de Pierre Assouline

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La République des livres
Proust toujours, encore et encore !

Proust toujours, encore et encore !

S’il est vrai que, selon la définition d’Italo Calvino, « un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire », avec la Recherche du temps perdu, on est servis ! Cela fait un siècle que ce roman suscite un Himalaya de gloses et ce n’est pas terminé, on en annonce d’autres, de toutes sortes et de partout. Il est vrai qu’il parait inépuisable. Un véritable geyser de sens, de sensations, d’émotions. Tout lecteur qui le relit à quelques années d’écart est assuré de découvrir un nouveau livre dès lors qu’il aura pris connaissance des études, essais et interprétations publiés dans l’intervalle. Cette saison n’échappe aux nouveautés proustiennes.

Il faut tout d’abord saluer la parution des Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard). Un recueil fondamental même si le lecteur non averti risque de s’y ennuyer. Les autres, plus nombreux qu’on ne le croit, catégorie qui ne compte pas que des généticiens de la littérature et des fétichistes de la proustolâtrie, vont y découvrir enfin ce qu’il n’espérait plus connaitre de leur vivant : cette liasse de papiers inédits de la main du maitre, annoncés par Bernard de Fallois en 1954 lorsqu’il avait exhumé des malles de Suzy Mante-Proust Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve et qu’il évoquait ces fameux « soixante-quinze feuillets ». Or ceux-ci avaient disparu de la circulation pendant un demi-siècle, l’éditeur les ayant distraits du lot… Sa mort récente permet de les faire réapparaitre par un coup de baguette magique. Ce qui nous donne enfin accès au socle de la Recherche, sa matrice, conçue par l’auteur au cours la mystérieuse année où il s’est décidé à s’y mettre vraiment. Et c’est passionnant comme peut l’être non un brouillon mais un premier jet avec ses tâtonnements et ses fulgurances ; on y voit les caractères se former, les personnages se déprendre lentement de leurs modèles, les descriptions s’affiner déjà, les paysages se mettre en place, les intrigues s’échafauder, les dialogues s’esquisser et les hésitations se dissiper. On est avec lui à ses côtés et cela n’a pas de prix.

Mais qu’est-ce qui a fait qu’un jour de septembre 1909 la mayonnaise a pris ? La mort de la mère, bien sûr, sauf que c’était quatre ans avant. Alors quoi ? Roland Barthes, qui se fie à son intuition, a une réponse : la technique. Il y revient dans Marcel Proust (385 pages, 24 euros, Seuil). Elle conjugue plusieurs facteurs selon lui : le fait que Proust a trouvé le moyen de dire « je » tout en étant original car ce « je » recouvre à la fois le narrateur, l’auteur et le héros ; le surgissement d’une vérité poétique des noms propres collant parfaitement aux personnages ; un changement de proportions ; enfin une structure romanesque empruntée à la Comédie humaine avec le retour des figures d’un volume à l’autre. Alors ça a pris…

Le plus étrange, c’est que même Barthes se laisse emporter par l’irrépressible volonté d’explication de la création alors que tout créateur le sait bien, la chose est irréductible à une explication rationnelle et argumentée ; tout au plus peut-on se contenter de réunir des pièces à conviction à condition de n’en être pas dupe. On croyait pourtant l’affaire réglée depuis que Balzac avait décrété que le génie en toutes choses relève de l’intuition ; mais non, et en lisant Barthes, on se souvient de la naïveté de Clouzot s’acharnant à filmer le geste de peindre de Picasso sur une vitre à travers laquelle le cinéaste croyait capter quelque chose de son acte créateur.

Heureusement que c’est sous-titré « Mélanges », un pur artifice comme le reconnait Bernard Comment, l’éditeur du Proust de Barthes (et son ancien élève). Ce recueil a quelque chose de démodé, plus daté que Proust même, un comble. Cela nous renseigne bien sur Barthes et donne une aperçu du grand roman qu’il n’a pas écrit (à étudier en littérature comparée avec l’adaptation de la Recherche que Visconti n’a pas tournée). A force de considérer la Recherche comme un mythe, à l’égal des vieux mythes de l’antiquité gréco-romaine, il a même envisagé de réécrire la Recherche dans cet esprit. Un prétexte à procrastination. Etrangement, Barthes a très peu écrit sur Proust tout au long de sa vie. Une quarantaine de pages en tout. Pourtant il avait un vieux compte à régler avec lui mais il aura passé sa vie à le repousser.

L’ensemble est assez hétéroclite : un dossier d’enseignement pour une cours donné à Rabat en 1970, des pèlerinages pour France culture sur les lieux parisiens de Proust au risque de verser dans le marcellisme car la biographie de l’écrivain le passionne… C’est peu dire qu’il s’identifie à lui et se projette en romancier de la mémoire. Comme lui il a attendu le baiser vespéral de sa mère, comme il s’est effondré à la mort de celle-ci, mais contrairement à lui… Alors à défaut d’écrire lui aussi sa vie sans la raconter, de son propre aveu, conscient de son impuissance à édifier une monument avec de la dentelle de pierre, il fait comme si il devait l’écrire. Pour la petite histoire, mais y en a-t-il de petites dès lors qu’elles contribuent à la grande histoire littéraire, Barthes est mort renversé par une camionnette rue des Ecoles en sortant du Collège de France où il s’était rendu juste pour vérifier la qualité du projecteur prévu pour projeter des photos de Nadar sur le monde de Proust qu’il devait commenter…

Le Cahier de l’Herne Proust (302 pages, 33 euros) sous la direction de Jean-Yves Tadié était attendu depuis toujours. Il est même incroyable que la célèbre collection créée par Dominique de Roux dès 1960 puis poursuivie par Constantin Tacou et désormais par sa fille Laurence Tacou ne s’y soit pas mise avant. Ce qui fait le prix de ce Cahier qui est donc une grande première s’agissant de l’écrivain qui domine un peu, tout de même, la paysage littéraire en France depuis un siècle, c’est qu’il n’advienne qu’aujourd’hui. Comme le maitre d’oeuvre le dit d’emblée, il s’agit moins d’augmenter la somme déjà considérable de nos connaissances sur l’homme et l’œuvre que de la faire vivre, de la maintenir en vie « et de lui garantir la jeunesse et une forme d’immortalité ». Comment parler de Proust sans se répéter ni ressasser après tant d’autres ?

L’ensemble rend justice à un trait de caractère de Proust que tous les contributeurs évoquent : son intense et irrépressible curiosité. Amis, relations, rencontres de passage, peu importait, il bombardait les gens de questions, pour la satisfaction de son esprit, un certain goût pour l’indiscrétion, mais surtout pour documenter son livre au plus juste, au plus vrai, au plus proche de l’exactitude. La correspondance est à cet égard un gisement des plus précieux puisqu’on y entend la voix de l’écrivain « sans l’enveloppe de la littérature »

On s’en doute, de brillantes analyses sont réunies dans ces pages. On dira que ce sont les membres habituels de la patrouille ce qui n’empêche pas la nouveauté et l’originalité. Le cas de Laure Murat approfondissant la sexualité comparée de Proust et Gide, qui passent pour les grands homosexuels de la littérature de leur temps alors que le premier se disait inverti (une âme de femme dans un corps d’homme) et le second pédéraste (amour des garçons), l’un en tenant pour l’exhibition de son moi par le biais du « je », l’autre n’ayant de cesse de le camoufler.

La seule consultation du sommaire donne une idée de la richesse de ce Cahier de l’Herne tant attendu. Des révélations, il y en a tout le temps avec Proust car il y a toujours une lettre perdue prête à surgir d’un tiroir oublié par des descendants distraits. C’est celle de la présence onirique de ses parents dans chaque instant de sa vie quotidienne, c’est un article inconnu de Reynaldo Hahn lui si proche de Proust jusqu’à sa mort mais discret à son sujet dans ses évocations, ce sont les rapports de Proust aux œuvres de Michelet, Taine, Gobineau, Stendhal, Flaubert, Racine examinés à nouveaux frais, c’est…

Valentine Thomson, sa cousine, se souvient dix ans après sa mort d’un homme grand, mince et longiligne alors qu’il mesurait 1,68 m ! Il y aurait trouvé matière à digresser sur les pièges de la mémoire et les défauts de perspectives de la réminiscence. Harold Nicholson, traitant de ses rapports avec l’Angleterre, assure qu’il avait contracté le goût de la phrase interminable à force de lire la Bible d’Amiens et de Sésame et les lys de Ruskin ; ce serait à cette influence qu’il devrait cette accumulation d’adjectifs, images, de métaphores, détails, symbole répétés et récurrents, le tout décrit au ralenti, qui passe pour sa signature stylistique. Dans un autre témoignage tout aussi édifiant, Reynaldo Hahn assure que ses dons divinatoires, ses brusques illuminations, son contact naturel avec le surnaturel avaient permis à Proust de traduire des milliers de pages de Ruskin alors qu’il ne savait pas l’anglais, interprétation qui ne manque pas de sel lorsqu’on sait que Maman, plus compétente en la matière, puis Marie Nordlinger, avaient grandement contribué à cette transhumance de l’anglais au français. Les souvenirs sur la reine de Naples, les recherches d’Edouard Roditi sur les bordels de Jupien/ Le Cuziat, l’étrange absence de son frère Robert, de ses amis Reynaldo Hahn et Lucien Daudet de la Recherche

 

Enfin, ultime curiosité proustienne et cera tout pour… cette saison, « Proust et les célibataires de l’art » sous la direction de Thomas Carrier-Lafleur, Guillaume Pinson et Mélodie Simard-Houde publié par la Revue d’études proustiennes, 2020-2, No 12 (275 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Quésako ? Le célibataire de l’art selon Proust, c’est avant tout l’amateur doué qui s’exprime du haut de son œuvre future. Artistiquement, il est stérile. Il a tout pour créer mais, paresse ou impuissance, il s’avère incapable de le faire. C’est un artiste dans l’âme, mais sans œuvre, d’où son amertume, son aigreur, son ressentiment. Le narrateur du Temps retrouvé qualifie ainsi de « célibataires de l’art » ces artistes sans vocation et ces écrivains sans œuvre (on les reconnait à ce qu’ils s’expriment du haut de leurs livres à venir) qui ne cessent de différer leur envol -le cas de Proust même jusqu’en 1909. Bloch, Saint-Loup et Charlus si dandies, Swann, personnages tragiques pour ne rien dire de Montesquiou qui est l’amateur absolu, sont des célibataires de l’art, incapables de cesser d’admirer pour enfin passer à l’acte et franchir le Rubicon tant ils redoutent cette heure de vérité. L’excès de leur enthousiasme est à la mesure de leur échec. Idolâtres de l’art mais créateurs ratés, ils n’ont d’autre choix que de faire œuvre de leur vie dans la mise en scène de soi.

Même si leur prisme parait un peu étroit, on ne peut en vouloir aux trois directeurs de ce numéro de considérer que la Recherche est « d’abord et avant tout » le grand roman des célibataires de l’art :

« Il n’y a pas de forêt derrière cet arbre ou de vérité derrière ce masque ».

On le sait, un grand mystère peut dissimuler aussi bien un splendide secret que le néant. Certains grands personnages de la Recherche n’y échappent pas. L’exercice est cruel, implacable même mais salutaire, comme dans la vie. Proust romancier, chroniqueur, critique d’art, pasticheur, épistolier n’a pas fini de nous parler fût-ce via des intermédiaires inspirés. Le dernier mot à Jean-Yves Tadié :

« Nous écrivons sur lui parce qu’il a écrit sur nous »

(Photos Jacques-Henri Lartigue ; manuscrit d’A l’ombre des jeunes filles en fleurs, photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 697 Réponses pour Proust toujours, encore et encore !

D. dit: à

Oserais-je vous souffler délicatement à l’oreille que si la France veut passer un hiver relativement tranquille et productif, elle doit passer commande MAINTENANT, et quoiqu’il en coûte, d’un vaccin mono-injecté actif également contre les variants brésilien, sud-africain et indien s’il en est. Pour des livraisons à partir de septembre, à raison de 15 à 20 millions de personnes vaccinées par mois en France, obligatoirement vaccinées. Et commencer à préparer avec l’Armée et les préfets l’organisation, qui devra utiliser des volontaires venus de tous les horizons, formables en 1 heure.
Ce sera jusqu’à 1 million de vaccinations par jour qu’il faudra être capable de faire. Soit quelques centaines de milliers par jour rien que pour la région parisienne.

