François Sureau entre en Seine
Il y a des livres qui en font trop- et on peut passer la semaine à chercher l’adjectif qui qualifierait au plus juste leur auteur. On se retient de lui dire, sur le ton de Joseph II s’adressant à Mozart à l’issue de la création de L’Enlèvement au sérail : « Trop de mots, mon cher Sureau, et trop de noms ! ». Mais je ne suis pas plus empereur que commanditaire. Juste un lecteur admiratif de la manière de cet écrivain singulier, au talent protéiforme, capable de nous donner à lire de magnifiques romans tels que L’Obéissance (2007), Inigo (2010), Le Chemin des morts (2013) notamment, lesquels se distinguaient, entre autres qualités, par… leur économie, leur concision, leur sécheresse ! On dira à juste titre que chaque livre d’un même auteur appelle sa propre forme, son expression particulière.
L’Or du temps (848 pages, 27,50 euros, Gallimard), paru à la veille du confinement, exigeait-il pareille abondance, un tel débordement, ce flot ininterrompu de choses vues, entendues, vécues ? En tout cas, ce n’est pas André Breton, sous l’aile duquel François Sureau place son récit, qui le lui a demandé (« Je cherche l’or du temps » avait-t-il fait graver sur sa tombe). Ni son projet qui l’a exigé. Ayant pris acte qu’une grande partie de sa vie (1957) s’était déroulée sur les bords de Seine, il s’empara de la coulée grise et verte afin de lui faire cracher ses secrets, réels, imaginaires ou fantasmés. Autant d’étapes, autant de récits. De la source sur le plateau de Langres à Rouen en passant par Châtillon, Troyes, Méry, Bray, Samois, Evry, Ivry…
A chaque arrêt, des livres, des tableaux, des poèmes, des films, des personnages ressurgissent. Tout un magasin de madeleines ! Le plus étrange est qu’il se doit donné pour guide un artiste mystique du nom d’Agram Bagramko. Il y revient sans cesse, c’est son héros récurrent, tant et si bien que, familier ou ignorant de l’histoire du mouvement surréaliste, on est fondé à se demander s’il ne s’agit pas d’une invention et d’un jeu entre lui et lui-même, intime conversation avec son double imaginaire- mais c’est bien sûr ! à force de « il aurait pu y être… », « il a failli le rencontrer… ».
Cela nous vaut de longs portraits aux développements imprévisibles du général Mangin en prototype du colonial qui avait érigé le patriotisme en absolu, ou des rapprochements bienvenus entre le Ceux de 14 de Maurice Genevoix et la série Band of Brothers. La dérision est coruscante (ah, « le veston de haine » de Paul Morand…) et l’autodérision n’est jamais loin chez ce colonel de réserve de la Légion étrangère (cent jours par an pendant une quinzaine d’années) qui synonymise les médailles comme « le fer-blanc de l’honneur »- quel autre écrivain de sa génération peut-il bien évoquer le scaferlati, tabac de troupe autrement dit gris ou gros-cul ? Ou encore se pencher sur « la malédiction de la faillite » qui guette tout commerce sis sous les arcades des jardins du Palais-Royal (l’ancien auditeur du Conseil d’Etat a dû passer ses déjeuners à étudier le phénomène). Ou se souvenir que le Paris littéraire de l’entre-deux-guerres avait surnommé l’abbé Mugnier « Saint Vincent de Poule » en raison de sa proximité avec les pêcheresses.
Il fait peu de cas de l’actualité, ce dont on ne le blâmera pas ; à peine fait-il écho à un combat personnel qui lui est cher, tout à sa défense passionnée des libertés face à la puissance écrasante et laminante des institutions, de quoi le défaire un peu de son image sabre&goupillon encore que son anticléricalisme perce ça et là dans sa détestation de « ceux qui prétendent parler à la place de Dieu », donc à l’occasion d’ une remarque en marge d’une réflexion sur les antidreyfusards :
« …. Ceux-là pensaient que l’absence de preuve sérieuse de la traitrise ne pesait pas lourd face aux intérêts de la défense nationale, tout comme aujourd’hui l’on soutient que les garanties judiciaires devraient s’effacer devant les impératifs de la lutte contre le terrorisme, ou même, plus largement, devant le souci de sécurité que manifestent les contemporains.
Il n’y a que lui (et peut-être Barozzi l’arpenteur, deux fous de Paris) pour remarquer au fronton d’un bâtiment parisien situé à l’angle du boulevard de Port-Royal et de la rue du Faubourg Saint-Jacques l’inscription gravée dans la pierre du porche : « Liberté, égalité, fraternité, maison et école d’accouchement ». A ranger parmi quelques menus mystères : le marquis de la Chesnaye de la Règle du jeu orthographié à maintes reprises « Cheyniest » allez savoir pourquoi. Parfois, on devine pourquoi il sollicite la réalité afin de la faire mieux coller à ce qu’il veut raconter : ainsi fait-il de La Femme rousse de Georges Sim l’un des premiers Maigret de Georges Simenon alors que le commissaire n’y est qu’ébauché ; seulement voilà, l’écrivain avait fait halte à Samois ; de même interprète-t-il ses nombreux déménagements comme « la poursuite d’un réconfort qui ne venait pas » alors que cela correspondait tout simplement à des changements de vie, de pays et de situation familiale…
De même on s’étonnera de lire chez le dernier des fumeurs de pipe (« un instrument de réglage, par rapport au monde. Ça m’aide à le tenir à distance, pour conserver mon équilibre ») des jugements péremptoires qui devraient sidérer n’importe quel lecteur de bon sens, à savoir que « Simenon n’a pas su créer de personnages » (à moi, Dieudonné Ferchaux, Maurice de Saint-Fiacre, Betty, Walter Higgins, Joris Terlinck, Lucien Gobillot, Labbé, Kachoudas, M. Hire, Norbert Monde, Charles Alavoine, Jonas Milk, Louis Cuchas, Bébé Donge, Hector Loursat et tant d’autres !), que « on oublie sans peine les personnages de Joyce et de Céline » (au secours, Bloom, Courtial des Péreires et Bardamu !) et même que « ceux de Proust me sont toujours apparus faibles, et la Recherche toute entière comme une galerie de seconds rôles, Oriane de Guermantes, Swann et Verdurin ne différant guère de la délicieuse femme de chambre de la baronne Putbus » (manifestement, la fréquentation de la Seine provoque des dégâts aux effets inattendus). Seulement voilà : il est de ces écrivains dont même les excès et les contradictions ont une capacité de séduction et d’emballement quand chez tant d’autres, elles nous exaspèrent.
C’est peu dire que François Sureau abuse de la digression : d’un des beaux-arts, il fait un sport de compétition. Tant et si bien qu’après avoir commencé un chapitre, on ne sait déjà plus pourquoi il nous a entrainés dans tel hameau paumé. Un prince de la divagation tant c’est mené d’une écriture ailée, ce dandy tendance catho fana mili à-sa-manière nous menant par d’improbables chemins de traverse comme seuls des esprits réellement indépendants en sont capables. Seulement, on le sait bien, l’abus de formules nuit gravement à la santé d’un texte (« La guerre est une porte qu’on force, en soi-même et hors de soi-même »). L’effet s’annule de lui-même dès lors qu’elles s’accumulent. Son récit est si cultivé, si implicitement référencé en l’absence de toute référence explicite, que non seulement il nous asphyxie parce ce trop plein mais que, émaillant ses histoires d’innombrables noms d’auteurs cités sans leur prénom ni leur qualité, d’une ellipse à l’autre, il doit supposer que tout le monde les connait.
C’est là que le bât blesse, dans ce à quoi cette narration profuse et précipitée aboutit : une gênante sensation d’entre-soi – et ce qu’elle exprime : une absence totale de souci du lecteur. Ainsi lorsque par exemple, évoquant Racine il rappelle ce « qu’écrit Picard » sans rien dire d’autre de Raymond Picard qui s’opposa à ce sujet à Roland Barthes au cours d’une querelle qui défraya la chronique des Lettres pendant un an… Idem pour « Angelier », « Cabanis », « Waresquiel » que tout lecteur bien né est supposé connaitre et, partant, comprendre dans l’instant la place dans le paragraphe. C’est à se demander s’il écrit pour être lu. D’autant plus regrettable que l’on ne compte plus, tant il y en a, ses pages éblouissantes de finesse dans le jugement, d’intelligence critique, de rapprochements inattendus, de sensibilité écorchée, d’élans chevaleresques, d’ouverture à l’Autre et de souci de l’étranger.
« Il faudrait aussi s’entendre sur le sens de grandeur, qui nous est gâté par une sorte de romantisme. La grandeur dont parle Sainte-Beuve ne se traduit pas par des réussites éclatantes, elle n’est pas marquée par l’orgueil et ne se propose même pas à l’admiration. C’est la grandeur véritable de celui qui a renoncé à se raconter des histoires sur lui-même et qui a mis toute sa confiance en Dieu. C’est une grandeur intérieure et largement invisible. Il n’y en a pas d’autre qui vaille »
Cette idée de la grandeur irradie secrètement toutes ses discrètes évocations de la présence tutélaire de son grand-père dit le professeur M., grand médecin, ancien combattant gazé dans les tranchées, résistant quand il fallut l’être, son modèle, son héros. Une impression trop hâtive le ferait cataloguer comme un bavard irrépressible, une main à plume que rien n’arrête, d’autant qu’il en rajoute encore dans de longues notes en bas de pages qui ont dû faire hurler les préparateurs de copie chez son éditeur. A-t-il pour autant trouvé l’or du temps qu’il aura cherché partout où l’a mené son moi innombrable sur les traces d’un voyageur imaginaire ? Son livre ne figurera pas dans mon anthologie imaginaire des pérégrins fluviaux aux côtés du Kauffmann de la Marne, du Jullien de la Loire, de l’Airoldi de l’Adour, du Magris du Danube… Qu’importe au fond puisque, de toute façon, dans L’or du temps le fleuve n’est qu’un prétexte.
N’empêche que malgré ces reproches et ces réserves, on ressort épaté de la lecture de ce livre d’un fou capable de s’offrir en nos temps trop raisonnables le luxe d’une telle folie. Epaté par ses pages sur Bernanos, Bloy, Rachi, Nadja, Port-Royal-des-champs, le monastère de la Grande Chartreuse, son unique Foucauld qui prend bien un « d » à la fin et non un « t », entre autres, épaté mais épuisé, asphyxié par la noyade. Au fond, l’adjectif que l’on cherchait pour le qualifier, c’est lui-même qui nous le fournit dans les toutes dernières lignes de son monstre :
« Mon livre est pareil à la Seine, il s’écoule et ne tarit pas ».
C’est un pastiche de l’Apollinaire d’Alcools. Mais le mot essentiel y figure. Il dit bien le meilleur et le pire de ce Sureau-là : intarissable.
(« Square du Vert-Galant et Pont-Neuf, Ile de la Cité, 1951 », photo Henri Cartier-Bresson : « François Sureau » photo Elodie Grégoire)
968 Réponses pour François Sureau entre en Seine
TRADUCTION DES INSCRIPTIONS VERTICALES.
FACE NORD.
Côté de la Madeleine.
Colonne médiale.
« L’Horus-Soleil, taureau fort du Soleil, qui a frappé les barbares (les Sati)[3].
Seigneur des diadèmes, qui combat contre des millions, lion magnanime, épervier d’or, le plus fort sur la terre entière (ousor-ma-ra), taureau sur sa limite, qui oblige la terre entière à venir en sa présence, par la volonté d’Ammon, son père auguste.
Il a fait (l’obélisque) le fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivant éternellement. »
Colonne à gauche du spectateur.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, le plus fort (des forts), qui combat avec son glaive, le roi aux grands rugissements, le maître de la terreur, dont la valeur frappe la terre entière, le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès), celui dont la domination est deux fois chérie comme celle du dieu qui habite Thèbes[4], le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Le vivificateur. »
Colonne à droite du spectateur.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, le grand des fêtes triacontaérides, qui aime les deux mondes, roi fort de glaive, qui s’est emparé des deux mondes[5], chef suprême dont la royauté est grande comme celle du dieu Tum, le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès), les chefs du monde entier sont sous ses pieds, le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès.) »
« Vivificateur. »
Je ne crois pas inutile de préciser que Sureau a écrit: « On dit souvent qu’en dehors de Maigret, Simenon n’a pas su créer de personnages , et c’est bien possible. Ce n’est pas non plus si grave. »
Je signale que Gisèle Sapiro publiera en octobre aux éditions du Seuil: » Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ».
