de Pierre Assouline

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La République des livres
Des silences dans le paysage sonore

Des silences dans le paysage sonore

S’il est vrai que l’on gagne toujours à séparer les livres du bruit qu’ils font, ce n’est pas seulement parce qu’il est toujours profitable de mettre à distance la rumeur médiatique. Parfois, avec un recul de quelques années, on saisit mieux  pourquoi on n’a pas aimé un livre. Qu’importe si d’aucuns n’y voient que la manifestation d’une intelligence à retardement. Je l’avoue, j’avais été stupéfait en  2016 de l’accueil enthousiaste réservé à Histoire du silence. De la Renaissance à nos jours (Albin Michel). Alain Corbin, son auteur, est certes un historien parmi les plus éminents, respecté non seulement pour sa carrière universitaire (il a longtemps enseigné à la Sorbonne) mais aussi pour une œuvre remarquée dans le domaine de l’histoire des sens, du sensible, des sensibilités qui comprend notamment de grands livres tels que Les Filles de noce (1978),  Le Territoire du vide (1990),  Les Cloches de la terre (1994), Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot, sur les traces d’un inconnu, 1798-1876 (1998), Le Miasme et la jonquille, Histoire des émotions (1982) etc Autant de recherches souvent pionnières qui privilégiaient la sensibilité aux odeurs, au temps qu’il fait, aux sons des villes et des campagnes.

Comment Alain Corbin (1936) a-t-il pu être l’auteur de cette Histoire du silence qui a tout d’un copier-coller de citations qui se veulent « révélatrices » (ce qui est bien le moins, sinon à quoi bon ?) et d’extraits littéraires enchainés les uns aux autres, à peine liés entre eux par un léger commentaire de circonstance dénué de tout examen critique et de toute contextualisation des œuvres convoquées ? On croirait une anthologie qui ne dit pas son nom. Même si l’on sait son parti pris (placer le ressenti au-dessus de l’analyse, adopter la position du flâneur en privilégiant l’évocation dans son approche méthodologique, focaliser sur les émotions provoquées par le silence), cela ne suffit pas.

On dira qu’il a la carte. Ce qui est également insuffisant pour expliquer l’emballement. On dira aussi que la critique des journaux est le plus souvent le fait de non-spécialistes. Or voici que la revue des Annales, (éditions de l’EHESS/ Cambridge University Press) ce qu’on fait de plus savant, de plus autorisé et de plus expert dans le genre (Histoire et sciences sociales), se penche à son tour sur la question dans une récente livraison ( No 3, juillet-septembre 2017). Elle consacre un dossier remarquable à l’ « Histoire du silence » constitué de deux articles. Inouï tout ce qu’il peut ouvrir comme pistes de réflexion.11 sept susan meiselas

Le premier signé Alexandre Vincent (Université de Poitiers) m’a passionné car, avec tout le respect et la bienveillance dus à un maitre, il déconstruit son livre mieux que je n’aurais pu espérer le faire, en pointant les manques, les défauts, les lacunes. Une vraie lecture critique. Peu de gens le savent en dehors du cercle des spécialistes, mais cette histoire-là rassemble de nombreux chercheurs à travers le monde et le terrain semble plein d’avenir. Alexandre Vincent cite un nombre impressionnant de livres, de thèses, de références en ligne sur le sujet. A commencer par celui qui paraît être leur référent absolu : The New Soundscape (Toronto, 1969) dans lequel le compositeur et musicologue Raymond Murray Schafer consacrait la notion de « paysage sonore » et lançait les Sound Studies, autrement dit :

« champ interdisciplinaire étudiant la production et la consommation matérielles de la musique, du son, du bruit, du silence, et la manière dont ils se sont transformés au long de l’histoire et dans différentes sociétés ».

Même Alain Corbin lui doit quelque chose puisque en 1994, lorsque celui-ci publia ses recherches sur les sons produits par les cloches, il s’y référait, étant entendu que pour les périodes antérieures à l’arrivée des technologies d’enregistrement à la fin du XIX ème siècle, force est de faire confiance aux « prises de sons » rapportées par les archives écrites, et de les interpréter. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’en est éloigné depuis puisqu’il l’ignore dans son Histoire du silence, de même qu’il ignore les fécondes analogies dressées par David Le Breton entre les différentes qualités de silence selon les civilisations dans Du silence (Métaillé, 1997).

Au-delà de l’implacable démontage du livre d’Alain Corbin, l’article d’Alexandre Vincent vaut aussi pour ce qu’il révèle du work in progress d’une enquête actuelle sur le silence rituel de la religion publique romaine (Ier siècle avant J.-C./ Ier siècle après J.-C., soit de la fin de la République aux premières décennies du Principat). Cela peut surprendre dans la mesure où l’on se dit qu’a priori, les sources doivent être rares sur la perception sonore dans l’Antiquité. Alain Corbin évoque bien le sujet en rappelant que le silence est essentiel dans la vie intérieure et l’accès au divin mais cela lui parait tellement « aller de soi » qu’il a choisi de ne pas s’y attarder. A croire qu’il prend acte de ce que le silence est la réalité la plus immédiatement compréhensible et qu’il s’y tient. Raison de plus pour y revenir et creuser davantage.  Les textes d’Ovide, Martial, Juvénal, Tacite, Horace, Sénèque, Pline le jeune, Plutarque, Cicéron, Caton, Festus sont convoqués pour cerner le silentium. En deux temps : d’abord les rites divinatoires (prise des auspices) qui exigent que l’on fasse silence absolu afin que le rite s’accomplisse dans la perfection ; puis les sacrifices au cours desquels le silence est bruyant en raison de la voix de celui qui appelle au silence et du musicien qui souffle dans le tibia.

Les perspectives ouvertes par le texte d’Alexandre Vincent enjoignent de ne pas s’en tenir aux émotions, de dépasser les affects afin de contextualiser les silences pour mieux les considérer comme des catégories sonores au sein d’un ample paysage de sons, de bruits et de réalités acoustiques différenciées. C’est ainsi, et uniquement ainsi, qu’ils peuvent être appréhendés dans toute leur richesse, donc dans leur complexité. On ne saurait mieux illustrer (et l’étude consacrée au silence religieux dans l’Antiquité romaine en est une démonstration) l’idée, qu’on ne lassera jamais de ressasser, selon laquelle on gagne toujours à approfondir toutes les nuances du réel. A ne jamais renoncer à expliquer. Le fait est que le recours à l’indicible et à l’ineffable paraît toujours un refuge bien pratique dès lors que l’historien se sent désarmé, qu’il perd ses moyens habituels de compréhension du monde ; ce fut longtemps le cas par exemple s’agissant de la solution finale et de la Shoah, ce qui n’a fort heureusement pas découragé un Raoul Hillberg de chercher le comment, laissant le soin à d’autres, notamment aux philosophes, le soin de trouver le pourquoi.

11 sept larry towellOn dira que l’étude d’Alexandre Vincent est trop spécifique pour en tirer une leçon globale sur la discipline. Or celle qui la suit dans ce numéro des Annales, consacrée par Nira Pancer (Université de Haïfa) aux paysages sonores du haut Moyen Âge dans une démarche méthodologique analogue, offre de semblables perspectives. Reprenant à nouveaux frais des questions posées par les historiens du paysage sonore sur la sensualité auditive, elle en fait émerger la notion de « silencement du monde » étant entendu que toutes les sources doivent être passées au tamis de leur contexte. Depuis Lucrèce, les poètes latins ne goûtent guère le vacarme ; souvent l’harmonie mélodique de la nature (oiseaux, feuillages, cigales …) y est opposée au capharnaüm sonore urbain. C’est vrai avec eux comme avec d’autres sources dès lors qu’elles sont mises en contexte : toute perception auditive est le fruit, ou le produit, d’une construction culturelle. Rien d’indicible là-dedans. Tout n’est pas qu’une question de perception. Certains même sont d’avis que le paysage sonore a plus partie liée avec la civilisation qu’avec la nature.

Contrairement à d’autres, Nira Pancer ne s’est pas contentée des sons de la ville : elle a également exploré ce qui était négligé hors les murailles au motif que la campagne médiévale aurait baigné dans le silence monastique ; elle s’est fixée pour but de comprendre comment une sonographie sacrée s’est substituée au silencement du monde : quand des sons ont disparu, est-ce parce qu’il n’y avait plus personne pour les entendre ? En fait, une bascule s’est produite lorsque les hagiographes, pratiquant une autre sorte de poésie évidemment plus chrétienne, ont promu une empreinte sonore qui a chassé celle, profane, sensuelle, charnelle qui l’a précédée; ils ont ainsi mis en place une toute autre « théologie des sens », véritable métaphore textuelle du silence monacal. Là où cela devient passionnant, c’est quand Nira Pancer montre comment leur rejet quasi unanime de la musique instrumentale, coupable de détourner du sacré et de provoquer des extases faciles, s’est faite au profit de la voix et du chant. Par exemple, cymbales et cymbalistes ont longtemps été écartés au motif qu’ils étaient jugés liés à des rituels hébraïques et des cérémonies dionysiaques. Tout à leur volonté de maitriser le paysage sonore dans leurs Histoires et leurs Vies, les théologiens chrétiens ont été jusqu’à faire taire ce qui, dans la nature profane, leur semblait encore trop païen sinon diabolique ou lié à l’art divinatoire : ululement des chouettes et hiboux etc Gigantesque pet du diable ou terrible tonnerre de Dieu, rien n’est laissé au hasard.

« Les hagiographes pensaient qu’un homme ne pouvait entendre les manifestations divines s’il ne s’était pas détaché de tous les bruits terrestres. Pour que l’oreille du cœur puisse percevoir la réalité divine, il fallait purifier l’oreille charnelle de tous les sons profanes. »

Après avoir constaté que finalement, des théologiens chrétiens du Moyen Âge aux théoriciens contemporains du paysage sonore tous appellent à une purification de l’ouïe d’une manière ou d’une autre, l’auteure se demande in fine si leur besoin métaphysique d’imposer le silence au profane, puis à l’ordinaire enfin à l’artificiel pour accéder à l’essentiel ne serait pas une nécessité de tous les temps. Quelque part dans son étude, elle cite à l’appui  cette réflexion du philosophe George Berkeley, si vertigineuse qu’elle entrainerait dans un débat infini :

« Lorsqu’un arbre s’abat dans la forêt sans personne pour l’entendre, sa chute produit-elle un son ? »

On peut aussi se demander si le bruit est une mauvaise chose en soi, mais n’allons pas trop loin non plus car j’entends déjà la voix de Fernand Raynaud évoquant dans un sktech demeuré fameux les profonds dilemmes qui agitaient la nuit son beau-frère philosophe, et concluant : « Pendant ce temps-là, moi, la nuit, je dooooors…. ».

