Traducteurs, vos papiers !
Traducteur est un métier à part entière et non une fleur au chapeau, n’en déplaise à Proust, Gide, Giono, qui en ont tâté une ou deux fois. Cela étonne à une époque où tout Français exerce deux métiers (le sien et épidémiologiste). L’empathie est la qualité première pour exercer celui-ci. Il s’agit bien de se mettre « à la place de » l’auteur, s’identifier à lui, pour se faire en quelque sorte le co-auteur de son livre, seul moyen de « sentir » le texte avant d’écouter la voix qui s’en dégage ; car, on finirait par l’oublier, lorsque nous lisons en français un livre traduit d’une langue étrangère, tous les mots sont du traducteur et non de l’auteur. Ils ont été recherchés, soupesés, mûris, choisis par lui. Seule la distance critique est nécessaire à ceux qui s’estiment capables de tout traduire ; ceux qui s’y refusent arguent de la nécessité d’entretenir un lien intime, personnel, charnel avec l’univers sinon la personnalité de l’écrivain concerné pour y parvenir. Innombrables sont les exemples, le plus récent et des plus lumineux étant l’entretien accordé à la Nouvelle revue française de mars par Marie Olivier, traductrice de la poète Louise Glück, prix Nobel de littérature 2020. Mais l’air du temps est beaucoup plus inquiétant que son discours apaisé s’adressant à l’intelligence, à la culture et à la sensibilité des lecteurs (lire ici la réaction de Claro).
L’air du temps, c’est l’affaire Amanda Gorman, du nom de cette poète afro-américaine de 22 ans qui a eu l’honneur de lire son poème, The Hill We Climb [« la colline que nous gravissons »] le jour de l’investiture du président élu Joe Biden, évènement qui a suffi à la lancer mondialement alors que son œuvre est encore à venir. Vendue un peu partout dans le monde, elle devait être publiée chez Meulenhoff à Amsterdam mais Marieke Lucas Rijneveld, la traductrice choisie par l’éditeur étant blanche de peau (et dire qu’on en est là…), a finalement jeté l’éponge (lire sa réaction ici) à la suite d’un article abondamment repris dénonçant ce « scandale ». Peu après, on apprenait à Barcelone que le traducteur du poème en catalan était récusé par les Américains au motif qu’il est un mâle blanc mais son éditeur, contrairement à son confrère néerlandais, ne s’est pas aplati, il a résisté. En France, Fayard a commandé la traduction à Lous and the Yakuza, jeune belgo-congolaise connue comme auteure-compositrice-interprète-rappeuse-mannequin. Un choix tendance qui est un déni du métier de traducteur.
L’air du temps ? Avant de choisir l’éditeur français à qui il céderait les droits du prochain livre de l’écrivain afro-américain Ta-Nehisi Coates, son agent a demandé à ses interlocuteurs dans plusieurs maisons parisiennes quelle était la proportion d’employés noirs dans leur entreprise, le pourcentage étant manifestement un critère dans sa décision.
L’air du temps, c’est Hervé Le Tellier confiant avoir reçu un étonnant appel téléphonique d’un sensitivity reader que l’éditeur new yorkais de L’Anomalie avait missionné pour le passer au crible : ce lecteur très avisé a donc interrogé le lauréat du Goncourt 2020 sur ce qui y était susceptible de heurter les susceptibilités des Noirs, des gays, des femmes -et celle des familles sur la question de l’inceste. Il craignait le reproche d’appropriation culturelle. « J’ai tenu bon et ça s’est finalement bien passé. Le grand nombre de personnages m’a sauvé, soupire le lauréat du Goncourt 2020, non sans s’étonner : « Bizarrement, le chapitre sur les religions n’a posé aucun problème… ».
L’air du temps, c’est un critique littéraire russe orthodoxe reprochant à André Markowicz le caractère « douteux » de ses traductions de Dostoïevski au motif qu’il n’est pas lui-même orthodoxe, insinuant du même coup qu’un juif français, quand bien même aurait-il passé son enfance à Léningrad chez sa grand-mère russe, ne pouvait rendre compte de « l’âme russe ».
Personne n’a le droit de me dire ce que j’ai le droit de traduire ou pas. Chacun, en revanche, a le droit de juger si je suis capable de le faire » répond Markowicz.
Pour traduire l’œuvre d’un poète, il est préférable d’être soi-même un poète -encore que cela se discute, c’est même un serpent de mer des débats au sein de la profession. On n’en est plus là. Bientôt, seul un traducteur juif victime de la Shoah fut-ce par ses ascendants aura le droit de s’approprier Si c’est un homme de Primo Levi ; nulle autre qu’une traductrice noire ne sera fondée à restituer en français l’œuvre de Toni Morrisson ; nul autre qu’un gay pourra traduire l’œuvre d’Edmund White, et catholique pour rendre les romans de Graham Greene dans notre langue… Il faudrait être d’une insigne faiblesse de caractère et d’un coupable esprit de soumission pour accepter de subir plus avant cette terreur intellectuelle fondée sur un chantage moral.
En essentialisant une poète comme noire, et en récusant par principe toute traductrice qui ne le serait pas, ces antiracistes de pacotille manifestent le racisme le plus crasse. « Poète vos papiers ! » chantait Léo Ferré mais l’écho renvoie : « Traducteurs, vos papiers ! ». Fayard publiera fin mai-début juin la version française d’une édition érudite de Mein Kampf très attendue. Son traducteur s’appelle Olivier Mannoni. Il a été choisi pour son expérience, sa compétence, sa rigueur, son talent de traducteur. Etonnant, non ?
(« Amanda Gorman et Marieke Lucas Rijneveld » photos D.R.)
1 508 Réponses pour Traducteurs, vos papiers !
Oui Bloom.
Je l’avions connu.
Mais nous les filles n’avions pas le drpot de jouer. On regardait les garçons faire.
Qui, jamais au grand jamais ne nous auraient prêté ni le bateau à voiles ni le grand bâton fin.
À l’époque -derrière-cela ne se discutait pas.
Christiane
Je crains fort qu’il/elle soit une bibliothèque réelle, et pas seulement une virtuelle.
Il y a ici des cas analysés par Ivan Pavlov, je n’y peux rien, Au nom de Morand, ou de De Gaulle, Celine, etc. il y a toujours les mêmes clebs qui rappliquent ventre à terre. Passou en usé et en abuse.
Helas, se renouvellent pas, ces toquards.
en use et en abuse.
Sinon, ça dort à l’ehpad.
Bousculé.
Willy Ronis
https://assets.catawiki.nl/assets/2019/8/27/d/b/1/db1716dd-d93f-40c9-a49f-4e1823f8313c.jpg
Rose,
Virtuelle parce que sur internet.
Ce n’est pas le billet pour, mais je voudrais me souvenir de Jean Moulin, ce soir, car son ancienne sous-préfecture est en difficulté » administrative » face aux offensives anti-républicaines de Milli Görüs.
A propos de Morand, faut-il rappeler que le Goncourt de la Biographie a été attribué fort justement à. Philippe Fourest pour son Aragon? Si on doit choisir les personnages biographiables et laureables, alors nous ne sommes pas si loin de cette culture de l’ annulation que nous denoncons »…
Le Courtaud, lui est toujours assez proche de la connerie.
Bel hommage à votre instituteur, Patrice Charoulet.
« Anniversaire de Muybridge. Joie de voir cette femme descendant inlassablement les marches de l’escalier »
Ouais, plutôt une occasion pour renato de nous refourguer un plan de persil frisé !
C vrai.
Alors qu’existe le persil plat.
Plat avec tablettes et poignées d’amour.
https://images.app.goo.gl/yqVqU7soetZn6iej9
@patrice charoulet
moi aussi j’ai lu avec émotion votre hommage a cet ancien hussard noir
Mais heureusement il n’est pas le survivant d’un monde diqparu; ils sont peut être moins nombreux qu’autrefois mais ils ne sont pas rares ces hommes et ces femmes motivés archi-compétents et devoués qui apportent tant à nos enfants à l’ecole maternelle ‘(doit- t-on dire parentale ?) et à l’école ^primaire
je crois qu’il y a ici quelqu’un qui pourrait en dire beaucoup de choses
@je crois qu’il y a ici quelqu’un qui pourrait en dire beaucoup de choses
« On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme… »
Ces vieilles instit’ horribles qui se font des gâteries de cour de maternelle. Beuurk.
Je ne comprends pas comment cela est possible la construction d’une telle école à Albertville.
Pendant ce temps, la.médecin expert est mandatée depuis un mois.
N’a pas accompli sa mission de contre-expertise de ma mère, toujours interdite de sortie alors qu’elle est doublement vaccinée.
Ai contactée l’ARS ce matin qui m’a confirmé que les sorties sont encouragées et une dame de l’ARS suit désormais ma demande auprès de l’Ehpad.
Pendant ce temps, le tribunal administratif donne l’autorisation pour une école turque et privée à Albertville pour 400 élèves.
Y aura’t’il des sièges pour les filles ?
Charoulet avait un instit abonné au canard et a courrier international. Ca devait bien palabrer sous le préau, a Dieppe. Ces rebelles syndiqués que ça devait être.
Jazzi dit: à
« Anniversaire de Muybridge. Joie de voir cette femme descendant inlassablement les marches de l’escalier »
Ouais, plutôt une occasion pour renato de nous refourguer un plan de persil frisé !
rose dit: à
C vrai.