Un cadeau est un cadeau, D. Il ne viendrait à l’idée de personne, en France, de demander la restitution de la statue de la Liberté !
« La Liberté éclairant le monde (en anglais : Liberty Enlightening the World), ou simplement Liberté, plus connue sous le nom de statue de la Liberté (Statue of Liberty), est l’un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Cette statue monumentale est située à New York, sur la Liberty Island, au sud de Manhattan, à l’embouchure de l’Hudson et à proximité d’Ellis Island.
Pesant 204 tonnes et mesurant 92,9 mètres, elle est construite en France et offerte par le peuple français, en signe d’amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine. La statue fut dévoilée au grand jour le 28 octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland. L’idée venait du juriste et professeur au Collège de France Édouard de Laboulaye, en 1865. Le projet fut confié, en 1871, au sculpteur français Auguste Bartholdi. Pour le choix du cuivre devant être employé à la construction, l’architecte Eugène Viollet-le-Duc eut l’idée de la technique du repoussé. En 1879, à la mort de Viollet-le-Duc, Bartholdi fit appel à l’ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagina un pylône métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées. »
de nota, merci d’écrire en hiéroglyphes si vous voulez qu’on vous lise.
C’est Méhémet Ali, vice-roi d’Égypte, en signe de bonne entente qui, avec l’accord du baron Taylor puis de Jean-François Champollion, offre à Charles X et la France au début de 1830 les deux obélisques érigés devant le temple de Louxor, mais seul celui de droite (en regardant le temple) est abattu et transporté vers la France. Le deuxième obélisque, resté sur place, a été officiellement rendu à l’Égypte par le président François Mitterrand, lors de son premier septennat.
En échange des obélisques, Louis-Philippe Ier offre en 1845 une horloge en cuivre qui orne aujourd’hui la citadelle du Caire, mais qui, pour l’anecdote, ne fonctionna jamais, du moins aux dires des Cairotes, ayant été probablement endommagée lors de la livraison. (Wikipédia)
C’est le signe que Méhémet Ali n’avait pas la permission de faire cela, ni Louis-Philippe d’accepter ce « cadeau ». L’horloge n’a jamais fonctionné.
FACE EST.
Côté des Tuileries.
Colonne médiale.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, combattant avec son glaive, le seigneur des diadèmes, qui abat ce qui l’approche, qui s’empare des extrémités du monde, épervier d’or, très-terrible, disposant de la vaillance, le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra) ; viens, ô fils divin, vers ton père Ammon, toi qui fais être en allégresse le Temple de l’âme et les dieux du Grand-Temple[6] en joie. — Il a fait (l’obélisque) le fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivant éternellement. »
Colonne à gauche du spectateur.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, fils d’Ammon, combien multipliés sont tes monuments ! le très-fort, fils aimé du Soleil, sur son trône, le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès), qui a élevé la demeure d’Ammon (Thèbes), comme l’horizon céleste, par ses grands monuments pour l’éternité, le roi de la Haute et de la Basse-Égypte, fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivificateur. »
Colonne à droite du spectateur.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, l’aimé de la déesse vérité (MA).
Roi doublement chéri comme le dieu Tum, chef suprême, délices d’Ammon-Ra, pour les siècles ; le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès) : ce qu’est le Ciel, tel est ton monument ; ton nom sera permanent comme le ciel. Le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivificateur. »
Faudrait-il rendre à l’Egypte les restes de la dépouille de l’évangéliste saint Marc, D. !
« Le Lion de saint Marc est la représentation de l’évangéliste saint Marc sous la figure du lion ailé du tétramorphe. Elle est souvent ornée d’une auréole, accompagnée d’un livre ou d’une épée, placé entre ses pattes avant. L’épée signifiant un état de guerre et le livre un état de paix. Il est le symbole de la ville de Venise et anciennement de la République de Venise (…)
Selon la tradition, saint Marc était en voyage à travers l’Europe, il est arrivé à la lagune de Venise, où un ange lui apparut et lui dit : « Pax tibi Marce, evangelista meus. Hic requiescet corpus tuum. » (« Que la paix soit avec toi, Marc, mon évangéliste. Ici, ton corps va reposer. ») Cette tradition (peut-être apocryphe) a été utilisée comme justification par Rustico da Torcello et Bon da Malamocco en 828 pour avoir volé les restes de saint Marc dans sa tombe à Alexandrie, et en les translatant à Venise, où ils ont finalement été inhumés dans la basilique Saint-Marc. »
FACE OUEST.
Côté des Champs-Élysées.
Colonne médiale.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, l’aimé de la déesse vérité (MA).
Seigneur des diadèmes, qui prend soin de l’Égypte et châtie les nations, épervier d’or, dominateur des armées, le très-fort, le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra), roi des rois, issu de Tum ; un de corps avec lui pour exercer sa royauté sur la terre pour les siècles, et pour rendre heureuse la demeure d’Ammon[7] par des bienfaits. — Il a fait (l’obélisque) le fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivant éternellement. »
Colonne à gauche du spectateur.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, riche en vaillance, roi puissant par le glaive, qui s’est rendu maître de la terre entière par sa force ; le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès) ; tous les pays de la terre viennent à lui avec leurs tributs. Le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivificateur. »
Colonne à droite du spectateur.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, l’aimé du Soleil, roi très-funeste (à ses ennemis) ; la terre entière tremble par ses terreurs ; le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès), fils de Mont, que Mont a formé de ses mains[8] ; le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivificateur. »
FACE SUD.
Côté Assemblée nationale.
Colonne médiale.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, très-valeureux. Le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils aîné du roi des dieux, qui l’a élevé sur son trône, sur la terre, comme seigneur unique possédant le monde entier. Il le connaît[9] en ce qu’il (le roi) lui a rendu hommage en amenant à perfection sa Demeure des Millions d’années[10], marque de la préférence qu’il a eue dans l’Ap méridional[11] pour son père, celui-ci le préférera pour des millions d’années. — Il a fait (l’obélisque) le fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivificateur, éternel comme le Soleil. »
Colonne à gauche du spectateur.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, l’aimé de la déesse vérité (MA). Le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès), rejeton du Soleil, protégé d’Harmachis, semence illustre, œuf précieux de l’Œil sacré, émanation du roi des dieux, pour (être) seul seigneur possédant le monde entier ; le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivificateur éternel. »
Colonne à droite du spectateur.
« L’Horus-Soleil, taureau fort, aimé du Soleil, le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès), roi excellent, belliqueux, vigilant pour rechercher les faveurs de celui qui l’a procréé[12].
Ton nom est permanent comme le ciel ; la durée de ta vie est comme le disque solaire sur lui (le ciel). Le roi de la Haute et de la Basse-Égypte (ousor-ma-ra, sotep-en-ra), fils du Soleil (meï-ammon-ramsès). »
« Vivificateur éternel comme le Soleil. »
@Brinqueballe dit:( Sinon, un jour de pénitence -musée avec cri-cri.)
Impossible. Activité absolument solitaire. Deux exceptions : MàC, car il savait être parfaitement silencieux et des enfants car ils sont prodigieux à observer et à écouter.
Par ailleurs, je ne désire pas accompagner Clopine dans ses balades, ni la rencontrer. Le passé, le passif sont encore trop pesants.
@Jazzi,
des « claques » ? Chal… te manque donc tant ?
Le passé, le passif sont encore trop pesants.
Pourtant, quel médicament éminemment raoultien que le criclocricloquine! 😉
@ /si pour vous ce triste passage européen est un bon moment, pourquoi vous le gâcher-je ?/
Non vous ne me gâchez rien, r., je suis un incurable européiste ainsi que la plupart des hollandais. Ils avaient de bonnes C.A. dansc cette affaire. Tout comme le journaliste Jea, Quatremer, je n’observe que des gens positifs chez les netherlandais : didier erasme, rembrandt, mes ex-collègues bob hoogenboom et uriel rosenthal, ma première amante, les romanciers cees noteboom et stig dagerman, et tant d’autres aimales gens, encore.
Il nous faut encore parvenir à l’harmonisation fiscale, et nous y arriverons. Aujourd’hui, n’est qu’une pierre supplémentaire à l’édifice, comme le reconnaît à juste titre
@ notre ami Jicé. Qui utilise lui-même l’expression « Gigi la Visqueuse » pour me rendre hommage. Comme quoi cet homme n’est pas insensible non plus à l’œcuménisme ambiant. Il a beau se tenir à distance, peux pas s’empêcher d’embarquer dans la guerre des Boers de la RDL. Trop tentant.
@ CT. Je vous dirais juste ceci : je vous sens vraiment sur un bon chemin, celui de commencer à vous aimer vous-même. C’est un sentiment qui advient souvent vers les 65 ans. Et je sais de quoi je parle, croyez-moi. Vous finirez bien par vous rendre seule seule au Rijkmuseum en espadrilles légères, comme vous nous l’aviez promis avant le confinement. Cet épisode fut pour tous.tes, une épreuve salutaire.
Inutile de passer par Damas pour relever la tête.
Bàv. Fait chaud. Ne buvez pas trop de rosé, c’est très mauvais, plein de sucres et de graisses. Belles lectures à chacun.e, moi je finis mes Piliers de la Terre. (Une vraie épopée popule sur la pelouse, aurais jamais cru y prendre autant de plaisirs)…. L’avancée en âge et en retraite apprend également à devenir moins snob. On laisse facilement tomber François Sureau, en remontant la Charente, son affluent principal : la Boutonne, et secondaire : le Mignon (de Mauzé…, où naquit René Caillé, le tombeur de Tombouctou).
Bref, revenons à notre Sureau qui n’est certes pas de la camomille!
Sureau qui n’est guère haut landais.
Je ne parle surtout pas de celui qui a voulu faire de la France un fromage de synthèse!
L’ or en vaut-il le jeu? Frein!
En ce qui me concerne, je suis fédéraliste à tout crin.
Console le dise!
Console le dise!
A vous la fin de la garden party!
Je suis moi aussi un européiste, Janssen J-J, c’est pourquoi cette affaire ne me plait pas. Européiste mais pas incurable car derrière ce mot se cache quelque chose d’irrationnel, ce qui n’est pas toujours une qualité.
Cela dit, on attends l’harmonisation fiscale… sans vraiment y croire.
bon…, je vous sens du genre obstiné, dear… Enlevons « incurable » et restons bons amis « pro européens ». Cela sied-il à votre rationalité ? J’espère koui.
Brinqueballe dit: à
En ce qui me concerne, je suis fédéraliste à tout crin.
–
Ah ouais comme moi.
Derrière incurable se cache surtout une maladie grave. Ce mot est parfaitement à sa place.
Monsieur et Madame Canton-Lancoule ont un fils, comment l’appelent-ils ?
Ça commence par un H.
Je sais pas ce que je vais manger ce soir.
Du boudin peut-être. Je me tâte.
Après je fais comme Chaloux et Pablo, je quitte ce blog parce que je me rends compte qu’il est trop bien pour moi.
J’aurais mis le temps.
Hercule.
je trouve inquiétant de savoir CLOPINE en ce moment dans cette solitude et cet état;il me semble quesi elle était prise en charge dans une institution thérapeutique avec un médecin responsable, elle se remettrait plus facilement ;si quelqu’un la connaît parmi vous et qu’elle accepte d’être accompagnée en un lieu sûr ? C’est ce qui me semble sage et que commande un peu d’humanité qu’elle est venue chercher en RDL
Clopine est sans doute plus fragile qu’elle ne veut bien le reconnaître sur la RDL qu’elle considère comme sa famille et ses proches amis ; elle a un jour écrit à JB ne me retire pas ton amitié; elle avait une vie sociale étendue très au-delà de ses animaux et s’est laissée chiner pour votre plaisir;
je ne peux l’accompagner, mais j’ai un jour pris en charge un total inconnu dans le métro en pyjama que j’ai fait descendre du métro et emmené chez le premier psychiatre (plaque) et le médecin m’a donné une adresse d’hosto -pas celui d’où il s’était échappé pour l’hospitaliser:une heure et tout fut réglé ; donc c’est faisable d’aider quelqu’un qu’on ne connaît pas dans la détresse; et Clopine est dans la détresse;
moi, je suis à Marseille (et ne peux pas marcher) alors qu’elle est à PARIS. vous pouvez trouver une solution pour elle ; merci à tous
…mardi 21 juillet 2020 à 18 h 29 min.