(« Les silences du 11 septembre » photos Alex Webb, Susan Meiselas, Larry Towell)

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commentaires

978 Réponses pour Des silences dans le paysage sonore

Bételgeuse dit: à

Si, de ne pas blesser…

Bételgeuse dit: à

Ceci dit, Jazzi, si l’ennui stationné au troisième étage il vaut mieux meubler en vocalusant pour enjoindre le partenaire à l’orgasme. C’est une méthode qui vaut ce qu’elle vaut mais peut vous sortir d’un embarras quand c’est trop long.

closer dit: à

Je parlais de William Christie pour la musique baroque en général, pas pour cette cantate de Bach en particulier, Pablo. Malgré ma relative allergie aux instruments anciens, je reconnais qu’il m’a souvent impressionné dans la musique française.

Bételgeuse dit: à

Vocalisant, correcteur.ah oui!!!encore!!! mmm oui! mon chéri mon doux amour, je t’aime, Ouiiii, , je ne sais pas as trop, vous avez des idées pour augmenter le répertoire des banalités de circonstances?

Bételgeuse dit: à

Pardonnez moi , Closer, c’est juste pour accrediter la thèse de la bêtise défendue par votre interlocuteur.

Jazzi dit: à

« ah oui!!!encore!!! mmm oui! mon chéri mon doux amour, je t’aime, Ouiiii, »

On se calme, Bételgeuse ! Le billet a pour thème le silence…

Et Alii dit: à

EN ARRIVER À NE PLUS APPRÉCIER QUE LE SILENCE, C’EST RÉALISER L’EXPRESSION ESSENTIELLE DU FAIT DE VIVRE EN MARGE DE LA VIE. CHEZ LES GRANDS SOLITAIRES ET LES FONDATEURS DE RELIGIONS, L’ÉLOGE DU SILENCE A DES RACINES PLUS PROFONDES QU’ON NE L’IMAGINE. IL FAUT POUR CELA QUE LA PRÉSENCE DES HOMMES VOUS AIT EXASPÉRÉ, QUE LA COMPLEXITÉ DES PROBLÈMES VOUS AIT DÉGOÛTÉ AU POINT QUE VOUS NE VOUS INTÉRESSIEZ PLUS QU’AU SILENCE ET À SES CRIS.
sur les cimes du désespoir Cioran

renato dit: à

Pourquoi ces cris, au juste ?

Bételgeuse dit: à

Jazzi, vous suggérez qu’il n’y avait point de silence orgasmique, j’ai dû mal vous comprendre. Un grand plaisir au silence mais il est vrai que j’appelle un silence peuplé des chants de la nature ce qui n’est pas sans son ni Dalida.

l'ombelle des talus dit: à

Sans doute le fait de lecteurs de Cioran pas encore blasés ; ils font bien

Bételgeuse dit: à

Vous suggériez . Renato, pourquoi ces cris, en dehors de la ‘incomprehension de ce que proposait jazzi comme argument, le cri est une façon d’alerter, un appel au secours, une manifestation de la peur, la colère l’enthousiasme, une façon de renforcer la charge érotique quand ils sont volontaires( autoerotisation) sinon un signe de plaisir ou déplaisir.

Jazzi dit: à

« le silence et ses cris »

Que faut-il comprendre par ces cris du silence ?

Bételgeuse dit: à

Un silence criant. Et alii, ces gens qui ne se plaisent plus qu’au silence total, religieux, ne chassent ils pas la rumeur du vivant pour mieux cheminer dans leur quête mystique ? Et fuyant le bruit de l’humanité s’ approcher du divin?

P. comme Paris dit: à

« Et Alii dit: 1 octobre 2018 à 20 h 53 min »

Et bien,
ce soir j’ai appris quelque chose…

Et Alii dit: à

André Bernold, « Pierre Gascar, le silence de la résorption », in La Nouvelle Revue française, no 539, décembre 1997 (repris dans Soies brisées, Paris, éditions Hermann, 1999, p. 123-130)

renato dit: à

« … pourquoi ces cris… »

C’était à propos d’un tout majuscule injustifié.

P. comme Paris dit: à

Le Latin passe en majuscule,
le français, non !.

Pablo75 dit: à

@ Et Alii

« Le 25 octobre 1919, à la veille du premier anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, est votée une loi relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande Guerre […]. Cette loi est à l’origine de la minute de silence, pratiquée pour la première fois le 11 novembre 1922. »

J’ai toujours entendu que c’est les Anglais qui avaient inventé la minute de silence. Dans la wikipédia espagnole disent que c’est un soldat australien combattant de l’armée anglaise et résidant à Londres qui en a eu l’idée en 1919.

Dans les « Referencias », la nº 1 envoie à un site du gouvernement australien qui le raconte.

https://es.wikipedia.org/wiki/Minuto_de_silencio

Pablo75 dit: à

@ closer

« Malgré ma relative allergie aux instruments anciens, je reconnais qu’il m’a souvent impressionné dans la musique française. »

William Christie est très bon en musique française ancienne.

@ closer

« Malgré ma relative allergie aux instruments anciens, je reconnais qu’il m’a souvent impressionné dans la musique française. »

William Christie est très bon en musique française ancienne.

Soiree baroque a la Philharmonie de Paris, William Christie 2015
https://www.youtube.com/watch?v=HpUC8wtWdrQ

renato dit: à

Il me semblait que la minute de silence c’était une tradition Amis.

hamlet dit: à

excellent article, ça ne m’étonne pas trop qu’on fasse autant de bruit autour du silence.

P. comme Paris dit: à

Après tant de silence assourdissant,
le cri primal.

Jean Langoncet dit: à

@ à la limite

la poule devant un cure dent

D. dit: à

Jacques R., vous affirmez qu’un historien peut-il écrire l’histoiren silence mais selon-vous la réalité du recensement que vous évoquez le suffit-elle vraiment ?

Delaporte dit: à

Une meilleure version chantée que celle que j’ai proposée cette après-midi, avec une voix d’Aznavour davantage précise et des musiciens années 70 (les années stupre, si typiques) :

https://youtu.be/_ukaDG2JYHs

rose dit: à

ous n’aurez pa ma haine’ ne signifie pas qu’on veuille vous pardonner, mais tout simplement qu’on ne vous ressemblera jamais

dans le récit autobiographuque, il s’agissait de tourner la page, de prendre la responsabilité d’ élever l’ enfant et d’ accorder une importance zéro aux auteurs de l’ irréparable.

jamais.
je ne te ressemblerai jamais.

Jazzi dit: à

Quand j’entends le mot « silence », je pense immédiatement à la « solitude. » Une solitude qui, au demeurant, peut être accompagnée. Le bruit n’est-il pas une distraction pour échapper au silence ? Et le silence n’est-il pas le meilleur moyen de nous renvoyer à notre propre solitude, intrinsèque à la condition humaine ?

Jazzi dit: à

inhérente, plutôt qu’intrinsèque…

Jazzi dit: à

Silences dans le paysage sonore = solitudes dans l’environnement humain.

Jazzi dit: à

Habituellement, on nait en criant et l’on meurt en poussant un râle, mais n’arrive-t-il pas pourtant que l’on nait et que l’on meurt en silence ?

Jazzi dit: à

Que l’on naisse, pardon, il me faut un second café…

Jazzi dit: à

Quel tapage dans le paysage médiatique pour la mort de Charles Aznavour ! Il aurait souhaité des funérailles nationales…

Lavande dit: à

Jazzi il arrive que l’on naisse sans crier mais en général c’est catastrophique.

Le silence peut aussi être un luxe. De plus en plus de gens autour de moi se plaignent d’environnements bruyants : voisins qui s’engueulent, qui mettent de la musique à fond, qui ont des animaux bruyants. Les derniers amis que j’ai reçus s’extasiaient de la tranquillité qui règne chez moi. Ils habitent à la campagne mais leur voisine a … 9 chiens ! Mon frère et ma belle-soeur, dans un environnement idyllique, ont un élevage de volaille à proximité : on rêve de soudoyer un renard pour qu’il rentre dans le poulailler.

William Legrand dit: à

« les années stupre » écrit Delaporte : celles des curés pédophiles, votre éminence ?

P. comme Paris dit: à

Des cloches et des coqs.

Lavande dit: à

Et pour ce qui est des voisins : des amis viennent de déménager, quittant un appartement dont ils avaient fait un petite merveille: leur voisine recevait des « messieurs » et c’était des hurlements de plaisir à 2h du matin.

Jazzi dit: à

Le silence en pleine ville, grand luxe, en effet, Lavande. Cependant, moi, le silence m’angoisse, j’ai besoin de sentir, d’entendre, la rumeur de la rue…

david dit: à

Une pratique courante dans la religion juive une journee sans paroles (taanit dibour) une fois par mois le silence

Janssen J-J dit: à

Rêvé que Collomb qui trinquait avec moi à l’occasion de son pot de départ -une soirée guinchée- cherchait à savoir qui serait son successeur, mais il n’eut pas le temps de m’écouter lui répondre : Fred Péchenard.
http://www.atlantico.fr/decryptage/veritable-raison-pour-laquelle-emmanuel-macron-refuse-demission-gerard-collomb-anita-hausser-3520884.html
Au réveil, j’apprends que le monde entier s’apprêe à ovationner Charles Aznavour, -onde de choc planétaire-, au risque que cette petite affaire passe à la trappe, comme celle de l’autre parachuté à Barcelone. Président M., jupiterre d’opérette, aurait refusé à son MI désamouré de démissionner quand ça loui chantait, pour gagner du temps. De la prescience ou de l’imposture au sommeil paradoxal en 5e agonisante ? On vérifiera plus tard : ce qui est écrit est écrit. Avant tout, ne point faire d’ombre aux ombelles, sans sons ni Dalida, et s’assurer de l’inconvénient d’être nié durant une minute de silence.

Et Alii dit: à

Procédant au réglage et au calibrage de leur instrument ils s’aperçurent de la présence d’un bruit de fond radio parasite dont ils ne parvenaient pas à se débarrasser. Bien leur a pris de s’acharner sur la difficulté et de faire confiance à leur savoir-faire technique. Bien leur a pris aussi de faire part de leur problème à d’autres chercheurs qui, eux, pour les raisons théoriques exposées ci-dessus, pouvaient s’attendre plus ou moins à l’existence d’une telle émission dans cette région de longueur d’onde. S’il pouvait subsister quelques doutes dans l’identification du rayonnement à l’époque même où il fut découvert, ceux-ci sont dorénavant complètement levés. Étant donné l’importance de l’étude du fond diffus cosmologique, un satellite, COBE, lui a été entièrement consacré.
le rayonnement fossile est une découverte fameuse de l’histoire de « la nature » et c’est l’écoute d’un son qui l’a révélée
https://www.lacosmo.com/Nature92.html

D. dit: à

J’ai appris qu’Aznavour se pointait des fois en répétition en disant à l’orchestre :ce matin on va prendre un ton plus haut, inconscient des difficultés de transposition que cela pouvait poser pour les musiciens lesquels s’exécutaient néanmoins.
Moi ye crois que yé l’aurais envoyé scier.