D. dit: à

Moi je préfère les radis qui piquent raisonnablement. Un radis qui ne pique pas perd de son esprit de radids.

christiane dit: à

Et voilà les rois de Grande-Bretagne qui précèdent, à partir de 1707 !

Dynastie de Hanovre :

George I (1714-1727)
George II (1727-1760)
George III (1760-…)
Rois et reines du Royaume-Uni à partir de 1801 (Windsor à partir de la Grande-Guerre)

George III (…-1820)
George IV (1820-1830)
Guillaume IV (1830-1837)
Victoria I (1837-1901)
1837-1901 : Règne de Victoria, le plus long de l’Histoire jusqu’à nouvel ordre, celui de la reine Elisabeth II étant en voie de le dépasser…
Edouard VII (1901-1910)
George V (1910-1936)… Edouard VIII (1936)
1936 : « Année des trois rois ». Mort de George V en janvier. Son fils aîné lui succède sous le nom d’Edouard VIII, mais entend épouser une Américaine divorcée au passé sulfureux et aux relations politiques douteuses. Il est contraint d’abdiquer le 11 décembre 1936, et part s’installer en France avec le titre de duc de Windsor. Son frère Albert, duc d’York, monte sur le trône sous le nom de… George VI…
George VI (1936-1952)
6 février 1952 : Mort de George VI. Sa fille Elisabeth, née le 21 avril 1926, lui succède.
2002 : Jubilé d’or (50 ans de règne) de la reine Elisabeth. / Mort de la reine-mère Elisabeth à l’âge de 102 ans.
Depuis 1953, la titulature complète de la reine est : « Sa Majesté Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la Foi. »

D’autres dates…

1769 : James Watt dépose le brevet de la première machine à vapeur.
1772-1775 : Deuxième expédition du capitaine Cook dans le Pacifique. Découverte des Marquises, des Nouvelles-Hébrides et de la Nouvelle-Calédonie.
1805 : Bataille navale de Trafalgar.
1811-1816 : Dans les ateliers mécanisés du Lancashire, les Luddites (du nom de leur leader, un certain Ludd) s’illustrent par le bris de machines qu’ils rendent responsables du chômage.
1811 : La cherté des prix agricoles provoque des émeutes de la faim. Cobbett dénonce la misère ouvrière et promeut l’idée d’une réforme politique et sociale.
1848-1849, et encore en 1853 : Epidémies de choléra.
1850 : Rétablissement par le pape d’une hiérarchie catholique en Angleterre.
1852 : Obsèques solennelles de Wellington à la cathédrale Saint-Paul de Londres.
1870 : Stanley, parti à la recherche de Livingstone, le retrouve au bord du lac Tanganyka.
Dickens est solennellement enterré à Westminster Abbey.
Construction des premiers logements sociaux à Londres.
1880 : La scolarité est rendue obligatoire pour les enfants entre 5 et 10 ans. La limite sera étendue à 11 ans en 1893 et à 12 ans en 1899.
1886 : « Black Monday » (8 février). Une émeute dégénère à Trafalgar Square et se solde par des victimes et des dégâts.
Un groupe de libéraux opposés au Premier ministre Gladstone sur la question de la Home Rule irlandaise, fonde le Parti libéral-unioniste, dirigé par Joseph Chamberlain.
1887 : «Bloody Sunday» (13 novembre) : une émeute à Londres fait un mort et cent cinquante blessés.
1890 : Inauguration de la première ligne électrique du métro londonien.
1891 : Instauration de la gratuité de l’enseignement.
4 août 1914 : Entrée en guerre du Royaume-Uni. L’appel aux volontaires lancé par le nouveau ministre de la Guerre, Lord Kitchener, pour suppléer à l’insuffisance du Corps expéditionnaire suscite l’enrôlement de plus de 400 000 hommes avant la fin septembre.
1916 : La bataille de la Somme, engagée le 1er, entraîne des pertes très lourdes. On ne parvient pas à percer le front allemand.
La Navy remporte la bataille navale décisive du Jutland sur la marine allemande.
1918 : Institution du suffrage universel pour les hommes de plus de 21 ans et pour les femmes de plus de 30 ans. Le corps électoral s’élève à plus de 21 millions d’électeurs, dont huit millions et demi de femmes.
1919 : Conférence de la Paix à Versailles.
1921 : Le traité de Londres reconnaît l’Etat libre d’Irlande. La guerre civile irlandaise durera jusqu’en 1922.
1928 : Les femmes de plus de 21 ans obtiennent le droit de vote.
1931 : Le Statut de Westminster donne leur indépendance aux dominions, regroupés en un Commonwealth. Le seul lien entre eux est la Couronne.
Septembre 1939 : Déclenchement de la seconde guerre mondiale. Ré-institution de la conscription. Un corps expéditionnaire britannique est envoyé en France.
1940 : La bataille d’Angleterre entre la chasse britannique et les bombardiers allemands se solde par une victoire qui éloigne le spectre d’un débarquement allemand.
De septembre 1940 au printemps 1941, le Blitz pilonne l’Angleterre. Coventry est pratiquement rasée dans la nuit du 14 au 15 novembre.
1948 : Les Jeux olympiques se tiennent à Londres.
1954 : Anthony Eden succède à Winston Churchill, amoindri par un AVC caché à l’opinion publique depuis des mois. Les élections gardent les conservateurs au pouvoir.
1961 : La candidature du Royaume-Uni à l’entrée dans le Marché commun est rejetée par le général De Gaulle.
1968 : Libéralisation de la législation sur l’avortement.
1973 : Premiers attentats à la bombe de l’IRA à Londres. Jusqu’à la signature à Belfast en avril 1998 des «Accords du Vendredi saint», d’autres suivront en 1976, 1991 et 1992.
Le choc pétrolier et la grève des mineurs, suivis d’une multiplication des conflits sociaux et des grèves, aboutit à l’instauration de la semaine de trois jours.
6 mars 1984 : Début de la grève des mineurs de charbon, qui durera un an sans faire céder le gouvernement et se soldera par un échec.
1997 : Victoire des travaillistes aux élections. Tony Blair devient Premier ministre. Il ne revient pas sur les réformes thatchériennes, et met en place de profondes réformes constitutionnelles. Suite au succès du « oui » aux référendums écossais et gallois, l’autonomie de gouvernement est accordée à l’Ecosse et au pays de Galles.
Mort accidentelle de Diana, princesse de Galles.
1998 : Déclenchement de la crise «de la vache folle».
7 juillet 2005 : Une série de bombes déposées par des islamistes dans les transports londoniens font plusieurs dizaines de victimes, mais font prendre conscience de la menace islamiste, plutôt niée jusque-là.
23 juin 2016 : Contre toute attente, les Anglais votent en faveur du Brexit, de la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne. Ecossais et irlandais du nord se sont prononcés majoritairement contre, tout comme la ville de Londres mais l’Angleterre profonde a clairement rejeté l’intégration européenne et les abandons de souveraineté qu’elle implique.
13 juillet 2016 : Entrée au 10 Downing Street de Theresa May, ex ministre de l’Intérieur, . partisane discrète du maintien dans l’Union Européenne durant la campagne référendaire. Elle prend toutefois acte du suffrage populaire et se prononce même pour un «hard Brexit».
25 novembre 2018 : L’accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE est entériné par Bruxelles et accepté par Teresa May.

Par Le Parisien avec AFP – Le 12 avril 2021
« Boire une bière en terrasse, faire les magasins, retourner chez le coiffeur… Les Anglais regagnent de précieuses libertés ce lundi, avec la levée de nombreuses restrictions liées à la pandémie Covid-19 qui a fortement reculé chez eux. Le Royaume-Uni est le pays le plus touché en Europe par la pandémie avec plus de 127 000 morts.
Après un long hiver confiné, la joie de retourner aux terrasses des cafés et restaurants est cependant ternie par la mort du prince Philip, 99 ans, vendredi, qui a plongé le Royaume-Uni dans une période de deuil national jusqu’à ses obsèques, samedi prochain. Les députés ont abrégé leurs vacances de Pâques pour un après-midi d’hommage à l’époux de la reine Elizabeth II lundi. Et Boris Johnson a reporté la visite au pub qu’il avait prévue pour célébrer cette réouverture. »

B dit: à

On parle de maltraitance institutionnelle quand les moyens employés ne sont pas adaptés, sont coercitifs. Il y a peut être des cas où la médecine psychiatrique échoue , je me souviens d’une personne qui dans une maison de retraite posait depuis des mois des problèmes, elles criait, faisait des scandales, menaçait et refusait de prendre son traitement, refusait tout, elle mangeait seule, faisait la brigade de répression à elle toute seule quand ça la prenait, était vaillante et tenait sur ses jambes. L’encadrement après avoir vu revu le problème et estimé que l’hospitalisation ne servirait à rien a finalement opté pour un séjour en geronto psy. Cette personne est revenue, avec un traitement équilibrant absolument pas lobotomisant. Plus aucune agressivité, plus de cris, plus d’esclandres injustifiés et elle n’avait jamais été enfermée avant ce séjour en dépit de son attitude .

christiane dit: à

rose dit:
« Hé, Henry Bordeaux on dirait Marc Court. »

MC dit à Rose : « vous me faites rire car je suis allé rue d’Ulm dans la thune d’un ami, et j’y ai vu la photo de Bordeaux en costume d’académicien. Je ne l’ai pas identifié et j’ai cru que c’était Rostand! Ce qui m’a valu une gentille mise au point de ce jeune homme qui était son neveu. »

Piquant dialogue !

closer dit: à

Je crois que c’est la première fois que je lis un papier de Jacques Drillon en entier…A force d’en entendre parler sur la RdL…
Un, je n’en vois pas l’intérêt, deux, sa réputation de misogyne me paraît exagérée, en tout cas sur la base de ce seul billet.

puck dit: à

L’art, la littérature… naissent du désespoir d’être prisonnier. Avec le temps j’ai fini pas n’avoir plus aucun respect pour l’art qui apporte confort et consolation, pour les romans et la musique et la peinture qui rendent notre séjour en cellule plus supportable.

christiane dit: à

Merci, Et Alii pour ces citations de Rainer-Maria Rilke. Ses « Lettres à Merline » et la « correspondance avec Lou Andreas-Salomé » sont délicates et émouvantes.
Sans oublier « Lettres à un jeune poète ».

closer dit: à

Qu’est-ce-qui vous arrive Christiane ? Vous voilà devenue anglomane ?

