de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Traducteurs, vos papiers !

Traducteurs, vos papiers !

Traducteur est un métier à part entière et non une fleur au chapeau, n’en déplaise à Proust, Gide, Giono, qui en ont tâté une ou deux fois. Cela étonne à une époque où tout Français exerce deux métiers (le sien et épidémiologiste). L’empathie est la qualité première pour exercer celui-ci. Il s’agit bien de se mettre « à la place de » l’auteur, s’identifier à lui, pour se faire en quelque sorte le co-auteur de son livre, seul moyen de « sentir » le texte avant d’écouter la voix qui s’en dégage ; car, on finirait par l’oublier, lorsque nous lisons en français un livre traduit d’une langue étrangère, tous les mots sont du traducteur et non de l’auteur. Ils ont été recherchés, soupesés, mûris, choisis par lui. Seule la distance critique est nécessaire à ceux qui s’estiment capables de tout traduire ; ceux qui s’y refusent arguent de la nécessité d’entretenir un lien intime, personnel, charnel avec l’univers sinon la personnalité de l’écrivain concerné pour y parvenir. Innombrables sont les exemples, le plus récent et des plus lumineux étant l’entretien accordé à la Nouvelle revue française de mars par Marie Olivier, traductrice de la poète Louise Glück, prix Nobel de littérature 2020. Mais l’air du temps est beaucoup plus inquiétant que son discours apaisé s’adressant à l’intelligence, à la culture et à la sensibilité des lecteurs (lire ici la réaction de Claro).

L’air du temps, c’est l’affaire Amanda Gorman, du nom de cette poète afro-américaine de 22 ans qui a eu l’honneur de lire son poème, The Hill We Climb [« la colline que nous gravissons »] le jour de l’investiture du président élu Joe Biden, évènement qui a suffi à la lancer mondialement alors que son œuvre est encore à venir. Vendue un peu partout dans le monde, elle devait être publiée chez Meulenhoff à Amsterdam mais Marieke Lucas Rijneveld, la traductrice choisie par l’éditeur étant blanche de peau (et dire qu’on en est là…), a finalement jeté l’éponge (lire sa réaction ici) à la suite d’un article abondamment repris dénonçant ce « scandale ». Peu après, on apprenait à Barcelone que le traducteur du poème en catalan était récusé par les Américains au motif qu’il est un mâle blanc mais son éditeur, contrairement à son confrère néerlandais, ne s’est pas aplati, il a résisté. En France, Fayard a commandé la traduction à Lous and the Yakuza, jeune belgo-congolaise connue comme auteure-compositrice-interprète-rappeuse-mannequin. Un choix tendance qui est un déni du métier de traducteur.

L’air du temps ? Avant de choisir l’éditeur français à qui il céderait les droits du prochain livre de l’écrivain afro-américain Ta-Nehisi Coates, son agent a demandé à ses interlocuteurs dans plusieurs maisons parisiennes quelle était la proportion d’employés noirs dans leur entreprise, le pourcentage étant manifestement un critère dans sa décision.

L’air du temps, c’est Hervé Le Tellier confiant avoir reçu un étonnant appel téléphonique d’un sensitivity reader que l’éditeur new yorkais de L’Anomalie avait missionné pour le passer au crible : ce lecteur très avisé a donc interrogé le lauréat du Goncourt 2020 sur ce qui y était susceptible de heurter les susceptibilités des Noirs, des gays, des femmes -et celle des familles sur la question de l’inceste. Il craignait le reproche d’appropriation culturelle. « J’ai tenu bon et ça s’est finalement bien passé. Le grand nombre de personnages m’a sauvé, soupire le lauréat du Goncourt 2020, non sans s’étonner : « Bizarrement, le chapitre sur les religions n’a posé aucun problème… ».

L’air du temps, c’est un critique littéraire russe orthodoxe reprochant à André Markowicz le caractère « douteux » de ses traductions de Dostoïevski au motif qu’il n’est pas lui-même orthodoxe, insinuant du même coup qu’un juif français, quand bien même aurait-il passé son enfance à Léningrad chez sa grand-mère russe, ne pouvait rendre compte de « l’âme russe ».

Personne n’a le droit de me dire ce que j’ai le droit de traduire ou pas. Chacun, en revanche, a le droit de juger si je suis capable de le faire » répond Markowicz.

Pour traduire l’œuvre d’un poète, il est préférable d’être soi-même un poète -encore que cela se discute, c’est même un serpent de mer des débats au sein de la profession. On n’en est plus là. Bientôt, seul un traducteur juif victime de la Shoah fut-ce par ses ascendants aura le droit de s’approprier Si c’est un homme de Primo Levi ; nulle autre qu’une traductrice noire ne sera fondée à restituer en français l’œuvre de Toni Morrisson ; nul autre qu’un gay pourra traduire l’œuvre d’Edmund White, et catholique pour rendre les romans de Graham Greene dans notre langue… Il faudrait être d’une insigne faiblesse de caractère et d’un coupable esprit de soumission pour accepter de subir plus avant cette terreur intellectuelle fondée sur un chantage moral.

En essentialisant une poète comme noire, et en récusant par principe toute traductrice qui ne le serait pas, ces antiracistes de pacotille manifestent le racisme le plus crasse. « Poète vos papiers ! » chantait Léo Ferré mais l’écho renvoie : « Traducteurs, vos papiers ! ». Fayard publiera fin mai-début juin la version française d’une édition érudite de Mein Kampf très attendue. Son traducteur s’appelle Olivier Mannoni. Il a été choisi pour son expérience, sa compétence, sa rigueur, son talent de traducteur. Etonnant, non ?

(« Amanda Gorman et Marieke Lucas Rijneveld » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1508

commentaires

1 508 Réponses pour Traducteurs, vos papiers !

Janssen J-J dit: à

@ on attendra avec des copines pour la sortie T-shirts mouillés…

ça… , on imagine aisément qu’il y aura pas de copains !… (Alice Coffine-Copine) – Meuh.
That’s folks

@ MC, Qu’elle lèche Paul Edel ou Pierre Assouline, c toujours du même procédé… A besoin de se faire aimer, est sinistrement pitoyab’ et pathétirque, anéfé, MC, bien vu… (J’espère que vous ne parliez pas de notre regrettée CT !… hélas durablement remplacée par SMS, en pire, ô lyse…)

Marie Sasseur dit: à

Mon pauvre Paul, on retiendra surtout qu’avec le Courtaud, en guest star, comme vous disiez, votre blog est mort.

closer dit: à

Ce n’est pas sympa de déflorer la question Renato !

et alii dit: à

comme un souvenir pour la RDL à propos d’une rencontre à la maison Heine
« Camouflé en traduction, le nazisme de Heidegger est selon GAG patent en
allemand. Nul parmi les auditeurs hypnotisés ne songea à répliquer que le
dépistage d’un adversaire « à l’oreille » était précisément une vantardise nazie.
Goebbels – le Gauleiter de la propagande mensongère – se targuait ainsi de flairer
l’ennemi à son langage : « Quand un Juif parle allemand, il ment », aboyait-il.
Cette phrase, GAG l’évoque d’ailleurs dans sa récente biographie12, avant
d’expliquer : « Je l’accablais de ce dont je me sentais accusé moi-même avec
d’autant plus de conviction que cette accusation était sans répartie possible. »13
Cette idée folle d’un registre consubstantiel à la langue allemande tel qu’on
y comprend tout sans rien y comprendre – et vice-versa –, GAG la voit à l’œuvre
et
« Voici dans la traduction de Martineau les lignes lues par GAG en allemand
devant ses auditeurs hébétés, n’entravant pas un mot mais prêts à ingurgiter les
commentaires – le « On » gobant passivement tous les bobards, c’est aussi eux :
« Cette médiocrité dans la pré-esquisse de ce qui peut et a le droit d’être risqué
veille sur toute exception qui pourrait surgir. Toute primauté est silencieusement
empêchée. Tout ce qui est original est aussitôt aplati en passant pour bien connu
depuis longtemps. Tout ce qui a été conquis de haute lutte devient l’objet
d’échange. »
Ce que Martineau rend par « médiocrité » (Vezin par « être-dans-lamoyenne »), c’est le mot Durchschnittlichkeit. Qu’en glousse GAG ? « Qui est
‘‘durchschnitttlich’’ ? c’est les youpins ! Qui d’autre ! Qui est-ce qui glättet tout,
qui aplanit tout, c’est eux ! »
Passons sur le fait que, sous prétexte qu’il vient
http://parolesdesjours.free.fr/rien.pdf

Jazzi dit: à

C’était un vrai compliment que je vous adressais à toi et à Closer, Christiane. Reste calme.

Je sais d’instinct plus que de raison qu’il y a un lien direct entre Anus Dei et L’Aveu.
Après, chacun est libre de me croire ou pas, ce n’est plus de mon ressort…

closer dit: à

Le deuxième récit, d’une douzaine de pages, « Un moment comme ça » est plus cruel et peut-être plus désespéré que Maison des Autres…Aussi beau dans la forme.

Il illustre parfaitement la citation de la quatrième de couverture sur « ce que la vie a, foncièrement, d’impossible. »

Marie Sasseur dit: à

Merci Renato, pour la rigolade.

On comprend comment un tableau de Goya n’etait finalelent pas de Goya au fond… une pathologie typique ici: ils lisent tous ce qu’ils veulent lire sans faire attention à ce qui est écrit.

et alii dit: à

exergue cité par Zag :lien donné
« Il ne manquerait plus que ça. »
Pablo Picasso, à une dame qui lui avouait ne rien comprendre à
sa peinture

Brinqueballe dit: à

« connaît Thévoz »
( Du même genre : mets de l’ huile!)

Mais qui ne connait pas Thévoz? (Lol!)

et alii dit: à

A
borigènes:
UNE PEINTURE POLITIQUE, UN MOUVEMENT D’ART RECONNU
D’autres centres d’art verront le jour par après dans les territoires Aborigènes.
La peinture, véritable témoignage sublimé et mythologique du territoire sera utilisée par les Aborigènes pour revendiquer leurs territoires dans le cadre de la loi du Native Act Title. Certaines communautés récupèreront ainsi plus de 71 000 km2 de terres grâce à des œuvres collaborative réunissant 20 artistes sur 8 m x 12 m.
https://www.aboriginalsignature.com/histoire-de-art-aborigene

christiane dit: à

Jazzi, cette malheureuse re-publication du texte qui a crée tant de polémiques est, à l’origine, un commentaire qui se voulait drôle que tu as écrit quand Renato a mis en ligne un cliché rare d’un nu descendant quelques marches. Les débuts du cinéma par un feuilletage de photos décomposant un mouvement. Tu as alors fait une remarque sur une intention cachée de Renato. Il l’a mal pris et t’a renvoyé à ton goût pour la pornographie dans certains textes. Tu as relevé le défi et remis le ligne ce texte de l’enfant violé que nous connaissions et que pas un ici n’avait apprécié par le passé. Levée de boucliers. Il fallait t’y attendre.
Je ne remets pas en cause les circonstances tristes de la mort de ton père. Y a-t-il lien ? Toi seul le sait. Mais j’espère que tu ne remettras pas une énième fois le texte de l’enfant violé, une fiction dont tu dis que cet enfant c’est toi et que c’est un enfant ogre. Laisse en repos les mystères de l’écriture de ce texte. « Laisse les morts enterrer les morts » (évangile).
Les morts ne peuvent se défendre.
Je préfère relire le si beau texte que tu as écrit en ouverture du « goût de la marche » sur ta mère. D’ailleurs, pourrais-tu le remettre ? J’aurais plaisir à le relire, ma fille m’ayant emprunté la série de tes livres !

et alii dit: à

coudes@puck
Souvent lié à un mauvais geste technique de revers, le tennis-elbow est la hantise des joueurs amateurs des tennis, les plus largement concernés – contrairement aux pros –par cette tendinite du coude. Mais la pratique de ce sport n’est pas son unique cause. Les bricoleurs ou ceux qui se servent beaucoup de la souris d’ordinateur sont également touchés.
alors il faudra se serrer la ceinture

Soleil vert dit: à

les Etats-Unis préconisent une pause dans l’utilisation du vaccin de Johnson & Johnson

Aux + de 55 ans
Je ne vous l’ai jamais dit
Mais nous sommes immortels

Si on essayait 1/3 Pfizer, 1/3 Calva, 1/3 Spoutnik ?