Janssen J-J dit: à

@ non, D94, il demandait à ses musiciens de jouer un demi ton plus bas. Nuance.
@ touite sur Walter Laqueur, 97… risque de passer inaperçu dans cette affaire. Pourtant, je me souviens des chandelles que je lui dûs naguère, me coltinant à la difficulté de devoir définir le terrorisme d’un point de vue criminaliste, car il avait été l’un des premiers tealents à faire du bruit à ce sujet. A l’époque, les sons d’Aznavour ne me souciaient pas trop, ne m’apportait rien, je n’aimais pas trop ses chansons populaires. Maintenant, c’est différent, bien sûr.
@Ah, Giovanelli San’Angelo, vous voilà de retour après cette cure de silence, fait du bien, pas vrai ?

Jazzi dit: à

« @Ah, Giovanelli San’Angelo, vous voilà de retour après cette cure de silence, fait du bien, pas vrai ? »

Où çà, JJJ ?!

Pablo75 dit: à

Qui était déjà le crétin qui disait qu’être mélomane et aimer la castagne verbale était incompatible? Même l’assassinat et la beauté de la musique sont compatibles. Le grand Gesualdo (masochiste et probablement homosexuel) était un assassin: il a tué sa femme et fait tuer son amant. Ce qui ne l’a pas empêché d’écrire de la très belle musique:

Gesualdo – O vos omnes (Resp. de Sabbato Sancto)

https://www.youtube.com/watch?v=4Fb9Mss-lK0

Janssen J-J dit: à

@12.13, pas encore sur la rdl, mais sur un autre canal perso, oui. Dit qu’il va revenir bientôt.
Un autre papier intéressant sur les mutations du capitalisme dans le monde tel qu’il se présente dix ans après la grande crise de 2008
https://laviedesidees.fr/Dix-ans-apres-la-crise-financiere.html
J’espère que tout va bien, B. (Hurlez pas trop fort à cause des voisins d’en face, quand vous lirez ça. Pourraient croire que).

Jazzi dit: à

Merci, JJJ, j’étais inquiet pour GS’A.

Gesualdo était à la musique ce que la Caravage était à la peinture, Pablo.
Il était maso ou sado, l’assassin de sa femme et de son amant ? Tu te rassures à bon compte. Sa musique est sublime, pour se racheter du prix de ses péchés sans doute ?

Alexia Neuhoff dit: à

En effet (merci P. Assouline), « belle rencontre » de Marc Bassets avec Pierre Michon pour El País, chez lui, dans son village de la Creuse et son silence (pour rester dans le sujet) mais au fin fond de la campagne et un lever à 3h30 du matin, pourrait-il en être autrement ? Comme souvent, les articles consacrés à un écrivain français par des journalistes étrangers ont quelque chose de plus, comme si l’auteur s’y déboutonnait plus volontiers, s’y abandonnait mieux, plus décontracté d’être exhibé hors de ses frontières.

renato dit: à

Il y a une différence entre Caravaggio et Gesualdo, Jacques. Le premier était un bagarreur qui a tué pendant une rixe ; le deuxième un arrogant qui souffrait de jalousie chronique — donc, un homicide involontaire vs deux homicides volontaires.

Si on veut trouver un point en commun c’est la redécouverte de leur travail au XXe siècle.
Stravinsky redécouvrit Gesualdo — https://youtu.be/hRrFOUjRaoY —.
Tandis que l’œuvre de Caravaggio revit la lumière surtout par l’activité de Roberto Longhi… Œuvre oubliée surtout grâce à la jalousie des autres artistes — Nicolas Poussin : « Il était venu pour détruire la peinture ».

D. dit: à

Comment savez-vous que j’habite Charenton, JJJ ?

D. dit: à

Moi j’ai décidé de plus m’inquiéter de rien. Cool Raoul. Zen.

D. dit: à

Comment se nomme ce village de la Creuse, Alexia ? Ma tata habite dans la Creuse.

Delaporte dit: à

« les années stupre » écrit Delaporte : celles des curés pédophiles, votre éminence ?
_____________

Pendant les années « stupre », les horribles années 70, tout le monde était coupable : parents, enfants, et même les curés. Ces derniers n’étaient pas tous pédophiles, cependant. S’il y avait encore une once de rationalité dans la société, c’était grâce à eux. Le pape était un éminent esprit, et l’Eglise a tenté de sauver ce qui pouvait l’être. Ensuite, dans les décennies suivantes, cela a été le contrecoup, la décadence, le cataclysme, l’abjection même, avec Mitterrand, l’argent roi, la libération sexuelle qui en faisait trop : bref, l’empire du mal. Il a fallu survivre à ce raz-de-marée, certains, qui ne se sont pas suicidés, comme tel producteur de cinéma, tel écrivain, se sont fait moines. Car toujours la religion est restée une porte de secours, une voie, la grande Voie, la Vérité… jusqu’à aujourd’hui. Convertissez-vous !!!

Delaporte dit: à

Walter Laqueur savait faire la part des choses :

« Mr. Laqueur was difficult to pigeonhole politically. He supported Israel but also criticized what he viewed as its excesses in expanding settlements in the West Bank. »

Delaporte dit: à

Pendant les années « stupre », avec la prétendue libération sexuelle, le corps est devenu une marchandise à consommer. D’où certains mouvements d’extrême gauche qui ont fleuri, pour dénoncer cette aliénation. D’où le discours de l’Eglise, ferme sur le sujet, qui a rejoint, déjà, ces mouvements et leur refus du stupre à vendre. Pour eux tous, curés et gauchistes, l’amour n’était pas le stupre, et devait rester cette chose sainte, la plus belle du monde. En ce sens (on se plaint que j’en parle trop, mais elle est essentielle pour comprendre ces années-là), quelqu’un comme Ulrike Meinhof défendait, avec l’Eglise, l’intégrité humaine. Ne l’oublions pas.

Delaporte dit: à

Harvey Weinstein : pur produit des années stupre. Bientôt en prison.

D. dit: à

C’est très curieux cette vision que vous avez de Mitterrand, Delaporte. Vous me savez gaulliste défendant la souveraineté de la France. Bon.
Pourtant je vous affirme que Chirac et Sarkozy ont fait moins bien que Mitterrand.
Mitterrand avait une réelle tendresse pour le peuple. Ce qu’on peut reprocher à Mitterrand cest d’avoir permis Maastricht qui est un événement gravissime dans l’histoire de France. Très peu l’ont compris. Mais à l’époque je ne suis pas sur que Mitterrand lui-même ait eu toutes les cartes en poche pour évaluer correctement la situation.
Donc il n’est qu’à moitié responsable.
Le traité de Lisbonne, beaucoup plus récent, est une honte et une trahison absolue du peuple. Celui qui l’a permis devra un jour passer devant une Haute cour quand nous serons arrivé à sortir du marasme en suivant le chemin des Brittaniques ô combien lucides et prévoyants lorsque l’on sait qu’à l’heure actuelle l’Italie à 90 % de chances d’exploser en vol. Et les Brittaniques n’auront pas un centime à débourser contrairement à nous.
Nous sommes comme à l’accoutumée les rois des co.ns, la seule monarchie rayonnante dont nous sommes encore capables ici en France.
Peugeot qui avait pourtant réussi à se redresser spectaculairement mourra avant dix ans, savez-vous pourquoi ? Parce que nous sommes des co.ns prisonniers et amoureux d’une Europe qui nous tue dans tous les domaines, jusqu’au plus intime de notre vie quotidienne.
La réalité de notre co.n..rie fera que les chinois nous vendront dans 10 ans les voitures électriques que nous allons imposer sur notre sol de façon délirante et suicidaire économiquement. À cause de L’Europe. Parce que 45 % du prix d’une voiture électrique vient de ses batteries que nous ne pourrons jamais, absolument jamais Produire. Mais bien pire : dans le même temps les chinois continueront à inonder le marché mondial de véhicules à moteur thrermique dont les dispositifs antipollution auront été développés et financés par Peugeot en R&D, et quasiment volés, qui s’arracheront partout à prix cassés en Amérique du Sud, en Afrique, au proche et Moyen-orient, en Australie…
Le diesel que nous raffineront et dont nous ne sauront plus que faire sera vendu dans les mêmes pays à prix presque coûtant jusqu’à ce que notre autre fleuron Total s’écroule et soit englouti par une compagnie étrangère dont les parts seront chinoises.
Mitterrand ne pouvait pas calculer tout cela à l’époque. Les 4 autres qui ont suivi, si. Et de façon croissante. Il n’ont pas levé le petit doigt pour se désengager. Bien au contraire.

D. dit: à

Je vous assure que vous êtes tous ici qui que vous soyez de futurs pauvres et vos enfants seront des esclaves par votre faute, par votre vote idiot, toujours le même choix tiédasse et mollasson. Honte à vous pour ce que vous avez fait du pays de vos Pères sont certains ont versé leur sang.

D. dit: à

Et toc.

D. dit: à

Mitterrand, lui, à créé l’ISF qui était un impôt juste. Et je l’ai payé.
Il n’aurait jamais osé imaginer les dernières saloperies d’augmentation de CSG s’appliquant à des petites gens. Lui.
Mitterrand, lui, voulait des épargnes populaires qui rapportent. Mitterrand, lui, encourageait et finançait réellement l’accès à la propriété pour les mêmes petites gens dont beaucoup peuvent aujourd’hui le remercier.

D. dit: à

Nous défendons la cause de canonisation de Louis XVI et de Louis VII, martyrs de la révolution française.

À ce titre nous aurons le recours au texte du Comte de Sanois :

Crimes de Louis XVI

1791

La vérité (dit Saint-Jérôme), est contente du petit nombre de ceux qui l’aiment ; elle ne craint point la multitude de ceux qui l’outragent et la calomnient.

Article 1

Ce jeune Roi, en montant sur le trône, a rendu à la nation ses magistrats dispensés, exilés et dépouillés.

II

Sa probité a garanti seule une dette de quatre ou cinq milliards qu’il trouva contractée en arrivant au trône de ses pères.