J’aime aussi les « pompes et les circonstances », pas au point de regarder les cérémonies en direct, mais un petit résumé le soir, avec surtout de la musique…Quoi de plus émouvant que le son de la cornemuse le soir au fond d’un palais ?

closer dit: à

On peut vous envoyer des oranges, puck ?

puck dit: à

Dostoïevski détestait l’occident parce qu’elle s’était inventée une culture visant à apporter plaisir et réconfort, à faire oublier les désespoirs de la condition humaine, pour lui tout cela n’était que mythes et mensonges.

christiane dit: à

Un bon moment de lecture chez J.Drillon :
« Lorsque Marguerite Duras écrivait dans une revue féministe comme « Sorcières » (dirigée par Xavière Gauthier), c’était pour y donner la recette de la soupe aux poireaux pommes de terre. «On croit savoir la faire, elle paraît si simple, et trop souvent on la néglige. Il faut qu’elle cuise entre quinze et vingt minutes et non pas deux heures — toutes les femmes françaises font trop cuire les légumes et les soupes. Et puis il vaut mieux mettre les poireaux lorsque les pommes de terre bouillent : la soupe restera verte et beaucoup plus parfumée. Et puis aussi il faut bien doser les poireaux : deux poireaux moyens suffisent pour un kilo de pommes de terre. Dans les restaurants cette soupe n’est jamais bonne : elle est toujours trop cuite (recuite), trop «longue», elle est triste, morne, et elle rejoint le fonds commun des «soupes de légumes» — il en faut — des restaurants provinciaux français. Non, on doit vouloir la faire et la faire avec soin, éviter de l’«oublier sur le feu» et qu’elle perde son identité. On la sert soit sans rien, soit avec du beurre frais ou de la crème fraîche. On peut aussi y ajouter des croûtons au moment de servir : on l’appellera alors d’un autre nom, on inventera lequel : de cette façon les enfants la mangeront plus volontiers que si on lui affuble le nom de soupe aux poireaux pommes de terre. Il faut du temps, des années, pour retrouver la saveur de cette soupe, imposée aux enfants sous divers prétextes (la soupe fait grandir, rend gentil, etc.). Rien, dans la cuisine française, ne rejoint la simplicité, la nécessité de la soupe aux poireaux. Elle a dû être inventée dans une contrée occidentale un soir d’hiver, par une femme encore jeune de la bourgeoisie locale qui, ce soir-là, tenait les sauces grasses en horreur — et plus encore sans doute — mais le savait-elle ? Le corps avale cette soupe avec bonheur. Aucune ambiguïté : ce n’est pas la garbure au lard, la soupe pour nourrir ou réchauffer, non, c’est la soupe maigre pour rafraîchir, le corps l’avale à grandes lampées, s’en nettoie, s’en dépure, verdure première, les muscles s’en abreuvent. Dans les maisons son odeur se répand très vite, très fort, vulgaire comme le manger pauvre, le travail des femmes, le coucher des bêtes, le vomi des nouveau-nés. On peut ne vouloir rien faire et puis, faire ça, oui, cette soupe-là : entre ces deux vouloirs, une marge très étroite, toujours la même : suicide. »
Ce n’est pas un texte d’écrivaine, cela : c’est un texte de grand écrivain. »

closer dit: à

Votre propos n’est pas clair puck, comment pouvez-vous n’avoir aucun respect pour la littérature, la musique et la peinture si, par ailleurs, elles vous apportent du réconfort dans votre cellule ? Ce sont comme les « confort women » pendant la guerre, qui apportaient du confort aux soudards japonais mais n’étaient pas respectées ?

puck dit: à

closer dit: On peut vous envoyer des oranges, puck ?
 »

désolé j’ai oublié les guillemets, c’est une phrase tirée du livre de Mircea Cărtărescu : « Solénoïde ».

puck dit: à

en fait j’ai pas oublié les guillemets, j’aime bien recopié des passages de bouquins, ensuite quand on me réponde que je raconte n’importe quoi je réponds « désolé c’est l’extrait d’un livre de Stendhal ». Cela me conforte dans l’idée que vous ne savez pas lire et que vous tirez des conclusions sur vos lectures à partir du nom de l’auteur.

Alexia Neuhoff dit: à

MC : « je suis allé rue d’Ulm dans la thune d’un ami »
MC ne turne pas rond.

christiane dit: à

closer dit: « Qu’est-ce-qui vous arrive Christiane ? Vous voilà devenue anglomane ? »

Eh non, cher Closer. M.S avait mis un lien que je n’avais pas lu dans le détail recherchant en vain le « film » documentaire passé sur la 5, en soirée, à propos du prince Philip.
Donc, elle me daubait pour avoir écrit Edouard VII au lieu de VIII.
J’avoue que tous ces rois m’étaient fort peu connus. J’ai donc recherché leur succession à partir de 1707.
Puis, lasse de tous ces rois qui jouent au chamboule-tout, j’ai cherché quelques dates évoquant dans ce pays une autre actualité qui me tient plus à cœur.

puck dit: à

pareil pour « Dostoïevski détestait l’occident parce qu’elle s’était inventée une culture visant à apporter plaisir et réconfort, à faire oublier les désespoirs de la condition humaine, pour lui tout cela n’était que mythes et mensonges. »

c’est aussi une citation, j’aurais donné le nom de l’auteur si on m’avait que je raconte n’importe quoi.

puck dit: à

« j’ai cherché quelques dates évoquant dans ce pays une autre actualité qui me tient plus à cœur. »

moi c’est pareil, comme l’arrivée de Pep Gardiola comme entraineur de Manchester City en 2016 qui me semble un évènement plus intéressant que la mort du prince Philip.

MC dit: à

MC ne Turne pas rond . Joli!

MC dit: à

A propos de Bordeaux de mauvaises langues ulminennes suggéraient que le neveu rachetait les bouquins de l’ oncle aux bouquinistes pour que la cote déjà bien basse , ne tombe pas tout à fait. Se non e vero….

Brinqueballe dit: à

Un radis qui ne pique pas perd de son esprit de radids.

Vous voulez dire un radis raidi, D?

Brinqueballe dit: à

Un radis raidi D, c’est du concentré!

Petit Rappel dit: à

Christiane, le titre de Roi de France que les Rois d’ Angleterre avaient toujours malgre la fin de la Guerre de Cent ans leur a été retire ce me semble autour de la Paix d’ Amiens par le grand bonhomme dont le bicentenaire de la mort est si peu politiquement correct….

Brinqueballe dit: à

Allez, hop, on retourne à la lecture de « Fossile directeur » de Denis Montebello au Le temps qu’il fait de Georges Monti éditeur.
A +.

christiane dit: à

@Rose
Pour faire écho à la recette de la soupe de poireaux-pommes-de-terre de Duras (cf : J.Drillon) ce fragment d’un roman d’Henry Bordeaux:

(« La maison » d’Henry Bordeaux (Flammarion (1926) puis Nelson, (1932) puis Plon).

« J’eusse préféré qu’elle ne fût pas là. Elle était à côté de moi. Elle épluchait des pommes avec un couteau ébréché. Au lieu de sa tunique d’or elle portait des hardes. Ses pieds nus, ses orteils dorés baignaient dans une couche de poussière. Je la trouvais belle, et pourtant mon premier geste fût de m’écarter, par timidité. »

christiane dit: à

Petit Rappel dit: à
« Christiane, le titre de Roi de France que les Rois d’Angleterre avaient toujours malgré la fin de la Guerre de Cent ans leur a été retire ce me semble autour de la Paix d’Amiens par le grand bonhomme dont le bicentenaire de la mort est si peu politiquement correct…. »

Eh bien, M.Court, ça se complique !

Les Rois d’Angleterre, de Edouard III (mort en 1377) à George III (mort en 1820) portèrent donc le titre de Roi de France et on dit que le blason de France (azur à 3 fleurs de lys) apparaissait même en premier dans leurs armoiries !

Sur internet des forums rageurs :

« Cette prétention à être Roi de France vient du fait que Edouard III était le petit-fils de Philippe IV le Bel et le neveu des deux derniers Capétiens directs : Philippe V le Long et Charles IV le Bel.
Henri VI d’Angleterre (1421 – 1471), est roi d’Angleterre de 1422 à 1461, puis de 1470 à 1471. Il est également l’héritier contesté du trône de France ainsi que duc d’Aquitaine de 1422 à 1453, en vertu du traité de Troyes conclu en 1420 par son père, le roi d’Angleterre Henri V, avec son grand-père maternel, le roi de France Charles VI. Il porte en outre dans les tout premiers mois de sa vie qui précèdent son avènement au trône d’Angleterre le titre de duc de Cornouailles, attaché à l’héritier de la couronne.

Henri débute son règne en pleine guerre de Cent Ans, qui oppose l’Angleterre et la France depuis 1337 : Charles VII conteste en effet le titre de roi de France à Henri.
Après la mort de son oncle Charles IV le Bel, Edouard III ne put lui succéder comme roi de France en raison de la loi Salique, mais il prétendit quand même à la Couronne de France et en prit le titre royal. Tout ses successeurs firent de même jusqu’à ce que George III y renonce, par le traité de Lunéville qu’il passa avec Napoléon Bonaparte.
Le congrès de Vienne mit fin à cela. La mort de Georges III en 1820 mit fin aux prétentions anglaises.

Les explications ci dessus prouvent que le monarque anglais pouvait prétendre à être aussi Roi de France puisqu’il était d’abord Roi de France et accessoirement roi d’Angleterre, petite ile au large des côtes françaises. C’est donc l’Angleterre qui est une colonie française et non le contraire. Preuve? regardez le blason anglais ou la devise en vieux français est « honni soi qui mal y pense »…
Qui à conquis qui ?
Durant des siècles, on parla français au gouvernement de nos provinces d’Angleterre, et Azincourt n’était qu’une guerre civile franco-française!
Comment pouvez vous croire que ces porteurs de Kilts qui n’ont inventé qu’une chose, le whisky -et encore je suis quasiment certain qu’il y avait un français pour leur donner la recette- aient pu prétendre à notre trône ?

Quoiqu’il en soi, Vive la République, Vive la France et ses colonies du monde commun , dont Londres est une sous-préfecture un peu fraiche, humide, mais a peu près digne de figurer dans notre comptabilité nationale.

Mais ça se situe à une époque charnière entre la féodalité médiévale et la monarchie de type moderne, et à ce titre il n’y avait aucun droit d’après les lois de succession française. Ils possédaient un titre honorifique, puisque la loi du royaume français ne permettait pas la filiation par les femmes. C’était donc un titre usurpé, le roi de France légal était bien François 1er ! »

Et vous, qu’en pensez-vous ?

et alii dit: à

n’exagérez pas, puck; personne ne dit que j’ai inventé une soupe de pois cassés avec des lardons et des croutons et un peu de crème fraîche;je l’ai envoyée au canada,pour que ça les change du maÏs ! c’est un régal!
bonne journée

renato dit: à

« Dostoïevski détestait l’occident parce qu’elle s’était inventée une culture visant à apporter plaisir et réconfort, à faire oublier les désespoirs de la condition humaine, pour lui tout cela n’était que mythes et mensonges. »

Voilà l’une de ces conneries que Dexter aime tant. Dostoïevski aurait dû se limiter à écrire ses romans et ne pas juger une culture qu’il ne pouvait pas comprendre, car la sienne le limitait dans la connaissance du monde ; puisque comme tout le monde le sait, le christianisme orthodoxe dominant lui empêchait de penser librement — un peu comme notre Puck qui s’est persuadé de faire de la critique là où il ne repropose que des poncifs.

et alii dit: à

vous ne précisez pas la couleur des radis;j’aime les noirs;il parait que les parisiens l’appellent raifort; moi, le raifort, je l’achetais rue des Rosiers

renato dit: à

Ce qui m’amuse le plus ici c’est la valeur donnée aux références, ce qui—— dans un environnement où le subjectif prime sur l’objectif — même pas l’objectif d’une caméra est objectif, eut à dire Lénine ! — ; mais l’arbitraire est roi chez les dogmatiques.

et alii dit: à

Râpée, la racine de raifort est un condiment très utilisé dans la culture d’Europe centrale et en Allemagne. En France, les Alsaciens l’emploient pour accompagner la choucroute et la salade de chou rouge. Substitut de la moutarde, elle apporte sa saveur piquante pour relever les plats fades. Contrairement au piment, le goût pimenté du raifort disparaît entre chaque bouchée. Même s’ils sont proches, le raifort est à différencier du wasabi : de la même famille, ces 2 racines agrémentent souvent la cuisine asiatique. La forme la plus connue est la fameuse pâte verte de wasabi, que l’on déguste avec les sushis, appelée aussi moutarde japonaise.

Le raifort : un champion de la vitamine C

renato dit: à

Le raifort ? avec une s salade de carottes râpées ou de betterave et aussi avec une palette de porc fumées.

renato dit: à

betteraveS

racontpatavi dit: à

Oh merci chou rouge!

racontpatavi dit: à

renato dit: à

Le raifort ? avec une s salade de carottes râpées ou de betterave et aussi avec une palette de porc fumées.

Ce qui m’amuse le plus ici c’est la valeur donnée aux références, ce qui—— dans un environnement où le subjectif prime sur l’objectif — même pas l’objectif d’une caméra est objectif, eut à dire Lénine !

Rhô, merci Lénine!

Jazzi dit: à

Très juste, renato.