Marie Sasseur dit: à

Encouragement à la diffusion d’écrits pédopornographiques, ça peut aller loin aussi.

Jazzi dit: à

« Il l’a mal pris et t’a renvoyé à ton goût pour la pornographie dans certains textes. »

Il a surtout cru bon de dire que j’avais eu des velléités révolutionnaires mais que j’étais devenu un vieux réactionnaire, Christiane.
J’ai cru bon de lui répondre…

Pourquoi « cette malheureuse re-publication ». Les textes ont leur vie, indépendamment de leurs auteurs.
Pour ma part, je ne fais pas de différence entre celui-ci et celui-là :

« Jusque dans son grand âge, ma mère marchait.
Souvent, en fin de journée, elle partait, d’un pas vif, sur les routes sans trottoirs, à la périphérie de la ville, pour rejoindre les premiers chemins de campagne, se laissant plus d’une fois surprendre par la nuit.
Quand nous la grondions pour l’inquiétude qu’elle nous causait, elle haussait invariablement les épaules, affirmant qu’elle ne courait aucun danger, que ça lui faisait du bien, ça la calmait de toute sa colère rentrée contre le monde en folie dans lequel nous vivions !
Ma mère était une personne « nerveuse », comme disaient pudiquement les adultes de la famille, pour expliquer à ses enfants ses humeurs impétueuses et ses tendances rebelles… .
Je crains d’avoir beaucoup hérité d’elle, notamment de son goût de la marche, ce « vice impuni », et gratuit, que je pratique quotidiennement, pour mon plus grand profit…
Flânerie, déambulation, errance, vagabondage, promenade, balade, randonnée, traversée, excursion, pèlerinage, voyage…
Autant de mots pour désigner le mouvement progressif de la marche, depuis la manière la plus lente et rêveuse à la plus sportive (alpinisme ou trekking).
Il existe tout autant de catégories de marcheurs : le marcheur de ville, le marcheur de plaine ou de forêt, de sentiers ou de chemins, le marcheur de montagne et de désert, le marcheur régionaliste, de pays ou de continents, le marcheur profane ou sacré, l’amateur de marche individuelle, accompagnée ou encore en groupe…
La marche, la meilleure façon d’appréhender le monde, à vitesse humaine.
(…) »

christiane dit: à

Merci Et Alii pour le rappel de Twit de Passou.
« Détruis-toi pour te connaître.
Construis-toi pour te surprendre, l’important n’est pas d’être, mais de devenir. »
F. Kafka.

racontpatavi dit: à

1/3 Pfizer, 1/3 Calva, 1/3 Spoutnik

C’est Extra/euréka!

christiane dit: à

Ah merci, Jazzi. Celui-ci je le relirai volontiers au gré du temps.
Pour l’autre, voir la pensée de Kafka…

Marie Sasseur dit: à

Tiens, il y a désormais une jurisprudence Matzneff. Faut les choper par les bourses, ces criminels.

« Le Centre national du livre (CNL) a indiqué vendredi avoir fait le ménage dans ses aides durables aux auteurs à faibles revenus après l’affaire Gabriel Matzneff, le romancier visé par une enquête pour viols sur mineur de moins de 15 ans ayant bénéficié des fonds publics pendant 18 ans. »

et alii dit: à

qui disait « simples »:
Intitulée « Les Aborigènes d’Australie, un peuple d’artistes et d’intellectuels », l’exposition suivante, organisée par Claire Merleau-Ponty et Anne Tardy, eut lieu au Musée en herbe à l’automne 1988, année du bicentenaire australien. Accompagnée d’un numéro spécial de la revue Autrement, « Australie noire : les Aborigènes, un peuple d’intellectuels » (Girardet et al. 1989), elle présentait l’environnement, l’art et la culture des Aborigènes. Cette exposition concernait plus le monde de l’anthropologie que le monde de l’art et s’appuyait lourdement sur les scientifiques qui y font autorité.

20Particulièrement saillante, la caractérisation des Aborigènes par Claude Lévi-Strauss (1962) semble lui avoir servi de point de départ : « Les habitants de l’Australie, dit la plaquette, vivent en parfaite harmonie avec la nature dont ils exploitent les ressources avec efficacité. Le quotidien étant assuré, ils ont le temps de… réfléchir, non pas à des problèmes technologiques qui ne les intéressent pas, mais à l’élaboration de mythes et de réseaux de relations sociales si riches et complexes que l’ethnologue Claude Lévi-Strauss doit faire appel au célèbre mathématicien André Weil pour comprendre le système de parenté de ce soi-disant peuple « primitif ». Le détachement des Aborigènes vis-à-vis du progrès technique et de la richesse matérielle leur a permis de conserver jusqu’à aujourd’hui leur mode de vie traditionnel. »

21Un complément de l’exposition, conçu par Boulay et Françoise Dussart, était installé au MNAAO, qui affirmait déjà son intérêt pour les démarches artistiques contemporaines : il s’agissait de peintures contemporaines du désert central australien, acquises par l’Association des amis du Musée (MNAAO, ADEIAO).
https://journals.openedition.org/terrain/3415?gathStatIcon=true

christiane dit: à

Sur le blog de Paul Edel, un billet d’une grande finesse à propos de : « Cortège dans la ville » (Seuil) d’André Rolin. Être au plus près de l’écriture comme il le fait : « (…) Le plus original du récit est dans le mouvement de l’écriture et des images qui trace une courbe : donc on repasse successivement, sur les mêmes endroits, les mêmes fantasmes, et ça déglingue l’horloge de ce mardi qui ne finira jamais.(…) »
A ne pas rater.

christiane dit: à

Il y a les égouts, il y a la lumière vaste et bonne. Lintelligence. Passer des commentaires de MS à ce billet de Paul Edel fait un bien fou…

Janssen J-J dit: à

@ votre blog est mort, Pauvre Paul…

???? L’a jamais été aussi vivant, aussi vitalisé et aussi démazouté. La preuve, c qu’elle ose point y montrer ses fesses, vuk’ ça peut aller loin (Court ?) son apologie de la pédoporno – grafie, mise à ttes les saucées de ses éructations… ///sans quoi elle aurait bin du mal à exister, pauvre SMS… en Jeanne sans Arc !///

Janssen J-J dit: à

@ Faut les choper par les bourses,
… décidément, l’est obsédée par les bourses, n’en jetez plus, hein… ques-kon disait déjà au sujet de la Reine des Cartes : « qu’on lui coupe la tête, qu’on lui coupe la tête ! »… ?

closer dit: à

Christiane, il ne s’agit pas d’enfant violé ! Quand comprendrez-vous cela ?

Il s’agit d’une illustration des fantasmes des pédophiles des années soixante-dix sur l’enfant consentant, partenaire sexuel à part entière, au même titre qu’un adulte. C’est aujourd’hui inexprimable, point.

D. dit: à

Si on essayait 1/3 Pfizer, 1/3 Calva, 1/3 Spoutnik ?

Pas de Janssen ?

Jazzi dit: à

« Faut les choper par les bourses, ces criminels. »

Et pour les pédocriminelles, on fait comment Marie Sasseur ?

closer dit: à

Poiret et Serrault dans un sketch inénarrable:

 » Il est interdit de fumer en jouant du trombone! »
« Mais c’est impossible de fumer en jouant du trombone! »
« Il ne s’agit pas de savoir si c’est possible ou non, c’est IN-TER-DIT !!! »

Aucun rapport évidemment, mais j’avais envie de me détendre…

Jazzi dit: à

« La preuve, c qu’elle ose point y montrer ses fesses, vuk’ ça peut aller loin (Court ?) »

Non, je ne peux pas imaginer que M. Court puisse sodomiser Marie Sasseur, JJJ !

Marie Sasseur dit: à

Pour les pédocriminelles, on évite de les laisser en présence de petites filles.

Pareil, aucun rapport, c’était juste pour me détendre.

Marie Sasseur dit: à

Pour les pédocriminelles, ou celles qui encouragent des écrits pédopornographiques sur internet, on évite de les laisser en présence de petites filles, ou plus généralement au contact de la petite enfance.

aucun rapport, avec personne ici, c’était juste pour me détendre.

Jazzi dit: à

« Comment évalue-t-on la contribution des œuvres d’un auteur « au rayonnement de la littérature française en France et dans le monde » ? »

Quant à l’exigence d’un extrait du casier judiciaire, cela exclue, entre autres, toute aide aux auteurs tels que Jean Genet ou François Villon contemporains…

Progression ou régression ?

Janssen J-J dit: à

l’aime pas le mélange avec le calva, D… Le cognac, dirait pas non …

DHH dit: à

@ MS
comme vous êtes subtile!
Parler de ma Kulture avec un K pour assener que je suis inculte
Vrai ou faux , il demeure qu’il faut être humainement tres mediocre pour se sentir en droit de mepriser et vilipender des gens des lors qu’ils n’atteignent aux mêmes sommets que vous en matiere de culture et de positionnement professionnel

christiane dit: à

Le choix de Renato (nu féminin descendant l’escalier) est issu d’une série parmi tant d’autres des décompositions photographiques du mouvement du corps humain aussi nu que possible. Il a même été expulsé de l’Université de Pennsylvanie pour avoir montré des modèles masculins nus (athlètes) à ses étudiantes ! ces nus étaient-ils faussement pudiques, voire érotiques ? Ses contemporains l’ont suggéré (Jazzi aussi…). Il transférait ses photos sur un disque de verre, permettant ainsi de les visionner en mouvement dans une machine qu’il nomma le Zoopraxiscope. Donc, très proches et du cinéma (films en argentique au XXIème siècle) et des certaines toiles (Edgar Degas qui reprit les diverses positions du Cheval se cabrant ou la décomposition du galop, mais aussi, « Nu descendant l’escalier » de Marcel Duchamp ou certaines toiles de celles de Francis Bacon) et de la bande dessinée.
https://artbite.fr/Eadweard-Muybridge-1830-1904.html

La fin de l’article est étonnante :
« La grotte de Lascaux, dans le Périgord noir, en France, n’est découverte qu’en 1940. Plusieurs de ses peintures anonymes illustrent des mouvements d’animaux avec un sens de l’observation remarquable. »

christiane dit: à

Il manque :
Le choix de Renato (nu féminin descendant l’escalier) d’Eadweard Muybridge…

Marie Sasseur dit: à

Ne vous afflgez pas du K, deachach, l’affliction de toute personne sensible à votre racisme, est ailleurs.

christiane dit: à

Marie Sasseur dit:
« Pour les pédocriminelles, ou celles qui encouragent des écrits pédopornographiques sur internet, on évite de les laisser en présence de petites filles, ou plus généralement au contact de la petite enfance.
aucun rapport, avec personne ici, c’était juste pour me détendre. »
L’hypocrite a parlé ! Elle ferait mieux de se taire. Encourager Jazzi à mettre en ligne le très beau texte écrit sur les marches de sa mère et son gout de la marche n’est « pédocriminel » que pour un esprit dérangé qui fait régulièrement une fixation sur « les mains dans les culottes des petites filles ». J’espère qu’aucune petite fille ne vit près d’elle, car elle serait en grand danger. Cette femme et non seulement dérangée mais hantée d’actes « pédocriminels ».
En rapport, avec une personne ici : marie sasseur, dite le rat d’égout..

Marie Sasseur dit: à

C’est pas à Passou que ça risque d’arriver,ça, A poil dans l’aviron pour attirer l’attention de ses étudiantes. Faudra essayer !

B dit: à

DhH, positionnement professionnel, c’est quelles pages du Kmst?