Alors qu’existe le persil plat.
même la rdl a ses poilus ; et des commémorants plus ou moins savoureux
S. Bern est carrément in love avec le prince Philip. Hilarant.
(le frisé est réservé à l’étal du boucher, pour garnir les naseaux de la tête de veau. les oreilles, éventuellement)
Ça broute ici
Passou dit: « Les Goncourt n’oseront pas couronner Morand ! »
Il ne s’agit pas d’un livre de Paul Morand mais d’un livre de Pauline Dreyfus
»
rien compris, si c’est juste un jeu de mot pour dire que Morand n’aurait jamais osé couronner Dreyfus c’est pas drôle.
parait que les membres du conseil scientifique ont l’intention de récompenser passou et la RDL comme quoi ce serait un exemple à suivre :
Stéphane a mis son drapeau en Berne et son brassard noir. Pathétique. – J’aurais eu beaucoup de choses à dire sur mon instituteur, André B. et mes deux institutrices, Jacqueline B. son épouse et Melle Julie B. Oui, je me sens concerné, mais Albert C. et Patrice C. ont déjà tout dit du leur… Mes trois sont morts depuis longtemps après m’avoir appris tant de choses utiles pour m’armer dans la vie, moi qui étais né si totalement désarmé. Mais à quoi bon ? – Voilà la récitation qu’on m’avait appris par exemple, jzmn, bl., D. et rôz, chai pas si vous la savez encore par coeur,je me demande bien qui l’avait inventée, je viens de me la remémorer en partie :
« Je vais vous dire ce que me rappellent, tous les ans, le ciel agité de l’automne et les feuilles qui jaunissent dans les arbres qui frissonnent,
je vais vous dire ce que je vois quand je traverse le Luxembourg dans les premiers jours d’octobre, alors qu’il est un peu triste et plus beau que jamais,
car c’est le temps où les feuilles tombent une à une sur les blanches épaules des statues.
Ce que je vois dans ce jardin, c’est un petit bonhomme qui, les mains dans ses poches et sa gibecière au dos, s’en va au collège en sautillant comme un oiseau.
Ma pensée seule le voit, car ce petit bonhomme est une ombre : c’est l’ombre du moi que j’étais il y a vingt-cinq ans…
Maintenant qu’il n’est plus, je l’aime bien. Il était bien étourdi, mais il n’était pas méchant et je dois lui rendre cette justice qu’il ne m’a pas laissé un seul mauvais souvenir.
Il est bien naturel que je le regrette… et que mon esprit s’amuse à en ranimer son souvenir.
Il y a vingt-cinq ans, à pareille époque, il traversait, avant huit heures, ce beau jardin pour aller en classe. Il avait le cœur un peu serré : c’était la rentrée.
Pourtant, il trottait, ses livres sur son dos et sa toupie dans sa poche. L’idée de revoir ses camarades lui remettait de la joie au cœur. Il avait tant de choses à dire et à entendre ! … Et puis c’est si bon de retrouver des camarades.
Combien il lui tardait de revoir Fontanet qui, pas plus gros qu’un rat et plus ingénieux qu’ Ulysse, prenait partout la première place avec une grâce naturelle !…
C’est ainsi qu’il traversait le Luxembourg, dans l’air frais du matin. Tout ce qu’il voyait alors, je le vois aujourd’hui. C’est le même ciel et la même terre ! Lui seul n’est plus…
C’est pourquoi, à mesure que je vieillis, je m’intéresse de plus en plus à la rentrée des classes… ».
Marie Sasseur dit: S. Bern est carrément in love avec le prince Philip. Hilarant.
»
Jazzi ou l’autre ?
Mr Charoulet bel hommage ! Nous avons un point commun. En effet, quand j’étais au CE2 nous avions une jeune institutrice, comme c’était les débuts de la mini jupe je me souviens que tous les garçons étaient assis au premier rang, et quand elle écrivait au tableau aucun d’entre eux ne regardait le tableau. Il n’y a que moi qui, assis au fond de la classe, recopiait studieusement sur mon cahier ce qu’elle écrivait. Comme vous le voyez, j’ai eu très tôt le respect pour nos institutions républicaines.
et quand l’instit faisait tomber la craie parterre comme par hasard ils cherchaient tous un truc dans leur cartable, lamentable…
Pour vous Christiane, dont les interrogations m’ont évoquées cette phrase de St Augustin:
« Cherche, comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouve, comme trouvent ceux qui doivent chercher encore »
C’est une quête sans fin, rythmée par les pauses de la contemplation -lectures, peintures, paysages, tout ce qui nous fait « sortir hors de nous » et nous permet de revenir à l’essentiel
« … persil frisé… » ? mal nommer les choses c’est le support de l’obscénité.
rose dit:
Y aura’t’il des sièges pour les filles ?
en tous les cas, il n’y a pas de sièges pour les filles chez Erdogan
Anatole France, « Le livre de mon ami ». La rentrée.
Pour soutenir la recherche française et l’institut éponyme en ces temps de pandémie : « Le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit » Louis Pasteur (pasteurisé souffle le correcteur vendu aux américains)
De l’émulation, que diable
Oui, Jibé, c’est exactement cela. Je ne m’attendais pas à me retrouver à ce stade de ma vie dans ce tourbillon où convergent toutes les questions essentielles. Comme si, le corps s’étant effrité avec les années le coeur de la roche était à nu. Peu de choses me séparent de ce Dieu que j’ai cherché toute ma vie surtout quand le ciel était noir et opaque. Les livres sont des voix qui m’ont précédé dans cette recherche, parfois proches, parfois lointaines. Et nulle impatience, seul un immense dévoilement qui naît d’un infini que je ne sais situer. Une impression de rendez-vous où enfin la fin tend vers l’origine.
Je recopie vos pensées. Elles sont juste ce qu’il me faut en ce soir étonnant.
« Cherche, comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouve, comme trouvent ceux qui doivent chercher encore»
C’est une quête sans fin, rythmée par les pauses de la contemplation -lectures, peintures, paysages, tout ce qui nous fait «sortir hors de nous» et nous permet de revenir à l’essentiel. »
Merci, Jibé.
de l’émulation et du goût. le goût de la bonne Eris, selon le vieil Hésiode – donnons un peu d’épaisseur historique à ces prétentions
https://www.facebook.com/larepubliquedeslivres/photos/a.458527370889424/5295485233860256/?type=3
@christiane dit: à
Sacré Jazzi ! Ne minore pas l’influence que tu as dans l’espace commentaire de ce blog. Tu es un fin stratège…
confondant
DHH dit à Patrice Charoulet : « moi aussi j’ai lu avec émotion votre hommage a cet ancien hussard noir. »
Cette belle rencontre émue me rappelle les mots d’A. Camus quand il reçut le prix Nobel.
Je n’oublie pas mes instits mais aussi je n’oublie pas ces élèves qui ont été ma joie de rentrée en rentrée, avec cartable neuf et attente joyeuse de dessiner les premiers mots de l’année et pour les plus grands le repos de la première dictée où écrire lentement les mots des grands auteurs. Petits élèves aussi des fins des classe quand l’été les rendait impatients d’évasion.
Un métier comme une joie. Puis ils se sont dispersés comme une volée d’oiseaux…
Elton John a écrit ces vers à propos de sa maîtresse d’école :
« It’s a natural achievement
Conquering my homework
With her image pounding in my brain
She’s an inspiration
For my graduation
And she helps to keep the classroom sane »
il obéissait en cela à des pulsions stratégiques
Jazzi
Jouez vous le Sherlock Holmès
C extrêmement beau JanssenJ-J
http://droiticpa.eklablog.com/la-rentree-des-classes-au-jardin-du-luxembourg-a-france-a158541576#:~:text=%C2%AB%20Je%20vais%20vous%20dire%20ce,car%20c'est%20le%20temps
Laissez-nous au printemps pourtant,
M. Lapouge Pettorelli)…
On régresse la nuit, car on craint d’être dévoré… Sûrement. Et puis, le jour revient… Et c’est un miracle. La terreur disparait, le vivant a continué sans nous, et il en ira de même quand plus personne des êtres humains ne pourra plus en jouir ni s’ émouvoir de cette étonnante planète de […]
La chèvre de M. Seguin, dévorée au petit matin.
de réconciliation, réellement ressentir l’espoir
que tu fais quelque chose qui rendra le monde meilleur, sans pour autant
oublier ceci : se relever après s’être agenouillés et ensemble redresser le dos.
Poème traduit du néerlandais par Daniel Cunin
Le choix de Daniel Cunin poir traduire Marieke du néerlandais, n’est-ce point risqué ?
Marieke qui telle les jeunes de son âge a le rêve de contribuer à rendre le monde meilleur.
Assa Traoré
« La justice de ce pays, de cette France. »
Les portes sont ouvertes : back au bush africain. Sauvegarde des éléphants et des girafes. Maintien d’une natalité raisonnée. Du boulot dans mon pays.
« Pour cible la famille Traoré » : une famille de délinquants et d’escrocs. L’intégration passe par l’adaptation et par le travail.
« Yasmina Reza n’écrira jamais son autobiographie; elle ne voit pas que sa vie puisse présenter d’intérêt pour quiconque. »
La dernière fois que je l’ai vue était au théâtre Jean le Bleu dans une lecture croisée avec sa secrétaire devenue une amie, qu’elle mettait sur scène,en valeur. Qu’elle mettait en valeur, en scène.
Je ne nie pas son intelligence, ni son acuité dans le regard qu’elle porte sur le monde.
Elle est à égalité en cela, l’alter ego de Florian Zeller.
Je lui reproche sa méchanceté. Un jour, j’espère qu’elle aura des regrets de ne pas avoir activé, bouton ON, sa bonté d’âme.
Elle ne peut pas avoir d’amis, ni d’homme : tout lui fait ventre. Passionnée qu’elle est par l’observation du monde.
YR
Auteur, oui et écrivain, un regard singulier, acéré et acerbe, solitaire.
Hier, assisté à une scène inénarrable, yo, une fratrie, un goujon.
Espère pouvoir, rapidement en croquer les contours.
Janssen J-J
Votre long com de hier matin sur les traducteurs.