Qui a écrit : « J’aurais préféré être imbécile car pour eux tout paraît simple » ?

puck ?
Non, Dostoïevski !

renato dit: à

Tout objet nous parle de celui qui l’a conçu, de ceux qui en ont fait usage, des moments glorieux ou pas, de leur histoire — splendeur et décadence — ; apparitions imprévues de la mémoire, qui soient basées sur des faits réels ou pas, d’autres nécessitées anthropologiques entrent en jeu : voir et cueillir des instants thématiques. L’individuation de ces instants devrait être la seule raison d’être d’une autobiographie — Nabokov écrit moments thématiques, mais instants me semble mieux adapté à l’environnement — ; Flaubert parle de « produire l’être » et renvoie à « une opération de soi sur soi à travers laquelle l’être tente de s’accomplir et de se posséder tout en sauvant l’incontrôlable », ce qui est cohérent avec le fait que « normalement l’on cherche dans une autre — diverse — dimension » — Propp, cité de mémoire —. Naturellement, lorsque nous rentrons dans le chaos originel les objets poursuivent leur vie, indifférents — si l’on ne tient pas compte de ça on tombe dans la logique culturelle du yo-yo humain : aucune sensibilité sémiologique, donc produits esthétiques ramenés au degré zéro de leur valeur de contenu — aucune voix n’arrive à se faire jour — et conséquente caducité.

renato dit: à

Corrigé :

Ce qui m’amuse le plus ici c’est la valeur donnée aux références, ce qui— dans un environnement où le subjectif prime sur l’objectif N’A AUCUN SENS — même pas l’objectif d’une caméra est objectif, eut à dire Lénine ! — ; mais l’arbitraire est roi chez les dogmatiques.

MC dit: à

« Dostoievski. détestait l’ Occident ». La citation est peut_etre fausse, mais C’ est souvent ce qui arrive aux grands Russes saisis d’un syndrome moralo-messiannique. Le père Dostoievski l’ a bien connu , l’ Occident, avec le casino, et Tourgueniev avec la. Viardot. Tolstoi en dénonce en tous cas la faillite morale à travers l’ école réaliste dans le dernier entretien donne a son traducteur. Et on ne parlera pas de Soljenytsine jouant les prophètes.

Janssen J-J dit: à

Se corriger pour rester toujours aussi obscur de sorte à confondre Lénine avec Lumière… Voilà ce qui m’amuse le plus icite. – J’avoue ne pas savoir comment prendre parti dans l’affaire SMS vs elena/Nescio. Il est vrai que cela ne nous regarde pas. – Mais cela ne désemplit pas. On lance des ballons et beaucoup se perdent aux confins (9 sur 10 à peu près).- Aurait-il vraiment préféré être un imbécile… Pour pouvoir le dire, fallait qu’il n’en crût rien pour sa part… C’est ce qu’essaait de dire Coetzee dans ses romans-essais malhabiles et ratés sur Dostoïevski et Defoe. – Bàv,

rose dit: à

Un radis raidi : du ready made.

Janssen J-J dit: à

Comme dirait qqu’un :->: on ne voit plus très bien, au bout de 1350 messages, ce que le raifort vient faire dans cette histoire de Marcel Proust.

closer dit: à

Moi j’en pense, Christiane, que la dernière chance d’un royaume franco-anglais (je l’ai déjà écrit ici) était sous les Plantagenêt. Henri II, français né en France, roi de France et d’Angleterre, avec pour capitale, au choix, Angers, Chinon, Poitiers ou Tours et Aliénor d’Aquitaine, Reine de France ! Quelle allure ! Que de guerres évitées !

renato dit: à

Quiconque ait le sens de la dignité, dit Benn, dépose sur autel son heure, les dieux n’acceptent pas les heures des autres (…) : le don consiste dans l’avoir un contenu ; la morale consiste dans donner expression à ce contenu ; le talent consiste dans le donner une forme intéressante à ce contenu.

renato dit: à

«… confondre Lénine avec Lumière… »

La camera — appareil photographique — renvoie plus facilement à Lénine qu’aux Lumières, et pour cause. Cela dit, l’objectivité en art n’est qu’un doux rêve plutôt absolutiste, ce qui rappelle de près les normatives des intellectuels à deux balles actifs dans les années 50.

MC dit: à

Christiane , toujours ses ouvrir du mot de De Gaulle a l’ ambassadeur d’ Angleterre:  » Après tout, votre pays et le mien , hors quelques annees, sommes en guerre depuis plusieurs siècles » Je cite de memoire. Le frenchglish local avait quelques différences avec le nôtre comme on s’en rend compte en lisant les équivalents de l’ Assimili distribués aux soldats anglais lors de la guerre de Cent Ans. Sur Bordeaux, je tiens de bonne source que la Maison – où Notre Maison?- est le plus autobiographique de ses romans, ce qui peut lui donner une ombre d’intérêt. Bien a. vous. Je retourne a mes recherches. MC

Jibé dit: à

« Cette prétention à être Roi de France vient du fait que Edouard III était le petit-fils de Philippe IV le Bel et le neveu des deux derniers Capétiens directs : Philippe V le Long et Charles IV le Bel. »
(c’est tout le contexte des Rois Maudits de M.Druon). Historiquement:
Le roi Philippe le Bel perd tous ses fils à la (suite de la soi-disant malédiction des Templiers),et, sa fille ayant épousé le roi d’Angleterre, elle peut être de facto héritière de France et joindre par alliance les deux royaumes, dont la succession irait à leurs descendants communs. La « loi salique » dénichée fort à propos, qui vire les filles de la succession en France, justifie que le titre n’ait pas traversé la Manche à ce moment là.

Jibé dit: à

post prédédent pour faire suite aux précisions de Christiane
La vie des deux royaumes n’a cessé d’être liée: duchés d’Aquitaine et de Normandie, notamment.

Petit Rappel dit: à

Sans parler des qq poèmes saxons conserves, , au vocabulaire plus viking qu’ anglais, et comme tels , singulièrement difficile à lire. Ne pas oublier non plus cet. apport la.

rose dit: à

B dit: à
On parle de maltraitance institutionnelle quand les moyens employés ne sont pas adaptés, sont coercitifs. Il y a peut être des cas où la médecine psychiatrique échoue , je me souviens d’une personne qui dans une maison de retraite posait depuis des mois des problèmes, elles criait, faisait des scandales, menaçait et refusait de prendre son traitement, refusait tout, elle mangeait seule, faisait la brigade de répression à elle toute seule quand ça la prenait, était vaillante et tenait sur ses jambes. L’encadrement après avoir vu revu le problème et estimé que l’hospitalisation ne servirait à rien a finalement opté pour un séjour en geronto psy. Cette personne est revenue, avec un traitement équilibrant absolument pas lobotomisant. Plus aucune agressivité, plus de cris, plus d’esclandres injustifiés et elle n’avait jamais été enfermée avant ce séjour en dépit de son attitude .

Ça c’est une réponse et qui se pose là.

Mes « potes » du groupe de paroles aidants France 04 Alzheimer m’ont dit que leurs parents étaient médicamentés et par conséquent dormaient énormément.
Style 12h la nuit plus 4 heures la sieste.

La maltraitance pour moi vient de l’enfermement.
Ce matin, quelqu’un est venu les faire jouer à un jeu de mémoire. J’ai encouragé ma mère à y participer.
Il y avait l’initiale d’un mot et avec ma def. il s’agissait de retrouver le mot.

closer dit: à

« Le passé simple va-t-il disparaître?
ENQUÊTE – Érosion de son apprentissage, difficulté de sa conjugaison, pression du temps journalistique sur la littérature, préciosité inutile… Les causes de cette lente agonie sont multiples. »
(Figaro)

Une des mutations les plus douloureuses de la langue française…Quel bonheur de l’utiliser en espagnol, en portugais ou en anglais. Comment en est-on arrivé là ? Comment se satisfaire d’une répétition laide et fastidieuse des auxiliaires du passé composé ?

DHH, au secours !

Qu’en est-il en italien Renato ?

Jibé dit: à

Ceci précisé, je suis d’accord avec closer; tout aurait pu se jouer autrement sous les Plantagenêt

Janssen J-J dit: à

@ ce qui rappelle de près les normatives des intellectuels à deux balles actifs dans les années 50.

J’essaie de comprendre l’induction de cette phrase, mais n’y arrive point… C vraiment un pb pour moi. Eisenstein ? Non…, nous ne sommes pourtant pas tous des imbéciles au gingembre.

Clopine dit: à

Allez hop, je re-raconte (car à mon avis j’ai déjà dû le faire ici) mon anecdote favorite à propos de la soupe de Marguerite :

C’était il y a une vingtaine d’années, dirais-je… J’avais lu la biographie de Laure Adler consacrée à Duras,et j’étais tombée sur cette recette, qui m’avait tellement plu que je l’avais recopiée, et punaisée au mur de la cuisine. Et j’avais intitulé « soupe à la Marguerite » mon humble soupe aux poireaux, au moment de la servir à mon fiston… A quelques temps de là, un certain soir, je regardais languissamment « apostrophes » de Pivot, qui recevait entre autres Yann Andréa. Je me disais, à voir l’air perturbé de l’encore jeune homme, que sa rencontre avec Marguerite l’avait rendu à peu près dans le même état qu’une ablette avalée par un requin. Visiblement, Duras n’en avait fait qu’une bouchée. J’étais donc partagée entre un certain ennui et disons une sorte de compassion bienveillante envers ce « dernier compagnon », quand soudain, à la toute fin de l’émission, Pivot lui a posé une question : pourquoi donc, en tant qu’exécuteur testamentaire littéraire , avait-il refusé la parution d’un livre contenant les recettes de Marguerite ? Là, j’ai dressé l’oreille : comment ? Marguerite avait donc écrit d’autres recettes, pas seulement celle de la soupe aux poireaux-pommes de terre ? Et l’on ne pourrait pas y avoir accès, à cause de l’interdit de l’exécuteur testamentaire ? C’était quoi, cette histoire ?

Las, l’émission touchait à sa fin, et je fus horrifiée d’entendre la justification d’Andréa : « c’était que », d’après lui, « les recettes de cuisine n’étaient pas de la littérature »…

Quel con !!!

Du coup, j’ai tenté de me renseigner. Effectivement, un livre des recettes de Duras était publié (mais donc interdit), et c’était le fils de Marguerite Duras, Monsieur Mascolo, qui en était l’instigateur. En vrai, ce n’était pas un problème littéraire qui était la cause de l’interdiction, mais bien une bagarre entre le « fils de » et « l’amant-exécuteur de »… Sans doute pour de sombres histoires de droit et de sous…

Mon sang n’a fait qu’un tour, et je me suis permis d’écrire à Monsieur Mascolo, pour l’assurer de mon soutien, lui dire qu’il fallait qu’il persiste parce que les recettes de Marguerite étaient bel et bien de la littérature, avec poireaux et pommes de terre, et que l’interdiction tombée frustrait les lecteurs, comme un bol de soupe qu’on aurait servi mais subtilisé au dernier moment, alors que les convives avaient bel et bien beaucoup d’appétit.

L’anecdote pourrait s’arrêter là, mais non. Car j’ai reçu, par retour de courrier, un mot très gentil de Monsieur Mascolo, accompagné… Du livre de recettes en question, un mince ouvrage où l’on voyait en photo la cuisine (jaune) de Marguerite Duras. J’étais aux anges, non seulement j’avais accès au texte mais je possédais donc un livre INTERDIT, ce qui est au plaisir ce que le piment est à Espelette…

J’ai gardé, (je garde toujours) précieusement l’ouvrage. Même si l’histoire s’arrangea, finalement (les deux hommes ayant trouvé un accord, l’interdiction fut finalement levée), MON exemplaire de « la cuisine de Marguerite » reste à sa bonne place dans ma bibliothèque. L’honnêteté m’oblige à dire que les autres recettes n’avaient pas l’acuité et l’universalité de la soupe à la Marguerite, mais le livre reste ô combien plaisant.