III

A cette époque, la banqueroute, sans lui, était inévitable ; sans lui, les Parisiens, une multitude de citoyens des provinces, les Genevois (*) et autres étrangers voisins de la France, étaient ruinés sans ressource.

IV

Il a affranchi les serfs qui restaient dans l’enceinte de sa domination.

V

Il a donné à la nation les assemblées provinciales.

VI

Il a aboli les corvées.

VII

Il a anéanti la terrible question que les accusés subissaient ci-devant.

VIII

Il a fait des lois douces et humaines contre la désertion des soldats, avant lui condamnés à mort.

IX

Il a banni la fraude, et la violence dans l’enrôlement de ces soldats

X

Il a accordé l’état civil aux protestants.

XI

Il a protégé les arts et les sciences.

XII

Il a desséché des marais malsains.

XIII

Il a ouvert et rendu plus salubres plusieurs quartiers de la Capitale.

XIV

Il a rendu formidable la marine de la nation française.

XV

Il a protégé le commerce de cette nation qui oublie ses bienfaits.

XVI

Il a fait un traité avantageux pour elle avec la Russie.

XVII

Il a étouffé des germes de guerres sanglantes, dans le Nord, dans le levant, à Vienne et en Hollande.

XVIII

Il a réuni Tabago à nos Antilles.

XIX

Il a assuré à Terre-Neuve la pêche et la morue, et en a augmenté l’étendue.

XX

Il a acquis plusieurs aldées dans l’Inde.

XXI

Il a fait en 1782 une paix honorable pour la nation et pour ses alliés.

XXII

Il a fait des travaux utiles et glorieux dans les ports de Dunkerque, du Havre, de la Rochelle, de Toulon, de Cherbourg et de Vendres.

XXIII

Il a entrepris et commencé des canaux en Bourgogne, en Berry, en Bretagne et en Picardie.

XXIV

Il a perfectionné le canal du Languedoc, au grand avantage du commerce international.

XXV

Il n’a jamais eu de maîtresses ; il jouait au trictrac aux petits écus.

XXVI

De nombreux traits de sensibilité et d’humanité ont fait connaître son caractère et ont édifié les peuples de l’Europe.

XXVII

Il a appelé et rassemblé les députés de la nation française pour leur confier la réforme des abus qui pesaient sur elle.

XXVIII

Il a donné au peuple la double représentation à l’assemblée des états généraux.

XXIX

Il est venu avec loyauté et magnanimité en 1789 apporter des paroles de paix à la ville de Paris, au milieu de deux ou trois cent mille hommes et de ses gardes-françaises armés en insurrection contre lui.

XXX

En octobre même année, il a défendu à ses gardes du corps de tirer sur son peuple de Versailles et de Paris qui venait les massacrer sous le balcon de ses fenêtres. Il leur a ordonné de se laisser égorger, plutôt que de tuer un seul homme.

XXXI

Le même jour, il a consenti à se laisser amener à Paris comme un criminel, à venir y établir son domicile, au milieu des poignards, dans une immense cité égarée par des calomnies atroces contre sa personne sacrée.

XXXII

Il a supporté avec patience pendant dix-huit mois le joug de l’esclavage, des peines, des alarmes, des inquiétudes, des privations, des outrages et des sacrifices dans sa capitale.

XXXIII

Il tombe malade… Dans sa convalescence, il désire, à l’entrée de la belle saison d’aller respirer l’air de sa campagne : une foule révoltée s’y oppose les armes à la main, les injures à la bouche. Il obéit sans murmurer et rentre chez lui sans y trouver son dîner préparé, qu’on avait porté à Saint-Cloud.

XXXIV

Se voyant enfin réduit à s’éloigner d’un pareil lieu, sans cependant vouloir sortir du royaume, on l’arrête, toujours comme criminel, on lui crie que s’il ne rentre pas (vivant) à Paris, il n’y rentrera que (mort). On l’y ramène escorté comme un coupable, on le remet dans sa prison.

Voilà ses crimes.Voilà sa punition.

P. S. Les ennemis du roi et de la royauté n’oublient pas de faire un crime à Sa Majesté de l’établissement de la cour plénière et du siège du palais. Mais les amis de la vérité n’attribuent cette crise et ces suites qu’au feu garde des sceaux de Lamoignon et à l’archevêque de Brienne.
J’ai tiré une grande partie de ces trente-quatre articles du Mercure de France, du 23 juillet 1791, n° 30, page 292 et suivantes, afin de les réunir en un cahier que (malgré ma détresse) j’ai fait imprimer, pour les distribuer aux habitants trompés de quatre paroisses de campagne dans lesquelles je jouissais ci-devant des droits de la féodalité ; et au travers desquelles le roi a passé en revenant de Varennes, par Meaux et par Bondy.
Je désire que mon exemple soit suivi et que les propriétaires de terre fassent faire dans leurs possessions cette distribution qui n’est pas bien dispendieuse, et qui peut contribuer à calmer la haine qu’on inspire aux habitants des campagnes, contre le plus clément et le plus malheureux des rois.

Fait au château de P***, en Normandie, le 25 de juillet mil sept cent quatre-vingt onze.Signé le comte de Sanois, ancien aide-major de la garde française de Sa Majesté.

(*) On dit (non sans fondement) que plusieurs Genevois, actuellement réfugiés à Paris, contribuent à persécuter Louis XVI.

D. dit: à

Louis XVII, vous aurez rectifié. Enfant charmant, très-bon et fin, qui mourut en captivité après des années de souffrance.
J’ai eu le privilège de vénérer son coeur placé en monstrance dans un reliquaire.
Très émouvant.

D. dit: à

Le terme reliquaire est inapproprié, il s’agit davantage d’un cardiotaphe, objet certes peu courant.

Delaporte dit: à

Mon cher D, vous vous faites une idée complètement fallacieuse, erronée, de Mitterrand. C’était un opportuniste, un ambitieux dénué de scrupules, dont la vraie famille politique était maurrassienne (y compris avec l’antisémitisme, comme l’a révélé d’Ormesson dans un livre putride). Les années Mitterrand furent les année fric, bling-bling, il ne faisait pas bon être pauvre, alors ! Mitterrand a accaparé le pouvoir pour son plaisir personnel, c’était un prévaricateur grandiose. J’ai été choqué qu’il demande une messe, à la fin. Il ne la méritait certes pas. C’était du cinéma, du spectacle, de l’artificiel ! De la pacotille !!!

Delaporte dit: à

« Mitterrand avait une réelle tendresse pour le peuple. »

Il s’aimait surtout lui-même, avec le confort qui va avec. Sa fille, il l’a entretenu avec l’argent de la République, et il n’y allait pas mollo ! Il a créé le Gign uniquement pour sa pomme, rien que pour le protéger, et le mettre à l’abri de cet imbécile de Jean-edern Hallier, qui voulait soulever le scandale de « l’honneur perdu de François Mitterrand ». Hallier, qui était dénué de talent, n’est arrivé à rien, sinon à sa propre ruine. Mitterrand méritait ce foutriquet des lettres pour le salir ; il fut sans pitié, comme vous savez, pour l’écraser comme un cafard… Une dernière chose : Mitterrand était un adepte de Machiavel. « Il a la morale des forts », a dit Attali dans Verbatim. Autrement dit : un parfait salaud.

rose dit: à

vous ne voudriez pas, D., nous ramener à la royauté ?

rose dit: à

Delaporte

apprécie bcp votre analyse mesurée, qui me semble juste, concernant la mégalomanie de Mit.Franç.
Et la ruine de la.gauche qui s’ensuivit, non ?
y a des Dugong à la téloche.
comme chez Brighelli.
dois regarder cela : les Dugong. Espèce menacée.

raymond dit: à

Le silence. Peut-être faut-il parler de la manière qu’ont les œuvres d’émerger du silence, je songe au mouvement lent du concerto l’empereur qui justement enchaîne sur l’allegro final; de même que le silence me semble représenté par le blanc que l’on peut côtoyer en peinture(Cézanne), ou c’est selon, ce qui fait qu’un texte (oui un texte) peut présenter le silence sous la forme du blanc qui différencie la poésie de la prose( élément clef de l’écriture), cette manière qu’ont les mots de s’arrêter avant la fin de la ligne et qui forment une manière de silence nécessaire et donnent à ce que l’on appelle communément un poème une allure décadrée où le silence fait ses mines hors les mots. Le blanc le silence qui permet seul au chant de s’élever, condition sine qua non du chant, du charme, de la présence de celui qui sait et entonne dans le silence la mélodie de vivre; pour cela il faut en effet du silence. On se tait, merci, ainsi le poète peut-il parler.

D. dit: à

Mais évidemment que oui, Rose.
Drôle de question.

rose dit: à

et bien pas moi, D. ; bien désolée.

D. dit: à

Gspr pas Gign. Par contre je Raid est bien né sous Mitterrand.

Pablo75 dit: à

« La politique, c’est la mise en évidence des rapports de pouvoir, des rapports de propriété, des rapports de violence. L’éducation allemande, c’est l’interdit de la HAINE et de l’AGRESSION; nous n’avions tout simplement pas le droit de HAIR ceux que nous étions en droit de HAIR – ceux qui nous ont réprimés: nos supérieurs et nos parents. […] [Face à l’appareil de l’État] « il n’y a de liberté possible que dans le refus radical, dans une offensive de lutte collective contre cet appareil, c’est-a-dire pour élaborer une stratégie véritable et vaincre, dans LA GUERILLA. » […] « mais l’essentiel, c’est que la social-démocratie, ainsi démasquée par les ATTAQUES de petits groupes ARMÉS, se retrouve dans l’impossibilité d’organiser l’Europe de l’ouest en un bloc militaire au service de la stratégie du capital U.S. »
(Ulrike Meinhof. « Mutinerie et autres textes ». Éditions des femmes)

« l’amour n’était pas le stupre, et devait rester cette chose sainte, la plus belle du monde. En ce sens […] quelqu’un comme Ulrike Meinhof défendait, avec l’Eglise, l’intégrité humaine. »
(Delaporte)

On voit très clairement que Delaporte est un sataniste qui essaie de nous faire croire maintenant que l’amour est la même chose que la haine, la violence, l’assassinat et le terrorisme.

Je lui rappelle que l’apologie du terrorisme est un délit grave. Et à Passou qu’il fasse attention:

« Code Pénal. Article 421-2-5. Créé par LOI n°2014-1353 du 13 novembre 2014 – art. 5

Le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne.