Tellement intéressant tellement passionnant, tellement de choses à dire.
Autour de mOby Dick, en avons eu la primeur. Pas commencé Armel Guetne. L’est énorme😳.
Deux remarques :
Claro n’edt pas un géant. C’est un fou obsessionnel. Je lui donne entièrement raison, il se consacre à corps perdu à son boulot, avec passion et c comme cela et uniquelent comme cela que je conçois le travail : quelle chance, et bravo.
Le gigantisme à Gargantua, non ? Son papa. Sa maman.
Janssen J-J
Votre long com de hier matin sur les traducteurs.
Armel Guerne.
Seconde remarque :
Le texte du traducteur finit par plus m’intéresser que celui de l’auteur. C abuser non ?
Je cherche Patrice Charoulet, comme j’ai cherché christiane. Va’t’en chercher une aiguille dans une botte de foin dans un blog intemporel où les chameaux règnent, guettant le chas et pratiquant l’aumône.
Jazzi dit: à
Je ne comprends pas très bien pourquoi les éditions Gallimard demandent aux auteurs de ne plus envoyer de manuscrits ?
Pck ils n’en peuvent mais des histoires de Q de viol d’inceste et de haine recuite intrafafamiliale (cf.la liste de closer ; y rajouter papa qui couche avec la bonne ou la baby-sitter.)
Nota bene :jacques drillon est amoureux, je crois. On va y assister en live. Évolution, adaptation, bonne humeur, ❤👌🥰💪😁
Indice : l’a un peu arrêté de raler.
Un peu.
Doit pas être trop amoureux.
Christiane
Ds votre questionnement sur comment (et l’apparente contradiction) par l’absence et ou l’abandon on peut aider l’autre à progresser ?
En le rendant autonome et libre.
Là est toute la beauté de la geste chrétienne : dans le libre arbitre. L’absolu contraire d’une secte.
Une pensée pour Élisabeth II.
❤
Claudio, on apprécie la solidarité masculine sans frontières. Une honte, pour l’Europe, pour la France, grâce à l’homme occidental.
Si « persil frisé » vous parait obscène, renato, que proposez-vous de plus distingué tout en étant imagé ?
Si cela peut rassurer le … qui s’ est assis oublieux des dernieres réformes du Sheriff progressiste je ne connais même pas son nom ni son rôle. Peut-etre sera-t-il oublié rapidement comme tant d’autres bien qu’apres avoir affiché ce qui sert de mentalité à de trop nombreux hommes même « éduqués « . Le choc des civilisations , tu parles! A ce niveau, c’est impardonnable.
A elles trois, les grâces qui nous accueillent sur cette page ne totalisent pas l’âge de Nancy Huston, qui les toise d’un oeil peu amène tout en demandant à son miroir de lui dire qu’elle est toujours la plus belle !
« Une pensée pour Élisabeth II. »
Faut-il lui souhaiter un nouveau mari ou d’aller au plus vite rejoindre l’ancien, rose ?
C quoi cette histoire de persil? Pour la cuisine et la saveur, le persil plat est bien meilleur. Pour le goût oriental, prendre de la coriandre, si c’est pour la déco, on peut préférer le persil frisé et encore, quelques brins d’aneth font aussi l’affaire pour certains mets, la ciboulette, la menthe fraiche, des fleurs de luzerne, la campanule …
Jazzi, certains journaux la donnaient pour mal en point il y a quelques mois. Elle a je crois 96 ans et son sosie doit servir à bien des apparitions médiatisées.
Jazzi
Ni l’un ni l’autre.
Vivre sa peine, puis la dépasser.
Jazzi dit : « Faut-il lui souhaiter un nouveau mari ou d’aller au plus vite rejoindre l’ancien ? »
Certains chemins se font à deux bien au-delà de la mort…
C’est l’expression que j’ai utilisée pour désigner un certain tropisme de renato sur un point de détail féminin, B.
Et c’est moi qu’il juge obscène !
https://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche.html?no_cache=1&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=2406
JJJ écrit : « ⁸Je vais vous dire ce que me rappellent, tous les ans, le ciel agité de l’automne et les feuilles qui jaunissent dans les arbres qui frissonnent,
je vais vous dire ce que je vois quand je traverse le Luxembourg dans les premiers jours d’octobre, alors qu’il est un peu triste et plus beau que jamais,
car c’est le temps où les feuilles tombent une à une sur les blanches épaules des statues.
Ce que je vois dans ce jardin, c’est un petit bonhomme qui, les mains dans ses poches et sa gibecière au dos, s’en va au collège en sautillant comme un oiseau. (…) »
Quel délicat souvenir et quel beau rendez-vous.
Courtaud est assez proche de la connerie…
Il en est d’autres qui y sont en plein et qui ne s’ en rendent pas compte. Au moins ils n’en souffrent pas, aucun retour efficace à les en convaincre.
Chaque fois que je vais au jardin du Luxembourg, je ne manque pas de rendre visite au « Marchant de masques » de Zacharie Astruc. Une étonnante sculpture qui pourrait servir d’illustration de la RDL
http://www.paris-a-nu.fr/le-marchand-de-masques-au-jardin-du-luxembourg/
Si on doit choisir les personnages biographiables et laureables, alors nous ne sommes pas si loin de cette culture de l’ annulation que nous denoncons »…
—
Sur le principe, vous avez raison. Dans les faits, c’est un peu plus compliqué, car on assiste à une conjonction unique depuis les années 1940, puisque deux phénomènes (qui n’en font en fait qu’un) se conjuguent au pays de plus belle la vie.
Primo, à la faveur de la disparition des derniers témoins, mais aussi et surtout des derniers ACTEURS de la Seconde guerre mondiale et de la Résistance, on assiste à une floraison de publication ou republications d’auteurs collaborateurs des Allemands, traitres à la patrie, et antisémites sale teint. Si René Char, Beckett, JP Vernant, Lucie Aubrac, ou Agnès Humbert, pour ne citer qu’eux étaient encore de ce monde, leurs voix puissantes et légitimes (c’est eux qui ont contribué à sauver la France) se seraient élevées avec force et dignité pour rappeler qu’à un moment une ligne claire doit être tracée qui sépare les salauds des autres.
Secundo, il n’aura échappé à personne que le climat politique est plutôt délétère qui voit une formation politique d’extrême-droite être plébiscitée par un bon nombre de Français, dans les urnes et les sondages. On peut douter que l’électeur walkyrien moyen lise l’antisémite Morand, ou « Céline, notre grand écrivain français antisémite » (dixit Radio Paris), ou encore les antisémites Rebatet, Chardonne et Drieu la Rochelle (dont le nom est une vive honte pour cette belle ville) , mais il existe une dynamique avec effets de rétroaction entre les deux phénomènes, comme dirait l’ami Edgard Morin.
Personnellement, je n’aime pas les bios d’écrivains, à moins qu’il s’agisse de personnalités exceptionnelles type Byron, Wilde, Hemingway, Orwell, Gary ou Malraux. La vie des auteurs est d’un ennui mortel & d’une banalité confondante; dans le meilleur des cas, leur énergie se loge dans leur œuvre davantage que dans leurs weekends ou leurs vacances dans le Lubéron.
La biographie de Mme Dreyfus, qui semble assez honnête d’après ce que j’ai pu entendre à la radio, a paru et est en vente dans les librairies et sur les plateformes « dédiées ». Dont acte. Il n’y a donc là aucune « cancellation » à proprement parler (annulation n’est pas assez fort, « censure officieuse » rendrait peut-être mieux l’anglais, en attendant encore mieux). Qu’elle obtienne un petit bon point viendrait simplement confirmer une participation très consciente du monde de l’édition au climat de moisi général, qu’il doit pleinement assumer. C’est tout.
Perso, peu me chaut car :
a) je ne l’achèterai ni le lirai, même sous la torture,
b) ça ferait kiffer mon ami biffeur d’exemplaires morandesques qui verrait son terrain de jeu s’étendre à de nouveaux et nombreux exemplaires (‘Par ici petit morand, petit, petit, viens voir l’ami David…et zip, zip, zip…elle est pas belle mon étoile, hein?),
c) ayant participé à l’édition des Mémoires d’Hélène Berr en traduisant les citations de l’anglais qui y figurent, je pense avoir pesé du bon côté de l’équilibre des forces et continuerai de le faire ad vitam æternam.
Enfin, en cas de détérioration climatique, je suis impeccablement équipé.
MarchanD
Même en finnois (de la famille des langues finno-ougriennes, à laquelle appartient également le coréen de Mija et Mina), l’ascension du Capitole ne casse pas trois pttes à un canard laqué
The Hill We Climb » (satunnaista runoutta)
Kun päivä koittaa, kysymme itseltämme : mistä löydämme valoa tässä loputtomassa varjossa ?
Tappio, jota kannamme, on meri, jota meidän on kahlattava.
Olemme uhmanneet pedon vatsaa.
Olemme oppineet, että hiljaisuus ei aina ole rauhaa,
Eivätkä normit ja käsitykset siitä, mikä on « oikeudenmukaista », ole aina oikeudenmukaisuutta.
Ja silti, aamunkoitto on meidän ennen kuin tiesimme sitä.
Jotenkin me teemme sen.
Jotenkin olemme kestäneet ja nähneet kansakunnan, joka ei ole rikki,
vaan yksinkertaisesti keskeneräinen.
Me, sellaisen maan ja ajan jatkajat, jossa orjista polveutuva ja yksinhuoltajaäidin kasvattama laiha musta tyttö voi haaveilla presidentiksi pääsystä, vain löytääkseen itsensä lausumasta presidentiksi.
Translated with http://www.DeepL.com/Translator (free version)
Eh bien, Bloom. On sent que tu en avais gros sur la patate !
Soulagé ?