…
…dans la série » chauffe – Marcel « , rien de nouveau,!…
…
…il y a de tout, chez les néerlandais,…
…comme dans; toutes les Europe,… provinces, régions, cantons, départements, villes ou villages,!…
…
…il suffit de connaître un peu, les chemins du commerce, et autres économies & sociales,…et beaucoup sont victimes,…de leurs propres nationaux,…et exploités!…
…
…l’art de l’esclavage, des manipulations et des prétextes, pour gaver et soumettre les gens disjonctés, par les libertés excessives aux luxes et oisivetés,…
…la colonisation, du sol,!…l’arrogance sur les populations en christ,!…
…
…l’art du chaud et du froid, cuisiner les populations,…et toutes les régions d’Italie ou d’Europe sont les mêmes,!…
…diviser pour régner,!…la soupe, quotidienne des riches,!…au XXI ° siècle;!…se substituer au droit,…
…
…s’ils étaient si civilisés, pourquoi les belges se sont révoltés ?!,…le 21 juillet 1830,!…
…les soldats de Garibaldi, » eux « ,… distribuaient et offraient des monnaies d’or,…pour avancer en Sicile,!…
…
…l’Europe, la nouvelle Sicile, aux milliards d’€’euro à rembourser,!…
…vive la cupidité des nations,!…et leurs » stratifications sociales « ,!…
…
18 h 52 ce 21 juillet 2020, faire court, c’est bien plus agréable à lire!
Deux lignes maximum suffisent, un peu d’effort svp.
Le « we » dans The Buddhah in the Attic, de Julie Otsuke, puissant créateur de monde, un peu comme le « vous » de La Modification. Inutile d’écrire, sinon pour offrir un chef-d’oeuvre, disait Lowry. Merci, Julie.
Pauvre Sureau.
Oui, « Certaines n’avaient jamais vu la mer »… je m’en souviens dans mon cercle, nous l’avions tous fort apprécié, ce roman japonais, instructif de surcroit sur un épisode peu connu de nous autres. Avez de très belles lectures, cher ami. Cela me remplit d’estime.
L’or du temps.
Dépêche AFP – 01/04/2006 – 10h46
« Après de longues démarches auprès des administrations concernées, la société australienne Amrox et la Canodo-Anglo Mining Corporation ont pu obtenir un Permis Exclusif de Recherche (P.E .R.) en vue d’exploiter des placers aurifères de la Seine.
Un placer est une zone d’alluvions (galets, graviers) dans un fleuve naturellement enrichie en minerai.
Le géologue en chef canadien Pierre Laroche, chargé de la phase d’évaluation et de faisabilité de l’exploitation, explique que ces placers aurifères se sont formés au tertiaire, par l’érosion d’anciens massifs montagneux hercyniens. Des millions d’années ont été nécessaire à l’accumulation de ces gisements d’or, patiemment et minutieusement charrié par le fleuve. »
C’etait une nouvelle d’un premier avril. Inutile de sortir les tamis.
La magie, tu parles, sans cela toutes les economies s’ effondrent et l’Allemagne souffrira avec une demande trop faible pour soutenir sa puissance. Assouplissement des prêts, faut voir à qui ça va profiter.
Je vous remercie de votre sollicitude, Et Alii, encore qu’il soit assez étrange de vous lire sans que vous preniez le soin de m’interroger directement (je suis aussi addict à ce lieu que tous les autres, j’y viens suffisamment régulièrement pour qu’on puisse m’y apostropher en direct, vous savez), m’enfin je sens la bienveillance de votre propos.
Bien entendu vous avez raison, je suis bien plus atteinte que ce que je tente de laisser percevoir, disons que le maelstrom d’émotions qui me submergent et me laissent épuisée mentalement était un tourment que je n’avais encore jamais connu jusqu’ici (et pourtant j’avais appris deux-trois trucs sur la vie et des saloperies qui y traînent), mais cependant je ne suis pas tout-à-fait seule au monde, je ne suis tout-à-fait sans ressources non plus, et je sais que le temps est le plus grand cicatriseur qui soit, il devrait être breveté par la sécurité sociale !
Cependant, vous avez raison là encore, je ne suis pas dans un état qui me permettrait d’ignorer les secours qu’on peut m’offrir. Mais je mettrai une nuance à votre (généreuse) intention de « mouiller » les erdéliens : en fait, ici, c’est la partie de ma vie disons « littéraire » que je parcourais au gré des conversations (hors trolls, bien entendu). Le secours que la rdl m’apporte reste de cet ordre.
Mon texte « je suis trop vieille pour mourir » est en « stand by », (ce qui ne veut pas dire qu’il ne m’habite pas, je suis en phase d’incubation d’une longue partie, une nouvelle dans la nouvelle, et je sais qu’il va s’agir aussi d’une phase d’agencement et de construction), néanmoins, c’est peut-être là que les erdéliens pourraient m’être le plus utile : s’il y a des volontaires qui voudraient bien jouer pour moi les critiques littéraires, je les prends toutes !
Parmi la vingtaine de lecteurs-lectrices de mon texte dans son état actuel, ce qui ressort le plus est que mon texte est « prégnant ». Je ne compte plus les réactions du type « je n’arrête pas d’y penser ». Ca me fait dire que ce texte, malgré la lamentable et pathétique histoire qu’il raconte et où j’ai bien peur de participer aussi d’une manière pathétique, a quelque chose qui semble résonner. Enfin, j’aimerais beaucoup beaucoup le croire.
Il ouvre les débats, ici, surtout parmi mes amiEs, qui toutes ont des opinions différentes sur la sexualité féminine contemporaine, et le jugement que je porte sur les « saunas libertins » comme endroits faits par, pour et sur mesure de la domination masculine semble ouvrir sur des controverses (sur fond d’épanouissement sexuel féminin, etc., etc.) Bref.
C’est ce texte que je voudrais porter, et cette sollicitation-là que je peux porter dans un endroit comme la rdl.
Après tout, il est normal que je veuille écrire cette histoire. Si j’étais peintre, je la peindrais. Si j’étais poète, je la chanterais (façon Didon-Enée, avec un Enée pas trop clair !). Si j’étais musicienne, j’en ferais un voyage d’hiver (en plein été, ahaha).
Mais je n’ai que des « mots pour le dire ». C’est peut-être dérisoire, mais au moins, eux, je les ais.
@mais au moins, eux, je les ais
Aïe, le brayonne a laissé la conjugaison à la ferme célébrités, avec les ânes, les poules et les dindons.
Cyanure ou mercure? Au choix.
# « moi, je suis à Marseille (et ne peux pas marcher) »
Quelle cagole ce dr Lecter.
« C’est à ce moment-là que le premier service public de transport est institué. La chaise à porteur est inventée. Probablement importée d’Angleterre aux alentours de 1640, la chaise à porteur apparaît comme le véhicule le plus adapté pour les courts trajets en ville. Elle permet de se protéger des intempéries, mais aussi de tous les déchets qui jonchent les rues. C’est un siège fermé et couvert porté par deux hommes. Elle se compose d’une caisse en bois et de deux bras permettant son transport. Une portière permet de s’y glisser. »
M’est avis que la brayonne va finir à l’assommoir. Voudrais pas paniquer ses « amis »…
Laroche c’est un beau nom pour un géologue.
Dommage qu’il ne se soit pas prénommé Pierre.
Ah ben si justement. Très fort.
Je suis très satisfaite, deux nouveaux boutons de rose et six fleurs de lantana , les autres plantes continuent à coup d’arrosage et du choix étudié de leur exposition à croître ou fleurir. Une victoire sur le climat désertique qui règne en été sur les gouttières de l’appartement. Les oeillet de Chine rechignent à une nouvelle floraison, peut être à l’automne si je ne pars pas à Pékin. Ce qui à la lumière de mes conditions parait de l’ordre de l’improbable. De toutes façons, pas envie d’aller là-bas. Cependant contrairement à D je franchirais bien la distance qui me sépare de certains états du nord, envie de me réfrigerer, de sentir l’odeur des plantes qui en méditerranée font défaut, de marcher dans le brouillard. Ici tout est trop clair pour servir d’illustration du paysage intérieur. Vous me direz D que sans savoir où nous allons, nous irons à quelles que soient les conditions hygrométriques.
N’oublions pas le puissant rôle thérapeutique du troll. Qu’en pensez-vous, Bérénice ?
Moi je dis que le troll devrait être prescris dans certains cas.
Je me demande qui a réalisé les illustrations qui apparaissent ça et là, dans ce récit de F. Sureau.
Oui, Sasseur, j’ai fait des fautes. Pas très graves, au demeurant, car ce sont des fautes de frappe (je n’ai plus mon azerty habituel), mais vous pouvez vous gausser tout de même.
@ « d’autant qu’il en rajoute encore dans de longues notes en bas de pages qui ont dû faire hurler les préparateurs de copie chez son éditeur. »
Et que dire de ces illustrations, alors, Passou ? Rien ?
Le seul récit où les notes de bas de pages finissaient par devenir plus importantes que le texte,- alors que celles très sérieuses ! du récit de Sureau va le dispenser de « play à deux » de moins en moins inspirés- c’est une innovation littéraire jubilatoire. On la doit à un éminent traducteur.
Sympathiques les Bloom, JJJ, B, D,et M.S.les deux lignes ont été respectées!
Agréable lecture!
Attention B, vous avez tendance à en remettre sous le couvercle!
Clopine est hors concours, on peut aisément comprendre pourquoi…
D, je dirais qu’ils nous changent les idées, de là à leur concéder un rôle thérapeutique il existe une distance. Je ne crois pas qu’une personne engluée dans une dynamique douloureuse y trouve issue ou réconfort.
Bravo B!
Vous revenez à deux lignes un tiers.
Avec un peu de concentration vous parviendrez sans aucune difficulté au but.
clopine, merci de donner de vos nouvelles ; bien sur que vous pouvez écrire; protégez cela aussi qui vous appartient;non votre histoire n’est pas lamentable-au sens usuel du mot; et c’est bien une question de femmes; voilà pourquoi j’évoquais un lieu thérapeutique, d’autant que j’en parlais avec me kiné ce matin , et surtout de la « résilience « des femmes, de leur courage pour surmonter l’épreuve (plus rarement les hommes qui s’abandonnent quand les femmes ne les soutiennent pas; elle me parlait de ses voisines d’habitation, comme des femmes qu’elle voit en institution, plus nombreuses que les hommes;
j’ai suggéré une instituion thérapeutique parce qu’il y a des assistantes sociales (c’est vous qui en avez parlé une fois) qui connaissent les « possibilités » (y compris avocat suggéré déjà par la RDL)pour vous défendre, les revues où vous pouvez trouver des contacts à suivre sur internet bien sur aujourd’hui (oui , je suis plus âgé que vous Clopine , et je n’ai rien compris à l’histoire de veine que m’a donné mon médecin pour m’expliquer que j’avais un pied qui soudain avait doublé de volume-ce qui n’est pas très grave, mais un peu douloureux-) c’est qu’il faudrait que vous soyez aidée par des gens très professionnels et dont la « responsabilité » se trouve engagée envers vous;
ce moment des vacances et après-covid est dur dans toute la société, la presse le dit mais mon amie le constate dans son travail, alors je pense à vous; tenez bon, et pensées d’affection ;
je suis plus âgée
l’histoire de veine que m’a donnée
@Sympathiques etc.
Ca fera 100 balles. En cash, la maison ne fait pas crédit.