Lorsque les faits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle ou de la communication au public en ligne, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. »

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000029755573

Delaporte dit: à

« Je lui rappelle que l’apologie du terrorisme est un délit grave. »

Je n’ai jamais au grand jamais fait l’apologie du terrorisme. Même quand je parlais, en bien, d’Ulrike Meinhof, qui évidemment prônait l’amour humain. Il faut savoir la lire, et la comprendre, avec le recul des années, et se rendre compte qu’elle posait le problème de manière précise et impressionnante, de par sa trop grande lucidité. Cela ne sert à rien de citer des textes tronqués, décontextualisés, auxquels on arrive à faire tout dire. Il faut être davantage rigoureux devant cette pensée grandiose. Pablito est trop léger pour comprendre. Quand on rencontre Juan Rulfo dans un Beaubourg désert, qu’il ne vous dit rien parce qu’il est soi-disant ivre mort, alors en effet on peut être amer, déçu, devant non seulement une rencontre ratée, mais devant sa vie tout entière qui va à vau-l’eau.

Pablo75 dit: à

« cette pensée grandiose. »
(Delaporte sur Ulrike Meinhof)

Ça c’est de l’apologie du terrorisme. Pour toi les textes d’elle que j’ai cités et qui ne sont absolument pas « tronqués » ni « décontextualisés » sont grandioses. Donc tu prônes comme elle la haine, l’agression, les attaques armés et la guérilla, c’est-à-dire l’assassinat terroriste.

Si j’étais Passou je t’éliminerai d’ici immédiatement pour ne pas avoir de problèmes. Tu es aussi dangereux que J.C. et Je.an.

Pablo75 dit: à

Seul un membre d’une secte sataniste peut mettre au même niveau la pensée « grandiose » d’une terroriste à celle du Christ, et affirmer que le terrorisme et l’amour c’est la même chose.

Delaporte dit: à

« Si j’étais Passou je t’éliminerai d’ici immédiatement pour ne pas avoir de problèmes. Tu es aussi dangereux que J.C. et Je.an. »

Le terroriste, c’est toi, pauvre cornichon, qui veut éliminer tout le monde de ce blog, comme un grand inquisiteur. Même si le Christ lui-même postait ici, tu voudrais qu’il soit exclu par Passou. Pablito, tu es complètement « aliéné », au sens marxiste et ulrikemeinhofien du terme, et donc ne te prends pas pour un exemple, car je crains le pire.

Pablo75 dit: à

« quelqu’un comme Ulrike Meinhof défendait, avec l’Eglise, l’intégrité humaine ».
(Delaporte)

Drôle de façon de défendre l’intégrité humaine en prônant l’attaque avec des bombes sur des innocents dans les villes ou en les mitraillant dans des actions de guérilla.

Delaporte fait le fou, mais il ne l’est pas. Il suit un plan précis, il sait très bien ce qu’il fait ici. Sa vraie mission est discréditer le christianisme.

Delaporte dit: à

Ulrike Meinhof, c’était bien sûr le message d’amour dans toute son intégrité. C’est la trace qu’elle laissera dans l’Histoire de la pensée, bien après que des huluberlus comme Pablito auront disparus. Car à part Juan Rulfo, qu’il prétend avoir rencontré ivre mort dans un Beaubourg désert, que doit-on au sombre Pablito ? Rien.

Pablo75 dit: à

« Ulrike Meinhof, c’était bien sûr le message d’amour dans toute son intégrité. »
(Delaporte)

« La politique, c’est la mise en évidence des rapports de pouvoir, des rapports de propriété, des rapports de violence. L’éducation allemande, c’est l’interdit de la HAINE et de l’AGRESSION; nous n’avions tout simplement pas le droit de HAIR ceux que nous étions en droit de HAIR – ceux qui nous ont réprimés: nos supérieurs et nos parents. […] [Face à l’appareil de l’État] « il n’y a de liberté possible que dans le refus radical, dans une offensive de lutte collective contre cet appareil, c’est-a-dire pour élaborer une stratégie véritable et vaincre, dans LA GUERILLA. » […] « mais l’essentiel, c’est que la social-démocratie, ainsi démasquée par les ATTAQUES de petits groupes ARMÉS, se retrouve dans l’impossibilité d’organiser l’Europe de l’ouest en un bloc militaire au service de la stratégie du capital U.S. »
(Ulrike Meinhof. « Mutinerie et autres textes ». Éditions des femmes)

Dans son livre elle parle 6 fois d’amour: 4 à propos des expériences des ados homosexuels et leur culpabilité quand ils aiment et 2 pour dire que les bonnes soeurs catholiques l’identifient à des « cochonneries ».

rose dit: à

je suis la démonstration en cours

« grandiose » d’une terroriste à celle du Christ, et affirmer que le terrorisme et l’amour c’est la même chose

et je ne trouve pas cela idiot. j’attends patiemment.

Janssen J-J dit: à

la chute sur fernand raynaud… rhôô, discrédite un brin l’ensemble du commentaire précédent. Dommage, il y avait du potentiel corbiné… Pourquoi du rire gras, plutôt que du silence ? Jardin de William Christie ?… fermé au public pour cette année, va retrouver son calme, s’endormir. Sais que Charenton est devenue une jolie ville qui n’a plus rien à envier à Nanterre. A vaincu la pyrale du buis. https://www.youtube.com/watch?v=4IKvBzijZ2Q

Delaporte dit: à

Pablito analyse en vieux con réactionnaire le discours d’Ulrike Meinhof. Moi, j’ai essayé de percer ce qu’il y avait à l’intérieur. Aujourd’hui, nous sommes plus à même de comprendre ce qu’elle a voulu dire, voulu penser, même si, à l’époque, la clarté et la transparence manquaient. Pour nous autres, gauchistes alternatifs et chrétiens de 2018, le discours de Meinhof est essentiel pour se repérer dans ce monde qui a mal vieilli, qui n’a fait que creuser l’aliénation constante qui était alors toute récente. La démonstration est implacable et se fait d’elle-même, à la lueur d’esprits radicaux comme Meinhof, qui ont payé de leur vie leur lucidité intransigeante. Ce serait idiot qu’ils soient tous morts pour rien, ensevelis sous l’armée morte des révolutionnaires pur jus.

Jazzi dit: à

« Nicolas Poussin : « Il était venu pour détruire la peinture ». »

Pablo va encore dire que la peinture non plus n’adoucissait pas les moeurs, renato…

Jazzi dit: à

Trêve de plaisanterie, renato, votre mise au point est précise et érudite. Je voulais juste dire que c’était des ragazzi di Vita, version artistes…

Jazzi dit: à

… à la Pasolini : trois homos, comme par hasard !

Janssen J-J dit: à

Je ne souhaiterais pas envenimer une polémique, mais me suis toujours demandé comment ceux qui se disent….

gauchistes alternatifs et chrétiens de 2018 (sic),

savaient être dépourvus eux-mêmes de tout aliénation quelconque, à la différence de tous les autres, genre « fausse conscience » de classe par ex., (pour reprendre un vocabulaire consacré bien usage). Même des Philippe Corcuff ou autres Frédéric Lordon n’oseraient s’auto-qualifier ainsi. Ont reconnu que sur bien des points, et notamment les années de plomb en Allemagne, avaient échoué à aller comprendre le fond des choses.
Tu les imagines explorer le « fond des choses » et découvrir le fond de la pensée d’Ulrike M., sans parler du fond de la pensée tourmentée de Simone Weil (l’autre) ? Etc. Mais là, on a la chance de disposer d’un specimen assez rare d’une lourde qu’aurait réussi à pénéter la pensée féminine d’une théoricienne de l’amour du monde christique au prix d’un peu de terreur, pour faire prendre conscience aux gens de leur consentement honteux aux fausses idoles du néocapitalisme mortifère ?
1 Gros Mâlin, 1 p’tit coquin, le besoin d’1 gros Câlin ? Suce ton pouce, Maman-Jésus bobo. La St-Père veille sur toutes ses brebis, même égarées dans la pedophilia. Les aime toutes, comme le Christ-Ulricke nous a tant aimés, et tant voulu notre rédemption, sans nous demander notre avis d’aliéné.es.
https://www.youtube.com/watch?v=ob7A-buGAJA

Et Alii dit: à

Philosophie magazine lance Philonomist

Philonomist est un nouveau média, accessible en ligne en français et en anglais, qui s’intéresse à l’économie, à l’entreprise et au sens du travail.

Philonomist se donne pour mission de proposer une réflexion neuve sur notre engagement dans la vie active et professionnelle.

Jazzi dit: à

« Philonomist »

ça pue le libéralisme économique à tout crin, Et Alli !

C’était intéressant votre analyse contrastée du mitterrandisme, Delaporte et D., vous pourriez nous faire la même sur le macronisme actuel ?

Janssen J-J dit: à

Avez-vous fait un don pour sauver Wikipedia au risque du naufrage de son aventure, ce « modèle économique basé sur la gratuité du partage du savoir », Delaporte ? Moi, je vais lui verser 100 euros pour faire améliorer ma fiche. Correct, non ?

Jazzi dit: à

Tu veux pas améliorer la mienne, JJJ ? Elle est un peu éthique. Tu n’as qu’à dire tout ce que tu sais sur moi : ma vie, mon oeuvre, mes amours…

Janssen J-J dit: à

c vrai qu’elle a pas l’air folichone, jz. Mais qui donc a osé nous écrire une fiche pareille ? Scénariste ? Se seraient pas trompés avec la Vignole qui vous donne dans les 66 ans, nous qu’on vous en donnait dans les 50 à la rdl. Y’a vraiment un truc qui cloche, et tous vos goûts sont pas répertoriés ou mis à jour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Barozzi
En principe… on peut pas mettre n’importe quoi, et ils ont des inspecteurs de la vérité, vous ont pas rendu visite ? Evidemment, les finances manquent un peu…

Janssen J-J dit: à

@,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,Elle est un peu éthique.