@La biographie de Mme Dreyfus, qui semble assez honnête d’après ce que j’ai pu entendre à la radio(…radio Paris, note de moi)
Passou entendez- vous mugir dans la campagne…
https://larepubliquedeslivres.com/paul-morand-un-homme-meprisable-mais-quel-ecrivain/
Là encore, où on pose la question de la legitimité du traducteur, celle du biographe est tout autant discutable !
Je me souviens que dans mon enfance (provençale) pour désigner le sexe des filles les garçons disait, avec gourmandise, la « mounine ». Un petit mot charmant qui proviendrait, en langue d’Oc, du mot « Mona » dont et alii nous a longuement parlé !
https://www.etymologie-occitane.fr/?s=mounine#:~:text=Mounine%20s.f.%20«%20Sexe%20de%20la%20femme%20»,monne%20et%20monine%20ont%20aussi%20existé%20en%20français.
@tupac
https://www.mouv.fr/rap-fr/les-10-meilleurs-rappeurs-francais-dont-vous-n-entendez-pas-parler-216977
disaient (les garçons)
Tweet
Le jardin du Luxembourg… Barthes, son cigare et son béret basque.
Et la rencontre avec la camionnetta.
Vais me refaire un p’tit café.
Les barthes de l’Adour
Vous vous contredisez, chère Rose. Vous écrivez que YZ ne peut pas avoir d’amis et quelques lignes plus haut vous parliez de sa secrétaire « devenue amie ».
YZ n’est pas « méchante ». Elle est capable d’admiration pour les écrivains qui l’ont formée, Borges, Bernhardt, Singer, les grands russes; elle est allé deux fois à Auschwitz avec son fils, puis sa fille (ou le contraire) pour préparer « Serge »; elle était amie avec Imre Kertész avec qui elle conversait pendant des heures; elle a invité sur le plateau de Dents Blanches deux écrivains peu connus (de moi) qu’elle a couvert d’éloges. Tout ceci ne cadre pas avec une supposée « méchanceté ».
Elle n’est pas plus méchante que Houellebecq. Tous les deux appartiennent à la même famille spirituelle ou de sensibilité: celle des écrivains immensément déçus par l’humanité.
« Raoul Villain acquité par la cour du meurtre de Jean Jaurès vouant à Jeanne d’Arc un culte fanatique. »
in Vergès Jacques Malheur aux pauvres
Closer
Une secrétaire n’est pas une amie même si on la couvre d’éloges.
Elle est méchante. Houellebecq est corrosif mais empreint de tendresse.
Être déçu par l’humanité alors que nous en sommes est tout bonnement ridicule.
Cela ne m’empêche pas d’apprécier la lire.
Étonnant, Jazzi, je ne l’ai jamais vue et pourtant je vais souvent dans le jardin du Luxembourg.
« je ne manque pas de rendre visite au «Marchand de masques» de Zacharie Astruc. Une étonnante sculpture qui pourrait servir d’illustration de la RDL.’
Quant au ce commentaire, un régal !
Oui, Closer,
Juste rectificatif. Parfois, Rose s’égare…
Bloom,
Impeccable.
Eaux troublées, voire saumâtres (10.4.21_10.04)
@ Passoul, Todavía no he descubierto al novelista Ed. Mendoza, pero su entrevista en La Vanguardia me pareció muy bonita, pude repasar mi español… El viejo te hace querer ser más conocido, el que nunca hubiera trabajado para la posteridad. Muchas gracias.
@ Patrick. Merci pour le rappel d’Anatole. Anéfé (=effectivement), la rentrée des classes au grand duché du Luxembourg, hors temps de la covide 1919, c’était quelque chose.
@ Quand elle était Gentille, rôz… mais moi, je dis que non, il ne faut plus regarder les garçons agir sans bouger. Maintenant, il faut les remplacer et les rasseoir à leur place, les laisser vous regarder agir, et sans broncher, je veux !
@ Elisabeth deux ?… C’est vrai ça…, peut-être qu’elle est malheureuse, maintenant… Ça ne m’était point jamais venu à l’idée, tellement je l’avais prise pour une marionnette jusqu’à présent. Pas une reinde des lectrices comme chez Benett, plutôt comme un perroquet empaillé comme chez flauflo (Coe)
@ jzmn -> mais pourquoi le persil frisé serait-il une obscénité culinaire ? Qui a lancé cette fake ? -> Et les trois grâces de la rdl, c’est qui, au juste ? Vous la connaissez bien, Nancy à Huston ?
@ La culture de la censure officieuse, bl., vous ne savez guère ce que vous dédaignez… J’ai vu les plus honnêtes gens, Axel, prêts d’en être a-cablés. « Cancel kultur » ? d’où cela nous sort-il encore ? – Moi, je n’ai encore rien traduit, et ne suis pas prêt de commencer avec Yasmina Reza. @ au fait, Ch., vous ne m’avez pas compris… N’ai pas vu cette romancière à la télé. J’ai lu « Sergio » par hasard bien avant cette émission, et ce bouquin m’avait littéralement empuanti… Je vous en avais déjà parlé au sujet de la chanteuse Lara Fabian… – Comment quelqu’un a-t-il pu nous comparer cette bouse avec modiano ou houellebecq, on trouve décidément du grand n’importe quoi sur cette chaine. Oui, je dois vous le dire, jean négro sur la patate sur cette rdl, des foies !
Bàv,
Christiane
Dans mon questionnement sur l’apparente contradiction dans le livre de Bonhoeffer, il est question de la présence absence de Dieu.
Votre commentaire sur « la geste chrétienne » me donne de l’urticaire ! Non, pas ça !
Je ne suis pas un brin égarée.
L’avenir nous le dira.
Dans le chapitre 5 de Malheur aux pauvres, Vergès conclue son livre par une analyse implacable faisant un // entre Vollain et Cottin.
Il annonce aussi que la destinée faitieux son travail que la justice des hommes.
Grand bonheur de lecture, d’un homme cultivé.
Chercher la flèche des Parthes.
Et un grand merci à Renaud Van Ruymbeke qui a réouvert le dossier de Caroline Dickinson et permis de confondre le coupable. Merci monsieur le Juge.
Il manque : Rose dit à Christiane et le commentaire de Rose.
Un // entre Raoul Villain assassin de Jaurès décidément déjà récupéré et Émile Cottin anarchiste tentant d’assassiner Clémenceau.
Désolée, Rose, mais souvent vous vous égarez par trop de sensiblerie ou de désir d’aplanir tout ce qui écorche (sauf pour votre vision de l’ephad).
Entre JJJ et Elisabeth II, devinez qui est la plus belle des marionnettes.
Déclaration de Cottin au tribunal avant la plaidoirie de son avocat :
En voici un extrait : « Je tiens à vous déclarer franchement que je suis anarchiste, c’est-à-dire antiautoritaire, anticléricaliste, antimilitariste et antiparlementaire. Je n’ai qu’une patrie, la Terre. Je ne comprends pas la société actuelle, parce qu’elle est autoritaire et qu’elle n’engendre qu’une foule de malheurs, cette autorité ayant toujours été un épouvantail entre les mains des gouvernants au détriment de la masse qu’ils affament. J’enraye son action par tous les moyens mis à mon pouvoir. Je tiens donc tous les gouvernants autoritaires tant en France qu’à l’étranger, responsables de toutes les guerres… Pour en venir directement à l’attentat qui m’est reproché, j’ai agi contre M. Clemenceau parce que, reniant son passé, il représente aujourd’hui en France le principe d’autorité… C’est sous le règne de M. Clemenceau que nous voyons l’armée française envahir l’Allemagne révolutionnaire et dissoudre sans pitié les soviets ouvriers que ceux-ci fondèrent pour combattre avec tant de mal la dynastie du Kayser et fonder un régime nouveau… C’est ce même M. Clemenceau qui « fait la guerre », souhaite et même entreprend une expédition armée en Russie, non plus contre une autocratie, mais bien contre un peuple que le tsarisme et la guerre ont ruiné… J’accuse le gouvernement français et ceux qui par leur influence ont contribué à cette guerre, du meurtre de 1 500 000 Français. J’accuse les gouvernements autocrates et bourgeois qui ont participé directement à cette guerre, ainsi que ceux qui n’ont fait entendre aucune protestation plausible contre celle-ci : du meurtre de 12 millions d’hommes, de la perte de plusieurs centaines de milliards, fruit du travail de nombreuses générations. Comme je l’ai déclaré au début, les anarchistes saperont le principe autoritaire et ses nombreuses ramifications parce qu’il est seul coupable de la douleur universelle… »
Il y a la statue de Mendès France aussi.
Pas grave Christiane, vous avez bien le droit de ne pas être d’accord.
@ « Parfois, Rose s’égare… » (Hellène S’égara ?)
Pas d’accord du tout avec vous, ch. et closère sur ce coup-là… C’est un méchante venimeuse, YR. Et elle écrit vraiment mal. Voilà mon opinion très argumentée, Bàv.
@ jzmn, c très joli, la mounine, de quoi nous faire refantasmer de l’école primaire sur Melle Julie, l’institutrice bigote qu’on surnommait « j’tepisse-à-la-raie ». Et voui, l’époque était aussi à la vengeance, quand on se faisait taper sur la gueule pour un rien, à cause d’une faute d’orthographe dans la dictée. Hein… Z’avez pas connu ça, vous autres, les gentilles instits ?… Allons donc !
la Statue de Mendes- France est une des pires du jardin, qui pourtant n’ en est pas avare….
JJJ,
Je vous avais compris. Je n’ait pas lu « Serge » de Y.R. mais j’ai écouté attentivement ce qu’elle disait à F.B à propos de ce qu’elle a remarqué de certains visiteurs à Auschwitz.
Ce qu’elle dit de la mémoire, des lieux de mémoire me paraît très juste.