Pour quelqu’un qui a des exigences pour un spectacle auquel il n’apporte rien, que sa morgue de vieux routard du web, gauchiste, cela va sans dire, c’est un prix de soldes. ( limite, une de celles qu’il faudrait donner aux deserteurs)
« Ca fera 100 balles. En cash, la maison ne fait pas crédit. »
Elle fait sa crâneuse, Clopine, mais on a tous vu que la Sasseur avait un coeur !
Un séisme qui s’est fait entendre jusqu’à Saint-Malo…
Un saint Malo futuriste que nous ne verrons pas sauf si on pense à Tchekhov, ça ne compte pas , Jazzi.
@mais on a tous vu que la Sasseur avait un coeur !
C’est faux.
Ils ne sont pas plus de huit, à tout casser, a l’avoir vu.
Vous pouvez archiver ça…
Soyons optimistes : à demain.
Le seul récit où les notes de bas de pages finissaient par devenir plus importantes que le texte,- alors que celles très sérieuses ! du récit de Sureau va le dispenser de « play à deux » de moins en moins inspirés- c’est une innovation littéraire jubilatoire. On la doit à un éminent traducteur.
Je l’ai lu partiellement.
Il emmenait son amoureuse cjercher des costes de théâtre par un couloir dans le noir en sous-sol.
L’avait confiance.
Avez de très belles lectures, cher ami
—
Il existe de très belles écrivaines, JJJ, comme Julie Otsuke et Jhumpa Lahiri, ces « nouvelles » américaines (JO est née en Californie).
Se trouver à sucer la sèche moelle du sureau alors qu’il y a tant de gourmandises sur la planète bleue…
chiner pour votre plaisir;
je ne peux l’accompagner, mais j’ai un jour pris en charge un total inconnu dans le métro en pyjama que j’ai fait descendre du métro et emmené chez le premier psychiatre (plaque) et le médecin m’a donné une adresse d’hosto -pas celui d’où il s’était échappé pour l’hospitaliser:une heure et tout fut réglé ; donc c’est faisable
Je suis très mécontente. Si on rencontre un type en pyjama dans la rue qui s’est échappé de kekpart, on ne le ramène pas à l’hôpital puosqu’il a la sanité de s’en extraire.
Baroz, tu ne peux pas parler de la Statue de la Liberté sans citer Woody Allen: ‘The last time when I was inside a woman was when I visited the Stature of Liberty ».
T’aurais pu sortir un truc pareil si le Colosse de Rhodes ne s’était abîmé dans la grande bleue…ah!
Right quote: ‘The last time I was inside a woman was when I visited the Statue of Liberty’, ‘tain de bière amère…
je m’y colle. Votre envoi du 5 juillet ; il était temps.
l puosqu’il a la sanité de s’en extraire.
hélas pour lui, non rose;il mourait de faim; mais ne m’arracha pas ma pomme des mains;il attendit que je la lui donne!
passons; vous allez bien j’espère?
Woody Allen ?
Shame on you, Bloom !
Pense plutôt à ça
https://www.youtube.com/watch?v=1kOZ9Y3R52Q
rose, et alii n’est pas Jean Valjan tout de même !
merci et alii, oui
jazzi et christiane je vous réponds ensuite, merci
« T’aurais pu sortir un truc pareil si le Colosse de Rhodes ne s’était abîmé dans la grande bleue… »
Rien ne vaut le chair à chair, Bloom !
Lost (pas le jambon de sanglier, non) in blanks…
https://www.youtube.com/watch?v=enupvvbYLvA
3LA DEESSE » comme l’appelait NIKI a une page à elle:
Hon/Elle est une sculpture monumentale réalisée d’après la maquette de Niki de Saint Phalle, en 1966, avec la collaboration de Jean Tinguely et du finlandais Per Olof Ultvedtno
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hon/Elle
bonne soirée
@ Bouguereau le cabotin parti vacances
grave, si je ne peux pas envoyer la photo de HON /ELLE de NIKI !
quand on voit la foule qui a fait la queue, une foule dont rêvent les libraires
Clopine, au tout début juillet 2020
Trop vieille pour mourir.
Votre stricto sensu serait l’adresse à Chet Baker. Vous et vous seul Chet pour la consolation improbable avec ce jeu de mot sur le blues et « je suis définitivement dans le black » ; sachant que les deux sont intimement liés.
Le prolégomène qui s’ensuit est tonitruant ; vous entrez dans votre récit comme le corps médical analyse la tumeur désignée.
Après cette mise en bouche (autrement durable que celle des clubs libertins, soyez-en sûre) vous abordez le check-up bilan sans concession établi avant le premier coup de bistouri.
Vous abordez alors le corps de votre texte, Clopine, d’une manière choisie oscillant entre la douleur qui vous est propre et la lettre à la salope qui vous pique votre mari.
Pour marquer les intervalles ou changements de chapitre, vous choisissez un parti-pris audacieux qui consiste à intercaler des renseignements glanés dans les clubs libertins de la région rouennaise. En gras, et italiques.
Changements de chapitre :
Du 1 à la rencontre amoureuse au sein de la demeure entourée, vous enchaînez (pour ceux qui aiment ces pratiques) sur la libido, du couple, la vôtre, celle de l’ex-conjoint semblant particulièrement sommaire, chose qu’il déniera avec virulence ensuite.
L’inventaire des copains et de leurs lâchetés respectives marquera le chapitre 3 en mettant en exergue le passé soixante-huitatrd revendiquant haut et fort, je te dois rien et toi non plus, du jouir sans entraves.
Le chapitre 4 n’est pas titré ; il relate le choc du secret dévoilé et de la mise bas de tant de turpitudes parce que tout s’est fait soigneusement caché. La douleur de la narratrice éclate, celle de la trahison qui semble là prendre le pas sur les faits vécus.
Le massacre de l’innocente -en MAJ- est l’en-tête du chapitre V qui entérine la femme bafouée comme autant que rompue en référence à De Beauvoir qui a admis les pratiques sexuelles imposées par son compagnon tout en en souffrant terriblement. Dans son essence, on découvre le désir inassouvi de l’épouse déjà abandonnée alors que vibrant encore pour l’homme désiré.
Le sixième de chapitre questionne sur la femme qui désormais reçoit l’homme dans les siens de bras, dans la sienne de couche. La narratrice en appelle aux enfants pour souligner que derrière l’épouse se situe la famille.
L’épilogue marque la nudité affective dans laquelle la narratrice, vous Clopine Trouillefou se trouve brutalement plongée. Il fait le bilan des négations accumulées. L’édifice s’écroule laissant béate la femme bafouée, vidée de ses entrailles.
Nous apprendrons plus tard par quelques nouvelles données sur un blog littéraire fréquenté que l’auteur sillonne Paris plutôt que Rouen et en trace des portraits percutants saisis sur le vif dans ses déambulations quotidiennes.
Nous apprendrons aussi qu’il va falloir faire face à cette douleur fuie en première instance et la parler, dire avant de reconstruire.
Nous saurons également que la douleur est ancienne et ancrée et que les souvenirs d’école ravivent un portrait réactivé qui ne correspond en rien à la substantifique moëlle de l’auteur qui n’aura de cesse de faire jaillir au grand jour ce nouveau portrait d’elle qui sera fidèle à sa réalité.
Nous l’attendons, à ses côtés serrés.
Nous, ses potes erdéliens.
Amis de Paul Edel ! Initiés du Cénacle télévirtuel des lettres ! Intriguantes des alcôves radiophoniques de la France culturelle ! Qu’avez-vous fait de votre talent ?
( en voilà des proscrits de Rock en Seine 2020 ; https://www.youtube.com/watch?v=RoM2OyPL970 )
Bonne nuit.
Par un récit enlevé, l’auteur, au patronyme hugolien nous livre ex abrupto une rupture assassine.
Sa plume déjà rompue joyeusement à l’exercice de la nouvelle se trempe ici à l’encre du chagrin.
Le point de vue envisagé aborde successivement les points de vue de l’intime, du politique, du féminisme et du sociétal.
En jetant à la face publique, crûment, une trahison qui aurait semblé inconcevable, Clopine Trouillefou passe du singulier à l’universel en nous renvoyant la difficulté incommensurable de constituer un 💑 dans lequel chacun aurait place respectable et respectée.
Salutaire mise en évidence d’un chemin ardu si ce n’est tortueux. En évolution révolutionnaire.
Christiane,
je n’ai pas répondu à deux mots que vous avez utilisés. L’un d’eux était « science-fiction ». (Je pense en partie avec une machine à changer de temps). Je n’ai jamais lu un si bon résumé de cette impression. Vous devriez écrire une nouvelle sur les voyages.
Hier marche en montagne. La « littérature » est loin, surtout dans le sentiment physique après la marche. La comète était magnifique. Pour ceux et celles qui ont accès à une nuit bien noire et sans brume (indispensable), cette grande traine éthérée montre combien nous sommes petits.
Année LvB, Trio en Mi bémol majeur Op. 3 :
22.7 — 5.11
Mercredi 22 juillet 2020, 5h34
Ici, le dérisoire des propos de certaines gloires de papier gras, dignes d’un EHPAD bondé, suscite chez moi outre une fausse compassion réussie, un fou-rire intérieur gouleyant.
Elle est tombée bien bas, l’Amicale des Lecteurs de Tout et n’importe quoi…
« … la salope qui vous pique votre mari. »
Voilà un archaïsme d’une triste banalité. Jusqu’à preuve du contraire la saloppe n’a pas forcé la porte d’un domicile conjugal, mais a trouvé l’article en libre vente dans une boutique spécialisée. Il faudrait donc situer la saloperie à sa juste place, c’est à dire du côté de celui qui s’est mis sur le marché.
Grandeur et limites du roman-photo… inutile de parler ici de cohérence ou d’honnêteté dans les relations humaines.
#Clopine Trouillefou passe du singulier à l’universel.
La rosse, c’est: des cornes pour tout le monde.
Et causant d’universel, bénéficiaire de la cmu, elle n’aura pas à payer ses masques. Des contribuables généreux vont y pourvoir.
# « Se trouver à sucer la sèche moelle du sureau alors qu’il y a tant de gourmandises sur la planète bleue… »
A-t-on déjà lu pareille salope sur ce blog ?
Hélas oui.
# « Se trouver à sucer la sèche moelle du sureau alors qu’il y a tant de gourmandises sur la planète bleue… »
N’est-ce pas ?
Moi j’ai une préférence pour la « gourmandise » verte, la planète bleue dans un orbe crucigère y prend tout son relief.
mercredi 22 juillet 2020, 6h55, heure de Paris
Son livre ne figurera pas dans mon anthologie imaginaire des pérégrins fluviaux aux côtés du Kaufmann de la Marne,
—
Passou, il y a 2 ‘f’ à Kauffmann.
Pour éventuellement ajouter à votre anthologie:
– To the River: A Journey Below the Surface, par Olivia Laing, qui descend la rivière Ouse, où V.Woolf se suicida.
– A Sleepwalk on the Severn, long poème de Alice Oswald
– Le Patrolin anglais, Roger Deakin, et son Waterlog: A Swimmer’s Journey Through Britain.
– et puis Three Men in a Boat, bien sûr!
Les joyaux de la Couronne, l’orbe,( n.m. ) souverain
Il est peut-être opportun de préciser que ceux qui pensent que Sureau,avec ce recit, s’est inscrit dans une compétition de plaisance fluviale, se trompent de bouquin ?
Il y a 2 f à Kauffman aussi sûrement qu’il y a 3 o à Kath-ol’-oo. Question de racine.
Bonne journée aux Britannicus blogueurs.
« J’ai pensé en le lisant cette histoire égyptienne des derniers temps de Moubarak. Un voyageur voi tle diable assis dans une salle d’embarquement pour l’Europe, et lui demande ce qu’il fait là. Le diable de répondre: » J’en ai assez d’être victime de l’injustice. Les Egyptiens, je les fais réussir dans leurs affaires, leurs commerces prospèrent, ils s’achètent des voitures, marient leurs filles et pour finir mettent sur leurs boutiques des banderoles où ils remercient Dieu, alors que c’est à moi qu’ils doivent leurs succès. Tant d’ingratitude me désole. Je pars sans esprit de retour vers des contrées moins bêtes »
François Sureau, L’or du temps, page 306.