C’est vrai que du côté vie, oeuvre, amours et emmerdes, c’est pas toujours morhal, mon frère… 🙂

Jean Langoncet dit: à

Contribue avec ton savoir pour améliorer la bête; c’est aussi possible. Une forme d’apport en industrie. Sinon, l’Universalis en papier existe toujours. C’est beaucoup plus cher et encore plus approximatif – le prestige lié au savoir n’a pas de prix

Jean Langoncet dit: à

C’est qu’on y tient à son petit instrument de domination durement acquit. Sinon, à quoi sert-il de faire des études quand on est gaulé comme …

D. dit: à

Comment un homme de la valeur de Collomb a-t-il pu commettre l’erreur de suivre Macron ?
Mystère…

petite vidure dit: à

Rapport de la RdC qui ne donne plus signe de vie aux clients d’Appel
petite vidure dit: 2 octobre 2018 à 21 h 12 min
un beau cul over the (soft) top
https://www.youtube.com/watch?v=Rmoo4m7ZFXI
Manson is dead, finally

hamlet dit: à

Delaporte : « Pour nous autres, gauchistes alternatifs et chrétiens ».

c’est pas plutôt : « gauchistes et chrétiens alternatifs » ?

qu’importe, dans les deux cas cela donne de l’antisémitisme en continu.

hamlet dit: à

ou alors de l’antisémitisme alternatif qui alterne entre le gauchisme et le catholicisme ?

hamlet dit: à

le gros dilemme du gauchiste chrétien alternatif c’est de choisir si son antisémitisme provient du gauchisme (les juifs sont tous des banquiers même ceux qui sont au rmi) ou du chrétien (les juifs ont tous tué le Christ même ceux qui ne l’ont pas connu), d’où l’avantage du côté alternatif : il permet d’alterner d’un jour à l’autre.

hamlet dit: à

le résumé du jour sur la rhétorique sophiste dialectique de Pablo :

on peut être artiste et assassin.

donc on peut être mélomane et assassin

mais on ne peut pas être artiste et terroriste

et donc on ne peut pas être mélomane est terroriste.

parce que l’assassin tue des gens qu’il connait bien comme sa femme et son amant.

le terroriste tue des gens qu’il ne connait pas.

l’assassin tue en prenant en compte l’existence de celui qu’il tue

le terroriste nie l’existence de l’autre.

comme Pablo dans sa façon de se comporter face à Paul Edel, sans se soucier du mal que font les mots, sans se soucier de l’autre, de l’existence de l’autre, en niant à l’autre toute forme d’existence, sans se soucier du mal que l’ont fait à l’autre, parce que les mots peuvent aussi être des actes de terreur quand ils sont balancés comme des bombes.

donc il faudrait reprendre cette démonstration du début Pablo, parce que j’ai dû louper un épisode.

je veux bien que chacun essaie de dessiner un tableau de soi enjoliveur, pour s’en sortir à bon compte, mais faudrait quand pas pas prendre les gens que pour des imbéciles !

hamlet dit: à

Pablo, c’est pas ta nouvelle attitude de petit toutou bien gentil, avec tes petites conversations policées de type civilisé qui vont nous faire oublier ce que tu es vraiment.

maintenant c’est trop tard Pablo, game over ! tout le monde a compris ce que tu étais et ce que tu valais, à savoir pas grand chose !

poussière dit: à

la RdC qui ne donne plus signe de vie aux clients d’Appel

avec firefox ça « marche » mais faut être très très patient

Pablo75 dit: à

Il est complétement gaga ce hamlet, alias Puck-Puck l’Homelette, dit aussi Monsieur Wkipédio, le raté définitif qui se répète tous les jours devant la glace sa devise: « et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison », l’argentin sourd et complexé qui adore se faire gifler en public, le menteur compulsif qui essaie de nous faire croire que sa mère est juive pour cacher son antisémitisme, le demeuré qui n’a rien à faire de mieux dans la vie qu’exhiber l’immensité de son ignorance, le maso qui continue de venir ici lancer son boomerang malgré le fait qui se le prend en retour dans la gu.eule systématiquement dix fois plus fort qu’il l’avait lancé… bref, ce taré me traite de « terroriste » à 23 h 09 min et de « petit toutou bien gentil » à 23 h 11 min.

Et on découvre qu’en plus d’avoir le cerveau gangrené par l’imbécillité la plus crasse, cet Idiot du Blog il est atteint d’Alzheimer !!

Il y a des gens qui n’ont vraiment pas de chance dans la vie ! Tous ceux qui doivent supporter un tel dégénéré dans la vraie vie, par exemple…

Pablo75 dit: à

S’il y a un psychiatre dans le blog il doit se régaler de la « logique » déployée par hamlet, alias Puck-Puck l’Homelette, dit aussi Monsieur Wikipédio dans son post « hamlet dit: 2 octobre 2018 à 23 h 09 min ». Il suffit de lire cela pour diagnostiquer l’état psychotique de ce sinistre crétin.

Idiotie, surdité, masochisme, complexe d’infériorité inguérissable, compulsivité dans le mensonge et la masturbation, psychose délirante et hallucinatoire, et maintenant, et pour couronner le tout, Alzheimer !

Et tout cela dans un cerveau avec un déficit de neurones terrifiant depuis la naissance…

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

« j’ai essayé de percer ce qu’il y avait à l’intérieur… ce qu’elle a voulu dire, voulu penser… le discours de Meinhof est essentiel pour se repérer dans ce monde ».

Mais tu as ses Oeuvres Complètes? Elle a exprimé où sa pensée? Elle a écrit des traités politiques ou philosophiques? Comment tu connais son « discours »? Tu parles comme si tu étais un grand spécialiste de son oeuvre. Mais elle est où son oeuvre?

poussière dit: à

en fait avec safari c’est pareil, faut attendre et la RdC finit par répondre

comme c’est avec un adserver que le truc rame j’ai essayé avec un ad blocker et là ça charge rapidement sans problème (extension gohstery dans firefox)

Delaporte dit: à

Les boniments de Sollers sur la papauté. Il croit que tout va s’arrêter, il prophétise que François est le dernier pape !!! Mais non, tout recommencera, avec des plus jeunes. Et des plus jeunes que Sollers, espérons-le, ce Sollers cacochyme qui a fait son temps, soit dit entre parenthèses, et qui n’est plus bon à rien. Alors qu’il devrait se recueillir, se mettre à prier, avec dévotion (car il a beaucoup à se faire pardonné en tant qu’écrivain raté et boursouflé, éjaculateur précoce de néant, et que l’heure dernière pour lui approche), il se met à blasphémer dans le Nouveau Magazine littéraire de ce mois. C’est particulièrement immonde et rebutant, digne d’un gougnafier :

« Par ailleurs, je vous renvoie à la prophétie de saint Malachie, attribuée à un primat d’Irlande au XIIe siècle,qui s’est révélée après coup être un apocryphe du XVIe siècle : la fameuse liste des papes qui nous conduit jusqu’à aujourd’hui. François est le dernier pape, ou l’avant-dernier, puisque le fait qu’un jésuite ait réussi à devenir pape était exclu du fonctionnement traditionnel de l’Église. Et c’est d’ailleurs en Irlande que le pape François avait l’air de porter sur ses épaules tous les péchés de l’Église. Il avançait courbé, il n’a qu’un poumon, et c’est un métier de fou, comme il le dit lui-même.
D’ailleurs, Benoit XVI avait compris que tout ça était fini, et c’est pour ça qu’il avait démissionné. »

rose dit: à

Camouflet

Madame la reine mère ne sert plus de couverture honorable à son mari. On voit le résultat.
Collomb -malgré les larmes marquant l’avènement de son poulain- est l’homme de décision qui n’accepte pas qu’on lui parle comme ça.
le cauchemar serait castagnier à l’intérieur: cela démontrerait ĺe cercle réduit du pouvoir et la solde au président ; humilié une fois avec l’héritage, cela signifierait qu’il serait prêt à récidiver sans vergogne, le pouvoir l’emportant sur toutes considérations morales, et démontrerait aussi la stupidité au sommet : non, il n’est pas brillant, la servilité le caractérise.

A-t’on déjà vécu pareille république déliquescente ?
N’en ai pas le souvenir.

Tout est fait pour l’écrasement des gens de bien : tsunami.

Jazzi dit: à

Dans la série des ayants droits aux obsèques nationales qui, à un moment donné de leur vie, ont fuit la France pour échapper au fisc, il ne faudra pas oublier Gérard Depardieu ! Ce dernier devrait profiter du fait que Macron (auquel ce point de détail ne semble pas poser de problème) est encore au pouvoir pour tirer sa révérence ?

Jazzi dit: à

Quand les barrières rigides céderont, Macron tournera-t-il comme Aragon ?

P. comme Paris dit: à

Renato,
La « Tulip » jamais éclose de Dashiell Hammett.

D. dit: à

Dis-moi, Pablo, tu soutiens Valls ?

Bételgeuse dit: à

Jazzi, suis allée voir Burning, sud Corée. Je ne saurais que vous en dire, un film qui ne dit rien mais laisse supposer les origines d’une richesse douteuse.

renato dit: à

P. comme Paris

Ah ! The Big Knockover

Bételgeuse dit: à

D, à ce propos , entendu un micro trottoir. Les barcelonais n’ont pas l’air à priori conquis, il risque de tout perdre dans cette bataille et si l’on peut y voir un certain avant gardisme , un esprit Europeanised, la libre circulation des candidats après Daniel Cohn-Bendit, Valls est d’ores et déjà moqué en raison de sa nouvelle compagne.

Janssen J-J dit: à

Scories nocturnes & Galimathias

-> humilié devant la commission sénatoriale, car il fut… obligé d’avouer en public n’avoir jamais été mis au courant de rien au sujet de la « cellule Benalla ». Et le Jovis écumant de rage (le début de la fin), qui feint de s’étonner du manque de loyauté du MI, lui qui s’était imaginé que ses larmes n’étaient pas encore sèches. Bananeraie républicaine sous les palétuviers fauves : nous, spectateurs du Front, hilarés, qu’avions jamais vu ça sous la 5e répu. en peuvent pu, mdr. Car maintenant, j’avions vu. Et on peut bien mettre n’importe qui à la tête du ministère « régalien », ça se bousculera toujours au postillon des beaux veaux. D’ailleurs, ça déjà commencé… Castagnettes et Darmanismes, ça craint pas…

-> Hélas, le 9_4 est le département français où on vote le moins pour les candidats royalistes. Qu’est-ce qu’on doit s’ennuyer à Charenton-le-Pont (aux-ânes) !

-> Trouvé ce joli palindrome hispanique (p. 240), mais sais point trop ce qu’il veut dire : « la ruta nos aporto otro paso natural » (si qqu’un a une idée : gougueule translatore est en panne et peu serviab’)

-> Le drame du converti communiste en converti chrétien est à peu près analogue aux affres du spécialiste en « droit de la propriété » qui se convertit peu à peu à l’antispécisme et à la défense des droits des non humains, animaux et végétaux. Ecoeuré par les Lumières de Kant (« Quant aux créatures non humaines, nous n’avons aucun devoir direct envers elles. Tout n’existe que comme moyen en vue d’une fin. Et cette fin est l’homme », -sic-), tel le personnage de Ray, il se gamberge Delasorte : « Toute sa carrière jusqu’à cet instant, -protéger le propriété de ceux qui ont un droit de croissance- commence à lui paraître un seul et long crime de guerre, quelque chose qui lui vaudra la prison quand éclatera la révolution. – Cette proposition est vouée à paraître étrange, effrayante ou risible. En raison notamment du fait que, jusqu’à ce que la créature dépourvue de droits les acquière, nous ne pouvons la concevoir que comme une chose destinée à ‘notre’ usage : à nous qui détenons déjà des droits » (271).