Jazzi dit: à

« Ses contemporains l’ont suggéré (Jazzi aussi…) »

Christiane, je m’amusais du tropisme de renato pour le « persil frisé » !

christiane dit: à

closer dit à
« Christiane, il ne s’agit pas d’enfant violé ! Quand comprendrez-vous cela ?
Il s’agit d’une illustration des fantasmes des pédophiles des années soixante-dix sur l’enfant consentant, partenaire sexuel à part entière, au même titre qu’un adulte. C’est aujourd’hui inexprimable, point. »

J’ai relu l texte, il s’agit d’un enfant violé et par plusieurs hommes. Que ce texte soit un fantasme lié à la mort du père de Jazzi (comme il le suggère) rend ce texte encore plus obscur. de plus il dit : « cet enfant c’est moi ».
Votre explication est d’un autre ordre effectivement très présent dans le monde des détraqués pédophiles des années soixante-dix sur « l’enfant consentant » (vous vous relisez parfois ?), « partenaire sexuel à part entière, au même titre qu’un adulte » (sauf que ce n’est pas un adulte mais un enfant « violé » par des adultes.
Ce monde-là me dégoute profondément.

Jazzi dit: à

« c’est quelles pages du Kmst ? »

Au chapitre de la brouette du jardinier, B.

christiane dit: à

Jazzi dit:
« Ses contemporains l’ont suggéré (Jazzi aussi…) »
Christiane, je m’amusais du tropisme de renato pour le « persil frisé » ! »
Mais je suis sérieuse, Jazzi. Cet homme était complètement détraqué. Il a même tué l’amant de sa femme !
Sa série des femmes au bain vues sous tous les angles, ce n’est plus vraiment une étude de mouvement !
Reste que ses séries de photos, aussi fou qu’il soit, ont fait progresser la compréhension du mouvement des animaux et des hommes ainsi que la mise en mouvement des images.
Par contre, Renato, utilise cette série (femme a l’escalier), sérieusement.

B dit: à

Je ne sais pas encore si j’irai en Birmanie, avec qui je pourrais m’y rendre. Il faudrait que les militaires cessent de considérer qu’en vertu leurs millions cachés, volés, détournés, leurs avantages, leur niche en or, la vie de ceux qui étaient des citoyens honnêtes vaut moins que la leur. Les belles ordures là aussi.

Marie Sasseur dit: à

Moi je vois rien de choquant à ce qu’un prof qui pose sur des barres parallèles, quand il faisait de la gym, et en affiche la photo dans la classe. Ca c’est de l’émulation, pas comme un faux boxeur.
Passou, si vous avez besoin d’idée pour transformer ce qui est devenu le cantou de vieux sinistres, faut le demander. Vous auriez un fan club jeune dynamique, en devenir, et en formes . Vous préférez quand même une miss Gorman à un non binaire, non ?

christiane dit: à

Janssen J-J dit: reprenant les mots de sasseur
(« votre blog est mort, Pauvre Paul… »)
???? L’a jamais été aussi vivant, aussi vitalisé et aussi démazouté. La preuve, c qu’elle ose point y montrer ses fesses, vuk’ ça peut aller loin (Court ?) son apologie de la pédoporno – grafie, mise à ttes les saucées de ses éructations… ///sans quoi elle aurait bin du mal à exister, pauvre SMS… en Jeanne sans Arc !/// »

Bien vu, JJJ. oui On en a marre de « son apologie de la pédoporno – grafie, mise à ttes les saucées de ses éructations… ///sans laquelle aurait bin du mal à exister, la pauvre SMS » !

Marie Sasseur dit: à

La vieille degueulasse après avoir encouragé son ami à diffuser ses écrits pédopornographiques ne sait plus comment cacher sa sinistre face autrement qu’en mentant.

christiane dit: à

Renato,
la traduction de Simeone est bien meilleure.

Jazzi dit: à

Je ne connaissais pas cet aspect de la personnalité d’Eadweard Muybridge, Christiane !
Sur ton lien on dit sobrement :

« Eadweard Muybridge, photographe britannique participe à la décomposition photographique du mouvement. En 1866, la photographie en relief stéréoscopique est en vogue. Eadweard Muybridge le constate, et se fait un nom en créant un studio de photographie itinérant. Muybridge prend connaissance de la polémique sur le galop du cheval. À l’époque, en 1872, le physiologiste français Étienne-Jules Marey affirme qu’un cheval au galop voit ses jambes se décoller du sol, une opinion vivement critiquée. Un prix est promis à celui qui résoudra le problème. Pour trancher la question, Muybridge va utiliser la photographie. Le 18 juin 1878, devant la presse convoquée, il dispose 12 appareils photographiques le long d’une piste équestre blanchie à la chaux. En les déclenchant à distance par le biais de fils tendus, Eadweard Muybridge obtient les fameux clichés qui confirment la théorie de Marey. Le procédé photosensible utilisé par Muybridge était le collodion humide, qui permettait des temps de pose rapides mais devait être préparé quelques minutes avant d’être utilisé. Chaque appareil photographique se trouvait enfermé dans un petit laboratoire photographique où un opérateur était prêt à préparer le film lorsqu’il entendait un coup de sifflet.
En 1878, Eadweard Muybridge photographie les différentes phases du galop d’un cheval au moyen d’un appareillage compliqué. »

B dit: à

D, pour le vaccin, c’est un peu le projet chinois. Augmenter la dose et le nombre de rappel. L’efficacité du vaccin chinois pour lequel aucun rapport n’a été publié avoisine les 50% au plus bas. Quant aux variants brésiliens, il faut saluer la culture de la culture virale de Bolsonaro.

renato dit: à

Mon intention, christiane, n’était pas de donner une nouvelle et meilleure traduction, mais mettre en évidence le segment auquel par deux fois me suis référé :
« Même se tuer, oui, a-t-elle expliqué, avec le calme d’un enfant. »

Évidemment je n’achèterai pas la traduction française.

christiane dit: à

M.Court,
votre portrait de la sasseur est à encadrer :
« Malgré quelques «Paul» d’un respect inaccoutumé et très Salon de thé, façon «Paul voulez-vous?», « Paul j’ aimerais que vous me disiez», et sur le mode faussement découragé, « Paul, je me débrouillerai toute seule», le dit Paul régulièrement dézingué par la même, n’a pas répondu aux sollicitations Sasseuriennes et n’est pas apparu sur son cheval blanc pour tirer d’embarras notre Marie en détresse. MC dit: à
Malgré quelques ´
« Paul » d’un respect inaccoutumé et très Salon de the façon » « Paul voulez-vous? » » Paul j’ aimerais que vous me disiez » ,et sur le mode faussement décourage, » Paul, je me debrouillerai toute seule », ledit Paul régulièrement de zingue par la meme, n’ a pas répondu aux sollicitations Sasseuriennes et n’ est pas apparu sur son cheval blanc pour tirer d’embarras notre Marie en détresse. Inde irae! Parions qu’on va réentendre parler du type aux oiseaux mazoutés de St Malo. la RDL peut être, je l’ ai dit il y a longtemps, une très savoureuse comédie à prétentions littéraires….Ici elle se double d’une pseudo schizophrènie au comique certain.! Parions qu’on va réentendre parler du type aux oiseaux mazoutés de St Malo. la RDL peut être, je l’ ai dit il y a longtemps, une très savoureuse comédie à prétentions littéraires… Ici elle se double d’une pseudo schizophrènie au comique certain. »

Je ne peux qu’ajouter un fragment du « Inde irae » de Victor Hugo :
« Tout frissonnant d’amour, d’extases, de splendeurs,
L’hymne universel chante au fond des profondeurs
Avec toutes les fleurs et toutes les étoiles ;
Il chante Dieu rêvant sous les flamboyants voiles ;
Il chante ; il est superbe, éclatant, triomphant,
Doux comme un nid d’oiseau dans la main d’un enfant ;
Il enivre l’azur, il éblouit l’espace ;
Il adore et bénit. Tout à coup Satan passe,
L’être immonde qui cherche à tout prostituer,
Et l’hymne en le voyant se met à le huer.
Il le lapide avec sa joie interrompue ;
Ce qui bénissait mord ; ce qui louait conspue ;
Le tonnerre indigné gronde dans l’hosanna ;
Le pilori se dresse au sommet du Sina ;
Chaque strophe du chant de gloire et d’harmonie
Prend forme, se fait homme, est prophète, est génie,
Et devient le bourreau splendide du méchant.
De là naît Isaïe, âme à double tranchant,
De là naissent les grands vengeurs, les rêveurs fauves,
Les pâles Juvénals, terreur des Césars chauves,
Et ce Dante effrayant devant qui tout s’enfuit,
Fait d’une ombre qu’on sent de marbre dans la nuit. »

Le 12 mars 1855.

christiane dit: à

Aie ! duplication à l’atterrissage. Je reprends :

M.Court,
votre portrait de la sasseur est à encadrer :
«Malgré quelques «Paul» d’un respect inaccoutumé et très Salon de thé, façon «Paul voulez-vous?», « Paul j’ aimerais que vous me disiez», et sur le mode faussement découragé, « Paul, je me débrouillerai toute seule», le dit Paul régulièrement dézingué par la même, n’a pas répondu aux sollicitations Sasseuriennes et n’est pas apparu sur son cheval blanc pour tirer d’embarras notre Marie en détresse.
Inde irae! Parions qu’on va réentendre parler du type aux oiseaux mazoutés de St Malo. la RDL peut être, je l’ai dit il y a longtemps, une très savoureuse comédie à prétentions littéraires… Ici elle se double d’une pseudo schizophrènie au comique certain ! »

Marie Sasseur dit: à

Le portait du courtaud est sur YouTube.
Il a trouvé sa groupie.
Y’a pas de mystère, qui s’assemble.

Une vraie tuile pour Paul , il ne méritait quand même pas ça.

christiane dit: à

renato dit:
« Mon intention, christiane, n’était pas de donner une nouvelle et meilleure traduction, mais mettre en évidence le segment auquel par deux fois me suis référé :
«Même se tuer, oui, a-t-elle expliqué, avec le calme d’un enfant.»
Évidemment je n’achèterai pas la traduction française. »

ça, je le comprends, Renato puisque vous avez la chance de lire l’œuvre originale en italien.
Voici la même page traduite pae P.Renard et B.Simeone pour les éditions Verdier (pages 65/66) :

« Dans la lettre, il y avait écrit que je comprenais très bien ce que vous dîtes, vous les prêtres, parce que sinon, malheur, et qui sait où irait le monde. ça, je le comprenais toute seule. Mais comme mon cas était un cas spécial… Non, non. Ne vous retournez pas. Vous me l’aviez promis… Comme mon cas était vraiment spécial, tout à fait différent des autres, et que je savais qu’il serait toujours et chaque jour qui passe encore pire (parce que ça je le sais, vraiment, c’est la seule chose que je sache vraiment…) Ne vous retournez pas. S’il vous plaît, continuez à regarder de l’autre côté… Alors, sans faire de mal à personne, je demandais. Non, mais j’imagine déjà ce que vous allez répondre.
– Sans faire de mal à personne…
– Voilà, dans la lettre il y avait ça d’écrit : est-ce que dans un cas spécial, tout à fait différent des autres, sans faire de mal à personne, quelqu’un pourrait avoir la permission de finir un peu plus tôt ? »
Je me retournai sans avoir bien compris.
« Oui, se tuer… » expliqua-t-elle avec une tranquillité d’enfant.
Et elle se mit à regarder ses sabots.
Tout cela me prit tellement au dépourvu que sur le moment ne me vint aucun mot. Aucun. Mais ensuite, non, ce fut différent : montèrent à mes lèvres des mots et encore des mots, des recommandations, des conseils, des « pour l’amour de Dieu » et des « qu’est-ce que vous dîts ? », des sermons, des pages entières et tout ce que vous voudrez. Mais toutes choses comme venues d’un autre, choses anciennes et en outre déjà dites plus de mille fois. Pas un seul mot venu vraiment de moi : et là, en revanche, il fallait quelque chose de nouveau, de moi, et tout le reste était moins que rien.
« Voilà, dit-elle après un moment. e savais que vous feriez comme ça. »
Et le pire, ce fut qu’elle attendit encore une minute et même davantage. Elle restait là et continuait à espérer.
« Je savais que vous feriez comme ça, répéta-t-elle d’une voix à peine changée. Je l’ai toujours su. Je l’ai dit depuis le premier jour.
– Zelinda… commençais-je, mais si gauchement que me firent honte tous les mots du monde.
– Alors pourquoi vous avez voulu le savoir ? dit-elle avec un léger ton de reproche. Vous avez voulu le savoir et maintenant voilà, vous restez là comme ça. »
Elle disparut dans la maison. Et je restai là, sur la route d’en haut.
Il vous vient de drôles d’idées parfois. »

Une des plus belles pages du livre. Tant de choses nous viennent par ces répétitions et hésitations de Zelinda et tant par les bredouillements du vieux curé.

christiane dit: à

Marie Sasseur dit:
« La vieille degueulasse après avoir encouragé son ami à diffuser ses écrits pédopornographiques ne sait plus comment cacher sa sinistre face autrement qu’en mentant. »

Ah oui, où ça ? vite un copié-collé élégante sasseur.