TICS DE LANGAGE
Bien des gens ont des tics de langage. Le plus souvent, ils n’en sont pas conscients. Et ne peuvent les percevoir que ceux qui les écoutent.
Quand j’étais lycéen, j’ai eu un prof de français qui disait tout le temps «n’est–ce pas ». Tous les élèves l’avaient remarqué. Et certains comptaient les « n’est-ce pas » , comme d’autres comptaient , quand j’étais jeune, les barbus qu’ils rencontraient dans la rue.
Il y a quelques années, à Dieppe, j’ai assisté à des dizaines d’audience au tribunal correctionnel. Pour m’instruire. C’est un voyage comme un autre. Un jour, j’ai entendu la plaidoirie d’une jeune avocate qui a duré dix minutes environ. En si peu de temps, on entendait sans arrêt « effectivement ». Il y en a bien eu trente.
C’était trop. Et ce tic a parasité sa plaidoirie : on n’entendait que ses « effectivement » inutiles.
Je suis de ceux (la France est divisée en deux) qui soutiennent l’action du Pr Raoult. Depuis le début jusqu’à maintenant. C’est ainsi. Ce professeur que je soutiens a un tic de langage : il dit sans arrêt, en début de phrase : « si vous voulez ». Je m’interroge , à vrai dire, sur le sens de ces mots et je n’arrive pas à me répondre.
Si j’étais son conseiller en communication, je lui dirais. Mais je crois qu’il a d’autres chats à fouetter. Après avoir dû subir les mauvaises manières du ministre de la Santé, il a été tué « en direct » par Macron, dans son entretien avec Bouleau et Salamé.
Alors, les « tics de langage », c’est peanuts.
Au fait, en parlant de Macron, il a au moins deux tics de langage.
En début de quinquennat, nous avons été gratifiés de centaines de « celles et ceux », qui m’insupportaient. Et surtout de « en même temps », ce qui a frappé …toute la France. C’est arrivé à ses oreilles. A tel point que dans un discours, le président a eu le toupet de dire « en même temps, comme dit l’autre ». Autrement dit : On me reproche ce tic de langage ? Eh bien, je persévère !
Au saut du lit,ce matin, naviguant entre le blog de Pierre Assouline et le blog de Philippe Bilger, je commence par le premier, encore ensommeillé. Et je commence à lire. Et je me dis : Tiens, Bilger a lu le livre de l’auteur auquel il vient de parler. Je comprends que je lis , en réalité, Pierre Assouline.
Pourquoi me suis-je d’abord trompé? Je le redis : car Philippe Bilger vient de dialoguer une heure avec François Sureau. On trouvera ce dialogue sur le blog de Philippe Bilger ou sur YouTube. Il est très intéressant.
Il va sans dire que l’on serait aussi bien inspiré de lire le livre dont Pierre Assouline vient de parler.
Je signale, en passant, que François Sureau a été classé par une revue premier avocat dans une liste de trente. Pas loin derrière lui on rencontre Hervé Temime et…EDM, devenu ministre de la Justice, après Gargamelle, euh, pardon Nicole Belloubet.
…mercredi 22 juillet 2020 à 9 h 34 min.
…
…tout est possible, avec ou sans l’aide européenne,…
…il y a la conception stratégique par la modélisation industrielle innovante à assumée,!…
…des projets compatibles ensemble entre-eux,!…pour se mousser aussi aux bénéfices de la relance, moderne, à vivre mieux,…
…
…l’argent ne compte pas, puisque tout dépens de la volonté civile indépendante à se modifier, pour affronter le » futur » immédiat,…
…
…des projets,…je ne suis pas payer pour,…tirer vos plans,!…
…les politiques stupides, tout reste aux dictons plus » idiots « , on ne peux pas faire.
…C.Q.F.D.!…
…restez juste restez aux commandes, comme des abrutis ( chefs religieux ) des pouvoirs,…
…envoyez,!…lèches-bottes, y a pas photos,!…
…
… je ne comprends pas pourquoi les notes en bas de pages auraient dû faire hurler les préparateurs de copie chez son éditeur…
Cela dit, puisque la mémoire travaille seule, retour estival à L’Adalgisa, croquis milanais (1943), où « le récit manzonien, parfois familier, s’enrichit d’un médium tout à fait personnel, les notes en bas de page, avec lesquelles Gadda commente, précise, explique, digresse ».
Mozart, Sonate pour violon n 21, mi mineur, K 304 :
Le prochain commentaire sera signé Atroce Charoulet ?….
Quand une salope vous prend votre mari :
1 vous avez ce que vous méritez
2 c’est un salaud, lui, pas elle
3 vous êtes vraiment conne
Next ?
souvent les élèves donnent le mot du tic au prof chez le quel ils l’ont remarqué;j’ai aussi eu une prof d’histoire qu’on appelait Mme n’est-ce pas; mais isn’t it l’aurait aussi bien identifiée
donnent le mot pour sobriquet ;je cherchais le mien, de briquet,caché derrière des verres
je crois que « du coup » est à la mode, au moins chez les jeunes; qu’en conclut-on?
Patroce Charoulet dit à Jissé (au fou-rire intérieur gouleyant) : « tant que vous ne vous étouffez pas, tout va bien, continuez ainsi ».
Vous n’aimiez pas Nicole Beloubet, cette superbe créature gardant nos sceaux ?
Bàv, marie-capuchon : surveillez vos fièvres puerpérales et autres dysménorrhées, elles arrivent bientôt, en fin de soirée je crois. Bon courage !
encore de l’or :
Golden ‘Statues’ Memorializing Donald Trump’s Most Divisive Moments Have Popped Up Around Washington, DC, Courtesy of an Ad Guru
Bryan Buckley hopes to remind voters of just how poorly Trump has handled the challenges of 2020.
Pour l’anthologie à passou-doble, perso, j’y ajouterais bien : « La vie sur le Mississipi », de Mark Twain… ou, plus littéraire encore, : « En remontant le Mississipi », de Gosciny et Uderzo ?
Bàv,
musique pour les sorcières
https://www.youtube.com/watch?v=T6iYgWpeYQM
Morris et Goscinny, plutôt.
Sinon, je trouve qu’on a trop oublié le regretté politiste Pierre Kaufman, moins médiatique évidemment que les deux autres.
https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1981_num_3_1_1044_t1_0158_0000_2
sur le Mississipi :c’est la pipe qui règle la fumée du steamer
la pipe qui règle la fumée du steamer
je croyais qu’elle réglait la stimmung
Vous fumez trop, mon biquet !
Tenez, Janssen J-J, après lecture attentive des contenus du « deal », ceux qui, au contraire des politiciens — pas des politiques —, savent evaluer la valeur réelle de l’argent n’ont pas apprécié la manœuvre. Résultat d’une soirée tamtam téléphonique : « Quand aurons-nous, finalement, des politiques à la hauteur des enjeux ? »
Tout le monde est évidemment heureux, même les pitres d’en face, car interrogés par les comiques cirque des infos en continu, chacun trouve quelque chose à dire et le spectacle est garanti.
comiques cirque > comiques DU cirque
à propos de la cancel culture, du conformisme, méfions nous de ne pas succomber:
« Si rendre la vie impossible à un collègue peut avoir l’effet désiré, il ne faut pas se priver du plaisir d’une bonne dénonciation publique. Deux des signataires de la lettre de Harper’s, aux côtés de Bari Weiss, en ont été les victimes. Le psychologue et linguiste de Harvard, Steven Pinker, auteur de bestsellers comme L’Instinct du langage ou Comment fonctionne l’esprit, a fait l’objet d’une lettre ouverte, signée par presque 600 personnes, envoyée à la Linguistic Society of America, exigeant qu’il soit expulsé de cette association professionnelle. Accusé d’avoir étouffé, par ses propres interventions publiques, les voix des victimes de violence raciste et sexiste, Pinker a reçu l’entier soutien de ses collègues. Les preuves derrière cette accusation étaient plus que ténues : ses déclarations au cours des années auraient contenu des messages codés, appelés en anglais « dog whistles », littéralement des « sifflets à chien. » Il s’agirait de déclarations apparemment anodines qui contiennent des messages cachés compris par les seuls initiés. Par exemple, quand J. K. Rowling dit qu’elle s’inquiète du sort des jeunes femmes qui subissent des interventions chirurgicales irréversibles pour se rendre moins féminines, avant de le regretter, elle laisserait entendre à ceux qui savent décoder ses paroles qu’elle veut mettre les trans au ban de la société. Comme l’explique Pinker, quoi que disent les gens, les partisans de la cancel culture y liront n’importe quel sens caché – et coupable – qui les arrange. Ce mécanisme est à l’œuvre dans la dénonciation la plus hypocrite de toutes. En signant la lettre de Harper’s, Matthew Yglesias, journaliste au média en ligne Vox, situé à gauche, a attiré l’ire d’une de ces collègues, la trans femme, Emily VanDerWerff. Elle s’en est plainte dans une lettre à sa rédaction qu’elle a – sans doute pour plus de discrétion – partagée sur Twitter. Quoique reconnaissante pour le soutien qu’elle a reçu d’Yglesias dans le
https://www.causeur.fr/new-york-times-cancel-culture-bari-weiss-179457
La gonzesse qui a piqué le mari de Clopine est une féministe !
Hihihihihihihihihihihihi
LES CHIFFRES CAPITAUX
Dans tous les médias, on nous rabâche que le COVID-19 fait des ravages dans tel ou tel pays lointain. Ce matraquage a pour but de persuader le citoyen français que c’est bien mieux en France. Grâce à qui ? Devinez !
Or, les chiffres véritablement importants , mais dont on ne vous parlera pratiquement jamais, sont le nombre de morts du COVID-
19 pour cent mille habitants.
Les pires résultats (record du monde!) sont en Belgique, puis au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie, en Suède , puis………………
EN FRANCE !
Quand entendrai-je au JT de TF1, d’M6, à RTL, à Europe 1 :
LA FRANCE A LES SIXIEMES PIRES RESULTATS MONDIAUX EN CE DOMAINE ?
Jamais.
BBc’est peut-être un « coup » très romanesque, et dont CLOPINE elle-même saura tirer des réflexions ;pour le moment, c’est ridicule d’insister et d’attiser les braises; on dit que « chacun voit midi à sa porte »;
Chacun sur la Rdl voit et alii à sa porte. Une limace qui nous colle au cul, à la folie.
vedo dit: « (Je pense en partie avec une machine à changer de temps). Je n’ai jamais lu un si bon résumé de cette impression. Vous devriez écrire une nouvelle sur les voyages. »
Les voyages et le temps… surtout en avion quand ce qui se voit par le hublot semble ne pas bouger (mer, nuages, ciel de nuit…). On reste sur place, immobile et l’on sait que le temps continue à devenir à mille et un signes (notre corps, une montre, passagers…). l’avion semble avancer paresseusement alors que sa vitesse, ses réacteurs lui permettent seuls de se tenir en l’air à cette altitude. On entre dans une sorte d’hypnose, plongés dans ce mouvement uniforme, monotone qui semble stationnaire. Seules, une côte soudain, une lueur d’aube, donneront fin à ce vertige. L’immobilité dans le mouvement.
Je l’ai trouvée, enfant, en jouant inlassablement avec une toupie. Ce moment où elle semble parfaitement immobile, gagnée par sa vitesse et son équilibre.
Le temps est équivoque, semble aller nulle part. Pour certains – dont heureusement je ne suis pas – éprouver ce vertige d’immobilité quand ils se trouve dans l’œil d’un cyclone. Tournoiement devenu immobile.