Je ne pense pas que l’un soit plus antisémite que l’autre ne serait philosémite. Que font-ils devant les grands arbres millénaires que l’on s’apprête à abattre ? Cela justifie-t-il d’entrer dans une secte et de s’y opposer jusqu’à la mort ?

-> En attendant, nous quin’appartenons pas à la secte des digital native, quelqu’un d’encore un peu charitab’ peut-il nous traduire ce fragment d’une Stardust que s’la pète 1 brin dans la nuit… (vers minuit) « comme c’est avec un adserver que le truc rame, j’ai essayé avec un ad blocker et là ça charge rapidement sans problème (extension gohstery dans firefox) ».

Reviendrai + tard voir les résultats, ché pas trop quand, dame.

D. dit: à

Bérelgeuse, bon débarras. Je trouve Valls parfaitement à sa place là-bas. Pour le pire et certainement pas le meilleur !
Donc j’applaudis des deux mains et le remercie pour ce bon débarras.
Ai entendu l’interview d’habitants d’Evry, ça en disait long. Question : il vas vous manquer ? Réponse : euh non. ou oh là là non … etc…

a dit: à

Il est clair que les Barcelonais se font e.tub.er en beauté avec cette arrivée. Mais les fardeax doivent se partager. Et dans l’état ou est déjà Barcelone, qu’est-ce que ça changera ?

P. comme Paris dit: à

cela veut dire : change d »AI.

D. dit: à

Il est clair que les Barcelonais se font e.tub.er en beauté avec cette arrivée. Mais les fardeaux se peuvent partager. Et dans l’état ou est déjà Barcelone, qu’est-ce que ça changera ?

D. dit: à

On leur envoie pas hidalgo, c’est déjà ça.

Patrice Charoulet dit: à

Voici quelques avis antérieurs, notés en cinquante ans de lecture, la plume à la main :

Je me suis souvent repenti d’avoir parlé, mais jamais de m’ être tu. (Commynes)
*
Il n y a meilleur moyen d’assoupir telles noises que de n’en dire mot. (Ambroise Paré)
*
Et de combien est le langage faux moins sociable que le silence. (Montaigne)
*
Ce qui a été fié à mon silence, je le cèle religieusement. (Montaigne)
*
Le silence à cela remédie. (Alexandre Hardy, 1625)
*
Monsieur, quand une femme a le don de se taire, Elle a des qualités au-dessus du vulgaire. (Corneille, 1643)
*
Il y a une éloquence du silence. (Pascal)
*
Le plaisir d’ aimer sans l’ oser dire a ses épines, mais aussi il a ses douceurs. (Pascal)
*
En amour, un silence vaut mieux qu un langage. (Pascal)
*
Le silence de ces bons Pères m’est fort suspect. (Pascal)
*
Un sot qui ne dit mot ne se distingue pas d’ un savant qui se tait. (Molière)
*
L homme lettré se tut, il avait trop à dire. (La Fontaine)
*
Il est bon de parler, et meilleur de se taire. (La Fontaine)
*
C’ est un grand art que celui de se taire ; il a ses principes et ses règles, comme l art de bien parler. (Le P. Bouhours)
*
Ceux qui ne savent pas se taire ne méritent point de parler. (Le P. Bouhours)
*
Il y a une infinité d’ esprits avec qui l’ on n’ a point d’autre parti à prendre que celui du silence. Quoi que vous disiez, vous ne les changerez pas. (Bourdaloue)
*
Je fais toujours la résolution de me taire, et je ne cesse de parler. (Mme de Sévigné, 1680)
*
Je garderai le silence, quand il n y aura point de nécessité que je parle. (Bossuet, 1695)
*
Le silence vaut presque toujours mieux que le discours. (Bossuet, 1695)
*
Oh! qu on est heureux dans le silence ! (Bossuet, 1697)
*
Il vaut mieux se taire que de ne savoir ce qu on dit. (Malebranche, 1698)
*
Quiconque ne sait pas se taire est indigne de gouverner. (Fénelon)
*
Que mon âme se nourrisse dans le silence en jeûnant de tous les vains discours! (Fénelon)
*
… Un silence à entendre une fourmi marcher… (Saint-Simon)

Quand un homme n a rien à dire de nouveau, que ne se tait-il ? (Montesquieu, 1721)
*
Quand vous n’avez rien d’intéressant à dire, ne dites rien. (Mme du Deffand, 1769)
*
J’aime mieux que l’on calomnie mon silence que mes paroles. (Chamfort)
*
On souhaite le silence d un sot. (Chamfort)
*
Tous les jours j’ accrois la liste des choses dont je ne parle plus. Le plus philosophe est celui dont la liste est la plus longue. (Chamfort)
*
Le silence n a jamais trahi personne. (Rivarol)
*
Les silencieux ne sont pas forcément des penseurs. Il y a des armoires fermées à clef qui sont vides. (Rivarol)
*
Le silence des gens de goût sert de conscience aux mauvais écrivains. (Rivarol)
*
Le silence a une faculté réparatrice. (Benjamin Constant, 1804)
*
Le silence de la servitude régnait. (Chateaubriand)
*
Il n y a pas de plus grande éloquence que de savoir se taire à propos.
(Musset)
*
J’ai connu des offciers qui s’enfermaient dans un silence de trappiste et dont la bouche ne s’ouvrait que pour laisser passage aux ordres. (Vigny)
*
Le silence est ce que les princes écoutent le moins. (Balzac)
*
Il y a une droit reconnu en Angleterre qu’ on ne reconnaît pas en France, c est le droit au silence. (Paul Gavarni, 1854)
*
J’ avoue ma prédilection pour les arts silencieux. (Eugène Delacroix, 1854)
*
Ce que j’ aime : l’ eau, les nuages, le silence et la nuit. (Baudelaire)
*
Plus l’âme a reçu dans le silence, plus elle donne dans l’action. (Ernest Hello)
*
Le silence serait la forme la plus basse du mensonge. (Clemenceau, 1897)
*
Il a perdu une remarquable occasion de ne rien dire. (Clemenceau)
*
Je m’approuve de m’être tu. (Jules Renard, 1897)
*
Figé dans son silence comme un brochet dans sa gelée… (Barrès)
*
Heureux deux amis qui s’aiment assez pour savoir se taire ensemble. (Péguy,1910)
*
J’ ai des choses à ne pas dire. (Maurice Martin du Gard, 1918)
*
Waldeck Rousseau était un homme silencieux à figure de poisson dans la gelée. (Léon Daudet)
*
Le silence est un hommage que la parole rend à l’ esprit. (Lavelle)
*
Il n’ y a de terrible en nous que ce qui n’ a pas encore été dit. (Céline)
*
Rien à noter. (Gide, 29 juillet 1932)
*
Le silence est aristocratique, l’ éloquence, démagogique. (Morand, 1939)
*
L homme qui se tait refuse ; la femme qui se tait consent. (Louis Massignon)
*
Où demeure-t-on invulnérable ? Dans ce que nul ne sait de nous. (Edmond Jaloux, 1952)
*
Quelle musique, le silence ! (Anouilh)
*
Rien ne rehausse l’ autorité mieux que le silence. (Charles de Gaulle)
*
Le silence est réactionnaire. (Sartre)
*
Chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi. (Sartre)
*
Un temps pour parler. Un temps pour se taire. (Montherlant)
*
Tant de choses ne valent pas d être dites. Et tant de gens ne valent pas que les autres choses leur soient dites. (Montherlant)
*
Les êtres vides ont besoin de bruit, qui les remplit, et même les rassure. (Montherlant, 1964)
*
Le silence est l’ affection même, son mode le plus mystérieux. (Saint-John Perse)
*
A chacun sa drogue. La mienne est le silence. (Mitterrand, 1973)
*
Se terrer et se taire – Eh bien, non ! (Cesbron, 1975)
*
Par le silence, on parvient à causer avec soi. (Toesca, 1976)
*
C’est parole qui est d’or ; le silence est de plomb. (Hervé Bazin)
*
L’ amour de la musique et du silence vont de pair. (Cioran)
*
(Chez les Trappistes) La règle du silence, qui à elle seule élimine entre les hommes la plupart des conflits. (Yourcenar, 1987)
*
Je suis amoureux du silence et des roses. (Christian Bobin, 1991)
*
D’aucuns ont prêté à mes silences des trésors clandestins. J ‘en laisse courir le bruit. (Jean Raspail, 1992)
*
Le silence est la sieste du bruit. (José Artur)
*
Il est des silences qui valent mieux que de longs discours. (Raphaëlle Bacqué, 1995)
*
Le contraire de la vérité n’est pas le mensonge, mais le silence. (Elie Wiesel)
*
Silence, réserve et retraite : vieille tactique pour voir tous les loups sortir du bois. (Claude Durand, 2000)
*
Pour assassiner un auteur, on n’a encore rien trouvé de plus efficace que de se taire sur ses oeuvres. (Ginette Guitard-Auviste, 2000)
*
Il y a des silences qui peuvent tuer. (Jean Plantu, 2003)
*
Le silence médiatique est une erreur. (Sarkozy, discours aux préfets, 2003)
*
Le silence se meurt, le bruit prend partout le pouvoir. C’est la seule calamité écologique dont personne ne parle. (Finkielkraut, 2011)
*
Il y a des silences qui en disent long. (Bernard Pivot, 2012)
*

Janssen J-J dit: à

Je vous l’ai déjà dit, cher passoul, et sans vouloir vous influencer, avec en + une maîtrise remarquable et comme la composition d’un jardin à la française dépaysé dans une province en perdition et dans une adolescence qui rame, de 14, 16, 18 et 20 ans,…
the winner, voui madame, c un garçon -les filles retenues étaient nulles cette année- : « Leurs enfants après eux » (Nicolas Mathieu). Et en +, c’est sans aucun risque ni aucun danger pour le jury. De la qualité bien de chez nous.