MC dit: à

C’ est tout un congrès qui est sur YouTube, ce n’ est pas que moi. ,Peut-être comprendrez-vous, on ne sait jamais et un miracle est toujours possible, qu’on est pas ici pour afficher un nombrilisme aigri, mais pour communiquer si possible autrement que par l’insulte et le sarcasme. Si par votre  » qui se ressemble », vous insinuez que Christiane a du style et de la finesse, quoique nous ne soyons pas toujours du meme avis, je vous en remercie. Je n’ose penser en effet que votre sidérante intelligence jointe à votre bonté naturelle aboutisse a la méconnaissance crasse d’une personne dont j’apprécie l’art de la nuance, que vous défendez si bien sur ce blog Croyez,chère Sasseur aux spécialités aussi elevees que mystérieuses pour les profanes que nous sommes , a l’ expression de ma parfaite considération, au moins pour l’obstination avec laquelle vous vous accrochez a ce blog. Vous êtes moins notre lumière que notre Palourde pour ces temps difficiles. Je suppose qu’on a le totem qu’on merite. Bonne journee. MC

christiane dit: à

Marie Sasseur dit: « Une vraie tuile pour Paul , il ne méritait quand même pas ça. »

Vous avoir comme adoratrice ? ah ça oui, calamité…

Marie Sasseur dit: à

Mon dieu la glu me colle.

Il était question de portrait du Courtaud. Le sien se passe de commentaire , il parle pour lui si on peut dire.
Pas de quoi fantasmer.
Le scientologue , claude vorhillon de l’estrade, ron hubbard de la dianetique 2.0, derviche tourné, qui glousse comme une poule de sa bêtise culculapraline, c’est pas mon relationnel quotidien.

Pauvre Paul, vraiment, pourquoi dieu l’a-t’il laissé tombé sur sa plage mazoutee avec cette vieille bigouden transgenre.

Marie Sasseur dit: à

Dieu l’a laissé tomber, pauvre Paul.

christiane dit: à

Alors, Sasseur, ce copié-collé où j’inciterais Jazzi à recopier ici des textes pedopornographiques ? Ça tarde.
Vous préférez fuir en jouant aux pleureuses aux pieds de Paul Edel.
Le ridicule se superposerait-il à votre vulgarité, vos menaces et vos obsessions sexuelles ?
Triste spectacle d’une femme dérangée n’ouvrant les lèvres sur pour hurler des grossièretés. Pauvre Sasseur, vous avez fait votre temps. Vous reposer vous ferait grand bien.

et alii dit: à

ce qu’ignorait Puck
« La plupart des gens sont troublés par les passages des Ecritures qu’ils ne comprennent pas. Pour ma part, je remarque que les passages qui me perturbent toujours sont ceux que je comprends. »
mark twain

Marie Sasseur dit: à

Ah elle est fumace, elle exige, elle ordonne.
En attendant on a bien compris les liens qui l’unissent à son mignon.

Marie Sasseur dit: à

Mon dieu, mon dieu, tout ça parce que j’ai dit merci à Paul Edel -pour m’avoir fait lire un livre( qu’il avait mal lu) et fait regarder un film ( on n’a pas vu le même)

Mon dieu, comme les gens hideux et jaloux se font des idées qui leur ressemblent: des idées cul.

Marie Sasseur dit: à

Et puis mon dieu, mon dieu, Paul pourrait être ma mère , je l’ai déjà écrit ici. C’est mathématique ,ptdr.

et alii dit: à

Twain ,né Samuel Clemens :
le roman de Jeanne d’Arc (titre original : Personal Recollections of Joan of Arc (en)) est écrit en 1896 sous le pseudonyme « Louis de Conte »

Petit Rappel dit: à

Louis de Coûtes. Ce qui prouve qu’il s’est documenté car le personnage, réel, apparaît dans la suite de Jeanne comme Page me semble-t-il. En revanche, gare aux faux masques de l’ Empereur. Il en circulait déjà dès 1821. Amusant aussi que le lien de Match soit intitulé Royauté quand il s’agit d’un dignitaire impérial par définition

christiane dit: à

Alors Sasseur, on bavasse on bavasse mais toujours pas de copié-collé prouvant que j’ai soi-disant demandé à Jazzi de faire figurer ici des textes pedopornographiques ! Vilaine menteuse. On insinue. On accuse et on file en douce dans une invocation répétitive à Dieu. Quelle Vilaine lâche. Allez priez, priez donc pour que votre coeur change. Mais Dieu doit avoir une grande lassitude en vous écoutant. À l’impossible nul n’est tenu, même lui.

petit Rappel dit: à

 » Paul pourrait etre ma mère, je l’ ai écrit ici…. ». -Et vous sa …sœur?!!!

Marie Sasseur dit: à

Courtaud et les maths, c’est même pas la peine. Un crétin qui se trémousse tout seul.

Janssen J-J dit: à

@ txfl, je crois qu’il est fait mention d’un extrait de Marc Twain dans le nouveau « goût de J. d’A », a paraître après-demain. Bàv,

Jibé dit: à

Non mais quelle teigne! Et quelle vulgaire! Se trémousse pas peut-être, agressive et frustrée!
Vais encore me payer une volée de bois vert… mais avec grossièretés bien sûr…

Jibé dit: à

« Si on essayait 1/3 Pfizer, 1/3 Calva, 1/3 Spoutnik ? »
moi, Soleil Vert, je préconise, 1/3 vodka russe,1/3rhum cubain, 1/3 british scotch
…qu’on en finisse!

Jean Langoncet dit: à

(le vaccin cubain est en lice et il se nomme Abdala ; de quoi en perdre son espagnol sinon ses origines)

Marie Sasseur dit: à

https://pbs.twimg.com/media/EyyxzxPWUAcZYbx?format=jpg&name=900×900

Moi aussi depuis que je l’ai vue, cette photo de Barcelone, avec la Sagrada au milieu, me rend dingue .

Je salue ici un auteur de Barcelone, trop tôt disparu, Carlos Ruiz Zafon, qui en aurait pu en faire un roman à succès.

A bientôt Passou, je viens de recevoir des news d’une constellation de la Vierge, qui me font toucher les étoiles.

christiane dit: à

Eh oui, Jibé, « teigne » lui va bien. Malade du ciboulot aussi. Nymphomane, se croyant irrésistible mais devenant tellement l’aide par ses pensées et ses invectives que seul l’exil loin de ce blog lui serait bouée de sauvetage. Bonne soirée à vous. Mieux vaut rire de ses ridicules.

.

christiane dit: à

Laide

Jean Langoncet dit: à

@le cornet de frites

Lamproie au Sauternes qui fait bien ses dix ans de bocal ; chair surfine

Jazzi dit: à

A la demande de et alii et monsieur Court !
Extrait :

MARK TWAIN

Jeanne trahie et vendue

Enchaînons avec Mark Twain (1835-1910), l’écrivain américain qui a fait en grande partie connaître Jeanne d’Arc aux Etats-Unis. Reconnu en tant que romancier humoriste par les lecteurs anglo-saxons, le célèbre auteur des Aventures de Tom Sawyer publia en 1895, au retour d’un séjour de quatre ans en Europe, une biographie romancée, titrée Personal Recollections of Joan of Arc (« Souvenirs personnels sur Jeanne d’Arc »). Pour ne pas mécontenter son lectorat, habitué à sa prose humoristique, Mark Twain publia en effet le roman de Jeanne d’Arc sous forme de mémoires signés par un certain sieur Louis le Conte, prétendument page et secrétaire de la Pucelle. L’éditeur précisait que le texte était librement traduit du vieux français en anglais moderne, d’après le manuscrit inédit des Archives nationale de France par Jean François Alden (un pseudo de Mark Twain). Que de précautions pour introduire aux USA celle que Shakespeare considérait encore au temps du théâtre élisabéthain comme une diabolique sorcière ! Dans son roman, Mark Twain, tout au contraire de l’illustre dramaturge anglais, met son imaginaire au service de la vérité historique. Ainsi que l’on peut en juger par cet extrait qui couvre la longue période de captivité de Jeanne d’Arc, transférée d’une forteresse l’autre, après deux tentatives d’évasion.

« Je ne m’étendrai pas sur l’ignominie de l’été et de l’hiver qui suivirent la capture de Jeanne d’Arc. Au début, je ne m’inquiétais pas trop pour elle : je m’attendais tous les jours à apprendre la nouvelle que Jeanne, mise à rançon, avait été rachetée par le roi – pas uniquement par le roi, mais par la France entière, reconnaissante. (…)
Mais les jours passaient sans qu’aucune offre pour le paiement de la rançon ne fût proposée. Incroyable, mais vrai ! Ce mutisme royal était-il dû à l’influence de La Trémoille ? Toujours est-il que le souverain resta coi. (…)
Malheureusement, d’autres se montrèrent plus empressés. A peine la nouvelle de la capture de Jeanne eut-elle atteint Paris, au lendemain du drame, que les Anglais et les Bourguignons de la capitale firent un tintamarre assourdissant, qui dura un jour et une nuit, au son des cloches et des canons. Le lendemain, l’Université de Paris adressait une lettre au duc de Bourgogne qui exigeait la remise de la prisonnière aux mains de l’Inquisition afin d’y répondre de l’accusation d’idolâtrie.
Les Anglais étaient à l’origine de cette initiative. Ils agissaient en coulisse et l’Église servait de paravent. (…)
Le duc de Bourgogne avait bien compris cela, mais il préférait attendre. Il supputait que le roi de France ne manquerait pas de lui racheter Jeanne à un bien meilleur prix que les Anglais. Il l’emprisonna dans l’un de ses châteaux et il attendit, pendant de longues semaines. (…)
Un jour Jeanne joua un tour à son geôlier. Non contente de lui fausser compagnie, elle l’enferma dans la pièce où il la retenait prisonnière. Une sentinelle, qui la vit s’échapper, l’intercepta. Elle fut ramenée en prison.
Elle fut transférée à Beaurevoir, un château mieux gardé que le précédent. C’était au début du mois d’août. Sa captivité durait déjà depuis plus de deux mois. Elle fut emprisonnée au sommet d’une tour haute de soixante pieds. Elle s’y morfondit pendant environ trois mois et demi. (…)
C’était le moment ou jamais de faire monter les enchères sur la rançon de Jeanne d’Arc. Les Anglais s’empressèrent de lui déléguer un évêque français, le tristement célèbre Cauchon, évêque de Beauvais. Il briguait le siège archiépiscopal de Rouen, qui était vacant et qu’on lui avait promis s’il menait sa mission à bien. Il avait exigé de présider le tribunal ecclésiastique qui devait juger Jeanne, sous le prétexte que le champ de bataille où elle était tombée se trouvait dans son diocèse.
Selon les us de l’époque, la rançon d’un prince du sang se montait à dix mille livres tournois. Cette somme, une fois offerte, ne pouvait être refusée.
Ce fut la somme que proposa Cauchon pour obtenir Jeanne : une rançon bien royale pour la petite paysanne de Domrémy, qui prouve assez l’importance considérable que lui accordait les Anglais. L’offre fut acceptée. »
(« Le roman de Jeanne d’Arc », traduit de l’anglais (États-Unis) par Patrice Ghirardi, © Éditions du Rocher, 2001)

Jazzi dit: à

Merci à mon attaché-de-presse JJJ !