Plus qu’écrire (trop de solitude dans l’écriture), c’est méditer que ces expériences m’inspirent. Entrer dans un temps expansif. Prendre conscience sereinement de quelque chose de parfaitement inutile. Quitter le raisonnable, un instant. Une « nappe de rêverie », une langueur inexplicable. Être simultanément ici et ailleurs. Perdre le temps (au sens propre) et ne pas chercher à le retrouver…
« Insolite. Dans les coulisses d’un nouveau club libertin en NormandieÀ 56 ans, Fabienne et Eric viennent d’acheter un club libertin près de Villers-Bocage (Calvados). Ils souhaitent en faire un lieu incontournable de la région. »
vedo dit: « Hier marche en montagne. La comète était magnifique. Pour ceux et celles qui ont accès à une nuit bien noire et sans brume (indispensable), cette grande traîne éthérée montre combien nous sommes petits. »
Vos impressions me rappellent certaine « nuit des étoiles filantes » dans le Vercors, si troublante qu’il fallait s’allonger sur le sol pour ne pas perdre l’équilibre en plongeant le regard dans cet infini. Impression de basculer dans le ciel. D’être aspiré.
Une comète alors (nous disions « étoile filante ») était un moment de joie absolument parfait.
Victor Hugo (« Les Chansons des rues et des bois »)
Quelques extraits :
« À qui donc le grand ciel sombre
Jette-t-il ses astres d’or ?
Pluie éclatante de l’ombre,
Ils tombent… — Encor ! encor !
Réalités et chimères
Traversant nos soirs d’été !
Escarboucles éphémères
De l’obscure éternité !
Est-ce au-dessus de la Bible
Que flamboie, éclate et luit
L’éparpillement terrible
Du sombre écrin de la nuit ?
Nos questions en vain pressent
Le ciel, fatal ou béni.
Qui peut dire à qui s’adressent
Ces envois de l’infini ? »
#Chacun sur la Rdl voit et alii à sa porte.
lol
Christiane, je vous demande de vous arrêter… Comme l’a demandé autrefois Balladur à ses partisans.
Je vous demande, Christiane, d’arrêter de nous les briser avec vos copiés-collés hugoliens.
Vous comprenez ce que je vous demande ou vous allez encore faire la sourde oreille et continuer mordicus à bombarder le blog de vos commentaires aussi bêtes qu’ineptes.
Vous êtes pire que et alii. C’est dire.
Moi, en tout cas, je vais finir par devenir christianophobe.
« Cieux! Qu’a donc fait la créature?
Et pourquoi l’homme est-il puni?
C’est le grand cri de la Nature
Dans le grand deuil de l’Infini »
VH ( Je cite de mémoire)
Comment peut-on être avocat et écrivain ?
https://www.mathieusimonet.com
Marie Sasseur, je suis mille fois plus belle, plus excitante, plus charmante, plus attirante, plus allumante, plus charnellilante, plus sexuante, plus chaudassante et plus humourisante que toi. Alors, ne la ramène pas surtout.
MOI, C’EST BB, BELLA BORDELIA, la beauté du bordel, heu, du blog. Oups !
Vous n’aimez pas Hugo, BB? Quel dommage! Vous savez, on ne le trouve jamais ou on l’attend. Qu’un recueil comme les Chansons puisse contenir ce que Christiane cite , ce n’est pas inintéressant de le rappeler, car on se souvient davantage du coté mauvais Béranger, qui est la tonalité majeure du recueil, que d’une pièce comme celle-là. Il y aurait à développer ici comment Hugo tente sans succès dés Châtiments, d’utiliser la force de la chanson, sans toujours y parvenir, excepté peut-être dans le Sacre. Hugo n’est Hugo qu’avec l’infini et Pégase mis au vert!
Comment peut-on être Jazzi et avoir du goût ?!
Petit rappel, tu crois que j’t’ai attendu pour savoir savourer l’oeuvre d’Hugo ?
T’es complètement nul, pauvre bougre.
Comment rétrograder de Dédé à BB ?
Victor Hugo ou le cher Dieu des cieux littéraires français.
Tu te trompes encore Jazzi.
Toujours aussi andouille le jazzi.
Dédé la sardine ne pourra jamais atteindre mon sacré niveau de culture et d’humour.
Une toile que j’aime regarder longuement :
https://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/vangogh/nuitetoilee.htm
Le ciel de Saint-Rémy-de-Provence à l’aube peint depuis la cellule du deuxième et dernier étage de l’asile de Saint-Rémy installé dans le monastère de Saint-Paul-de-Mausole, le 19 juin 1889. Sa fenêtre donnait sur un champ de blé, un cyprès et sur les Alpilles. Il se levait souvent à l’aube pour étudier le paysage depuis cette fenêtre.
Il écrivit à son frère Théo : « Ce matin j’ai vu la campagne de ma fenêtre longtemps avant le lever du soleil, avec rien que l’étoile du matin, laquelle paraissait très grande. » (Correspondance complète, lettre 593, p. 347- vol.III – Gallimard/Grasset – 1960 – 3 volumes -traduction M.Beerblock et L.Roëlandt – introduction et notes de G.Charensol).
A la même époque, Nietzsche écrivait dans Ainsi parlait Zarathoustra : « Pour pouvoir engendrer une étoile qui danse, il faut en soi-même avoir quelque chaos. » (Livre de poche- livre III -p.27 – Traduction de l’allemand par Georges-Arthur Goldschmidt. – 1972)
Plusieurs mises au point :
– je ne suis pas BB.
– ce que vous avez vu, Christiane, est la Voie lactée, c’est à dire le bord de notre galaxie. Une comète est un petit objet voyageant selon une trajectoire cyclique non orbitale dans un système stellaure. Dobc avec une période d’observation qui peut se compter en centaines d’années.
Une étoile filante est la trace lumineuse provoquée par l’entrée dans l’atmosphère terrestre d’une météorite ou encore d’un débris spatial artificiel.
petit Rappel dit: » Qu’un recueil comme les Chansons puisse contenir ce que Christiane cite, ce n’est pas inintéressant de le rappeler, car on se souvient davantage du coté mauvais Béranger, qui est la tonalité majeure du recueil, que d’une pièce comme celle-là. Il y aurait à développer ici comment Hugo tente sans succès dés Châtiments, d’utiliser la force de la chanson, sans toujours y parvenir, excepté peut-être dans le Sacre. Hugo n’est Hugo qu’avec l’infini et Pégase mis au vert! »
Quelle fidélité à l’œuvre poétique de Victor Hugo, M.Court ! Le poème est très long et infiniment complexe. Dans certaines de ses encres, vues à l’exposition de l’été 2012 au premier étage de la Maison de Victor Hugo, j’ai retrouvé cette recherche entre le noir et l’infini :
« L’encre, cette noirceur d’où sort une lumière. » (Tas de pierres)
« Une espèce de trou dans l’obscur, voilà ce que j’avais devant les yeux. » (Le Promontoire du Songe)
@Dédé la sardine ne pourra jamais atteindre mon sacré niveau de culture et d’humour.
Il ne faut pas rivaliser avec dodo la saumure.
D. dit: « – ce que vous avez vu, Christiane, est la Voie lactée, c’est à dire le bord de notre galaxie. Une comète est un petit objet voyageant selon une trajectoire cyclique non orbitale dans un système stellaire. Donc avec une période d’observation qui peut se compter en centaines d’années.
Une étoile filante est la trace lumineuse provoquée par l’entrée dans l’atmosphère terrestre d’une météorite ou encore d’un débris spatial artificiel. »
Cela me fait encore plus rêver. Merci, D.
Non pas tout à fait, une comète n’est pas du tout une étoile filante. Celles-ci, qu’on regarde couché dans l’herbe chaude d’une nuit d’août, sont pour la plupart, à l’exception rare des météores–dons du ciel– si brèves qu’elles semblent une illusion. La comète, elle, se laisse contempler, longuement, et le voile se voit encore mieux quand on ne le fixe pas directement mais de côté, avec les cellules plus périphériques de la rétine qui elles, moins sollicitées par les observations directes, perçoivent mieux les images où il faut plus de sensibilité, notamment la nuit–tout un programme–. Ce phénomène a été commenté par d’autres, dont Martin Walzer.
Martin Walser.
LA RDL a son BloB Baratineur :compliments !
et bonnes vacances avec votre nouveau compagnon!
Si ce que vous avez vu, Christiane, est la Voie Lactée, ce nuage (plus ou moins nord-sud en été), et si vous la regardez encore, faites attention de la regarder de la bonne manière. Pour cela il faut s’informer un peu de la géographie « locale » de notre galaxie et de notre position. Ce petit travail permet de la voir en relief. Il ne faut pas la voir comme des étoiles sur une voute. Il faut la regarder comme la tranche du disque à la périphérie duquel nous nous trouvons. La vision en relief correspond à une vision « Pascalienne ».
voûte
Christiane, vous êtes la reine des mercis.
Merci est pour moi le mot le plus beau de la langue française, le plus doré aussi. Faut toujours l’employer avaricieusement comme l’orfèvre emploie l’or justement.
Alors, ma p’tite cricri, fais pas ta généreuse et sois raisonnable.
Je reviendrai tout à l’heure mes chers vieux enfants aux cheveux blancs.
BB dit: « Christiane, je vous demande de vous arrêter… Comme l’a demandé autrefois Balladur à ses partisans.
Je vous demande, Christiane, d’arrêter de nous les briser avec vos copiés-collés hugoliens. »
C’est demandé si gentiment. Voici donc pour vous, ce très court poème :
« VII
LES ÉTOILES FILANTES.
I
À qui donc le grand ciel sombre
Jette-t-il ses astres d’or ?
Pluie éclatante de l’ombre,
Ils tombent… — Encor ! encor !
Encor ! — lueurs éloignées,
Feux purs, pâles orients,
Ils scintillent… — ô poignées
De diamants effrayants !
C’est de la splendeur qui rôde.
Ce sont des points univers.
La foudre dans l’émeraude !
Des bleuets dans des éclairs !
Réalités et chimères
Traversant nos soirs d’été !
Escarboucles éphémères
De l’obscure éternité !
De quelle main sortent-elles ?
Cieux, à qui donc jette-t-on
Ces tourbillons d’étincelles ?
Est-ce à l’âme de Platon ?
Est-ce à l’esprit de Virgile ?
Est-ce aux monts ? est-ce au flot vert ?
Est-ce à l’immense évangile
Que Jésus-Christ tient ouvert ?
Est-ce à la tiare énorme
De quelque Moïse enfant
Dont l’âme a déjà la forme
Du firmament triomphant ?
Ces feux vont-ils aux prières ?
À qui l’Inconnu profond
Ajoute-t-il ces lumières.
Vagues flammes de son front ?
Est-ce, dans l’azur superbe,
Aux religions que Dieu,
Pour accentuer son verbe,
Jette ces langues de feu ?
Est-ce au-dessus de la Bible
Que flamboie, éclate et luit
L’éparpillement terrible
Du sombre écrin de la nuit ?
Nos questions en vain pressent
Le ciel, fatal ou béni.
Qui peut dire à qui s’adressent
Ces envois de l’infini ?
Qu’est-ce que c’est que ces chutes
D’éclairs au ciel arrachés ?
Mystère ! sont-ce des luttes ?
Sont-ce des hymens ? Cherchez.
Sont-ce les anges du soufre ?
Voyons-nous quelque essaim bleu
D’argyraspides du gouffre
Fuir sur des chevaux de feu ?
Est-ce le Dieu des désastres,
Le Sabaoth irrité,
Qui lapide avec des astres
Quelque soleil révolté ?
II
Mais qu’importe ! l’herbe est verte,
Et c’est l’été ! ne pensons,
Jeanne, qu’à l’ombre entr’ouverte,
Qu’aux parfums et qu’aux chansons.
La grande saison joyeuse
Nous offre les prés, les eaux,
Les cressons mouillés, l’yeuse,
Et l’exemple des oiseaux.
L’été, vainqueur des tempêtes,
Doreur des cieux essuyés,
Met des rayons sur nos têtes
Et des fraises sous nos pieds.
Été sacré ! l’air soupire
Dieu, qui veut tout apaiser,
Fait le jour pour le sourire
Et la nuit pour le baiser.
L’étang frémit sous les aulnes ;
La plaine est un gouffre d’or
Où court, dans les grands blés jaunes,
Le frisson de messidor.
C’est l’instant qu’il faut qu’on aime,
Et qu’on le dise aux forêts,
Et qu’on ait pour but suprême
La mousse des antres frais !
À quoi bon songer aux choses
Qui se passent dans les cieux ?