Delaporte dit: à

Une décision du Conseil d’Etat qui détone dans le contexte actuel d’élargissement de la PMA. Le problème est de savoir si oui pou non on peut accepter que des couples de femmes ou des femmes seules peuvent en bénéficier pour mettre au monde un enfant, qui arrivera dans des conditions que certains jugent imparfaites. L’argument n’est pas anodin, pour le moins. L’homme, dans sa folie des grandeurs, recourt à la technique (ici médicale), pour assouvir ses rêves les plus fantasmatiques. Mary Shelley avait inventé le Dr Frankenstein, pour nous avertir des risques que nous courions. Le Conseil d’Etat a pris une décision sage, que tout lecteur de Mary Shelley comprendra :

« Refuser d’accorder une procréation médicalement assistée (PMA) à un couple de lesbiennes n’est pas contraire au principe d’égalité devant la loi, estime le Conseil d’État dans une décision consultée mardi par l’AFP. »

Delaporte dit: à

De même, l’adoption reste toujours un moindre mal. L’enfant, quand il grandit, se trouve face au légitime besoin de savoir d’où il vient, qui sont ses géniteurs biologiques. Avec la PMA, on accentue ce problème : on créé de facto des enfants qui rechercheront un jour la vérité de leur naissance. Au lieu de limiter la souffrance (dans l’adoption), la PMA en quelque sorte la perpétue et la multiplie. Quel va être l’impression intime de l’enfant devenu adolescent quand il va se rendre compte qu’à la différence de ses copains il n’a qu’une mère ou un couple de lesbienne ? Il va se dire : est-ce bien naturel ? pourquoi moi ? Et on n’aura que peu de réponses satisfaisantes à lui donner.

Delaporte dit: à

Zemmour, ou le travail de sape de l’extrême droite :

« Que ce soit à la télé, à la radio et dans les journaux, l’objectif de Zemmour est à la fois de scandaliser mais aussi de normaliser. Même si l’extrême droite française n’a pas de pouvoir politique, elle est à certains égards en train de remporter la bataille des idées, en grande partie grâce à Zemmour. » Washington Post

D. dit: à

Je viens de voir une partouze de grenouille sur Arte qui m’a beaucoup intéressée.

Delaporte dit: à

Le long discours d’adieu de Collomb, qui semble en avoir gros sur la patate, pendant que Philippe se tourne littéralement les pouces (admirez sa silhouette de mannequin, sa sveltesse !). La France coule, le gouvernement se fissure, devient aussi mince, après ce départ, qu’une feuille de papier à cigarette :

https://youtu.be/kDZIvGrJ8kM

Delaporte dit: à

« qui m’a beaucoup intéressée »

Vous avez encore changé de sexe, D ?

Janssen J-J dit: à

15.58 @ une partouze de grenouille

Elle était toute seule, la pauvrette ? Tt tu lui manges la cuisse, ce soir, avec de l’ail et des fines herbes ?… (Excellentes, d’après ginette mathiot, quand elles viennent de copuler avec elles-mêmes) 🙂

Delaporte dit: à

La planque de Redoine Faïd, interpellé par la police ce marin vers 4 h. Pour clore en beauté le ministère de Collomb ! :

https://youtu.be/w56rW9Vy7j4

rose dit: à

Franchement, démolir quelqu’un qui s’en va, c’est laid. Autant Collomb que Valls.
Que l’assemblée nationale soit le lieu où on brandit des affiches bon débarras, est d’une grande laideur.

Le silence est le plus grand des mépris.

Janssen J-J dit: à

Je viens de trouver par hasard une magnifique interview des recherches de l’historient Gilbert Dahan (des travaux susceptibles d’intéresser PA, DHH, MC et qq autres chafouins)… Gilbert est un homme de grande culture et de grand talent. Il a été en outre, durant des années, le sympathique chef de chœur bénévole d’une chorale d’amateurs venus de tous les horizons du CNRS. J’en garde un souvenir très ému. Et ce soir, je suis stupéfait de constater à quel point il ressemble à mon ancien maître Pierre Birnbaum ; allure, style, élocution, aisance. Incroyable.
https://www.babelio.com/auteur/Gilbert-Dahan/119307

Janssen J-J dit: à

Il faut bien dire que la « représentation nationale » de cette législature-ci n’a pas grand chose à envier à la grande majorité des internautes de ce blog. Un trait d’époque laide où l’on peut tout allègrement piétiner.

soca pic dit: à

@love me two times dit
Delaporte dit: 3 octobre 2018 à 15 h 27 min
Zemmour, ou le travail de sape de l’extrême droite :

Chouffe tes arrières cowboy ; ici ça pullule et sans toi pour nous alerter, on aurait du mal à y croire

Jean Langoncet dit: à

Caramba!

soca pic dit: Votre commentaire est en attente de modération.
3 octobre 2018 à 20 h 02 min
@love me two times dit
Delaporte dit: 3 octobre 2018 à 15 h 27 min
Zemmour, ou le travail de sape de l’extrême droite :

Chouffe tes arrières cowboy ; ici ça pullule et sans toi pour nous alerter, on aurait du mal à y croire

Delaporte dit: à

« ici ça pullule et sans toi pour nous alerter, on aurait du mal à y croire »

Sachez que je vous fais pas entièrement confiance pour être lucide sur toutes sortes de sujets. Vous êtes tellement dans la lune. Cela va sans dire, mais cela va mieux en le disant… comme disait l’autre, là, vous savez ça, au moins ?

rose dit: à

la « représentation nationale » de cette législature-ci n’a pas grand chose à envier à la grande majorité des internautes de ce blog.

pas moi; pas concernée.

ai entamé 2084 la fin du monde, hier.
ce soir, Boualem Sansal.
sa beauté, son intelligence, sa manière d’ être attentif dans son écoute : bonheur.

DHH dit: à

@JJJ
meci du lien je vais aller voir ;je connais les travaux de gilbert dahan qui est l’auteur d’un excellent ouvrage dans la collection de poche « présence du judaïsme » , dans laquelle figure notamment le livre sur rachi que j’ai cité il y a quelques s jours pour sa partie consacrée aux gloses en français du talmudiste
ce livre s’intitule la polemique chretienne contre le judaîsme au Moyen-age et il est tres documenté sur les controverses publiques auxquelles se livraient experts juifs et chrétiens des écritures
un ouvrage qui décrit un aspect méconnu de la coexistence entre juifs et chrétiens dans la France d’avant l’expulsion par Philippe le Bel

P. comme Paris dit: à

Pour les exégètes,
Madame DHH et le verbe,
toujours un plaisir.

rose dit: à

si nous aurions vévu ensemble BS et bibi, nous aurions pu parler de dieu.

rose dit: à

vécu

Jean Langoncet dit: à

@nous aurions pu parler de dieu

God ? Le fils de Grace Slick (l’état civil a de ces largesses) ? Qu’est-il devenu ? Vous aimiez le Jefferson Airplane ?

hamlet dit: à

@rose « rose » because quartier de Marseille ? le Merlan et Saint Jérôme ?

Et Alii dit: à

note sur Nb 13,30 je ne peux pas le copier coller
bonsoir!
Allocution d’ouverture, séance publique sous la Coupole inaugurant le IVe Congrès européen des Études juives Rashi 1040-1990 [autre]
sem-linkCaquot, André

rose dit: à

jean langoncet
non
dslée pas mon époque suis née 20 ans après

hamley
non pas mon quartier du tout
à Marseille on dit la Rose- assez péjoratif

c en hommage à une femme dont j’ ai fait connaissance il y a 30 ans, que j’ ai admirée et qui a eu un destin tragique.
c’ était la première partie de son prénom.

hamlet dit: à

contrairement aux idées reçues la naissance du Christ ne relève pas tout à fait de la PMA.

sûr que la question de l’origine de son père s’est posée, forcément.

Personne n’était obligé de lui révéler son nom.

Il avait toujours la possibilité de faire des recherches, dans les archives de la banque de sperme, en replissant quelques formulaires administratifs, bien sûr ! encore que comme pour tous ces problèmes d’ordre administratifs ça dépend de la personne sur qui on tombe.

Est-ce que révéler au Christ le nom de son père était une erreur administrative ?

dans tous les cas il est évident que même à l’époque les pères biologiques préféraient garder leur anonymat, et sans doute, probablement que Dieu était dans ce cas.

Dieu aurait préférer garder l’anonymat sur cette paternité, et ça, même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison.

D. dit: à

Je ne saurais trop insister pour que chacun ici visualise ce magnifique documentaire sur les grenouilles. C’est sur Arts en replay.

D. dit: à

Ta gueule keupu…

hamlet dit: à

la Rose péjoratif ? c’est un quartier, pourquoi le nom d’un quartier serait péjoratif ?

hamlet dit: à

Rose, gamin je jouais au foot dans le club de Saint Antoine : les SASA.

après j’ai joué dans le club des Borels, un petit quartier au dessus du Vallon des Tuves, au dessus des Aygalades.

il nous arrivait de jouer contre la Rose, à l’époque ils avaient leur club, avec les clubs arméniens : l’uga arziv, la jsa, il me semble qu’un des deux jouait sur le terrain de la Rose, ou de Saint Jérôme ? ou de Malpassé ?

hamlet dit: à

dans notre division on avait Saint Louis, la Gavotte, l’Estaque, saint André, Saint Henri, la Calade, le Canet.

et en coupe on jouait contre les clubs des quartiers riches : Mazargues, Bonneveine, Saint Giniez etc…

hamlet dit: à

j’ai oublié les Caillols, qui avec Saint Antoine ont toujours étaient un vivier pour l’OM.

comme j’habitais aux Borels, dès qu’ils ont monté un club j’ai quitté Saint Antoine.

on avait quatre ou cinq arméniens dans le club, à chaque fois qu’on jouait contre les deux clubs arméniens ils se faisaient dégommer, ils devaient les considérer comme des traitres. ça finissait toujours en baston, on se marrait bien.

Et Alii dit: à

voici un lien sur rashioù vous pouviez encore retrouver nombres
Dans le commentaire de Nombres , chapitre XIII verset 30, il est dit que Caleb fit taire le peuple (en hébreu wa-yahas) Rashi dit CHUT! Or Le Thesaurus de la langue française fait remonter au XVIe siècle la première attestation de cette interjection qui se trouve en fait chez Rashi dès… le XIIe siècle (4). Un tel génie ne peut avoir été le fruit d’une génération spontanée.

Outre ses maîtres de Worms et de Mayence, Rashi cite quelques sources où il a puisé son immense savoir: Sabbataï Donolo, médecin et astronome juif du Xe siècle est cité dans les commentaires des traités talmudiques Erubin (fol. 56a) et Betsa (fol. 33a). Il évoque aussi sa dette envers des commentateurs et lexicographes comme Moïse ha-Darshan de Narbonne, Menahem ibn Helbo, Menahem ben Saruk et Dunash ibn Labrat…
pour ma part, ce n’est pas sur la toile que je l’ai modestement appris avec émerveillement d’horizons qui s’entrouvraient pour moi ce que je souhaite à d’autres
https://www.jforum.fr/rashi-le-grand-vendangeur-de-la-bible-et-du-talmud.html

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