Et je n’ai pas pardonné à Yann Andréa…

renato dit: à

Essayiez encore, Janssen J-J, à un moment vous y arriverez, peut-être.

et alii dit: à

ceci dit
née Jeanne Clémence Weil (Paris, 1849 – id., 1905), fille de Nathé Weil (Paris, 1814 – id., 1896), un agent de change d’origine juive alsacienne et lorraine de Metz connaissait surement le raifort

closer dit: à

On retrouve notre bonne vieille Clopine, conteuse hors pair!

et alii dit: à

clopine, mon père âgé qui avait été gourmet, gourmans, mangé à presque toutes les tables connues et moins connues lisait des livres de cuisine

et alii dit: à

gourmand

christiane dit: à

Merci Closer, M.Court et Jibé. Tout cela devient tellement proche quand vous en parlez. A quoi tient l’Hitoire… Et encore, je n’ai commencé à remonter le temps qu’en 1706.
Et que de morts et de batailles pour un titre de roi. A part, celui qui a abdiqué par amour…
Je pense aussi à ce dialogue traduit par André du Bouchet (« lire Finnegans Wake) entre le natif irlandais et l’envahisseur Viking, évoquant la bataille à la suite de laquelle les Irlandais menés par Brian Bleu repoussèrent les Danois en 1014.
Grande comédie universelle à déchiffrer au milieu des vestiges dont celui de la langue. L’Histoire n’est jamais loin de la littérature…

renato dit: à

En italien, closer, y a encore conscience de la différence entre imparfait et passé simple. Il m’est toutefois arrivé d’entendre quelqu’un parler d’une action réalisée dans le passé avec effet dans le présent en employant un imparfait.

Soleil vert dit: à

Il fait référence à Hugo Gernsback

Comme l’illustrissime prix Nobel, il a beaucoup perdu de sa pertinence.

christiane dit: à

Excellent, Clopine !

racontpatavi dit: à

Oh merci Clopine!

renato dit: à

« Ce n’est pas de la littérature » est un poncif cher aux intellectuels à deux balles. Bien à part le fait que, selon un poète français, tout ce qui est écrit est admirable, une recette de cuisine ou un mode d’emploi touchent par fois à la bonne littérature. Ce n’est pas un cas si Boeing et Pfizer, pour ne faire que ces deux exemples, ont embauché Pynchon et Gaddis.

renato dit: à

Ce n’est pas un cas > Ce n’est pas par hasard

lmd dit: à

Je pense que la République Des Livres est plus pour le rugby que pour le football. C’est donc dans ce sport qu’on devraient opposer les intellectuels à deux balles des années 50 (entrainés par renato) et les prix littéraires français (entrainés par Bloom).

lmd dit: à

….devrait…

renato dit: à

Petite histoire alsacienne.
Un menuisier que j’ai connu, lors du retour des Allemands — sous forme nazi — en Alsace, de peur qu’on l’enrôle de force, il s’enfuit à Bâle. Les Allemands prirent sa famille en otage, il fut donc obligé de rentrer à la maison, et puisqu’il avait cherché de se soustraire à l’enrôlement, il fut envoyé sur le front oriental. Lorsqu’il m’a parlé de ce moment de sa vie, il a mis comme prémisse : « Lorsque les socialistes ont occupé l’Alsace ».

B dit: à

ENQUÊTE – Érosion de son apprentissage, difficulté de sa conjugaison, pression du temps journalistique sur la littérature, préciosité inutile… Les causes de cette lente agonie sont multiples. »
(Figaro)

ça simplifiera les apprentissages, ça économisera des profs, ça va réduire la littérature au XXeme siècle et encore, il faudrait voir. Par conséquent épuration des rayons des bibliothèques, c’est dément. Nivellement par le bas.Est ce que l’inclusive finalement est passée pour NF/ je n’ai pas suivi le débat.

Jazzi dit: à

« Et j’avais intitulé « soupe à la Marguerite » mon humble soupe aux poireaux, au moment de la servir à mon fiston… »

Comme au temps de Staline, Clopine, on dirait qu’un personnage en disgrâce a disparu de la photo !

B dit: à

racontpatavi dit

Un certain gout pour le grotesque, le ridicule, l’entêtement bête, je ne sais pas s’il y a des amateurs pour vos plaisanteries, très très chère.

Janssen J-J dit: à

J’essaie, RM !

« Cela dit, l’objectivité en art n’est qu’un doux rêve plutôt absolutiste, ce qui rappelle de près les normatives des intellectuels à deux balles actifs dans les années 50 ».

?…- ce qui rappelle de près les injonctions normatives de pseudo intellectuels très influents des années 1950 (JPS et SDB en France ?), destinées à persuader les ouvriers (de BB) qu’on pouvait leur parler de l’art d’une manière objective ?

(ou bien :
… qu’on pouvait leur parler de l’existence d’un art objectif -socialiste réaliste ?- s’opposant à tout le reste…, de la merdouille archéo ou néo-capitaliste)…

J’essaie… Ne suis sûr de rien face à la quintessence de l’objectivité de l’art en Italie, RM… Il faudra quand même essayer de nous redire quand on aura « juste » bien compris, via Togliatti, Berlinguer et/ou Toni Negri. Ou, à défaut, essayer de nous reformuler le tout… Merci.

DHH dit: à

@chrisiane
contrairement a ce que pense Yann Andrea que vous citez , mon sentiment c’est que cette soupe de poireaux de Margueritte, à laquelle même Passou fait un sort, c’est justement de la littérature ,mais en aucun cas de la cuisine
Qui ayant essayé la recette de cette sorte de purée liquide de pommes de terre parfumée au poireau me contredira?

Janssen J-J dit: à

 Lorsque les socialistes ont occupé l’Alsace 

et bien sûr, vous avez immédiatement compris : « nationaux socialistes » ?…
(Babelle, quand tu nous tiens, hein, Milegna Agnus ?)

racontpatavi dit: à

le grotesque, le ridicule, l’entêtement bête

C’est l’exact esprit qui ressort des commentaires de la RDL très chère B!

( Exemple : la pensée de troudeballe du blog qui fustige la pensée à deux balles! hi, hi, hi!)

DHH dit: à

@clopine
Pardon
j’avais attribué a Christiane qui n’a fait que le reprendre votre souvenir sur le passage de Yan Andrea chez Pivot
Et vous qui avez surement essayé la recette , en essayant j’espère de ne pas avoir un apriori favorable de lectrice fan de Marguerite , qu’est ce que vous avez pensé de cette soupe ?

Janssen J-J dit: à

Je n’aurais jamais osé formuler ce que vient de dire DHH avec sa simplicité habituelle DHH, vu que je n’ai jamais eu l’idée de chercher une recette de soupe chez, mais que j’en pensais pas moinsss.
Va-t-on continuer à se pâmer encore longtemps devant cette soupe de poireaux, et la trouver sublime, forcément sublime et nécessirement sublimissime !… depuis pivot et adler réunis autour d’un tel fumet… Et va-t-on continuer d’accabler ce pauvre Andrea, honteux de la tambouille de margot noyée dans le vomi de son chabrot à neauphle ? Quelle horreur, franchement !…

Jazzi dit: à

« Cela dit, l’objectivité en art n’est qu’un doux rêve plutôt absolutiste, ce qui rappelle de près les normatives des intellectuels à deux balles actifs dans les années 50 ».

Modeste tentative de traduction JJJ.

« L’objectivité en art est l’une de ces normes totalitaires, émises par les pseudos intellectuels des années 50 »

renato dit: à

Essayez encore Janssen J-J., en travaillant sur « destinées à persuader les ouvriers (de BB) qu’on pouvait leur parler de l’art d’une manière objective ? »

Inutile de vous dire que je préfère « la merdouille archéo ou néo-capitaliste » aux régressions du réalisme socialiste ou de l’art sociologique et ses opportunismes. Vous aurez toutefois compris que contrairement à ceux qui pratiquaient et pratiquent l’endoctrinement, persuader quelqu’un de participer à mes goût ne m’intéresse point. Je dois néanmoins pouvoir dire ce que je pense sans qu’un sociologue m’emmerde en prétendant ne pas comprendre.

gisèle dit: à

Message urgent de Gisèle à JiBé qui dit : »tout aurait pu se jouer autrement sous les Plantagenêt ». Entièrement d’accord avec vous,Jibé… »
Suggestion de Gisèle à Christiane et MC réunis : EliZabeth est une Saxe-Cobourg-Gotha,don’t forget !
Au boulot, chaussez vos cothurnes,on palpite déjà « 

renato dit: à

« et bien sûr, vous avez immédiatement compris : « nationaux socialistes » ?… »

Pas difficile à comprendre, Janssen J-J, le front oriental ne fut certainement pas ouvert par !e Liechtenstein.

Janssen J-J dit: à

Mais peut(être que le modeste jzmn vous a mieux compris. En ce cas, départagez-nous, qu’on en finisse. Merci.
NB / Inutile de monter sur vos grands chevaux, vous savez bien que je n’arriverai jamais à leurs paturons, ni à fortiori à leurs boulets.

racontpatavi dit: à

Oh merci Brinqueballe!

DHH dit: à

@Closer
la disparition du passé simple ferait s’écrouler tout un pan des potentialités expressives de la conjugaison
D’abord l’aspect ponctuel d’une action(aoriste grec) : »il la vit il l’aima » ne dit pas la même chose que « il l’a vue il l’a aimée  »
et il faut considérer aussi que ce temps a la couleur du conte , qu’il nous installe dans cet univers , et qu ‘il était perçu comme tel même par les enfants et même encore aujourd’hui peut-être
A cet égard un souvenir personnel vieux de plus d’un demi-siecle :mon fils de 4 ans lorsqu’il inventait des histoires mettait tous les verbes au passé simple et il en fabriquait maladroitement les formes sur le modele ordinaire de chanter ; cela avait donné un jour je m’en souviens : »il metta son pyjama

Janssen J-J dit: à

Apparemment, vous n’aimez pas être emmerdé, ni par les sociologues à 2 sous, ni par l’art sociologique et ses opportunismes… Dans ces condtions, ne faisons pas monter l’esthétique des enchères, voyons donc…
Ou alors, peut-être, devancer l’appel du martini-dry à Davos pour se calmer un brin ?… Tchinz !

Jazzi dit: à

« il metta son pyjama »

Voilà ce que c’est que d’avoir une mère grammairienne !
S’est-il remis de ses traumatismes congénitaux, DHH ?

renato dit: à

Sociologues à 2 sous c’est de la farine de votre sac, JJJ, pas du mien.

Puisque vous êtes là, pourriez-vous m’expliquer pourquoi conduire sous l’emprise de l’alcool est, en cas d’incident, une circonstance aggravante ; tandis qu’un drogué qui défenestre une vieille dame après torture et insultes antisémites est tenu pour irresponsable — donc pas de procès.

Petit Rappel dit: à

Ouî Saxe-Cobourg anglicisée fort politiquement lors du premier conflit mondial en Windsor. Comme disait Guillaume II a qui on a pas toujours connu cet humour, « j’ aimerais bien voir jouer les Joyeuses Commères de Saxe-Cobourg Gotha. ». « Les Windsor sont des monstres ». En effet, n’ existe-t-il pas une theorie loufoque et complotiste comme quoi la Reine Victoria est en fait une sorte de crapaud humanoïde extra-terrestre camoufle sous une apparence humaine?. On n’ ose pas penser a quoi ressemblent vraiment ses descendants… chut!

closer dit: à

Merci DHH. Malheureusement, je ne vois pas comment le sauver (bravo pour « il metta » !)