Marie Sasseur dit: à

(Passou, encore un truc à propos de trad’. Et de la pertinence du traducteur.
On se souviendra qu’une erreur de traduction est à l’origine d’un bombardement nucléaire.

On apprend dans les infos, que les robots de Facebook confondent bitch et Bitche.

Un peu comme les vieux obsédés du cul et leur maitresse, aux idées toujours très cul sodomie friendly, qui rivalisent de grossièreté sur votre blog. )

Je disais : bonsoir Passou.

puck dit: à

« Ce fut la somme que proposa Cauchon pour obtenir Jeanne : une rançon bien royale pour la petite paysanne de Domrémy, qui prouve assez l’importance considérable que lui accordait les Anglais. L’offre fut acceptée. »

en d’autres termes on pourrait dire que les anglais sont à Jeanne d’Arc ce que les juifs sont à Jésus, à quelques pénis prés.

et alii dit: à

allons, ne perdons pas pied

puck dit: à

et alii dit: ce qu’ignorait Puck
 »

alors là je vous arrête de suite et alii !!!

si on fait la liste de ce que j’ignore ça va vite gonfler tout le monde ici !

je veux dire je suis loin d’ignorer le faire que j’ignore beaucoup de choses !

et c’est au moins à mettre à mon actif.

Jazzi dit: à

« en d’autres termes on pourrait dire que les anglais sont à Jeanne d’Arc ce que les juifs sont à Jésus, à quelques pénis prés. »

Je ne comprends pas bien ton raisonnement, puck.
Jeanne n’était pas anglaise !

puck dit: à

bon allez puisque vous êtes sympas et que je vous aime je vous ai trouvé un autre petit livre dans le genre de « la maison des autres » de S. d’Arzo !!!

ça raconte à peu près la même histoire, des gens qui galèrent toute leur vie de misère comme cette vieille femme et qui n’aspirent, comme elle, qu’à en finir avec cette vie tragique.

c’est aussi un petit livre pour « happy few » (plus few que happy en l’occurrence.

il y a un peu plus de pages, mais ça se lit assez vite, le titre : « le Capital » auteur : Karl Marx.

puck dit: à

sinon il y en a un autre qui se passe en Italie comme le livre de Silvio d’Arzo, plus précisément ça se passe à Rome, c’est aussi un livre pour « happy few » (plus happy que few en l’occurrence).

très peu de pages, ça se lit très vite.

le titre « hé pitre ! ô romains… » l’auteur : Sean Paul (avec un prénom pareil il devait pas être italien).

et alii dit: à

Octave Larmagnac-Matheron publié le 28 March 2021 8 min
La « Maison de l’unité » ouvrira ses portes à Berlin en mai prochain. L’objectif ? Réunir dans un même bâtiment des lieux de culte pour les trois monothéismes, afin de favoriser le dialogue interreligieux. Le projet interroge : le Dieu unique du judaïsme, du christianisme et de l’islam n’est-il pas, au fond, le même ? Bien des philosophes se sont attachés à montrer qu’il était possible de s’ouvrir au Dieu unique sans en passer par une tradition spécifique, et même sans se dire juif, chrétien ou musulman. De quoi minorer (voire supprimer ?) les différences entre les cultes, au profit de ce qui les réunit.
philomag
https://www.philomag.com/articles/juifs-musulmans-et-chretiens-trois-religions-pour-un-meme-dieu

B dit: à

Passou, Paçi, Paça, qui dit mieux?
Traduire par: pas de sous, pas de çi, pas de ça( chez moi).

puck dit: à

Jazzi dit: à

« en d’autres termes on pourrait dire que les anglais sont à Jeanne d’Arc ce que les juifs sont à Jésus, à quelques pénis prés. »

Je ne comprends pas bien ton raisonnement, puck.
Jeanne n’était pas anglaise !
 »

non mais elle a été vendue pour quelques deniers.

et si je te demande qui a sacrifié Jeanne d’Arc tu vas me répondre « les anglais ! »

donc c’est kifkif.

alors que le véritable et seul coupable dans cette affaire c’est ce fourbe et lâche Charles 007 de mes deux dont certains ici se félicitent du sacre à Reims !

et si on me dit que ce débile a été sacré grâce à cette femme, je suis désolé, mais ça l’enfonce plus que ça ne l’élève !

tu me suis mieux dans mon raisonnement ?

puck dit: à

sérieux je veux bien qu’on dise que Dieu ne joue pas aux dés, mais de là à souffler à l’oreille d’une pauvre bergère d’aller mettre sur le trône de France le premier débile venu il y a tout de même des limites !

je veux dire même si on ne croit pas en lui on ne peut pas imaginer que Dieu soit aussi con, c’est pire qu’un blasphème.

puck dit: à

d’ailleurs c’est tout de même très drôle de mettre et remettre dans la bouche d’un des plus grands génies de l’histoire humaine, Einstein cette phrase débile : « Dieu ne joue pas aux dés ».

alors qu’il suffit de regarder u_ne minute autour de soi pour se convaincre que jouer au dés doit être le jeu préféré de Dieu !

Dieu passe son temps à jouer aux dés !

et là c’est pareil, probablement qu’Einstein en dehors de la physique ne devait pas être une lumière, mais faut tout de même pas pousser !

John B dit: à

Bien des philosophes se sont attachés à montrer qu’il était possible de s’ouvrir au Dieu unique

Bref, ce sont des théologiens, pas des philosophes!

Marie Sasseur dit: à

Ps: Je sais pas pourquoi, ce doit être une alchimie.

« Dès son enfance, à l’ombre de la Sagrada Familia d’Antoni Gaudi, à Barcelone, Carlos Ruiz Zafon rêve déjà de transporter des foules à travers de grandes constructions imaginaires de son cru. En Catalogne, où il naît le 25 septembre 1964 dans une famille modeste – son père est agent d’assurances et sa mère femme au foyer – le jeune Carlos trouve très vite de quoi nourrir sa curiosité. L’école et la bibliothèque l’enchantent. Il se passionne pour les mathématiques, le piano, la photographie et bien sûr la littérature. Ayant avalé précocement un grand nombre de classiques, il signe ses premières histoires à 8 ans et, à 14, un premier roman, gothique et foisonnant, de plus de 500 pages. »

puck dit: à

je veux dire dans la vie il faut savoir évoluer et changer d’avis. un exemple, au hasard, moi ! quand j’avais 30 ans je ne jurai que par Schopenhauer, c’est mon dieu, au fil du temps je me suis rendu compte que ce type était un parano et un égocentrique qui rendait l’homme honteux d’être homme ! du coup à 40 ans je suis devenu nietzschéen, mais ça n’a pas duré plus d’un an ! 2 ans plus tard j’ai découvert Hume, ensuite William James, Rorty et Quine et ça a été la révélation ! et pour finir à 60 ans j’ai découvert Lévinas et ça a été une nouvelle révélation qui a effacé tout le reste. et voilà la vie c’est comme ça, par contre Flaubert j’ai jamais pu l’empiffrer.

Marie Sasseur dit: à

C’est cela Langoncet, vieux zonard ( taulard ?) revenu de rien pour aller nulle part.
Carlos Ruiz Zafon avait tout compris de sa ville natale. Signaler F. Maspero son traducteur en .fr

Jazzi dit: à

« De quoi minorer (voire supprimer ?) les différences entre les cultes, au profit de ce qui les réunit. »

C’est ce que les gastronomes appellent un étouffe chrétiens !

Janssen J-J dit: à

@ SMS – > Votre ami Alexandre Benalla sera renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des violences commises sur des manifestants en marge d’un rassemblement place de la Contrescarpe à Paris le 1er mai 2018, ai-je appris ce 13 avril 2021 de source proche du dossier, via l’AFP. L’ancien chargé de mission de l’Élysée est renvoyé en procès notamment pour « violences volontaires », et « port public et sans droit d’un insigne réglementé par l’autorité publique ». Trois autres personnes sont également renvoyées, dont deux policiers, non pour des violences, mais pour avoir divulgué des images de vidéosurveillance. Alexandre Benalla est déjà renvoyé en procès dans l’affaire des passeports. Encore une sombre affaire de moeurs passible… Pas au courant, SMS ? (à la différence de C-L. Zafon et de Fr. Maspéro, l’écrivain Al. Benalla n’est pas encore DCD). Bàv,
NB / je viens de rompre mon jeûne avec un jour d’avance à la nuit tombée, pour me purifier de vos miasmes, devriez en faire autant.

Pat V dit: à

« n’être personne ou pourquoi pas cet ange
quatre lettres au bout d’une main tendue
un battement d’aile autour des épaules
la nuit jette sur tout un sable noir
on change soudain de nom de visage
le temps vient d’oublier quel est le sens
on maudit en vain le vocabulaire
l’ange a mangé toute la solitude
reste un peu de suie au bout de la langue
ce tas d’os là-bas qui cherche comment
on se met ensemble pour faire corps »

Bernard Noël. Inédit pour La Quinzaine littéraire n°1097

Janssen J-J dit: à

Bernard Noël ?… J’avoue n’avoir jamais rien lu de ses poésies ni de ses romans censurés pour OABM. J’espère qu’il ne fit pas l’apologie de la pédofilia (dans les années catastrophiques). Je ne le connaissais pas non plus, en tant que sociologue. Dites-nous en un peu plus et des meilleurs, pour nous le rendre sympathique, Pat V. Merci. Je crois qu’il avait dans les 90 ans. A bientôt.

@ Langoncet, je crois qu’elle n’aime pas vos liens… Mais comment l’empêcher de les regarder pour trouver de nouveaux motifs à s’éructer ? Bàv… Ne vous laissez pas… hein ?

Janssen J-J dit: à

Merci pour ce bout de poésie de NB, Pat V. Un morceau qui doit être profond à vos yeux, mais, vu que j’ai pas vibré à ces mots assemblés sans queue ni têtes, je n’ai point dû les comprendre. Décidément, je mesure tous les jours mes Andy Kapp, je sais que je ne m’entendrai jamais avec SMS, bien plus ouverte au père Noël. C’est comme ça, hein !… Pardon.

Jazzi dit: à

Passou va probablement nous twitter un hommage à Bernard Noël, dont je n’en connais guère plus que vous, JJJ ?
Ce poème à l’ange va bien au teint de Jeanne, Pat V !

christiane dit: à

Pat. V. Écrit : « L’écrivain et critique d’art Bernard Noël est décédé »

Tristesse… Le poète qui aimait regarder les oiseaux dans son jardin s’en est allé. Il leur trouvait un grand pouvoir apaisant. Dans la simplicité, le calme, la lumière. Trop de pommes et de cerises, il les laissait aux oiseaux après en avoir donné aux voisins… Aimait aussi le vent qui poussait l’espace.
Il guettait toujours dans les tableaux l’épaisseur du temps.
Le temps… le preoccupait. Au fond, ecrivait-il, chacun de nous est d’autant plus présent que son corps est une masse de passer. Ainsi, ajoutait-il, font pareillement les vieilles villes et les choses bourrées de temps.
L’air aussi, il ne loubliait pas. Notre élément. On oublie trop souvent ce toucher-… Matisse, disait-il suscitait un regard attentif au cela. Il aimait citer cette phrase de lui : « Quand je peins, je vois dans mon dos. »
Il habitait ces dernières années pas très loin du Chemin des Dames et notait que chaque village avait un cimetière militaire. Dans son village : 450 vivants et 7192 Jeunes morts allemands… mais aussi près de Voilly-sur-Aisne où Joe Bousquet fut blessé durant la Grande Guerre…
Plus de traces dans le paysage de ce carnage. Des milliers de morts. Chaque croix n’indique pas une tombe mais quatre…
Enfin, relire toutes des lettres me rend triste. Bonsoir.
Il aimait des peintres sur ses murs. Je vais penser à cela : Voss, Erro, Debré, Gasiorowski,. Nadaud, Royan, Masson, Leuwen…

Pat V dit: à

Mais quel manière méprisante de vous exprimer JJJ à propos de Bernard Noël alors que vous dites de ne pas le connaître. Il n’a écrit qu’un seul roman érotique en rapport direct avec son expérience de la guerre d’ Algérie.
Après, il vous reste le net et wiki.
Sinon restez dans votre ignorance, c’est votre droit le plus strict.
Bàv.