Viens, donnons notre âme aux roses ;
C’est ce qui l’emplit le mieux.
Viens, laissons là tous ces rêves,
Puisque nous sommes au mois
Où les charmilles, les grèves,
Et les cœurs, sont pleins de voix !
L’amant entraîne l’amante,
Enhardi dans son dessein
Par la trahison charmante
Du fichu montrant le sein.
Ton pied sous ta robe passe,
Jeanne, et j’aime mieux le voir
Que d’écouter dans l’espace
Les sombres strophes du soir.
Il ne faut pas craindre, ô belle,
De montrer aux prés fleuris
Qu’on est jeune, peu rebelle,
Blanche, et qu’on vient de Paris !
La campagne est caressante
Au frais amour ébloui ;
L’arbre est gai pourvu qu’il sente
Que Jeanne va dire oui.
Aimons-nous ! et que les sphères
Fassent ce qu’elles voudront !
Il est nuit ; dans les clairières
Les chansons dansent en rond ;
L’ode court dans les rosées ;
Tout chante ; et dans les torrents
Les idylles déchaussées
Baignent leurs pieds transparents ;
La bacchanale de l’ombre
Se célèbre vaguement
Sous les feuillages sans nombre
Pénétrés de firmament ;
Les lutins, les hirondelles,
Entrevus, évanouis,
Font un ravissant bruit d’ailes
Dans la bleue horreur des nuits ;
La fauvette et la sirène
Chantent des chants alternés
Dans l’immense ombre sereine
Qui dit aux âmes : Venez !
Car les solitudes aiment
Ces caresses, ces frissons,
Et, le soir, les rameaux sèment
Les sylphes sur les gazons ;
L’elfe tombe des lianes
Avec des fleurs plein les mains ;
On voit de pâles dianes
Dans la lueur des chemins ;
L’ondin baise les nymphées ;
Le hallier rit quand il sent
Les courbures que les fées
Font aux brins d’herbe en passant.
Viens ; les rossignols t’écoutent ;
Et l’éden n’est pas détruit
Par deux amants qui s’ajoutent
À ces noces de la nuit.
Viens ; qu’en son nid qui verdoie,
Le moineau bohémien
Soit jaloux de voir ma joie,
Et ton cœur si près du mien !
Charmons l’arbre et sa ramure
Du tendre accompagnement
Que nous faisons au murmure
Des feuilles, en nous aimant.
À la face des mystères.
Crions que nous nous aimons !
Les grands chênes solitaires
Y consentent sur les monts.
Ô Jeanne, c’est pour ces fêtes,
Pour ces gaîtés, pour ces chants,
Pour ces amours, que sont faites
Toutes les grâces des champs !
Ne tremble pas, quoiqu’un songe
Emplisse mes yeux ardents.
Ne crains d’eux aucun mensonge
Puisque mon âme est dedans.
Reste chaste sans panique.
Sois charmante avec grandeur.
L’épaisseur de la tunique,
Jeanne, rend l’amour boudeur.
Pas de terreur, pas de transe ;
Le ciel diaphane absout
Du péché de transparence
La gaze du canezout.
La nature est attendrie ;
Il faut vivre ! Il faut errer
Dans la douce effronterie
De rire et de s’adorer.
Viens, aime, oublions le monde,
Mêlons l’âme à l’âme, et vois
Monter la lune profonde
Entre les branches des bois !
III
Les deux amants, sous la nue,
Songent, charmants et vermeils…
L’immensité continue
Ses semailles de soleils.
À travers le ciel sonore,
Tandis que, du haut des nuits,
Pleuvent, poussière d’aurore,
Les astres épanouis.
Tas de feux tombants qui perce
Le zénith vaste et bruni,
Braise énorme que disperse
L’encensoir de l’infini ;
En bas, parmi la rosée.
Étalant l’arum, l’œillet,
La pervenche, la pensée,
Le lys, lueur de juillet,
De brume à demi noyée,
Au centre de la forêt,
La prairie est déployée,
Et frissonne, et l’on dirait
Que la terre, sous les voiles
Des grands bois mouillés de pleurs,
Pour recevoir les étoiles
Tend son tablier de fleurs. »
15 octobre 1859.
Je préférais mes extraits mais je ne saurais vous priver du plaisir de lire ce poème en entier…
Balthus Le chat de la Méditerranée
BB dit: « Christiane, vous êtes la reine des mercis.
Merci est pour moi le mot le plus beau de la langue française, le plus doré aussi. Faut toujours l’employer avaricieusement comme l’orfèvre emploie l’or justement »
Bien sûr. C’est pour cela que je ne l’accompagne d’aucun autre mot. Juste « merci » et le nom de la personne à qui il s’adresse. En général, serti dans un commentaire très bref.
Et Rimbaud…
« Ma bohème
Je m’en allais les poings dans mes poches crevées,
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse et j’étais ton féal ;
Oh ! là, là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur,
Où rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur ! »
In Poèmes © Poche Gallimard 1960 p. 72
C’est moche votre truc, renato…
Qu’est-ce qui vous prend, vous l’esthète ?
Ve que j’aurais aimé jouer à la toupie avec vous, Christiane…
Et Apollinaire…
Nos étoiles
Guillaume APOLLINAIRE
Recueil : « Poèmes à Lou »
« La trompette sonne et résonne,
Sonne l’extinction des feux.
Mon pauvre cœur, je te le donne
Pour un regard de tes beaux yeux.
Et c’est l’heure, tout s’endort,
J’écoute ronfler la caserne,
Le vent qui souffle vient du Nord,
La lune me sert de lanterne
Un chien perdu crie à la mort.
La nuit s’écoule, lente, lente,
Les heures sonnent lentement
Toi, que fais-tu, belle indolente
Tandis que veille ton amant
Qui soupire après son amante,
Et je cherche au ciel constellé
Où sont nos étoiles jumelles
Mon destin au tien est mêlé
Mais nos étoiles où sont-elles?
Ô ciel, mon joli champ de blé….
Hugo l’a dit célèbre image
Booz et Ruth s’en vont là-haut
Pas au plafond sur le passage
Comme au roman de Balao
Duquel je n’ai lu qu’une page
Un coq lance « cocorico »
Ensemble nos chevaux hennissent
A Nice me répond l’Echo
Tous les amours se réunissent
Autour de mon petit Lou de Co
L’inimaginable tendresse
De ton regard parait aux cieux
Mon lit ressemble à ta caresse
Par la chaleur puisque tes yeux
Au nom de Nice m’apparaissent
La nuit s’écoule doucement
Je vais enfin dormir tranquille
Tes yeux qui veillent ton amant
Sont-ce pas ma belle indocile
Nos étoiles au firmament. »
La théorie de la relativité nous enseigne que le temps passe moins vite dans un avion que pour celui resté immobile sur terre. Cela se joue en millièmes de secondes lors d’un voyage. Mais quand même.
Les calculateurs des satellites GPS sont programmés pour corriger cette faible variation temporelle.
Les étoiles filantes on le voit surtout à la Saint Laurent : la nuit des étoiles filantes.
La comète fait son apparition sur la Crèche avec bergers, anges, brebis, Rois Mages.
Maintenant il y a dans le ciel nocturne des nouveautés : lumières de signalisation d’avions de ligne, satellites artificiels…
Puis il y a les duchampiens pistons de la voie lactée, ce sont les profils photographiés et reporté sur le GV d’une gaze carrée soumise à un courant d’air :
https://latome22.bandcamp.com/track/type-de-chair-de-la-voie-lactee-milky-way
D. dit: « Ve que j’aurais aimé jouer à la toupie avec vous, Christiane… »
J’étais un adversaire redoutable ! mes toupies tournaient plus longtemps que celles de mon frère !
renato dit: « Maintenant il y a dans le ciel nocturne des nouveautés : lumières de signalisation d’avions de ligne… »
Des voyageurs tout là-haut… Parfois la nuit, je les regarde, ces avions de ligne. La lune aussi et quelques rares étoiles que les néons de la ville n’ont pas rendu invisibles.
Faut-il établir un lien entre la consommation excessive de frites en Belgique et l’intensification des cas de coronavirus ?
La réponse est certainement oui. Car les frites sont portées à la bouche avec les doigts et le virus colle à la graisse de frite mais aussi à la mayonnaise.
renato offre : de Balthus « Le chat de la Méditerranée »
« Cette œuvre est une enseigne peinte pour le restaurant « La Méditerranée », place de l’Odéon à Paris, où Balthus venait manger avec ses amis Eluard, Camus, Malraux, Giacometti… L’atmosphère générale est empreinte de cette inquiétante étrangeté qui est si caractéristique de l’œuvre de Balthus, un mélange surprenant de naïveté – voulue – et de perversité.Outre les paysages et les portraits de jeunes filles, Balthus représente son animal fétiche qu’est le chat dans de nombreux tableaux, allant jusqu’à s’identifier lui-même au « roi des chats » (il signe « King of cats » dès 1935). Le chat de la Méditerranée est d’ailleurs un autoportrait. Dès l’âge de 11 ans il dessine des chats dans une série intitulée « Mitsou ». »
Jazzi, pour te faire pardonner, retrouve cette enseigne !
Normalement, là où nait un arc-en-ciel on trouve un chaudron plein de pièces d’or, malheureusement lorsqu’on y arrive l’arc-en-ciel s’est évanoui.
Christiane, « trop de solitude dans l’écriture ». Ah? et la peinture? Qui est celui qui écrivait (à peu près) « je m’améliore en écrivant ». Evident que lorsqu’on se concentre sur une activité pour laquelle on se sent fait on n’est jamais seul. Innombrables références (pas besoin de Sureau): Maine de Biran discutant avec sa femme–à la campagne dans les jours de Waterloo–sur la définition du bonheur: « Une attention tranquille ». Et la si fameuse référence à Scipion, jamais moins seul que quand il était seul. Référence reprise par St Ambroise qui la prend en point d’appui pour … trop long. Contraste avec le roi David.
« mes toupies tournaient plus longtemps que celles de mon frère ! »
Quelle sacrée branleuse, Christiane !
Des étoiles filantes, il y en a encore le lendemain du 10 août, pour la Ste Claire. La Saint Laurent, bataille de St Quentin qui nous a valu San Lorenzo del Escorial et son plan en grille de Saint Laurent.
renato dit: à
Normalement, là où nait un arc-en-ciel on trouve un chaudron plein de pièces d’or, malheureusement lorsqu’on y arrive l’arc-en-ciel s’est évanoui.
–
Comment pouvez-vous croire à de telles fadaises, renato ?!
toupie de fête , et de mémoire :
La toupie de Hanoucca est une variante du totum, un jeu de hasard répandu depuis la haute antiquité romaine, joué avec une toupie à faces plutôt qu’un dé. En Angleterre, ce jeu, appelé teetotum, se pratique dès 1500-1520 dans une version à quatre faces et en 1801, elles ont reçu leur nom définitif de T (Take all, « prends tous [les enjeux] »), H (Half, « moitié »), P (Put down, « pose ») et N (nothing, « rien [ne se passe] ») ; la version allemande de la toupie, appelée torrel ou trundl, porte les faces N (Nichts, « rien »), G (Ganz, « tout »), H (Halb, « moitié ») et S (Stell ein, « dépose »), que les Juifs retranscrivent ה ,ג ,נ et ש respectivement1.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Toupie_de_Hanoucca
L’ironie vous connaissez D. ? apparemment pas, pourtant ici construite sur la désillusion : « malheureusement lorsqu’on y arrive l’arc-en-ciel s’est évanoui ».
Castello Estense di Ferrara, Saletta dei Giochi – Sebastiano Filippi dit Bastianino, Il gioco della trottola – XVIe siècle :
https://www.dolcipattini.it/upload/FrontEnd/img_354c76b2-02f2-47ab-a1db-290ec382ac74.png
Mon pauvre Jazzi,
tu es vraiment un obsédé sexuel. Tes toupies d’enfance ne sont pas les miennes. Je préfère cette belle recherche de Et Alii ou ce tableau de « L’enfant au toton » de Jean-Siméon Chardin :
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Enfant_au_toton
vedo dit: « Christiane, « trop de solitude dans l’écriture ». Ah? et la peinture? »
Le dessin me relie toujours au monde et cette activité se pratique bien en plein air, au milieu de la foule.