Le tourisme mémoriel est parfois dénué de sens.
Je l’avais découverte par sa pièce « art », cinglante à souhait contre les dérives du monde factice de certains amateurs… d’art.
Elle saisit le comique cruel de certaines situations. C’est son regard dans l’écriture, rare et précieux pour tout ce qui est frelaté.
Mais je comprends que, sans éclairage sur ce qu’elle a vu, là-bas, le livre a pu vous choquer.
J’ai mis le lien de l’émission. Si ça vous dit….
Je n’ai
@ D’ (devinez qui est la plus belle des marionnettes)-
Je me devine moij, comme le plus beau des marionnaud (maison parfumée). Vous puez le vetiver Stef-Bern comme tous les matins, cher ami, et la royauté britt(-nez spire) se dispensera bien de vos remugles prolétaroïdes. En a vu d’autres, même en ces périodes d’afflictions mondiales pour la misère humaine à Buquinquam… Bàv. Souriez, vous êtes filmé devant la grille, avec votre petit bouquet !
Sorte de bronze d’aspect gonflé qu’une épingle semble pouvoir crever. Il est des hommages qui vous tuent deux fois
JEAN VIARD , MACRON , L’ENA
A la radio, ce dimanche matin, j’entends Catherine Nay raconter ceci :
Au moment des gilets jaunes, le sociologue Jean Viard (candidat malheureux à la députation), aurait dit à Catherine Nay avoir déclaré à Macron : « Il vaut mieux décapiter l’ENA que de laisser décapiter le roi. » Voilà pourquoi votre fille est muette.
P.-S. Soixante millions de Français pensent du mal des énarques. Je ne suis pas de ce nombre. J’aurais été infichu d’y être admis, même au dernier rang. Mais je suis le moins envieux des hommes. Je parlais un jour dans un café à quelqu’un d’un homme qui avait été reçu major de l’ENA. On. me répondit : « C’est un con ! » Hum…
Soulagé ?
—
Fonction cathartique de la parole, Baroz. Ça va mieux en le disant, comme l’écrivait l’ami Sigmund.
Fonction performative, aussi (Quand dire c’est faire, Austin).
En espérant qu’hubris & surtout némesis se tiennent à carreau.
This is a sad and beautiful world (Tom Waits, Down By Law)
Bouquinquant…. cf le joli mot de Richelieu parlant de son successeur à la Reine: » Il vous plaira, Madame, il ressemble à Buckingham. ( Bouquinquant comme on disait alors )….Lequel n’avait pas été sans frotter de près la pieuse Reine en un temps qui n’en faisait pas un délit. la
@P.-S. Soixante millions de Français pensent du mal des énarques.
Tss, tss monsieur Charoulet ( bonjour)
Faut pas aller au bistrot pour colporter des ragots.
3J, pourriez vous dire les choses simplement, directement, franchement, sans circonlocutions inutiles?
Je suppose que vous étiez intelligibles à vos étudiants. Faites comme d’habitude, on ne change pas une éthique qui gagne.
A continuez à parler vainement à votre miroir, vous vous auto-annulez…ce qui est un peu dommage.
@ ch / aplanir tout ce qui écorche
…c’est souvent le défi des écorchées vives, jeanne d’arc, par exemple. Elles savent pourtant que, même sur le bûcher, elles ne réussiront pas à obtenir la justice des juges (car une fois sur cent, ils tombent sur la vérité, mais pour le reste, dieu chrétien merci, préfèrent s’enfoncer dans le conformisme et la paresse du mensonge vertueux pour ne point faire de vagues). 1/100… ça vaut quand même le coup d’avoir des juges… hein !
(Oui, c pas grave, à chacun.e du droit à ses o-pignons défrisées). Bàv,
JEAN VIARD , MACRON , L’ENA
A la radio, ce dimanche matin, j’entends Catherine Nay raconter ceci :
Au moment des gilets jaunes, le sociologue Jean Viard (candidat malheureux à la députation), aurait dit à Catherine Nay avoir déclaré à Macron : « Il vaut mieux décapiter l’ENA que de laisser décapiter le roi. » Voilà pourquoi votre fille est muette.
P.-S. Soixante millions de Français pensent du mal des énarques. Je ne suis pas de ce nombre. J’aurais été infichu d’y être admis, même au dernier rang. Mais je suis le moins envieux des hommes. Je parlais un jour dans un café à quelqu’un d’un homme , qui avait été reçu major de l’ENA. On. me répondit : « C’est un con ! » Hum…
Hum Charoulet, un verre ça va…
Charité pour Hôpital, bloomingdale !… Continuez ainsi à nous enfumer l’herdélie, vos étudiants ont toute confiance en vous, reconnaissent votre style, eh !…
(dixit) /// Fonction performative, aussi (Quand dire c’est faire, Austin). En espérant qu’hubris & surtout némesis se tiennent à carreau. This is a sad and beautiful world (Tom Waits, Down By Law)…
JJj dit « l’époque était aussi à la vengeance, quand on se faisait taper sur la gueule pour un rien, à cause d’une faute d’orthographe dans la dictée. Hein… Z’avez pas connu ça, vous autres, les gentilles instits ?… Allons donc ! »
Je me souviens juste des dictées qui m’ont donné le goût de certaines écritures. Ainsi de Colette découvrant les violettes et tant d’autres… Les fautes ne me préoccupaient pas, mes questions allaient toujours à l’auteur. Puis venait cette passion pour la découverte des règles de grammaire ou l’origine des mots. La langue me passionnait déjà mais les livres m’étaient fascination. Je n’avais aucune idée de ce que pouvait être un métier d’écrivain. Dans le monde de mon enfance, les métiers c’était autre chose, de « plus sérieux ». C’était dabord les métiers du quartier, les commerçants puis vinrent ceux qui fabriquaient quelque chose de leurs mains même dans les tristes usines. Il fallait s’y préparer… Alors, écrire… c’était occupation d’extra terrestres et les livres, la caverne d’Ali baba !
Je n’ai jamais eu d’instits aux sévérités incongrues. Elles étaient juste distantes et sereines, et c’était bien. J’apprenais. J’avais tellement envie d’apprendre. L’école publique était mon jardin. Je détestais les jours sans école. Juste à patienter, enfouie dans mes rêveries, jouant avec mon frère à démonter tout ce qui pouvait l’être. Le monde était un mécano. Les parents étaient furieux mais on s’en moquait.
Et vous JJJ, quel enfant étiez vous ? Ce petit bonhomme et…
JJJ dit : « Pour le reste, dieu chrétien merci, préfèrent s’enfoncer dans le conformisme et la paresse du mensonge vertueux pour ne point faire de vagues). »
Eh bien voilà, JJJ, nous avons les mêmes nausées !
vu ce qu’incarne aujourd’hui le Luxembourg, lieu de blanchiment de l’argent sale de la drogue, de la prostitution et du grand banditisme, bien pire qu’un simple paradis fiscal, il serait bon de donner un autre nom à ce jardin.
l’appeler par exemple le jardin Saint Paul.
qu’en pensez-vous Mr Charoulet ? je me permets de vous poser la question, car je sais que vous êtes attentif au respect des institutions et soucieux du bien commun.
JJJ, vous faites là le portrait de Rose !
« c’est souvent le défi des écorchées vives, jeanne d’arc, par exemple. Elles savent pourtant que, même sur le bûcher, elles ne réussiront pas à obtenir la justice des juges. »
@J’aurais été infichu d’y être admis, même au dernier rang.
Et pourtant Charoulet, versé comme vous êtes en politique politicienne , cela vous classe au moins au niveau de Macron.
« Décapiter l’ENA », Charoulet, n’est-ce pas plutôt flinguer science po, passage obligé ?
( ce qui est déjà pratiquement fait, avec toutes ces casseroles…)
Rose, vous dites : « Pas grave Christiane, vous avez bien le droit de ne pas être d’accord. »
Pas grave, Rose, je vous aime comme vous êtes.
Christiane, vous voyez : à chaque fois que parlez de Dieu c’est pour parler de vous, comme le font à peu près tous les chrétiens aujourd’hui.
c’est justement tout le contraire de ce que ne voulait Saint Paul. Il voyait dans le Christ non pas le moyen de créer une relation individuelle avec Dieu, mais le moyen de créer un monde nouveau, juste et égalitaire.
et si le Christ (comme l’art et la culture) ne sert qu’à réconforter les individus, qu’à les consoler de leurs angoisses et de leur finitude, il ne sert en vérité à pas grand chose, autant prendre du prozac.
c’est ce qu’il faut comprendre dans cette expression citée par je sais plus qui : « le christianisme est séculier ».
souligner sa « sécularité » c’est faire surgir ce pouvoir « politique » qu’il a en lui et que Paul a su percevoir.
pour le dire autrement un christianisme dénué de cet aspect politique ne sert absolument à rien.
vous comprendre ce que moi essayer de dire ?
et je suis absolument certain que dans les temps à venir, s’il se trouve des auteurs pour bien expliquer cette force incroyable nichée dans la parole du Christ, comme a essayé de le faire Paul, alors ce christianisme reviendra au premier plan comme moyen de faire renaitre, non pas une conscience « religieuse », mais une conscience « politique ».
Et vous JJJ, quel enfant étiez vous ? Ce petit bonhomme et…
Un enfant malheureux et humilié, heureusement et hélas en doublon, mais qui, obstiné, attrapait tout ce qu’il pouvait pour sortir de sa condition, qui se récitait des histoires merveilleuses et consolantes durant ses prières, malgré les coups de règles sur les doigts… Un môme qui avait cette conviction obstinée et incompréhensible, qu’il existait d’autres mondes possibles à vivre dans tous les livres dont il était privé, de la vérité dans les poésies, les fables, la bible, textes toujours pris par lui au premier degré…
Et toute sa vie durant, ce mioche ne cessa jamais de lire des milliers d’histoires imaginaires pour se consoler d’être mal né, parallèlement à son besoin maladif de déconstruire professionnellement les illusions et impostures du réel, pour mieux les réenchanter parfois.