Janssen J-J dit: à

@ Ch., entre nous et sauf erreur…, je crois qu’André Rollin (celui d’Edel) n’a rien à voir avec les deux autres frères Rolin & J-P Le Dantec, ex maos-spontex bon teint devenus sobres, comme dirait jmb…
https://journals.openedition.org/contextes/4450

Jazzi dit: à

« Il n’a écrit qu’un seul roman érotique en rapport direct avec son expérience de la guerre d’ Algérie. »

Un peu comme Pierre Guyotat mais plus proche d’un Charles Juliet, Pat V ?

C.P. dit: à

Pat V, un amical bonjour à Vous. Tristesse : oui, Bernard Noël est mort. Je connais assez bien son oeuvre poétique et les témoignages abondants de sa fréquentation des peintres. Je l’avais rencontré plusieurs fois chez François Rouan et, « sur le terrain », à l’occasion des expositions en collaboration Rouan-Noël à Amiens et à Laon.

Janssen J-J dit: à

Avant le mépris supposé, je fais mon autocritique d’ignorance, et n’en suis pas plus fier que vous. Faites la vôtre, d’autocritique, svp. Pourquoi ce goût permanent sur ce blog d’annoncer des nécros avant tout le monde ?… En l’occurrence, ça nous dit quoi sur vous ?, cher internaute poète et artiste. Merci. Ne m’accablez pas !… Bàv, – je respecte infiniment votre douleur supposée… Voyez. Respectez mon ignorance à défaut de la partager, dieu vous en garde.

D. dit: à

Demain ja vais faire du chou-fleur béchamel.

D. dit: à

Le jour où j’achèterai une Zoé, mon chat se sera mis à la salade.
Euhl’autre, eh. Une Zoé. La grosse insulte.

Pat V dit: à

Oui CP, je l’ai rencontré il y a peu d’années, il était venu dans notre cité invité par la bibliothèque pour nous lire un de ses derniers livres. Rencontre assez monotone dois-je dire, alors que je l’avais lu dès les années 70; Son château de Cène en E.O. qu’il m’a dédicacé ce jour là ainsi que son texte critique sur Maurice Blanchot, publié chez Fata Morgana à la même époque. Il faut aussi insister sur son travail de critique d’art, notamment dans cette extraordinaire revue d’art, Opus International.Il ne s’est pas trompé avec les peintres que vous citez à juste titre CP.

christiane dit: à

JJJ, vous dîtes : « je crois qu’André Rollin (celui d’Edel) n’a rien à voir avec les deux autres frères Rolin »

Oui, et alors ? Cela n’enlève rien à la beauté de ce billet de Paul Edel qui sait si bien mettre en valeur cette écriture.

Pat V dit: à

@JJJ,
J’ai lu cette annonce sur la publication d’une ami sur FB. Il me semblait intéressant de l’annoncer sur un blog littéraire, sans plus.
J’ ai découvert, lors de sa venue, ses peintures tout à fait intéressantes. Un univers fourmillant dans les teintes de noir proche d’un esprit art singulier ou brut.
Je le trouve plus fort en tant que critique d’art qu’écrivain car je connais moins bien ses écrits littéraires.

Pat V dit: à

d’une amie…

Janssen J-J dit: à

Oui jzmn, ai pensé itou à Guyotat… Et plus à « Idiotie » d’ailleurs qu’aux mythiques Tombeau… ou Eden x 3, devenus toujours plus illisibles avec le temps (même Sollers n’ arrive plus à les relire)… Sinon, je ne suis pas s’ignorant que çà, -même si c’est mon droit le plus strict-, car je peux toujours y aligner le Septentrion de Calaferte, autre sujet de censure pour pornographie guerrière, etc.
So what – On (se) prouve quoi, ce faisant, nous autres qui n’avons ni trop lu ni trop connu personnellement BN ?
– Je vous annonce qu’un mien ami poète de mon âge -un poète très compréhensib’ à mes yeux- est à l’agonie ce soir, il vit les dernières heures de son pronostic vital engagé. Il n’a pas participé à la guerre d’Algérie… Je suis triste pour la poésie générale française.
Solidarités erdéliennes !

Janssen J-J dit: à

@ Ch… c’est juste que vous aviez écrit André Rolin, et qu’il vaut mieux s’efforcer de ne pas écorcher les patronymes sur cette chaine… Il y a tellement de confusions… Pour le reste, hein, mes respects… Ne soyez donc pas si susceptib’, voyhon’s donck ! Du calme ! Bàv,
———–
PR // christiane dit: Sur le blog de Paul Edel, un billet d’une grande finesse à propos de : « Cortège dans la ville » (Seuil) d’André Rolin (…) à ne pas rater.

Janssen J-J dit: à

@ D /// Une Zoé. La grosse insulte.
Expliquez-moi ça, ça m’intéresse bcp. Du genre, « un gros cageot », ou quoi ? Vous n’aimez pas les moutons électriques ? Merci.

christiane dit: à

JJJ
ah c’est pour le L !
Grand merci. Mais je savais bien que ce n’était ni Jean ni Olivier.

Janssen J-J dit: à

oui, c’était juste pour ça, le L. Vous me connaissez : primesautier le soir avec le rupture du jeûne, + profond le matin…
& y’en a des qui se sont fait tuer pour moinsss que ça, hein ! Bien bonne soirée.

Janssen J-J dit: à

@ Ch. (suite) : « L’optimisme est l’opium du genre humain ! L’esprit sain pue la connerie ! Vive Trotski ! »
__________
« Oui, j’y voyais clair soudain. La plupart des gens s’adonnent au mirage d’une double croyance : ils croient à la pérennité de la mémoire (des hommes, des choses, des actes, des nations) et à la possibilité de réparer (des actes, des erreurs, des péchés, des torts). L’une est aussi fausse que l’autre. La vérité se situe juste à l’opposé : tout sera oublié et rien ne sera réparé. Le rôle de la réparation (et par la vengeance et par le pardon) sera tenu par l’oubli. Personne ne réparera les torts commis, mais tous les torts seront oubliés ».
________________________

Jean Langoncet dit: à

@Janssen J-J dit: à
@ Ch… c’est juste que vous aviez écrit André Rolin, et qu’il vaut mieux s’efforcer de ne pas écorcher les patronymes sur cette chaine… Il y a tellement de confusions… Pour le reste, hein, mes respects… Ne soyez donc pas si susceptib’, voyhon’s donck ! Du calme ! Bàv,
———–
PR // christiane dit: Sur le blog de Paul Edel, un billet d’une grande finesse à propos de : « Cortège dans la ville » (Seuil) d’André Rolin (…) à ne pas rater.
Janssen J-J dit: à
@ D /// Une Zoé. La grosse insulte.
Expliquez-moi ça, ça m’intéresse bcp. Du genre, « un gros cageot », ou quoi ? Vous n’aimez pas les moutons électriques ? Merci.
christiane dit: à
JJJ
ah c’est pour le L !
Grand merci. Mais je savais bien que ce n’était ni Jean ni Olivier.
Janssen J-J dit: à
oui, c’était juste pour ça, le L. Vous me connaissez : primesautier le soir avec le rupture du jeûne, + profond le matin…
& y’en a des qui se sont fait tuer pour moinsss que ça, hein ! Bien bonne soirée.

cendres au front et poudre aux yeux ; la translation a une drôle de gueule

Jazzi dit: à

Vous remarquerez que devant l’impossibilité de dire la guerre d’Algérie, les écrivains et poètes, n’ont eu d’autres moyens que de recourir à l’érotisme (Bernard Noël : « Le Château de Cène »), voire même à la pornographie (Pierre Guyotat : « Prostitution »).
Qui donc disait ne pas voir le lien entre « L’Aveu » (Thanatos) et Anus Dei (Eros) ?

et alii dit: à

il est devenu évident que « la RDL » ne me réussit pas et que je dois m’en écarter ;
bonne suite et succès à tous et toutes

rose dit: à

puck dit: à
bon allez puisque vous êtes sympas et que je vous aime je vous ai trouvé un autre petit livre dans le genre de « la maison des autres » de S. d’Arzo !!!

ça raconte à peu près la même histoire, des gens qui galèrent toute leur vie de misère comme cette vieille femme et qui n’aspirent, comme elle, qu’à en finir avec cette vie tragique.

c’est aussi un petit livre pour « happy few » (plus few que happy en l’occurrence.

il y a un peu plus de pages, mais ça se lit assez vite, le titre : « le Capital » auteur : Karl Marx.

puck dit: à
sinon il y en a un autre qui se passe en Italie comme le livre de Silvio d’Arzo, plus précisément ça se passe à Rome, c’est aussi un livre pour « happy few » (plus happy que few en l’occurrence).

très peu de pages, ça se lit très vite.

le titre « hé pitre ! ô romains… » l’auteur : Sean Paul (avec un prénom pareil il devait pas être italien).

Puck, au mieux de sa forme.
😅🤣😂❤

rose dit: à

Jazzi
N’ai pas compris le lien comme ça, mais je penche pour un lien.
Je l’entends comme Adam et Eve chassés du paradis.
Ici, la fin de l’enfance : dix ans c’est jeune.
De plus, jamais dans vos récits n’ai entendu votre mère folle, mais plutôt dans une grande souffrance.
Quel âge avait-elle au décès de votre père ?

P.S : si vous pouviez dire un jour à votre frère, de ma part, rose, que vos parents lui ont donné un prénom génial, cela me ferait bien plaisir.

Cdt, continuez, vous tenez le bon bout,

rose dit: à

Le capital, ce fut pour rendre les nombreux happy : on voit le résultat. Tous masqués.😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷😷🥲🤣😅😂😅🤣🥲😂. Merci Marx. Ta théorie, notre pratique.

rose dit: à

L’IA qui ne pige rien : l’aide, laide.
Avoir. Savoir.
Et ce n’est pas tout.

rose dit: à

C’est ce que les gastronomes appellent un étouffe chrétiens
🍔🍟🍕🌭😂😇😷

renato dit: à

«… avec un prénom pareil il devait pas être italien…»

Avec un nom pareil révèle un préjugé bien ancré ! Enfin, que dire d’une de mes connaissances, milanais, qui s’appelle Franco Scheichenbauer ?

renato dit: à

La pornographie fut longtemps transgressive — voir Bataille Histoire de l’œil et Le Mort — ; désormais démocratisée, ce n’est qu’un produit de consommation de masse. Ceux qui veulent transgresser, s’ils-elles veulent vivre avec leur temps qu’ils trouvent de nouvelle voie.

Pour ce qui est des mineurs la perception de leur sensibilité a beaucoup évolué, ils ne sont plus des êtres incomplets qu’il faut modeler : il est désormais établi que leurs relations sexuelles avec les adultes peuvent produire de désastres psychologiques. Bon, il est vrai que certains s’en foutent des conséquences de leurs actes.

rose dit: à

B

Rien.
Donnez-vous des cours ?

Denis Grozdanovitch, que ses amis surnomment « Grozda ».[…] ainsi qu’à L’Art difficile de ne presque rien faire (JC Lattès, 2007 ; Denoël, 2009).

in le Monde.fr

rose dit: à

peuvent produire de désastres psychologiques. Bon, il est vrai que certains s’en foutent des conséquences de leurs actes.

Renato

Et il y a ceux/celles convaincus d’avoir raison et que ce qu’ils font est bien.
Terrifiant.
Ma tzneff. Ma soeur.

Poursuivons la route.

C.P. dit: à

renato, j’ai trouvé très bien que vous citiez « Le Mort », très court texte fait en somme d’indications scéniques. Peut-être Bataille lui-même le jugeait-il fruste et brutal : sa publication est posthume (chez Pauvert).