Jazzi dit: à

Hier, avec Hector, nous sommes passés chez Simon le fripier, du côté de chez vous, DHH.
Nous avions seulement oublié qu’il tenait un commerce non essentiel et avons trouvé porte close.
Mais le fripier était bien présent devant sa boutique.
Le temps d’échanger quelques paroles (oui, il a reçu tout un lot de superbes bermudas, mais il me faudra revenir en mai), nous avons aperçu l’estafette d’un taxi, une Mercedes noire, aux vitres teintées, toutes portes ouvertes, qui attendait devant l’hôtel particulier de Monica Belluci.
Celle-ci n’a pas tardé de sortir de chez elle, vêtue de noir et tirant un bagage de cabine à roulettes.
Elle s’est aussitôt engouffrée dans la voiture, qui a fait demi-tour sur l’avenue, et s’est dirigée en direction du nord de la capitale (Roissy ?).
Plus loin sur le trottoir, devant l’église protestante qui jouxte l’hôtel particulier de la star internationale, des jeunes gens (étudiants ?) faisaient les cent pas dans l’attente de recevoir quelques subsides.
Etrange scène de la vie parisienne, toute en contraste et cohabitations diverses…

DHH dit: à

@closer
peut-etre en demandant aux enseignants de maternelle de continuer contre vents et marées à utiliser ce temps lorsqu’ils racontent des histoires aux enfants

DHH dit: à

@jazzi
une scene comme celle qu’il m’arrive de voir de temps en temps quand je passe par là en faisant mes courses

et alii dit: à

désolée d’intervenir dans cette conversation culinaire; je trouvais que christiane aurait pu commencer sa chronologie avac la KJV 5BIBLE DU ROI JACQUES)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible_du_roi_Jacques, en prenant acte de la longue histoire des bibles en anglais et américain

Jibé dit: à

DHH:
« D’abord l’aspect ponctuel d’une action(aoriste grec) : »il la vit il l’aima » ne dit pas la même chose que « il l’a vue il l’a aimée » »
Exact.
Pour moi, ‘il la vit, il l’aima’, c’est du « présent dans le passé », ce n’est pas accompli, c’est du présent en cours d’accomplissement, raconté au passé, alors que ‘il l’a vue, il l’a aimée’, c’est fini, accompli -d’où l’appauvrissement, si on doit se passer du passé simple. C’est rien moins que tout un pan narratif qui tombe.
(je ne suis pas spécialiste, tapez pas!)

Jibé dit: à

A propos de ce mot d’enfant: « il metta », ça me rappelle mon neveu Bastien qui avait dit, à peu prè au même âge « ils sontaient » pour l’imparfait pluriel du vbe être.
Savent s’adapter, les mouflets.

Jibé dit: à

à peu près
scusi

et alii dit: à

La Version du roi Jacques ou, officiellement la « Version Autorisée », est dans le domaine public dans la plupart des pays du monde, à l’exception notable du Royaume-Uni, où le droit de l’imprimer, de la publier et de la distribuer est une prérogative royale, dont la Couronne accorde l’exclusivité à certains éditeurs par des lettres patentes. En Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, ces lettres patentes sont détenues par l’Imprimeur de la Reine, et en Écosse par le Scottish Bible Board (« Conseil biblique écossais »), qui sous-traite l’impression à Collins. La charge d’Imprimeur de la Reine est associée au droit de reproduire la Bible du roi Jacques depuis au moins 1577, date de la première référence connue à ce droit. Elle est à présent revenue à Cambridge University Press. Par ailleurs, d’autres chartes royales accordent également aux Cambridge University Press et Oxford University Press le droit de produire la « Version Autorisée » indépendamment de l’Imprimeur de la Reine.

et alii dit: à

comme la Version autorisée est protégée par la prérogative royale plutôt que par le droit d’auteur, elle reste protégée, comme le précise la loi de 198813. Cette loi, qui résulte d’une harmonisation de la législation britannique avec le droit européen, a cependant converti ce droit perpétuel en droit à durée définie : sauf retournement éventuel, la Bible du roi Jacques devrait entrer dans le domaine public anglais en 203914.

Jibé dit: à

La bible du roi Jacques, dans chaque tiroir de chaque chambre d’hôtel anglais, on la trouvait…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

christiane: Victoria I 64 ans de règne: 1837-1901.

Élisabeth II 69 ans de règne et ce n’est pas fini (1952-2021 et …) 69 ans.

christiane dit: à

DHH, mais je suis bien d’accord ! C’est Clopine qui règle son compte à Yann Andréa… Et elle a bien raison. !

christiane dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente dit à christiane: « Victoria I 64 ans de règne: 1837-1901.
Élisabeth II 69 ans de règne et ce n’est pas fini (1952-2021 et …) 69 ans. »

Ce qui date la source « Clio » que j’ai citée. Comme le temps passe…

et alii dit: à

un livre que l’on a oublié de citer:
LA MORT EST LE MASQUE DU ROI
La royauté sacrée des Moundang du Tchad
Alfred Adler
Collection : Racines du Présent
AFRIQUE SUBSAHARIENNE Tchad
ANTHROPOLOGIE, ETHNOLOGIE, CIVILISATION

christiane dit: à

Et Alii,
Mais qu’est-ce que c’est que ces deux dates ? Seriez-vous une extraterrestre voyageant dans le futur ?

et alii dit: à

mais quand même:
C’est la Bible de Genève et non la Bible du roi Jacques qui a été la Bible de William Shakespeare, d’Oliver Cromwell (1599–1658) et de John Bunyan (1628–88)6. Celle du roi Jacques en revanche exercé par la suite une influence majeure sur la littérature anglaise et la langue anglaise dans leur ensemble. La syntaxe de l’anglais aussi bien que les œuvres d’auteurs comme John Milton, Herman Melville, John Dryden ou William Wordsworth sont truffées d’hébraïsmes passés en anglais et de réminiscences de cette Bible, voire de celles qui l’ont précédée lorsqu’elles ont influencé la roi Jacques.

et alii dit: à

christiane, j’ai cité wiki surKJV .IL VA DE SOI QUE JE RECOMMANDE LE PARAGRAPHE COQUILLES A LA RDL et à PUCK QUI A MEDAILLE SON ORDI

Phil dit: à

DHH, je suis bien d’accord !

Deahash, caïd de la grammaire sur le prestigieux blog à passou. Arago, score inégalé à l’x jusqu’à Bichelonne, ministre du maréchal qui connaissait les horaires des trains par coeur, à faire tourner la soupe à la Duras qui voisinait avec Fernandez.

christiane dit: à

Et Alii,
La Bible du roi Jacques ? Je ne connaissais pas. De l’église anglicane j’ai juste retenu ce mélange avec le protestantisme et la distance avec la Pape. Le fait aussi que les religieux(euses) peuvent se marier, être père ou mère de famille. Pour le reste, celle de Jérusalem me suffit.
Vous êtes étonnante, imprévisible. Quand allez-vous m’envoyer sur les roses ? Vous êtes gentille depuis trop longtemps et c’est une joie dont je profite égoïstement.

et alii dit: à

LES DATES WIKI/
la Revised Standard Version (RSV) en 1952,
l’édition catholique de la RSV, la Revised Standard Version Catholic Edition en 1966, qui réordonne les livres deutérocanoniques en reprenant l’ordre traditionnel des livres de l’Ancien Testament,
The Living Bible en 1971,
la New American Standard Bible en 1971,
la New Revised Standard Version en 1989.
la 21st Century King James Version en 1994.
En revanche, la New King James Version (en) est, malgré son nom, une nouvelle traduction, réalisée par 130 biblistes parue en 1982.

et alii dit: à

La Bible du roi Jacques ? Je ne connaissais pas
JE CROIS QUE C’EST ESSENTIEL

christiane dit: à

Et Alii,
Êtes-vous certaine de ces deux dates ? « la loi de 198813. (…)la Bible du roi Jacques devrait entrer dans le domaine public anglais en 203914. »

et alii dit: à

Une autre traduction de la Bible que celle de Luther a notoirement eu un impact encore plus considérable dans un univers culturel différent. Il s’agit du monde anglo-saxon, et de la traduction anglaise de l’ouvrage, plus particulièrement l’édition connue comme sous le nom de « King James Bible » (ou « King James Version »), appelée parfois aussi en Grande-Bretagne « Authorized Version ». Cette année, on célèbre le 400e anniversaire de cette édition historique. En Grande-Bretagne et aux États-Unis, l’événement a donné lieu à toute une série d’initiatives : expositions, colloques, conférences, ainsi que la publication d’une bonne dizaine d’ouvrages sur le sujet, livres savants ou destinés au grand public. La « King James Bible » est rarement décrite en termes qui ne soient pas superlatifs, et le registre dans lequel on l’évoque le plus souvent est celui de l’hyperbole. Ce livre mythologique est-il vraiment le chef-d’œuvre littéraire que l’on prétend, et son impact a-t-il été aussi profond et universel qu’on l’affirme ?

Politique et religion
La « Bible du Roi Jacques », pour la désigner par le nom qu’elle porte en français, est le produit d’une volonté à la fois politique et BLOG

Les 400 ans de la « King James Bible »
Publié en novembre 2011. Par Michel André.

SAUVEGARDER CET ARTICLE
Àun journaliste qui lui demandait quel était le livre qui l’avait le plus influencé, le dramaturge allemand Bertolt Brecht fit cette réponse fameuse : « Vous allez rire : la Bible. » Il n’y avait pourtant là rien de nature à faire sourire, même dans la bouche d’un auteur communiste. De mère protestante, Brecht, qui avait accompli ses premières années de scolarité dans une école réformée, à l’instar de très nombreux Allemands, a baigné durant sa jeunesse dans la Bible de Luther : un ouvrage qui a joué un rôle déterminant dans la formation de la langue allemande, et dont l’influence sur la culture et la littérature germaniques s’est fait sentir durablement, de Goethe à Thomas Mann, en passant par les Romantiques et, bien sûr, Frédéric Nietzsche, fils d’un pasteur luthérien et dont le Zarathoustra est une sorte de « contre-Bible », écrite en versets d’allure biblique.

Une autre traduction de la Bible que celle de Luther a notoirement eu un impact encore plus considérable dans un univers culturel différent. Il s’agit du monde anglo-saxon, et de la traduction anglaise de l’ouvrage, plus particulièrement l’édition connue comme sous le nom de « King James Bible » (ou « King James Version »), appelée parfois aussi en Grande-Bretagne « Authorized Version ». Cette année, on célèbre le 400e anniversaire de cette édition historique. En Grande-Bretagne et aux États-Unis, l’événement a donné lieu à toute une série d’initiatives : expositions, colloques, conférences, ainsi que la publication d’une bonne dizaine d’ouvrages sur le sujet, livres savants ou destinés au grand public. La « King James Bible » est rarement décrite en termes qui ne soient pas superlatifs, et le registre dans lequel on l’évoque le plus souvent est celui de l’hyperbole. Ce livre mythologique est-il vraiment le chef-d’œuvre littéraire que l’on prétend, et son impact a-t-il été aussi profond et universel qu’on l’affirme ?

Politique et religion
La « Bible du Roi Jacques », pour la désigner par le nom qu’elle porte en français, est le produit d’une volonté à la fois politique et religieuse, cas de figure fréquent à une époque où religion et politique étaient inextricablement mêlées. L’histoire de sa genèse et de sa fabrication nous est racontée en détails par David Norton (The King James Bible), Gordon Campbell (Bible – The story of the King James Version), Adam Nicholson (When God spoke English), Derek Wilson (The People’s Bible) et Melvyn Bragg (The Books of Books – le moins technique de tous ces ouvrages et celui qui embrasse le champ le plus vaste).

Au début du XVIIe siècle, plusieurs traductions de la Bible en anglais existaient, dont la « Grande Bible », la « Bible des Évêques », la Bible de William Tyndale, réalisée près de cent ans auparavant et qui avait longtemps circulé sous le manteau en raison des sympathies luthériennes de son auteur (accusé d’hérésie par Thomas More, Tyndale finit sur le bûcher), ainsi que la « Bible de Genève », largement basée sur la précédente, qui exhalait un certain parfum de calvinisme. Fils de la catholique Marie Stuart, qui avait été décapitée
sur ordre d’Elisabeth Ière, arrivé sur le trône suite au décès sans descendance de cette dernière, le roi Jacques Ier souhaitait asseoir fermement son pouvoir en s’appuyant sur son titre de chef de l’Église anglicane. La publication d’une nouvelle édition de la Bible, expurgée des éléments ouvertement antimonarchistes de la Bible de Genève et des vues extrémistes des sectes puritaines, lui apparut un bon moyen pour ce faire. Au sens strict, la « King James Version » n’est cependant pas une nouvelle traduction. Ainsi que le stipulait très clairement le mandat du groupe d’érudits auquel avait été confiée la tâche de produire cette nouvelle Bible, l’idée était de tirer parti de ce qu’il y avait de meilleur dans les traductions existantes, dans l’objectif de donner naissance à un texte qui serait meilleur encore. C’est ce à quoi se sont employés les 47 membres du comité de rédaction, lors de leurs sessions de travail à Oxford, Cambridge et Westminster, en n’hésitant pas à revenir aux textes originaux en hébreu, en grec et en latin chaque fois que cela leur semblait nécessaire.
https://www.books.fr/les-400-ans-de-la-king-james-bible-3/

christiane dit: à

Gisèle, je craque sous l’abondance !