Voili, voilà… Peut point vous dire plus, Ch, j’risquerions l’indécence, hein. Bàv,
et même quand on regarde la relation entre les Lumières et la religion c’est un énorme malentendu parce qu’ils s’adressaient qu’à de mauvais chrétiens.
« vous comprendre ce que moi essayer de dire ? »
Le comprends-tu toi-même ?
« Un enfant malheureux et humilié, heureusement et hélas en doublon »
Et cet enfant se sent-il coupable de la disparition de son doublon, JJJ ?
@ A continuez à parler vainement à votre miroir, vous vous auto-annulez…ce qui est un peu dommage.
Finalement, c’est une remarque sympa, Bl. Elle signifie que vous attendez beaucoup trop de moi… mais que vous serez toujours un brin déçu, je tiens à vous le dire.
Je me parle sans doute à moi-même (comme tout le monde anonyme des erdéliens, comment en serait-il autrement ?), mais surtout, j’essaie de rester attentif à la façon dont réagissent les erdéliens.nes, à mes propos et mes petits provocs, mais SURTOUT à ce que chacun révèle, ce faisant, de sa propre personnalité. Et je les accepte toutes uniment, peu importe mes réactions… Aucun d’entre les erdélien.nes me m’étonne plus aujourd’hui, dans sa personnalité effacée ou trempée. Ce que j’aime icite, par dessus tout, c’est que chacun parle à égalité, et de point de vue, personne n’est meilleur ni pire qu’un autre… Ce qui est très différent de la réalité… La RDL, c’est un refuge qui nous est donné par le blog de passoul, cette grâce républicaine qui nous est offerte, sans aucune obligation d’achat, de pouvoir nous réunir un brin autour de livres et succès-d’années. N’est-ce pas une aventure extraordinaire et inouie, quelque part ?
Eh bien, voilà qui me suffit. J’aime et je déteste tous les intervenautes à égalité, j’ignore si nous sommes en osmose avec le projet passoulien initail d’entretenir un « nouvel art de la converse », mais reste qu’il ne me viendrait jamais à l’idée ne me viendrait jamais de vouloir les connaître autrement que dans leurs simples babillages solipsistes ou intersubjectifs… Je suis trop persuadé que la déception serait immanquablement au RV, si je les avais en face de moi. J’ai bien trop besoin de cette part d’illusions quotidiennes, icite. Et suis sûr qu’il en va ainsi pour la plupart. Suis-je assez clair, là Bl ? Non ?… eh bé, allez vous faire…, hein ? de quoi ?
Bàv,
rose, merci de votre commentaire;
j’en profite pour en mettre un définitif que m’inspire les « papiers » du titre
on venait de :me récupérer la nuit d’une fugue et j’ai juste demandé « les papiers »je voulais voir tous les papiers
Vous faites souvent une lecture obscène des images, Jacques, moi je me limite à mettre en ligne des nus féminins, ce qu’il y a de plus normal si l’on est puritains à sens unique.
Puck,
d’où parlons-nous de Dieu et le disons ?
Henri Cartier-Bresson :
reste qu’il ne me viendrait jamais à l’idée ne me viendrait jamais de vouloir les connaître
c’est avec ça seulement que je suis d’accord
Vous voyez comme vous êtes, jzmn !… Et après, vous viendrez plaindre de ce qu’on dira de vous !… Non, je ne suis pas assis ou allongé sur votre divan…
Bon, me faut aller préparer la pâté aux poules, deviennent de + en + exigeantes, aiment pas le persil frisé… M’ont ensorcelé ! Aplusse.
philomag:
t. C’est qu’il ne faut pas réduire l’identité à la matérialité du corps mais considérer aussi notre individualité, un caractère. Difficile de le définir, et d’ailleurs peu de philosophes s’y sont essayés ! William James écrit, lui, “que le meilleur moyen de définir le caractère d’un homme serait de chercher l’attitude mentale ou morale particulière dans laquelle, quand elle lui arrive, il se sent lui-même le plus profondément et foncièrement actif et vivant. Dans de tels moments, il y a une voix intérieure qui parle et qui dit : ‘Ceci est le vrai moi !’”. Où l’on est passé, par un effet de la modernité, comme le souligne aussi le philosophe Vincent Descombes, de la question administrative : “Qui es-tu ?” à la suivante, plus psychologique : “Qui es-tu quand tu es toi ?”
Corrigé
… l’on est PAS puritains à sens unique…
philomag
« Vous rappelez qu’au départ, « identité » est surtout un terme de jurisprudence. Dans quels contextes employait-on ce mot ?
Vincent Descombes : C’est exact. Si vous ouvrez votre Littré à l’article « Identité », vous lisez qu’en dehors des usages savants (métaphysique, mathématique…), le mot est employé au sens des questions d’identification : qui est-ce ? est-ce bien lui ? Des questions que l’on pose dans les affaires judiciaires ou dans les enquêtes de police. C’est le sens que l’on retrouve dans le terme « document d’identité ». Sur un passeport sont inscrits des éléments décisifs pour une telle identification – noms, prénoms, date de naissance… – et d’autres plus secondaires – comme la taille ou la couleur des yeux.
Ces informations ne sont-elles pas très pauvres, lorsqu’il s’agit de répondre à la question : qui suis-je ?
Du point de vue biographique, c’est mince, mais pas dans le cadre d’une enquête policière où une erreur sur l’identité du prévenu serait dramatique. Tout dépend de ce que l’on recherche. Et de qui me pose la question.
L’état civil ne renseigne que sur l’identité sociale. Or nous avons également une identité personnelle. Pascal n’est-il pas à l’origine d’une telle dissociation ?
Grâce à Pierre Nicole qui les a rédigés vers 1660, nous possédons le texte des Trois Discours sur la condition des grands, dans lesquels Pascal donne une leçon, tout à la fois de religion et de civilité, à un jeune noble, le futur duc de Chevreuse. Pascal s’efforce de concilier deux exigences. Il vit dans la société du XVIIe siècle, divisée en trois ordres, la noblesse, le clergé et le tiers-état ; cependant, il s’agit d’une société chrétienne où tous les humains sont considérés comme égaux devant Dieu. Pour articuler les deux, Pascal établit une stratégie complexe, qui consiste à faire intervenir l’intériorité du sujet. Le jeune noble doit se dire :
https://www.philomag.com/articles/vincent-descombes-toi-toi-mon-moi?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=fb64c4648d-newsletters_COPY_02&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-fb64c4648d-217926025
Même twitter laisse un court moment pour corriger un post !
Renato, dans ce beau nu de Henri Cartier-Bresson, les seins flottent. C’est très étrange.
« Vous faites souvent une lecture obscène des images »
Parce que j’appelle ou pas une chatte une chatte, renato !
Chez vous ce n’est plus un sens unique mais une impasse, renato !
Vous êtes tombé dans un vagin ou vous n’en êtes jamais sorti ?
Vous ne trouverez jamais un post obscène venant de moi, Jacques. Par contre je me souviens de quelques textes similiporno mis en ligne par vous. Il est vrai que les conformistes aiment jouer la transgression en étant jeunes et deviennent réac en avançant dans l’âge.
Edward Weston, Charis Wilson :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/the-water-edward-weston-charis-wilson.html
Il y a de bon que je peut me passer des opinions des conformistes.
« Il est vrai que les conformistes aiment jouer la transgression en étant jeunes et deviennent réac en avançant dans l’âge. »
ça vous définit assez bien, renato.
Si vous le dites, Jacques, ça doit être vrais… le fait est que j’aimerais bien devenir un vieux réac comme vous : une vanité maladive et sens critique nada, ça m’aiderait à vivre mieux…
Have a good trip.
Rien d’obscène dans ce texte, renato. Une libre interprétation de « Père pourquoi m’as-tu abandonné ! »
« J’étais encore enfant quand je me suis fait enculer.
Cela se passa dans une belle oasis, à l’orée d’un désert. J’errais parmi les survivants d’un horrible massacre qui avait opposé deux tribus rivales se disputant le même territoire. Seuls les plus vigoureux guerriers étaient encore en vie. Les femmes, les enfants, les vieillards et les hommes les plus faibles avaient péris. Les vainqueurs, ivres de sang et d’alcool s’étaient radoucis.
C’était par une nuit de pleine lune. En pénétrant dans le campement, j’ai vu un âne qui bandait ostensiblement. A mon approche, il s’agita si violemment qu’il parvînt à rompre la corde qui le retenait à un pieu fiché en terre. Puis il détala comme une flèche en direction du désert, en poussant d’effroyables braiments. Je sus dès lors que tout pouvait arriver.
Dans le campement, je découvris des groupes d’hommes avachis au sol, au centre d’amoncellements de bouteilles vides. Certains parvenaient encore à marmonner des paroles incompréhensibles à la lune, d’autres ronflaient bruyamment. La nuit était déjà bien avancée. Mon père se tenait debout contre un arbre en grande discussion avec un homme plus jeune que lui. Quand il me vit, il abandonna son compagnon et vint vers moi en titubant. Non sans grâce. Il tenait une bouteille dans la main droite. Ses yeux parlaient pour lui. Instinctivement, je me raidis et pris une allure froide. D’une voix pâteuse il me supplia de venir me promener avec lui sous les arbres. Il voulut me faire boire. Je refusais. Il se fit de plus en plus suave. J’étais gêné, car je surpris plusieurs regards qui nous observaient dans le noir. Enfin nous nous éloignâmes. Quand nous nous retrouvâmes complètement isolés au milieu du bois, il commença à me caresser avec une très grande douceur. Le contact de ses doigts rugueux m’enflamma. Etait-ce à cause de l’énorme astre au-dessus de nos têtes ? De la tiédeur nocturne après une journée brûlante ? Des parfums balsamiques qui embaumaient l’air ? Je fus saisi d’un désir sauvage, jamais ressenti à ce jour, et m’offris alors sans pudeur, sans plus de retenue.