Jibé dit: à

Je viens de lire l’article du Monde consacré à Bernard Noël, que je connais bien mal, un taiseux semble-t-il, violemment taiseux d’une certaine façon; j’ai lu quelques poèmes de lui, je comprends en quoi il touche Christiane.
La mort d’un poète, lui ou l’ami de JJJ, ça paraît toujours plus brutal que la mort d’un autre lambda, qui nous fait cependant tout autant souffrir.

Jibé dit: à

C’est assez vrai qu’on ne peut plus transgresser avec la pornographie, on a atteint le trash du trash. Convenons qu’écrire l’érotisme est bien plus difficile et, justement, pas encore épuisé ?

C.P. dit: à

renato, j’ai dit une sottise : Bataille a eu bel et bien le désir de publier ce texte avant sa mort. Mais je crois qu’il existe plusieurs états du manuscrit, et sans doute des hésitations des éditeurs potentiels.
« Indications scéniques » : il me semble que « Le Mort » a été présenté une fois au théâtre. En tout cas, Rouan et Martinelli avaient le projet d’en donner un spectacle avec un diseur et des projections de peintures et de photographies. Et puis, ça ne s’est pas fait.

christiane dit: à

François Lunven

Marie Sasseur dit: à

C’est bien d’avoir cité Bataille. Sa « transgression », -déviance sexuelle en français-, aura donné un vernis culturel à l’alibi de pas mal de salopards qui ont ridiculisé les lettres françaises d’une part et promu la criminalite sexuelle comme éducative d’autre part.
Je ne sais plus où j’ai lu cette petite intrigue autour d’un tableau de Courbet, récupéré par Bataille ? une réunion en petit comité a laquelle participaient quelques figures ( salut Marguerite) lors du dévoilement pornographique, lol.

Marie Sasseur dit: à

Tu me tues tu me fais du bien c’est ça, tout a fait, leur fascination pour erothanathos.

Janssen J-J dit: à

« la translation a une drôle de gueule » (J.L.)…, surtout si elle provoque de la déperdition.

Il faut bien comprendre qu’icite, tout élément divulgué d’autobiographie par le moindre erdélien ayant besoin d’une soupape, sera retenu tôt au tard contre lui par les charognard.e.s de service tapi.es dans l’herbe tendre. Or, ce n’est pas de bonne guerre.

(14.4.21_9.30 -> bon anniversaire, Danielle ! Zoubis)

Jibé dit: à

François Lunven,
pas des mots, des dessins gravés d’une rare finesse

Jibé dit: à

…ceci pour suivre l’intervention de Christiane

Janssen J-J dit: à

Sylvia Bataille ?… pour… Lacan…, ce prétendu psychanalyste a-mateur d’art : la naissance du monde au mont de vénus courbé…, une sorte d’estampe japonais cachée sous une voile, au dessus du célèbre divan. C’est cela, voui… Un vernis culturel donné à pas mal de salopards, signée Furaxe ?… De quoi ?
Bàv,

Jazzi dit: à

rose, mes parents se sont mariés en 1947 à Nice, dans l’église où le jeune terroriste tunisien a égorgé récemment deux femmes et le bedeau. Mon père avait 40 ans et ma mère 30.
Ange est le 2e prénom de mon frère et Félix (le masculin de Félicité) le 3e.
Mon père avait 55 ans à sa mort et ma mère 45.

MC dit: à

Retour au dossier Charles VII copieusement caricature par Puck .Charles VII et Jeanne d’ Arc sont deux jeunes gens, Puck. Alors oui le Dauphin Roi de Bourges dont la diplomatie a mijoté un projet de mariage avec la fille du Roi d’Ecosse est un jeune homme encore torture l’ année du Sacre, fils d’ Idabeau la nymphomane et de Charles VI le fou, désavoué entant qu’il héritier pardon propre père au moment du honteux traite de Bretigny, et il se révèlera sur le tard. Avec pour bilan un état reconstitué, la Pragmatique Sanction qui rompt le lien ombilical et intéressé Que Rome percevait en nature sur le domaine religieux français, une milice volontaire dont Le Franc Archer de Bagnolet incarne le type, et une justice royale restaurée. J’ajoute l’absence de représailles lors de la reprise des grandes villes. Ce qui explique que certains témoins du procès d’accusation soient les mêmes au procès de réhabilitation. Par parenthèse si Charles avait oublié Jeanne il n’ y aurait pas eu de procès.Le Roi debile de Puck s’est révélé sur le long terme et aura un fils d’une intelligence redoutable: Louis XI. Pas si mal, somme toute!

Marie Sasseur dit: à

Une autre fleur qui manque à votre chapeau , Passou.

« L’art de traduire selon Yves Bonnefoy Utilisez l’icône de favori pour ajouter ce contenu à votre liste de lecture.

De la tâche du traducteur à celle du poète, les réflexions profondes d’Yves Bonnefoy sur la difficile transcription du réel »

https://www.letemps.ch/culture/lart-traduire-selon-yves-bonnefoy

et alii dit: à

comme j’avais été très impressionnée dans un colloque à la cité des sciences par le philosophe des mathématiques , J.M. Salanskis,qui avait présenté l’empathie, le seul à comprendre la question d’une jeune femme et à lui répondre avec une grande sensibilité, qui frappa toute la salle, je viens chercher ses publications et constate qu’il a bien été traduit ;je mets une publication:
octobre 1985 : Qu’est-ce qu’une tradition ? au colloque TRADUCTION, TRANSFERT, TRADITION au Collège International de Philosophie, dans le cadre des Rencontres Franco-Indiennes.
http://jmsalanskis.free.fr/article.php3?id_article=2
bonne journée

Soleil vert dit: à

>Jibé :moi, Soleil Vert, je préconise, 1/3 vodka russe,1/3rhum cubain, 1/3 british scotch

oui, et en intraveineuse hein pas en intramusculaire !

et alii dit: à

il y a eu à Nanterre un colloque dont fait écho
Janvier 2010 : L’empathie et le transcendantal, de salanskis colloque LES PARADOXES DE L’EMPATHIE : ENTRE EMOTION ET COGNITION SOCIALE, Nanterre.
même lien

renato dit: à

Oui, C.P., Le Mort a été présenté au théâtre sous le titre Un si funeste désir. Pas vu et pas compris pourquoi ce titre qui rappelle Klossowski.

et alii dit: à

et
Juillet 2011 : De l’“expérience de” à l’expérience empathique de la loi, colloque RETROUVER UN SENS NOUVEAU : RENCONTRER L’IMPREVISIBLE, Toulouse.
même lien

D. dit: à

J’ai déjà conduit ce pot de yaourt qu’est la Zoé. Je connais sa capacité d’accéléreration propre à tout moteur électrique.
Tout le reste est à mes yeux défavorable : esthétique trop spéciale tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est bien dommage là où les français sont capables de beaucoup. Pas de place. Beaucoup trop peu pour oser parler de confort. Finitions correctes et sans plus.
Autonomie demeurant pour moi insuffisante, particulièrement en hiver lorsque les batteries fonctionnent en régime dégradé.
A moins d’accepter de faire 500 km à 80 km/h. Très peu pour moi.
Quoi d’autre ? Des déboires rapportés quant aux temps de réparation en cas de panne. Car on ne répare pas cet engin n’importe où et encore moins facilement. Parfois plusieurs semaine à attendre.
Et puis quoi d’autre ? Ah oui, une paille : à vitesse égale, le km parcouru coûte plus cher en électricité que si vous aviez le même gabarit de véhicule moderne à moteur thrermique. Ça personne ne vous le dit au départ. Et il faut louer les batteries, coût supplémentaire.

D. dit: à

Le concept Tesla est autrement plus audacieux et réussi en terme de performance.
C’est certes 2 à 3 fois plus cher mais là on en a pour son argent.

D. dit: à

Vous savez que je recommande d’acheter français dès que c’est possible. Mais là non…

et alii dit: à

soleil vert
dans une revue peu citée, encore Salanskis

Il se trouve que je suis affligé d’une sorte d’infirmité, qui pourrait en l’occurrence tourner à l’avantage en vue de la discussion qu’on tente ici de conduire : j’ai toujours été terriblement réfractaire à la lecture fictionnelle, et donc à la lecture littéraire. Cette relative incapacité étant avouée, je dois ajouter que, néanmoins, durant une période, lire des romans fut une clef du bonheur pour moi : il en fut ainsi lorsque, jeune adulte, entre vingt-deux et vingt-cinq ans peut-être, j’ai lu des ouvrages de science-fiction. Durant ce court et exceptionnel intervalle, j’ai consommé des romans avec délice et facilité. Je suis tenté de comprendre comme suit cette exception à ma réticence : il me semble que les romans de science-fiction résolvent le problème fondamental de la fiction, à la fois pour l’auteur et pour le lecteur. Et je veux faire de cette considération mon point d’entrée pour une réflexion sur la manière dont des mondes fictifs sont mis en place dans les œuvres de science-fiction.
Alliage | n°60 – Juin 2007 Que prouve la science-fiction ? | III. Prospectives aux marges de la science-fiction
Jean-Michel Salanskis :

Fiction des mondes

p. 168-183

christiane dit: à

François Rouan

christiane dit: à

Oui, Jibé, j’ai rectifié deux noms d’artistes qu’il aimait. Avec l’émotion je n’avais pas vu comment le smartphone avait changé les noms… Pareil pour les corps, masses de « passé »…
Il écrivait : « Drôle de matière que le langage, qui sépare et réunit, qui ne contient pas les choses, et qui, cependant les révèle. On ne sait pas comment dont nés les mots : je regarde souvent vers ce mystère, et ne vois rien. »
Le silence est-il un retrait sans abandon ? (sa dernière question)…

Janssen J-J dit: à

Eh bien, D., vous êtes pas mal documenté sur la littérature des grosses Arthur et Zoé, apparemment !… -> Hélas, votre malheureuse chute montre bien votre inconséquence (dixit – « Vous savez que je recommande d’acheter français dès que c’est possible. Mais là non… ») : comment pourrait-on faire confiance aux lepénistes de votre genre en ce pays ?… Bàv,

Pat V dit: à

Je copie-colle ici, un hommage à l’instant de Claire Fourier sur FB qui fut préfacée ( et travailla avec) et qui entretint une longue amitié littéraire avec Bernard Noël. Cette écrivain que qualonque ici qualifia de masculine lors de la publication de certains de ses poèmes de printemps! 😉