Elizabeth, Elisabeth, Elysabeth, Elysabeth, Elizabet, Elisabet, Elyzabeth, Elizabette
« EliZabeth est une Saxe-Cobourg-Gotha,don’t forget !
Au boulot, chaussez vos cothurnes,on palpite déjà »

Faut-il mettre une majuscule au Z comme pour Zorro ?

christiane dit: à

Et Alii, vous écrivez : « sur ordre d’Elisabeth Ière, arrivé sur le trône suite au décès sans descendance de cette dernière, le roi Jacques Ier souhaitait asseoir fermement son pouvoir en s’appuyant sur son titre de chef de l’Église anglicane. La publication d’une nouvelle édition de la Bible, expurgée des éléments ouvertement antimonarchistes de la Bible de Genève et des vues extrémistes des sectes puritaines, (…) »
Alors, vous aussi vous écrivez Elisabeth avec un S. Gisèle va vous rappelez à l’ordre. Elle exige un Z parce que, écrit-elle : « EliZabeth est une Saxe-Cobourg-Gotha,don’t forget ! »
On aurait dû l’appeler Myosotis…

christiane dit: à

rappeler sans… Z !

et alii dit: à

LE LIVRE/
Le livre des livres de Les 400 ans de la « King James Bible », Sceptre

renato dit: à

Effectivement : Elizabeth Alexandra Mary.

et alii dit: à

NON? CHRISTIANE? JE CITE LA SOURCE .
VOICI LE LIEN DU LIVRE ANNIVERSAIRE pour vous expliquer :
you may -you should -forget me

Janssen J-J dit: à

Sociologues à 2 sous c’est de la farine de votre sac,

Je parlais de moi, là… Je ne vous connaissais pas cette profession de meunier, tout à fait louable, au demeurant.

Et quand j’étais dans l’impératif, obéissante, elle me le confirmait à l’indicatif :
– allez, Mathilde, vas-y vite, ma chérie !
– oui, tonton, je vas-y !…

et alii dit: à

Liza Minnelli ET Elizabeth Taylor

Claudio Bahia dit: à

Salut à tous, je voudrais pas m’imiscier dans la cuisine, mais je vous signale que MVL est en mauvaise posture face à Din Liren. Vous feriez bien de soutenir votre compatriote moralement et en pensées.oui, je fais de l’ermetisme à la JJJ

Petit Rappel dit: à

Si vous avez écouté une fois le Messie de Haendel , Christiane, vous vous apercevez que le librettiste suit de tres pres l’ anglais du Roi Jacques qui a de la fermeté et de la beaute  » O Thou au lieu d’ O You… etc)

christiane dit: à

M.Court dit: « Si vous avez écouté une fois le Messie de Haendel, Christiane, vous vous apercevez que le librettiste suit de tres pres l’anglais du Roi Jacques qui a de la fermeté et de la beaute « O Thou » au lieu d’ O You… etc) »

J’écoute. Vous avez raison. Joie de la découverte. « Je ne savais pas que je savais. »
Merci.

christiane dit: à

Et Alii, j’aime quand vous maniez l’humour.

DHH dit: à

@phil
Moi je connaissais une autre rumeur:
les meilleures notes depuis Arago ce serait Raymond Levy l’ancien patron de Renault.
le Fernandez de Duras , a ne pas confondre avec Dominique Fernandez c’est son père, un homme de lettres brillant qui avait choisi le mauvais camp pendant la guerre

Bloom dit: à

Les chronos sont fastidieuses quand elles ne sont pas commentées.
Comment s’appelaient les Windsor avant de changer de nom? Quand & pourquoi?
That is the question.

christiane dit: à

Et Alii.
Formidable article « Les 400 ans de la « King James Bible.»
J’apprécie beaucoup ce qui concerne son influence sur la littérature et le cinéma.
M.Court ajoute sur la musique.
Publié en novembre 2011 par Michel André.

Bloom dit: à

L’église anglicane

High, Broad or Low Church?
Lambeth Palace?
Canterbury or York?

Bloom dit: à

The Book of Common Prayer?

Loads to sink one’s teeth into.

christiane dit: à

Bloom,
Première réponse trouvée. En est-il de même pour le z qui devient s dans le prénom de la reine ?
« En 1917, pendant la Première Guerre mondiale, face à une opinion publique de plus en plus antigermanique, le roi George V préfère changer le nom de sa dynastie de Saxe-Cobourg-Gotha en Windsor, du nom du château du même nom. Dans le même temps, les cousins Battenberg deviennent Mountbattten. »

christiane dit: à

Bloom,
Pouvez-vous expliquer : « L’église anglicane

High, Broad or Low Church?
Lambeth Palace?
Canterbury or York?
The Book of Common Prayer?
Loads to sink one’s teeth into. »

christiane dit: à

christiane dit: à
Et Alii,
«la loi de 198813. (…)la Bible du roi Jacques devrait entrer dans le domaine public anglais en 203914.»
Ah j’ai compris 13 et 14 sont des références ! il faut lire : 1988 (13) et 2039 (14). Comme cela c’est moins S.F. !

christiane dit: à

Claudio Bahia dit: « le drame se passe ici; je suis sous tension, parce que MVL c’est mon préféré. »

Mais de quoi parlez-vous, Claudio ?

et alii dit: à

L4ORIGINE DU PRENOM Elis/zabeth est hébraïque !
Elishéba (Élischeva ou Élischeba ou Élisabeth) (אֱלִישֶׁבַע en hébreu) était l’épouse d’Aaron, l’ancêtre des Cohanim dans la Bible. Selon l’ancienne tradition juive, elle fut enterrée dans le tombeau des matriarches (en) à Tibériade. Sheva peut signifier « serment » ou « subsistance

christiane dit: à

M.Court dit :
« Oui Saxe-Cobourg anglicisée fort politiquement lors du premier conflit mondial en Windsor. Comme disait Guillaume II a qui on a pas toujours connu cet humour, «j’ aimerais bien voir jouer les Joyeuses Commères de Saxe-Cobourg Gotha.». «Les Windsor sont des monstres». En effet, n’existe-t-il pas une théorie loufoque et complotiste comme quoi la Reine Victoria est en fait une sorte de crapaud humanoïde extra-terrestre camoufle sous une apparence humaine?. On n’ose pas penser a quoi ressemblent vraiment ses descendants… chut! »

Voilà qui répond à la question de Bloom !

gisèle dit: à

@ Christiane. »EliZabeth avec un Z comme Zorro ». C’est comme ça qu’on vs aime., Christiane,au débotté;c’est génial j’avoue ne pas y avoir pensé;une pointe de gaieté au centre de WindZor !

christiane dit: à

DHH dit : « et il faut considérer aussi que ce temps a la couleur du conte, qu’il nous installe dans cet univers, et qu’il était perçu comme tel même par les enfants et même encore aujourd’hui peut-être
A cet égard un souvenir personnel vieux de plus d’un demi-siècle : mon fils de 4 ans lorsqu’il inventait des histoires mettait tous les verbes au passé simple et il en fabriquait maladroitement les formes sur le modele ordinaire de chanter ; cela avait donné un jour je m’en souviens : « il metta son pyjama ».
Le temps du conte. Oui, absolument !

renato dit: à

Élisabeth était la mère de Jean le Baptiste, précurseur de Jésus.

et alii dit: à

christiane, vous savez bien que je ne suis pas « gentille »

Bloom dit: à

Effectivement. Après les 20 000 britanniques morts le seul 1er juillet 1916, premier jour de la bataille de la Somme, ça la foutait mal d’avoir une famille royale avec un nom allemand, issu de la double filiation teutonne de la dynastie (18e s. les Hannovre – George I ==> Victoria + au 19e , son cher époux trop tôt disparu, Albert de Saxe-Cobourg).

Le reste est une invite aux recherches.
Rien n’est simple outre-Manche, il y 3 courants dans l’Église anglicane, la High Church est quasi catholique dans le rite (transsubstantiation + allégeance à Rome en moins) & la Low Church est proche des sectes puritaines, la Broad entre les 2.
Lambeth Palace est le siège de l’Eglise anglicane, dont le plus haut dignitaire est l’Archevêque de Canterbury, et le N°2 celui de York.
Les Archevêques de Canterbury sont depuis quelques décennies classés à gauche pour leur prise de positions sociales & leur opposition aux politiques libérales des Conservateurs. Christianisme social, vieille tradition.

The Book of Common Prayer est le livre liturgique de l’anglicanisme (deuxième mouture en 1622), qui avec la Version autorisée de James I contribua à former la langue anglaise.
Pour l’usage liturgique, on lui préfère aujourd’hui The Alternative Service Book.

christiane dit: à

Gisèle,
C’est extra !

Petit Rappel dit: à

Était-ce un coup médiatique que le nom du Général French qui , pour être responsable des troupes anglaises ,ne s’illustra ni dans les Ardennes ni dans l’ offensive de la Somme? MC

gisèle dit: à

@Petit Rappel. « les joyeuses commères de Saxe-Cobourg »,quand William se lâche… Votre évocation de Victoria en crapaud humanoïde,c’est délicieusement terrific; je préfère le ou les tableaux de Boudin évoquant la Reine débarquant sur la plage de Trouville, touche légère, amples jupons. Et la boucle est bouclée,Trouville-Cabourg-Victoria-Marcel.C’est le [Temps Retrouvé en une ronde joyeuse sur une plage de Blog.[Gisèle croupit en quarantaine, jusqu’à la fin de la semaine,les citoyens de la Macronie sont invités à méditer sur les vertus du confinement. je lui prête ma voix,juste un brin).
Bon voyage avec le Gotha et ses perles fines.

Bloom dit: à

French, en charge de la répression de l’insurrection de Pâques 1916 à Dublin, mais aussi et surtout de l’exécution de chefs rebelles, Pearse, Connolly, Plunkett, Clarke, MacDiarmada, MacDonagh, Ceannt. Exécution qui scandalisa l’opinion publique irlandaise, jusqu’alors hostile aux rebelles, menant à la guerre d’indépendance une poignée d’années plus tard.
Excuse his French.

Janssen J-J dit: à

@ Claudio Ch. me fait rire, en ce moment, elle est complètement à côté de ses pompes (funèbres). Va être obligée de remonter le fil, à contre courant… Je crains qu’hélas, Din Liren l’emporte. Je vous y prépare, à huit contre un… Tenu ?

D. dit: à

Ce soir c’est parmentier de canard.

Marie Sasseur dit: à

Bis

Un simple coup d’oeil à wiki, donne des pistes, et en particulier sur le fait que cette bible commandée par King James, roi catholique,correspond peu ou prou, a une première réunification des trois royaumes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_VI_et_Ier

Marie Sasseur dit: à

Courtaud n’a jamais mis les pieds dans une piaule d’étudiant. A croire qu’il est né vieux moche et déjà cretin, tout en courbette devant la curaille.

https://www.cnrtl.fr/definition/turne

Je n’ai pas connu le neveu d’H. Bordeaux, mais pour rien au monde je n’échangerais le lac noir et autres récits.
Et bien sûr, la Princesse de Clèves a Annecy.

Marie Sasseur dit: à

Et Al, inutile de finasser, le mot gentil ne leur dit rien.

Ce n’est pas  » je ne savais pas ce que je savais  »
Encore moins « il faut leur expliquer longtemps pour qu’ils comprennent vite. »
dans ce cantou, gir one.

puck dit: à

qu’importe la passé simple ! l’important est de conserver le subjonctif et le conditionnel moins que parfait afin que nous puissassions continuer de savourasser la lecture de Proust, et que, lorsqu’elle se fussasse assise confortablement dans son canapé, Odette, qui aimât à se se contemplasser dans la lecture des lettres de Swann, ouvrassa, le geste lent comme ces escargots qui, cherchant leur chemin, bavassait, telles des éponges mal essorassées, sur les feuilles, l’enveloppe en poussassiant dans un cri d’extase, ah le sale con !

puck dit: à

inutile de finasser ? est-ce bien utile que nous ne finnassassions point ?