Je ne m’étonnai même pas qu’un tel organe pût me pénétrer sans difficulté. Tout se passa avec aisance. Il m’empala longuement. Il me fit tournoyer sur moi-même. Et tressauter de bas en haut. Il m’encula de face, jambes en l’air, et de dos, les fesses bien cambrées. Il me prit sous tous les angles et dans toutes les positions. Il se remuait en moi avec frénésie. Il râlait bestialement tandis que je l’exhortais par des paroles grossières. Je disais que j’étais une salope, qu’il pouvait me l’enfoncer jusqu’au bout, que j’aimais ça. Quand il poussa son chant final et se retira, je ne fus pas surpris de le voir céder la place à un autre homme derrière lequel se profilait la file des guerriers.
Au petit matin, épuisé, je tombai à genoux et remerciai béatement sainte Elasticité.
Père, pourquoi m’as-tu sodomisé ! »
Le texte qui précède est l’incipit d’un manuscrit inédit titré : « ANUS DEI »
© Jacques Barozzi
christiane dit: à
Puck,
d’où parlons-nous de Dieu et le disons ?
»
en voilà une question qu’elle est bonne.
le temps d’un christianisme arrogant est dépassé, leurs difficultés et le fait de voir tout le monde, prêtres et ouailles, se barrer a rendu les chrétiens plus modestes et c’est une bonne chose.
vous avez lu ce petit livre (en nb de pages) « la Maison des Autres » d’un type qui s’appelle Silvio d’Arzo (ce devait pas être son vrai nom ?)
ça se passe dans un petit village pauvre de Lombardie, une vieille femme au bout du rouleau qui veut mettre fin à ses jours pour mettre un terme à ses souffrances.
Dans ce village il y a un jeune qui vient d’arriver, et il va se retrouver face à ce dilemme : aider cette vieille femme ou obéir à son dogme. et là il se pose pas la question de savoir d’où lui parle, mais d’où Dieu parle et qu’est-ce qu’il veut ? de quel droit un Dieu n’a rien fait pour rendre plus vivable la vie de cette femme viendrait encore lui pourrir la vie jusqu’à sa dernière heure ? est-ce bien ce Dieu que veulent les hommes ?
si vous ne l’avez jamais lu il faut absolument le lire c’est un petit chef d’œuvre.
désolé : Dans ce village il y a un jeune CURE qui vient d’arriver,
Puck,
Saint Paul ? je préfère faire retour à la pensée du judaïsme par l’écriture d’Edmond Jabès (Le Parcours – Gallimard – p.35) :
« Dieu n’est pas Dieu. Dieu n’est pas Dieu. Dieu n’est pas Dieu. Il est. Il est avant le signe qui désigne. Avant la désignation.
Il est l’avant-vide, l’avant-pensée ; donc, l’avant impensé aussi – comme s’il pouvait y avoir un avant-rien.
Il est l’avant-cri, l’avant-tremblement.
Il est la nuit sans nuit, le jour sans jour. L’avant-regard. L’avant-écoute.
Il est l’air avant la respiration. L’air inspiré et expiré par l’air. Pas encore le vent mais l’air léger, indifférent, dans son oisiveté première.
Ô infini vacant. »
Il faut bien reconnaître que Jesus a inspiré plus d’un enculé.
Oui, Puck, je lirai ce livre mais que vous a-t-il apporté ? Qu’a-t-il modifié dans vous pensées ?
Des prises de tête.
Leur inquisition permanente.
« Non, je ne suis pas assis ou allongé sur votre divan… »
Cette blague.
Chrsitiane si ce n’est pas fait lisez ce petit livre de Silvio d’Arzo où l’on voit que Dieu n’est pas que de la parole poétique, mais aussi des actes.
Sinon normal qu’après on vienne se plaindre du sacro saint silence de Dieu, le mutisme et la surdité de Dieu, mazette ! bien sûr que Dieu est sourd et muet ! parce que Dieu n’est que l’expression de ce que les hommes font de lui, Dieu ce sont des actes avant des paroles, voilà ce que dit Paul, ce sont les hommes qui le rendent présent et vivant, et pas l’inverse !
et parler de l’abandon du Christ ou de Dieu (le fils et le père c’est la même chose) c’est juste de l’infantilisme, comme un enfant qui verrait ses parents l’abandonner.
On parle souvent des couples qui se séparent parce qu’ils ne s’aiment plus, mais il existe énormément de couple où l’un abandonne l’autre non pas haine, mais par amour !
coupleS et autres…
Il est l’avant-cri, l’avant-tremblement. Jabès.
Une cri-cri sur le RDL,peut-être?
@Je suis trop persuadé que la déception serait immanquablement au RV, si je les avais en face de moi.
On imagine bien a quel point…Depuis que tu as leur trombinoscope collé au mur.
La cri-cri, elle en veut plus tout en en voulant encore!
Une jamais rassasiée du Xst.
Ou l’aire rhôôtique du mystique!
LENA
wiki vous dit tout !
La Léna prend sa source dans les monts Baïkal à environ 12 km à l’ouest du lac Baïkal dans un lieu situé à une altitude de 1 450 mètres, au centre de la réserve naturelle de Baïkal-Léna (à 300 km au nord d’Irkoutsk). Le fleuve coule d’abord vers l’ouest jusqu’à Katchoug puis vers le nord puis enfin le nord-est. À partir de la ville d’Oust-Kout, dotée d’un port fluvial (Ossétrovo) et d’une station ferroviaire sur le Baïkal Amour Magistral (BAM), elle devient navigable jusqu’à son embouchure sur plus de 3 500 km. Le cours de la Léna est à un moment parallèle à celui de la Toungouska inférieure (affluent de l’Ienisseï) qui s’en approche à quelques kilomètres. À partir de sa jonction avec la rivière Kirenga
Si elle pouvait, elle leur mangerait la cervelle, avec de l’ail et du persil, lol.
c’est la chose incroyable chez Dostoïevski (relevée par Chestov) : il détruit au rouleau compresseur toutes les raisons une après une de croire en Dieu, et quand il ne reste plus aucune raison d’y croire, parce qu’on ne le trouve plus nulle part dans ce monde, alors apparait l’unique et dernière raison d’y croire, et cette raison est la bonne, la seule valable !
ce qui veut dire (comme le dit Chestov) que pour croire en Dieu il faut prendre acte de sa surdité, de son impuissance etc… je trouve ça magnifique, mais je me suis toujours refuser de l’admettre !
Il faut lancer les dés ou faire un pari.
Avec cette technique de la théorie des jeux, il n’y a pas de perdant.
Pascal est le premier à employer en français le pronom « moi » avec un article, donc à en faire un substantif, « le moi ». Ses premiers éditeurs de Port-Royal se sont sentis obligés d’ajouter à ce fragment une note, pour expliquer que Pascal avait coutume de dire « le moi » afin de critiquer cette manie qu’ont certains de se mettre en avant, répétant à toute occasion « moi, moi, je pense ceci, moi, j’ai fait cela… » Ce qui est haïssable, c’est cette manière de s’afficher, qui agace et indispose les auditeurs. Du point de vue rhétorique, c’est certainement maladroit. Et du point de vue spirituel, ce n’est pas justifié. En effet, ce ne sont pas mes qualités qui me définissent et font que je suis celui que je suis, car, explique Pascal, je peux les perdre sans cesser pour autant d’exister, donc d’être moi. »
philomag:
John Locke, “Essai sur l’entendement humain” (1690). Cet extrait de l’Essai sur l’entendement humain expose la théorie de Locke sur l’identité personnelle, qui ne dépend, selon lui, ni de l’âme ni du corps, mais de la mémoire. Explications.
« Il n’y a que la conscience qui puisse unir des existences éloignées au sein de la même personne, l’identité[1] de substance[2] n’y parviendra pas. Car quelle que soit la substance, et sa constitution, sans conscience[3] il n’y a pas de personne : ou alors un cadavre pourrait être une personne[4] aussi bien que n’importe quelle sorte de substance pourrait l’être sans conscience ? »
Essai sur l’entendement humain (1690) »
Eh oui, Pascal.
Reste cette petite chose cousue dans un vêtement.. le souvenir d’une nuit de feu.
Puck dit : « c’est la chose incroyable chez Dostoïevski (relevée par Chestov) : il détruit au rouleau compresseur toutes les raisons une après une de croire en Dieu, et quand il ne reste plus aucune raison d’y croire, parce qu’on ne le trouve plus nulle part dans ce monde, alors apparait l’unique et dernière raison d’y croire, et cette raison est la bonne, la seule valable ! »
C’est exactement cela !
Bravo, Puck. Tous les chemins mènent à… la RDL !
RDL?
royal divan des livres
Tu es trop fort avec ton Dosto sous lsd.
T’imagine même pas ces miracles que tu reussis, dans la salle d’attente de saint Pierre, à l’ehpad.
C’est paltou, je n’ai pas ( plus) de poules à nourrir, mais encore beaucoup de trucs à faire.
et alii dit: « RDL?
royal divan des livres »
joli !
Bouquinquant
je crois reconnaitre un mot qui figure dans le titre d’un livre lu à l’adolescence :Les frères Bouquinquant .
S’agit -il du même mot ou de quelque chose d’approchant ?De qui était ce livre? ma memoire defaillante ne me le dit pas ;quelqu’un ici est-il plus au fait que moi?