Claire Fourier
·
En hommage.
« Bernard Noël sur terre se sait passager ; il veut venir à bout de son passage.
À corps et à cri, les deux confondus dans un éclat de voix posée, il réclame le bout du passage. Excusez-le du peu, c’est le peu que tous, peu ou prou, nous réclamons en faisant beaucoup de bruit pour rien. Le poète ne rêve pas d’être immortel, il dit qu’il s’en fout de l’im-mortalité… Mais l’im-mortalité ? In ou ex ? Dans ou hors la mort ? … Peut-être le poète a mouru, donc il vit – pour de bon. Pour de bon, pour du long…
Si Bernard Noël était, d’une certaine manière, l’Idiot de l’immortalité ?…
La mort tout court n’est que le tranchant, le rideau final. Voyez à la Comédie Française le rideau de scène que Bernard Noël aime tant : il ne coulisse plus à l’horizontale, il tombe – vertical. La peinture coupe le cou à l’espace. Soleil, cou coupé. Acta est fabula. Acta ? L’acte de vie. Soleil et sang.
Reste l’art. L’écriture. Que le rideau se lève encore !…
Nous voudrions nous photographier depuis notre mort et immortaliser le passant que nous nous voyons être. C’est impossible. Nous y renonçons.
Bernard Noël est plus têtu. Il veut prendre cette longueur d’avance sur la mort. Comme la longueur, le pari est perdu d’avance. Notre homme s’obstine. Pourquoi ? Parce que le mouvement de l’écriture l’emporte. Il ne s’appartient plus, il appartient à un flot qui l’entraîne et dont il inscrit sur la page la concrétion, le cristal fluide…
Méfiez-vous de ce sophiste : il est passé tout entier dans son sophisme… Bernard Noël est la flèche qui se regarde fuser. C’est DE l’homme qui se regarde avancer. C’est Achille immobile à grands pas…
Tout est question de point de vue. Depuis un point de vue fixe, le philosophe grec pèse ses mots sur la balance de la logique.
Notre poète, lui, a perdu le point de vue fixe et unique : il dit, en résumant, qu’il a perdu son dos…
Parlons-en de l’échine d’Achille… Dos vient de de-vorsum : penché vers le bas. Dorsum, ce fut d’abord le gros dos du bossu. Observez la silhouette de notre poète. (Il faut toujours commencer par le physique, par ce qui émerge.) Qu’est-ce qui frappe ? Bernard Noël, c’est d’abord un dos ! Large, massif, voûté. Ancré dans la terre, – s’arrachant à la terre. Chacun de ses gestes, de ses pas, semble gagné de haute lutte sur la pesanteur. Chacun exprime simultanément la pente naturelle et le refus de plier l’échine. Un jour, dans une foule compacte, sous une pluie battante, je marchais à sa suite : il se frayait moins un chemin qu’il ne « forait un passage » – ramassé sur lui-même, avec une puissance feutrée qui m’a fait souvenir que singulier vient de sanglier. Derrière lui, je ne me faufilais pas, je voletais, amusée. Dans un éclair j’ai pensé : cet homme-là ne pouvait faire fi, ni de l’épine, ni de la surface dorsale, il « devait » faire une fixation sur son dos…
Dos que prétendument il n’a plus, pourquoi ? Parce qu’il l’a pris à bras-le-corps. À force de courber, redresser, tourner autour du rachis, le poète a attrapé son dos, puis l’a tant et si bien travaillé mentalement qu’il l’a pulvérisé – dans sa tête !
Et maintenant il se voit de tous les côtés. Son regard, ne tient plus du compas : il est flottant ou volant – aile d’air. À moins que forant ? Notre taiseux serait un « foret de l’air » ?…
Il habite ses mots. Parti dedans. Dans la flèche.
La flèche de Zénon peut croire qu’elle est immobile. L’espace mobile alentour, aussi. Le corps est le mouvement du corps. Si le temps est divisible, le mouvement est divisible aussi. Zénon peut alors nier le mouvement par nature continu. Le philosophe sait bien que c’est absurde, mais il se livre à ce jeu laborieux pour faire émerger le sens, lequel se développe au cours du questionnement. Cela fait plus de vingt siècles que le sophisme de l’Énéate relance l’investigation philosophique.
C’est ce défi-là que Bernard Noël relève. Sans illusion.
Il est la flèche et l’espace qu’elle traverse. Et il est le regard qui observe la flèche traversant l’espace.
Il est, voit et survoit ! œil physique et œil pinéal.
Bernard Noël appréhende la flèche en plein vol et lui donne corps en la pénétrant. En retour, dans une circulation continue, l’espace s’imprègne du dehors.
Du coup, que voit l’œil de la flèche ? L’air qui est entre les choses.
Le poète, lui, est porté par un espace au sein duquel il n’est plus un isolé, mais un traversé. Le devenir héraclitéen se résorbe.
Dans un battement entre mental et sensible, Bernard Noël jette un pont entre Parménide et Héraclite…
Achille immobile à grands pas, vous dis-je. Et donnant de la voix, silencieux…
Bernard Noël est un magicien. Il multiplie les nœuds. Vous êtes pris dans un réseau que vous êtes contraint de dénouer car il vous a donné envie de l’espace uni et lisse où il semble évoluer à l’aise, tous nœuds dénoués, tandis que vous vous sentez emberlificoté. Peu à peu il vous fait passer du vol filé au vol plané…
On en perd la tête, puis on la revisse sur ses épaules, on se dit : or ça, je vais lui donner une leçon, trouver la réplique imparable ! Nenni. Zénon est capable de faire apparaître les mêmes choses comme semblables et dissemblables…Le lecteur un moment reste coi, la flèche immobile de Bernard Noël fichée en plein front.
J’en ai eu quelque temps la tête de guingois.
Couchés ! ai-je dit aux mots du poète. Les mots ne voulaient pas rester couchés. Plus je restais penchée sur eux, plus leur sens se dressait. Oublions les donc ! Les mots d’un poème sont toujours plus ou moins gratuits, et j’exigeais du répondant, moi qui ai du bon sens. Impossible de les oublier ! Alors j’ai saisi mon crayon, tenté d’en supprimer dans la page. J’ai barré des mots, et puis des lignes. Ils manquaient au poème ! Je devais les lui rendre aussitôt et les replacer à l’endroit exact… Peu à peu j’ai compris cette « ontologie balbutiante », ainsi que les articulations autour desquelles elle s’axe et se désaxe…
Il veut saisir sa langue au moment où les mots quittent la gorge et son regard au moment où il voit. L’oeil-plume de l’écrivain traque ce que le corps assimile.
Je suis, bien que je pense, commence par dire notre penseur. C’était dans « Le lieu des signes ». Il a fait depuis un long chemin. Chaque livre est un jalon. Il n’est plus, bien qu’il pense : il est, d’autant plus qu’il pense…
Suivez-moi…
Bernard Noël veut faire rendre l’âme à son corps et ouvrir la main seulement pour saisir cette âme. Qu’est-ce que l’âme ?…
Corps = chair + temps. Bernard Noël affine sans relâche une conscience pneumatique de l’écriture. Le smots sont le tissu de notre incorporation au monde.
Tout est affaire de corporalité. La corporalité, voilà le sens de la vie…
Éros n’est pas le dieu de la chair, il est celui du corps – du corps rendu intelligent (je n’ai pas dit intelligible). Éros, dieu de la fiction, est le dieu de l’écriture. C’est lui qui fait rendre au corps sa goute de lumière Mais au lieu qu’elle tombe du ciel, elle monte depuis les mots Éros est verbal. Pentecôte à l’envers…
La différence n’est pas entre le corps et l’âme, mais entre le corps et la chair. C’est de son corps que le mort est privé. Il n’a plus que la chair et les os. Ceci est mon corps, dit le vivant. Ceci est ma chair, dirait mais ne peut dire, le cadavre privé de langue…
Bernard Noël est un provocateur. Il fait venir la voix. Elle s’avance sur le devant de la scène. Elle, rien qu’elle, toute nue..
C’est ça, la présence. Bernard Noël n’a qu’une passion : la transmutation de l’écriture en présence…N’en doutez pas, il aime l’immédiat parce qu’il peut le médiatiser…
Bernard Noël perd sa vie parce qu’il veut la gagner dans ce dédoublement qu’il tient à prendre pour un redoublement. Le sel de sa vie couché sur la page, notre écrivain s’évapore.
Exténué, il se dissipe dans l’ab-humain ? Pourtant non.
Voyons cela de plus près… »

Jazzi dit: à

« Charles VII et Jeanne d’Arc sont deux jeunes gens, Puck. »

La seule chose que Jeanne d’Arc a refusé de dire à ses juges ce sont les paroles qu’ils ont échangées en privé à l’occasion de leur rencontre, MC.
Une fois le Dauphin sacré à Reims, on pouvait considérer que Jeanne avait accompli la mission dont ses voix l’avaient chargée ?
Charles VII ayant anobli sa famille présente au sacre (les Darc étant devenus d’Arc), Jeanne aurait pu s’en retourner paisiblement chez elle.
Mais les dés du destin n’avaient pas fini de rouler…

Marie Sasseur dit: à

Il veut saisir sa langue au moment où les mots quittent la gorge et son regard au moment où il voit.

Ca doit faire quelques borborygmes incompréhensibles, et des exhorbitations; terrible cet empêchement.
C’est répertorié dans le dsm ?

Marie Sasseur dit: à

Bernard Noël perd sa vie parce qu’il veut la gagner

Et y’en a encore beaucoup de cette farine évangélique ?

Marie Sasseur dit: à

Se payer de mots creux, a ce niveau,
c’est incroyable .

D. dit: à

Je suis très bien documenté, avec en plus des gens dans mon entourage qui en ont acheté et qui le regrettent parce qu’ils se sont mis eux-même un joli fil à la patte et n’ont fait que des économies de bout de chandelle au final.
Ils tiennent tous le même discours : j’aurais mieux fait de prendre une petite essence économique et performante avec 5 ans d’entretien offert.

Quant à l’impact écologique de la fabrication des batteries, l’extraction des minerais necessaires, l’impact réel de la production électrique et de ses infrastructures d’acheminement, on ne le connait que trop bien hélas.

Pauvre gros noeud.

Jazzi dit: à

« Corps = chair + temps. Bernard Noël affine sans relâche une conscience pneumatique de l’écriture. Les mots sont le tissu de notre incorporation au monde. »

Joli théorème dont il résulte :

« Bernard Noël n’a qu’une passion : la transmutation de l’écriture en présence… »

D. dit: à

Je ne suis pas lepéniste, je suis simplement séduit par la personnalité de Marine Le Pen. Je tombe sous son charme. J’aurais certainement pu partager ma vie avec une femme aussi courageuse, cultivée, drôle mais aussi réellement sensible.

Jazzi dit: à

Marie Sasseur, retournez lire Jean Teulé, c’est plus adapté à votre niveau d’intelligence et de sensibilité !

Jazzi dit: à

« J’aurais certainement pu partager ma vie avec une femme aussi courageuse, cultivée, drôle mais aussi réellement sensible. »

Mais est-ce qu’elle fait bien la cuisine, D. ?

christiane dit: à

Que de mots, que de mots… Lui qui aimait le silence et la simplicité…

D. dit: à

Peut être. Elle aime les chats comme moi en tout cas.

D. dit: à

Quoi, Christiane ?

D. dit: à

Vous parlez de qui ?

Marie Sasseur dit: à

C’est ça un bon stage chez l’orthophoniste, et le problème de la langue dans la bouche était réglé

et alii dit: à

EaN:
C’est le suicide à Berlin du jeune poète Christoph Friedrich Heinle et de son amie Rika Seligson en août 1914, lors de l’entrée en guerre de l’Allemagne, qui a conduit Walter Benjamin, bouleversé au plus intime, à composer ces sonnets : plus de soixante-dix en dix ans, entre 1914 et 1924. Traduit pour la première fois en français, par Michel Métayer, c’est tout un pan méconnu de son œuvre, surprenant, tragique, d’un hermétisme assumé, qui se révèle ainsi, et offre une clef peut-être pour l’œuvre ultérieure.
 » « Qu’est-ce ? », « was ist dies ? », se demande Hölderlin, si la jeunesse et la beauté peuvent elles aussi disparaître : « si meurt / Celui à qui le plus / S’attachait la beauté, si bien qu’en sa figure était merveille » (traduit par Michel Métayer). Citation clef, d’autant plus précieuse que c’est aussi dans ce poème, « Patmos », que Hölderlin introduit das Rettende, la notion d’un « salut qui croît à mesure que croît le péril ».
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/04/10/poesie-walter-benjamin/

Janssen J-J dit: à

@ Pauvre gros noeud.

Pourquoi mettre cette épithète au singulier, avec tous ces gens de votre entourage qui n’ont pas choisi la Tesla-Marine, ni subi son charme électrique, courageux, cultivé, drôle mais aussi réellement sensible ?

renato dit: à

Chez Paul Edel, … week-end réussi avec jeune femme au bord de la mer.

et alii dit: à

suite Benjamin:
. Le traducteur hésite à l’affirmer, mais il n’est que trop clair que Benjamin se voit ici, se rêve en nouvel Orphée qui tente par son chant d’arracher à la mort la belle figure d’Eurydice, autrement dit son ami Heinle. Le mythe est rapporté au présent, « présentifié », actualisé, il récupère sa force salvatrice (das Rettende) face au « péril ».

D. dit: à

Pécresse me fait peur avec sa grosse voix.
Je ne voterai pas pour elle aux régionales.
Je soutiendrai le candidat du parti d’Emmanuel Macron.

Marie Sasseur dit: à

« Bernard Noël n’a qu’une passion : la transmutation de l’écriture en présence… »

C’est sur qu’en absence, ça fait de l’écriture automatique, le stream, le trip sous lsd, l’apparition de la ste vierge, .

Un grand comique.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*