Marie Sasseur dit: à

Je suis d’accord, la soupe aux poireaux de Marguerite est immangeable, trop de patates.
Mais en matière de cuisine, M. Drillon ne s’est pas particulièrement illustré, jusque jusque-là, dans la finesse et l’application…
Faudrait qu’il postule au « dîner presque parfait ».

Marie Sasseur dit: à

Enfin, moi j’invite qui veut au dîner de con, bien entendu.

Soleil vert dit: à

Claudio Bahia dit: à
Salut à tous, je voudrais pas m’imiscier dans la cuisine, mais je vous signale que MVL est en mauvaise posture face à Din Liren.

Match nul après six heures de combat.

B dit: à

Puck, c’est quand même librement inspiré. Une adaptation dans l’esprit de Kamelott et bien la série conjugue convenablement.

Claudio Bahia dit: à

Soleil vert dit: à

Match nul après six heures de combat.

ouiiiiiii !!! super redressement . MVL est généralement solide en finales

Janssen J-J dit: à

Chantez pas trop tôt victoire, hein ! finiriez par finasser.

Jazzi dit: à

On ne s’en lasse pas

« JESUS MARIA

Roi d’Angleterre et vous duc de Bethford, qui vous dites régent du royaume de France, vous Guillaume de La Poule, comte de Suffort Jean sire de Talbot et vous, Thomas seigneur de Scalles, qui vous dites lieutenants du dit duc de Bethford, faites raison au Roi du ciel, rendez à la Pucelle qui est envoyée ici par Dieu, le Roi du ciel, les clés de toutes les villes que vous avez prises et violées en France. Elle est ici venue de par Dieu pour réclamer le sang royal. Elle est toute prête à faire la paix, si vous voulez lui faire raison, par ainsi que vouliez vider de France. Et qu’amendiez les dommages qu’y avez faits. Et rendez les deniers qu’avez reçus, de tout temps que l’avez tenu. Et entre vous, archers, compagnons de guerre, gentilshommes et autres qui êtes devant la ville d’Orléans, allez-vous-en de par Dieu en votre pays. Et si ainsi ne le faites, attendez les nouvelles de la Pucelle qui vous ira voir brièvement à vos biens grands dommages.
Roi d’Angleterre, si ainsi ne le faites, je suis chef de la guerre et vous assure que en quelque lieu que je trouverai vos gens en France, je les combattrai et les chasserai et ferai aller hors, veuillent ou non. Et s’ils ne veulent obéir, je les ferai tous occire. Je suis ici envoyée de par Dieu, le Roi du ciel, pour les combattre et les bouter hors de toute France. Et s’il veulent obéir, je les prendrai à merci. Et n’ayez point en votre opinion d’y demeurer plus, car vous ne tiendrez point le royaume de France de Dieu, le Roi du ciel, fils de la Vierge Marie. Mais le tiendra Charles, le vrai héritier, car Dieu, le Roi du ciel, le veut. Et lui est révélé par la Pucelle que bien bref il entrera à Paris, en bonne et belle compagnie.
Et si vous ne voulez croire les nouvelles de par Dieu et de par la Pucelle, je vous avise que, en quelque lieu que nous vous trouverons, nous vous ferrons et frapperons dedans. Et y feront un si grand hahay* que depuis mille ans en France n’y en eut un si grand. Et croyez fermement que le Roi du ciel enverra tant de forces à la Pucelle, que vous ni vos gens d’armes ne lui sauriez nuire, ni aux gens de sa compagnie. Et aux horions on verra qui aura le meilleur droit.
Et vous duc de Bethford, qui tenez le siège devant Orléans, la Pucelle vous prie que ne vous fassiez point détruire. Et si vous lui faites la raison, encore pourrez-vous venir voir que les Français feront le plus beau fait qui oncques fut pour la chrétienté.
Et vous prie me faire réponse si vous voulez faire paix en la cité d’Orléans, où nous espérons être bref ; et si ainsi ne le faites, de vos gros dommages vous souvienne.
Écrit ce mardi de la Semaine sainte. »

*Vacarme, tohu-bohu.

et alii dit: à

assouplissement EHPAD
c’est rose qui va être contente ;on tient le bon bout

christiane dit: à

Jazzi,
Il me fallait ce long détour par la généalogie des fois et reines d’Angleterre et la question de Bloom pour comprendre ce que représente pour toi cette Jeanne de Doremy.

christiane dit: à

rois

christiane dit: à

puck dit: « qu’importe le passé simple ! »
Malheureux, gare à toi si tu croises Jazzi. Dans passer simplt il ne pourrait plus écrire… Alors quoi ? Tu joues avec un coupe-coupe dans la forêt des contes. Je vais t’envoyer Mélusine.

christiane dit: à

sans passé simple

christiane dit: à

Merci, Bloom, pour vos patientes explications. Peu à peu je découvre ce monde de métamorphoses étranges qui éclaire bien des romans et des films et donne un sens aux révoltes.

MC dit: à

Vos a priori sur ma personne comme sur d’autres mériteraient une étude, de préférence psychiatrique, Marie Sasseur, et, qui sait, des mesures conséquentes. Nous vous verrions bien animer une république des livres à Charenton…

christiane dit: à

Jibé et JJJ,
Les exemples que vous citez de mimétisme des enfants en matière de conjugaison montrent à quel point la structure grammaticale du langage l’emporte sur le vocabulaire dans l’apprentissage de la première enfance et laisse en difficultés les enfants qui n’ont pas ce bain de langue, ces dialogues à la maison. Il est vrai alors, comme le souligne DHH que tout ce qui sera imprégnation de ces structures interrogatives, des ces conjugaisons par le conte, la lecture, la mémorisation des poemes, le jeu théâtral.. deviendra alors essentiel. La grammaire, c’est comme dans la musique, la charpente de la composition.

puck dit: à

le passé simple ? avec les contes ? dans les contes rien n’est simple !! surtout pas le passé.

le chat devint grand seigneur, ne courut plus derrière les souris, que pour se divertir…

bon ben voilà, que voulez-vous que je disasse ?

avez-vous remarqué que le passé simple on ne le trouve qu’à l’écrit ? et presque jamais à l’oral ?

parce qu’à l’écrit il est plus facile de se couper du moment où s’est passée la chose énoncée, mais pas à l’oral, parce que d’un point de vue existentiel il n’est pas possible d’avoir cette coupure temporelle avec un moment qui, appartenant au passé, ne concerne plus notre présent. c’est même pas un problème de temporalité, mais de construction historique d’une conscience qui se tape de l’historicité.

à l’oral on dirait : comme le chat est devenu grand seigneur il s’en tapait de courir derrière les souris, sinon pour s’amuser avec elles, sauf que les souris n’ont jamais envie de s’amuser avec un chat, même un chat grand seigneur parce que les souris savent que derrière chaque grand seigneur peut se cacher un grand saigneur !

c’est pour ça que quand on parle on n’emploie jamais le passé simple, parce qu’il contredit la conscience que nous avons de la temporalité des évènements qui arrivnet.

vous me suivez ?

christiane dit: à

M. Court,
elle se parle plus qu’elle ne nous parle.

christiane dit: à

Puck dit : « avez-vous remarqué que le passé simple on ne le trouve qu’à l’écrit ? et presque jamais à l’oral ? »
Bien sûr, Puck. Et les romanciers qui saisissent le langage « parlé » comme écriture sont souvent illisibles du moins pas agréables à lire.
Quant à ceux qui jouent avec le langage, l’exploration est dépendante de la force du récit. Sorrentino dans « Salmigondis » est étourdissant. Rabelais aussi. Joyce presque inaccessible (théâtre). Beckett, étonnant. Et l’on pourrait ainsi, continuer pour le plaisir…

DHH dit: à

@Jibe
Non je ne vous tape pas sur les doigts ,mais je veux vous propose rune autre grille de lecture. Voici comment je vois les choses
L’idée associée à une forme verbale a deux composantes pour l’émetteur comme pour le recepteur
• 1) :Le temps :present ,passé ou futur où se passe l’action exprimée
• 2) L’aspect, qui est soit « déterminé » soit « indéterminé « ,termes qui indiquent respectivement une action ponctuelle ou bien une action perçue soit dans la durée soit répétitive , soit en cours sans égard pour son commencement ou sa fin (remarquer que du fait de leurs sens certains verbes ne peuvent se présenter que sous un seul aspect)
Une forme verbale indiquant le temps peut se prêter de manière indifferente à l’expression a l’une ou l’autre des composantes s’agissant de l’aspect , et c’est le contexte qui permet d’identifier celle qui est pertinente
C’est le cas du présent en français comme le montre cet exemple concernant une même forme verbale
• Il la voit et aussitôt il l’aime (aspect déterminé)
• Il l’aime depuis longtemps (aspect indéterminé )
Mais au passé ce sont des formes verbales différentes qui indiquent de manière différenciée l’aspect ,concurremment avec le temps ;
• 1)L’Imparfait indique une action passée qui dure ou se répète,(aspect indéterminé )
• 2)le passé simple indique une action ponctuelle dans le passé .
Pour reprendre le même exemple, mises au passé les deux phrases ci-dessus s’écriront :
« Il la vit et aussitôt il l’aima « ;(passé simple)
et « Il l’aimait de puis longtemps  » (imparfait)
En substituant dans la langue courante le passé composé au passé simple on perd la precision de sens apportée , même hors contexte ; par l’emploi du passe simple
En effet
• D’une part ce temps à la même ambivalence que le présent concernant l’aspect
Ainsi si on écrit « ;il l’a aimée »,hors contexte cela peut signifier soit « il est tombé amoureux « soit ‘ « il a vécu une histoire d’amour avec elle «
• D’autre part ,et plus grave , le sens peut être de plus impacté par l’autre valeur du passé composé , qui originellement comme le parfait grec indique le résultat présent d’une action passée terminée
En conséquence si on écrit « il l’a aimée « c’est seulement le contexte qui permet de comprendre s’il est tombé amoureux, s’il a vécu une histoire d’amour avec elle ,ou si aujourd’hui il a cessé de l’aimer
Pardon, si trouvez à ce post un côté radoteur de vieille prof qui croit encore s’adresser a des élèves de quatrième

et alii dit: à

pour Tyndale, ce traducteur dont le nom n’a pas conquis la renommée comme celui de Jérôme ou celui d’Augustin, et auquel wiki consacre une page sur son entreprise -et son combat- de transmission qu’il paya de sa vie
https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Tyndale
bonsoir

renato dit: à

Corrigé :
En italien, closer, y a encore conscience de la différence entre imparfait et passé simple. Il m’est toutefois arrivé d’entendre quelqu’un parler d’une action réalisée dans le passé avec effet dans le présent en employant un imparfait.

Dévient
En italien, closer, y a encore conscience de la différence entre imparfait et passé simple. Il m’est toutefois arrivé d’entendre quelqu’un parler d’une action réalisée dans le passé avec effet dans le présent en employant un passé simple.

Maledetta dislessia !

rose dit: à

. Nous vous verrions bien animer une république des livres à Charenton…
À Ivry, à Ivry…

À Ville d’Avray, à Ville d’Avray…

À Rodez, à Rodez…

Chez Jeannot, chez Jeannot…

J’ai de l’entraînement (et la foi des charbonniers).

Jean Langoncet dit: à

(les biques > les bics > les bich ; c’est juste pour alimenter en cartouches la défiance envers les patronymes germaniques passés par la tamise avec armes et bagages)

rose dit: à

dans ce cantou, gir one.

Je l’ai vu, de mes yeux vu.
Gir one c’est mou en fauteuil dur, nourri à la cuiller.
Et un jour, une, vieillissime, m’a souri, et c’était tellement lumineux parce qu’elle avait soudainement dix sept ans.

Gir one c’esst l’attente de la mort. Et l’Ehpad encaisse des pépètes.

rose dit: à

les champs de roses

Jean Langoncet dit: à

(les bich ont compté au moins un baron)

Jean Langoncet dit: à

(bigre … il était suisse, comme les autres ; autres temps …)

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