Le rapprochement avec Buckingmam etait pour moi du moins une surprise
ainsi Bouquinquant serait à Buckingham ce que Malbrouque est à Marlborough ‘
@ royal et divin lacan, plus tôt ?
@ dhh – https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=les+fr%C3%A8res+bouquinquant yes,à la fois un bouquin de Jean Prévost (années 30) et un film tiré… de Louis Daquin (années 40).
Oui, et par chez nous autres, l’est resté célèbre : cf. -> « Il alla porter des secours aux protestants insurgés, fut l’auteur du siège de Saint-Martin-de-Ré en 1627 contre le comte de Toiras ; il fit des tentatives sur La Rochelle et l’île de Ré, où il perdit plus de 4 000 hommes (sur un effectif de 7 000) ».
C’est nous autres, de la bande des rochelais parapillots de jean guitton, qui l’avions appelé « Bouquingan », notre sauveur ! Hélas, Richelieu finit par avoir notre peau et celle de notre primus inter pares. Mais son nom à lui, est resté tel que nous l’avions appelé, et se répandit ainsi chez les autres Françoués de l’époque. Dumas, dans les 3 mousk l’a déformé encore plus tard, et les autres au 20e s…
Bàv,
Jean Prévost / Les Frères Bouquinquant, Gallimard, 1930.
RDL rare déficient littéraire.
RDL = Rhô, désespérante livraison!
@JJJ@alexia
merci
j’avais oublié
ma vieillesse n’est pas encore un naufrage mais le bateau commence à prendre l’eau
@ MC, sur George Villiers : « Buckingham disait qu’il avait aimé trois reines, et qu’il avait été obligé de les gourmer toutes trois », (Retz, III, 384).
___
Ici…, veuillez plutôt entendre qu’il avait été obligé de les battre, ou à tout le moins, de les maltraiter, n’est-ce pas ?…
royal et divin lacan, plus tôt ?
et pourquoi pas?
mais pas touche à La Rochelle où j’ai passé l’exam d’entrée en 6ème , qui existait de mon temps !
ce n’était pas vraiment angoissant pour moi (je ne réalisais surement pas) on en a ramené notre chienne caniche noire cola, mon amie alliée, une coquine qui un jour déchira les oreillers dans la buanderie où elle avait été enfermée; elle ne se laissait pas enfermée sans « se venger » ;
enfermer,excuses , là, je n’aurai pas l’exam!
« Eduardo Mendoza (Barcelone, 1943) jette l’éponge. Il ne veut plus travailler, il en a marre d’écrire des romans. Et à la relecture de l’oeuvre des glorieux aînés, il se dit que, lui, il n’écrira pas le livre de trop. Sage…
»
Est-on sûr qu’il ne l’a pas déjà écrit ?
Marchant de masques
avec un t ou un d j’en connais un qui vase faire appeler dupond la (joie)gaité
Et Alii, fille de la Rochelle, maintenant. Quelle biographie ! DHH, puisque vous êtes une lectrice assidue et que vous correspondez sporadiquement avec ce phénomène, pourriez-vous nous dresser la liste des lieux où elle a vécu ou, pour vous faciliter la tâche, de ceux qu’elle n’a pas hantés ?
la gaité: mon Parnasse les muses sont sur le fil
je n’ai pas vécu à La Rochelle;juste l’exam:une histoire de dispense et d’âge ;je ne demandais rien;
j’y ai mangé une soupe de poissons!
ma vieillesse n’est pas encore un naufrage
—
Mis à part le fait que nombre de goélettes plus récemment sorties des chantiers navals sont infiniment plus submersibles que vous ne l’êtes, DHH, je tiens juste à rappeler que la citation originelle de de Gaulle concernait Philippe Pétain, chef du parti de la défaite et de la collaboration avec l’ennemi, du parti de l’étranger maitre chez nous qui se payait de somptueux diner en ville quand le bas peuple crevait la dalle. Voir à ce sujet les travaux de Fabrice d’Almeida. Ou relire Lanzmann sur l’ordinaire du maquisard.
La Rochelle
—
Dans quelques minutes, le Stade Rochelais affrontera les Sharks de Sale, ville de la grande banlieue de Manchester, en 1/4 de finale de la coupe des champions. C’est du rugby, qui quand il est bien joué, est un régal.
Mon ami Édouard, un ce ceux qui font magnifiquement vivre la culture dans cette belle ville sera lui aussi devant son poste, à défaut de pouvoir user son jean sur les gradins.
puck dit: à
c’est la chose incroyable chez Dostoïevski (relevée par Chestov) : il détruit au rouleau compresseur toutes les raisons une après une de croire en Dieu, et quand il ne reste plus aucune raison d’y croire, parce qu’on ne le trouve plus nulle part dans ce monde, alors apparait l’unique et dernière raison d’y croire, et cette raison est la bonne, la seule valable !
Peut-être le moment serait-il venu de relire Berdiaev ?
En 67, dans une interview (Der Spiegel), Heidegger a déclaré « seul un dieu peut nous sauver », ça doit être l’un des grands opportunistes politiques et de ceux qui croient que nous n’habitons plus la terre car leur pensée n’est plus en adéquation avec le réel.
l’un des grands opportunistes > l’un PONCIFS des grands opportunistes
recherche:
Mot du jour n°124 : Ricercare
Le Ricercare est l’un des principaux genres instrumentaux de la Renaissance : il fait référence à l’invention, à la recherche dans l’écriture musicale, dans le sens d’une expérimentation.
https://www.francemusique.fr/emissions/le-mot-du-jour/mot-du-jour-ndeg124-ricercare-31877
Heidegger a déclaré « seul un dieu peut nous sauver »
»
vu la pertinence de ses choix précédents et son niveau de lucidité pour estimer la valeur de ces choix je ne suis pas certain qu’on puisse lui faire absolument confiance.
c’est assez fréquent que les philosophes se plantent, mais à son niveau le plantage devient un art.
Par ailleurs cette nécessité d’un dieu, cette idée que « seul un dieu peut nous sauver » est une curiosité si on se souvient que Heidegger s’était intéressé à l’expérience telle qu’elle était perçue et vécue dans les premières communautés chrétiennes, avec une insistance sur le thème de l’instant, d’un intervalle ou une durée, décisive — Kairos : le moment propice à l’action.
« Peut-être le moment serait-il venu de relire Berdiaev ? »
et pourquoi donc ? vous avez lu Chestov ? si vous ne l’avez pas lu lisez-le au lieu de perdre du temps à lire Berdaiev. et même si vous avez déjà lu Chestov relisez-le 10 fois au lieu de perdre du temps avec des auteurs sans intérêt.
DHH, oui , on trouve attesté Bouquinquant pour Buckingham. C’était un temps ou l’on ne se croyait pas obligé d’angliciser.
JJJ Vous oubliez les Rois, patrons dudit George Villiers . Au moins deux!
Sur cette affaire de troussage de dentelle à Calais, il existe un poème de Vincent Voiture (patronyme sur le point d’etre interdit par les Pompili et autres Maucond’huy car peu politiquement correct, chut!) publié du vivant de la concernée et avec son assentiment. Voiture n’est ennuyeux ni dans ses lettres ni dans ses poèmes.
vu la pertinence de ses choix précédents et son niveau de lucidité pour estimer la valeur de ces choix je ne suis pas certain qu’on puisse lui faire absolument confiance.
Oui!
D’où la nécessité de ne pas citer Baerdiaev et Heidegger à tors et à travers.
Peut-etre aussi Madame de Motteville, à la réflexion. et Rostand, plus tard au IIIeme acte de Cyrano:
« Un baiser, c est si noble Madame… »
Que la Reine de France u plus heureux des Lords
En a laissé prendre un! »
On perd en substance ce qu’on gagne en romantisme…
JJJ Vous oubliez les Rois, patrons dudit George Villiers . Au moins deux!
non j’ai pas oublié, j’avais la flemme de rappeler ce détail, mais n’en attendais pas moins de vous, d’où mon clin d’yeux… Voilà ce que j’aime chez vous, votre fidélité à l’exactitude des faits détectés dans wiki ou les vieux livres, vous comblez les trous sans trop moraliner, du moinss avecque moi,… vous êtes, somme tout, comme ma zone de confort… Un brin… mais quand même, ma zone… Merci cher Marc. A la différence de votre collègue plus approximatouive, SMS, il faudrait vous inventorier… euh, vous inventer 🙂 Bàv
NB : une fois, en passant ma 5e surmultipliée à Vesoul, j’ai dégusté une truite au maroile, figurez-vous. Mais je ne suis pas une fille de Vesoul, houlà, non ! c’était juste une journée, une demie, même.
L’a tout hanté et alii.
Oui.
🤗
je crois que je m’interrogeais plus sur moi-même;mais bon, oubliez ce que j’ai dis, je ne suis pas compétent, ce n’étaient que des souvenirs d’un monde disparu..
à rose,
RDL = rompue dès l’os! 😉
@et alii
je vois que vous avez affronté comme moi ce monstre devoreur d’enfants terrassé depuis longtemps par la bienveillance d’une administration réformatrice
Le niveau d’exigence de cet examen vu d’aujourd’hui est invraisembable
la dictée qui m’avait ete proposée etait tirée de Boule de suif et l’une des question des questions a propos de la phrase » la diligence geignait » ‘etait de donner l’infinitif de ce verbe
et l’un des deux problemes de math concernait l’enroulement d’une corde autour d’un treuil .Si on ne savait pas ce qu’était un treuil ,on ne pouvait pas faire le problème
Elle jouait le rôle d’une religieuse dans « Les frères Bouquinquant » de Jean Prévost, adapté au cinéma par Louis Daquin, en 1948 !
Vous la reconnaissez ?
https://secretparisien.com/wp-content/uploads/2017/07/Juliette-Gréco-7.jpg
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