre 1982

…les générations à venir, en manque de références sérieuses accessibles immédiatement.
…etc,!…sans plus,…
…laissons les saints à leurs mystiques échafaudées,?!…etc,!…

JiCé..... dit: à

« la justice en Italie est vraiment disjointe du pouvoir politique. » (renato)

Que Dieu t’entende, renato mio !

renato dit: à

Enfin, JiCé….., si ce n’était pas le cas le juge aurait retenu l’incitation à commettre un crime.

JiCé..... dit: à

Comment un homme du peuple, diplômé, pourrait il « penser » comme un juge ?

Je passe…..

Marie Sasseur dit: à

Il ne faut pas lui chanter la messe au milanais. Depuis son QG de Kolmar, il sait tout, sur tout.

Sauf l’idéal d »un Poète, car tout ce qu’il a écrit pourra être retenu en sa faveur.

gisèle dit: à

@Et alii, merci pour les infos et les liens; je les lirai ce soir. Vous devriez jeter un oeil sur : quand la fiction littéraire fait progresser la recherche scientifique. Sur the Conversation.
[25/11/2020]

Marie Sasseur dit: à

« quand la fiction littéraire fait progresser la recherche scientifique. »

Au fait on n’a plus de nouvelle de la task force litteraire qui devait donner des idées aux militaires français pour la guerre de demain ? Ni de l’officine qui a promu cette idée, d’ailleurs.

renato dit: à

Ce n’est pas difficile de penser comme un juge JiCé…., à l’époque cette historiette était beaucoup parlée car le fond de la question présenté pas l’accusation portait en soi la tentative de faire taire une opinion contraire. Or, même si pour un Français cela est difficile à comprendre, la Constitution italienne dit qu’il « existe un intérêt général pour l’information et cet intérêt implique, dans un régime de démocratie libre, la pluralité des sources d’information, le libre accès à celles-ci, l’absence d’obstacles juridiques injustifiés, même temporaires, à la circulation des nouvelles et des idées ». En sachant ça, il n’était pas difficile pour un homme du peuple, diplômé, de penser comme un juge.

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