L’écriture ? J’ai un regard très sévère sur les productions actuelles surtout les écritures envahies par l’autobiographie, celles « où l’opinion des autres et la gloire de paraître sont reines », celles ou des auteurs cherchent le moyen de collecter des louanges, d’attirer la sympathie ou la curiosité par des fausses modesties et humilités. Que de faux-semblants…
Le dessin se passe de mots, la peinture aussi. c’est reposant.
Je lis surtout des essais philosophiques, historiques, des livres sur l’art, la botanique, des écrivains du passé et de la poésie contemporaine.
Je comprends mieux. Pour en revenir au billet–j’y reviendrai–vous n’allez pas passer beaucoup de temps avec le nouveau Sureau.
renato dit: à
L’ironie vous connaissez D. ? apparemment pas, pourtant ici construite sur la désillusion : « malheureusement lorsqu’on y arrive l’arc-en-ciel s’est évanoui ».
–
Ah ça y est j’ai compris. Le type qui croit que il va trouver un chaudron et qui ne trouve rien parce qu’il a été mis ailleurs.
Il se faisait des illusions en fait.
Les frites doivent donc être interdites en Belgique et ce jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé.
(EM à l’RDL) : « Je n’accepterai pas que les incivilités deviennent une habitude sur ce blog »
Le mot « tupi »-se prononce comme une toupie- est un radical de la langue tupi qui se retrouve dans le nom de plusieurs de leurs subdivisions et qui désigne le groupe en question, les descendants d’un même père, les gens, le peuple. « Tupi namba » par exemple signifie « les plus anciens », « le peuple ancestral ». L’éthnonyme renvoie au dieu suprême de la mythologie tupi-guarani Tupan, « Dieu le Père » (« tuv » père, « pãv » à tous)1, mythologie diffusée au moment de l’évangélisation du Brésil et du Paraguay par de grandes migrations animées par de puissants mouvements messianiques indigènes.
Ils étaient à l’origine sept confédérations différentes mais toutes liées entre elles par cette seule et même langue, du sud ou nord :
les Tamoios, « les ainés », qui conduiront une importante révolte au xvie siècle au sein du peuple Tupinamba ;
ce sont des « stars » de l’ethnologie(voir la toile)
C’est chez les Tupinamba ou chez les Nambikwara que les fourmis et les grands arbres sont éternels ?
un livre pour nos indiens:vous avez pensé à LEVI Strauss alors un autre en écho au billet:
Philosophe de formation, il s’est intéressé à l’anthropologie américaniste sous l’influence de Claude Lévi-Strauss et d’Alfred Métraux. Il place d’emblée son œuvre dans le sillage du Discours de la servitude volontaire d’Étienne de La Boétie dont il se réclame.
Pierre Clastres a effectué de nombreux travaux de terrain. Il passe l’année 1963 auprès des Indiens Guayaki au Paraguay6. En 1965, il est en mission chez les Guaranis, de nouveau au Paraguay6. Il se rend à deux reprises chez les Chulupi en 1966 puis en 19686. Il effectue en 1970 un court séjour chez les Yanomami avec son collègue Jacques Lizot6. Enfin, il séjourne brièvement en 1974 chez les Guarani du Brésil6. La même année, il devient chercheur au CNRS et publie le recueil d’articles La Société contre l’État.
et bien sur:Hélène Clastres, née en 1936, est une ethnologue française, spécialiste d’anthropologie religieuse et politique, chargée de recherche au CNRS (émérite).
Elle est l’auteure d’une œuvre importante sur la cosmogonie des peuples d’Amazonie, et en particulier les anciens Tupi-guarani. Élève de Claude Lévi-Strauss, elle a notamment travaillé sur le terrain au Paraguay en 1963, avec Pierre Clastres et Lucien Sebag, chez les Guaranis et les Guayakis, au Venezuela et au Brésil chez les Yanomamis1,2. Elle est également l’auteure de travaux ethnographiques sur la France rurale.
avec « la terre sans mal »
H. Clastres, La Terre sans Mal. Le prophétisme tupi-guarani [compte-rendu]
sem-linkSimone Dreyfus
https://www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1976_num_16_2_367660
« H. Clastres, La Terre sans Mal. Le prophétisme tupi-guarani »
Me souvient de La société contre l’état de Pierre Clastres. Une réflexion sur le pouvoir en vogue ces années là.
il faut parfois savoir sortir de ses cadres de réflexion pour penser plus « profondément » les questions politiques;ce qu’ont fait les Clastres et dont ils ont rendu compte comme de leur expérience avec leurs collègues européens
tout comme MONTAIGNE qui a vu les premiers « indiens » et en a écrit, les Clastres sont devenus des « classiques »
Places that matter.
Wonder why.
Je me demande pourquoi Agram Bagramko a choisi Mountain View cemetary, BC.
Ça me fait quelque chose, quelqu’un est reparti à Whistler, en emportant quelques souvenirs.
Un livre e- norme. Vous avez bien fait Passou de ne pas le coller dans la bibli à thème.
onne tutoie pas des gens qu’on ne connaît pas, et on ne leur impute pas des goûts sur lesquels on n’a aucune attestation,soit de tiers, soit d’eux-mêmes ;
il y a des erdéliens qui se connaissent, ne font pas mystère de leurs rencontres ni de leurs échanges en dehors du blog; je ne suis pas de cet « entre soi » ; et je connais depuis longtemps d’autres lieux de discussion que la toile où je les ai indiqués
#onne tutoie pas des gens qu’on ne connaît pas,
Moi non plus. Sauf ducon, un tamagotchi.
je suppose que si P.Assouline voyait d’un bon oeil que ses lecteurs se rencontrent en chait et en os, il n’aurait aucune difficulté à trouver un espace qui lui semble convenir ; il y a longtemps que d’autres personnes pratiquent telles rencontres, et pas en librairies , ni en musées; c’est donc que cela ne lui semble pas un « plus » désirable
Christiane, il faut bien que quelqu’un se dévoue à assurer l’intérim du boug !
en english: cemetery.
Ok, pas la peine de vous précipiter pour aller visiter le musée d’art de Vancouver, Agram Bagramko est un artiste inconnu.
Un peu comme Bansky de Bristol…
Sinon, Passou, je comprends que vous préfériez les impressionnistes.
Les peintres surréalistes, c’est juste la conscience, en plus !
hamlet s’est transformé en bimbo !
La RDL serait-elle l’annexe de chez Michou ?
Sureau au Père Lachaise d’après France cult :
Outre la portée symbolique d’un tel lieu, des raisons plus singulières ont motivé l’attachement de François Sureau. Son grand-père y est né – ce qui n’est pas banal ! Chaque année à la Toussaint, il vient déposer avec sa fille Victoire une fleur sur la tombe d’Apollinaire que nous avons eu l’occasion d’évoquer.
donc vous n’avez plus besoin de rendez vous pour le trouver;
Jazzi, fais pas l’enfant et file dans ta chambre, allez.
J’ai vu ta photo sur babelio.com
Quelle tronche ! La tête d’un vieux maffieux échappé d’Alcatraz, hihihihihi
« Son grand-père y est né »
Comment donc, et alii ?
#donc vous n’avez plus besoin de rendez vous pour le trouver.
A la Toussaint, au Pere Lachaise pour demander à Me Sureau où trouver le carré de Agram Bagramko, à Vancouver, peut-être pas non plus !
Je t’ai reconnu, BB, tu m’as fait la même remarque sous un autre pseudo !
@Je t’ai reconnu, BB,
Moi aussi, le libraire du bled…
appelons Hamlet Bambi(no)
BB dit: « Pour Christiane :
« Il n’est pas difficile de nourrir des pensées admirables lorsque les étoiles sont présentes. Il est plus difficile de les garder intactes dans la petitesse des journées, il est plus difficile d’être devant les autres ce que nous sommes devant Dieu ».
Alors, BB, on se lâche. On prend goût aux citations par hypocrisie. Comme vous vous tortillez pour éviter de dire clairement ce que vous avez sur le cœur. Vous apparaissez brutalement, ici (certainement un changement de pseudo ou un double pour vous défouler) et bien planqué derrière ces deux lettres vous vous permettez de semoncer, de juger, de coller une citation que vous évitez soigneusement d’expliciter. Avez_vous lu ce livre de Yourcenar ?
Alexis cherche a sortir de la situation FAUSSE de son mariage reflétant les contraintes morales et répressives dans laquelle l’enfermait son homosexualité. 1929… Cela devait être encore plus complexe dans cette société bien-pensante qu’en 2020. La religion n’y était pas pour rien avec ses notions de péché. L’aveu de la chair lui était quasi impossible. (idem pour Yourcenar).
Et puis l’argent de sa femme lui était bien utile…
Marguerite Yourcenar (Alexis ou le traité du vain combat). Une lettre unique (encore une !…) qu’écrit Alexis à sa femme Monique.
Sachez que mes étoiles sont intactes dans le quotidien. J’ai su faire mes choix, aimer qui je le voulais quand je le voulais. Rompre et prendre le large quand c’était nécessaire. Me réjouir de la présence de mes enfants, de leur indépendance maintenant. Idem pour les petits-enfants radieux dans leur vie de jeunes adultes. Et des étoiles, il y en a de toutes sortes, même des belliqueuses. Je n’ai pas planté de rose là-haut !
Quant à Dieu…
Pas très net dans la livre de la Genèse, ni avec Job, ni avec Abraham à qui il demande d’égorger son fils, ni avec son fils, etc. Bien que ce soit des récits d’hommes, l’image renvoyée est celle d’une perpétuelle machination pour mettre l’homme à l’épreuve. Il suscite des tentations, une révolte et observe, attends la reddition complète. Quel orgueilleux ! Il mérite bien d’être seul dans son jardin pourri.
Je suis devant les autres comme face à lui : je je hais l’hypocrisie, les faux-semblants, les mensonges.
L’angélisme ? pas vraiment ma tasse de thé ! Les dévots ? allergie immédiate. Les vrais êtres de foi ? respect.
Il reste la mort. Il faudra bien faire avec. La nôtre et celle de ceux que nous aimons, même celle d’inconnus. Comme Pascal l’a pensé : l’homme mourra, mais il sait qu’il meurt et ça c’est plus fort que la mort.
L’éternité ? Tout sauf ça ! Genre EHPAD à perpétuité. Merci bien !!!
De toute façon ce jardin d’Eden serait vite devenu ennuyeux sans l’espiègle et frondeuse Eve. Alors, face à Dieu (s’il existe) beaucoup de colère, de reproches et peut-être bien de l’indifférence. Après tout on a toujours vécu sans lui, on peut continuer.
Ce qui m’intéresse en lui n’est pas dans les Livres. Une certaine idée d’absolu…et de vrai amour. Son inconnaissance. Je lui laisse une chance…
#Marie Sasseur qui est elle aussi d’une nullité, d’une mocheté et d’un commun… Pfffffff
Oui. Si ça pouvait seulement calmer les clébards en chaleur, ce s’rait frais.
« La tête d’un vieux maffieux échappé d’Alcatraz »
Et encore, BB, tu n’as pas vu la photo de mon grand-père, Erminio B., auquel je ressemble de plus en plus !
Nous sommes de la race des derniers condotières…
Bach, BWV 1053 :
« C’est mon Immortelle adorée. »
Comme Chat-Loup…
#Comme Chat-Loup…
L’huissier véreux se travestit, comme une vieille folle. A la réflexion, c’est possible. Avec tous ces clubs échangistes…
#Une certaine idée d’absolu…et de vrai amour. Son inconnaissance. Je lui laisse une chance…
Allô, Paul, z’êtes là ?
quelle sérénade !
à propos du mal (sureau)j’apprends tout juste qu’ on parle d’antisémitisme à plein temps et d’antisémitisme à temps partiel ; on n’a pas encore ce luxe d’expressions sur la RDL
Un entre-soi
Places that matter.
https://media.abcsalles.com/images/1/salles/900h/6644/domaine-de-la-geneste-20.jpg
Bonne nuit.
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